Avoir la possibilité de changer le futur est un rêve que beaucoup d'entre nous partagent. Imaginer un monde meilleur peut paraître utopique mais on se consolera en se disant que cette vision deviendra peut-être, un jour, réalité.
Des Lendemains sans nuage aborde ce thème avec beaucoup de réussite.
Le scénariste Fabien Vehlmann (Green Manor) développe son sujet avec maestria. L'histoire, en elle-même, est découpée en chapitre et chacun de ceux-ci nous fait avancer un peu plus dans l'histoire.
En résumé: Nolan Ska, ingénieur de son époque réussi à créer une machine à remonter le temps. Il va profiter de son invention pour changer le passé du despote qui gouverne le monde.
La façon dont la trame du récit est présentée est assez original même si celle-ci peut paraître un peu déconcertante quand on s'y attend pas.
Ceci-dit la sauce prend bien et on suit le stratagème de ce savant avec beaucoup d'intérêt.
L'album est dessiné à deux mains et plus précisément par Bruno Gazzotti (Soda) et Ralph Meyer (Berceuse Assassine).
Le résultat est plutôt sympa. Par exemple, j'ai beaucoup aimé les publicités qui ouvrent les différents chapitres.
Sinon le dessin en lui-même est agréable bien que le découpage soit assez classique. Les personnages ont des visages sympathiques et les couleurs de Bernard Devillers sont plaisantes. Bon, c'est vrai que celles-ci sont un peu ternes mais je pense que cela renforce le coté dramatique de l'histoire.
Voilà donc un one-shot de S-F très bien écrit sur un sujet qui n'est peut-être pas nouveau mais qui est, selon moi, toujours intéressant à suivre !
Comment définir ce conte qui, illustré de manière originale (surtout la mise en couleur), présente une histoire toute mignonette mais selon moi pas un poil inintéressante. C'est court, c'est gentil mais ça s'oublie. A conseiller aux plus jeunes.
Il s'agit du premier album de Manara que je lis. C'est pas excellent, mais ça reste intéressant. Certains passages sont bien marrants. Les dessins sont très bien faits, le tout reste très soft. Avis aux amateurs.
Au risque de faire grincer quelques dents, j'attribue seulement un 3/5 à la série "Gunnm", ce n'est pas que je n'ai pas aimé la lire, que je n'ai pas adoré le personnage de Gally, ou que la baston me déplaise, c'est un genre comme un autre, mais plutôt la fin de la série. Si seulement ce tome 9 n'était pas comme ça je pourrais sans aucun remords mettre un joli 4/5 voire même plus, mais la pilule a du mal à passer. Je vois déjà vos gros yeux, qui ne comprennent pas ce que je suis en train de radoter, les explications arrivent ensuite, ne vous inquiétez pas..(Depuis quand je cause tout seul moi ?!? :) ) A côté de cela, un dessin sublime, dynamique comme vous ne l'avez jamais vu !
Le début est excellent, je suis avec beaucoup de plaisir les aventures de la ravissante Gally, la plus séduisante cyborg, après Noa (de "Sky Doll"). Yukito Kishiro crée dès le premier album un univers post-apocalyptique intéressant, très noir, un monde de chaos où la justice est faite par le peuple lui-même, où plutôt par les Hunter Warriors, où évolue un ange mécanique, Gally. Ce joli brin de ferraille au fil des tomes nous devient de plus en plus familière, attachante. Tout l'intérêt de la série (selon moi) réside dans le personnage de Gally. Celle-ci nous livre ses sentiments en tant que cyborg. Sa progression est touchante et intéressante dans le sens qu'elle devient humaine (du moins jusqu'au neuvième tome), même plus que certains hommes. Elle éprouve des sentiments (tels que l'amour, la jalousie, l'orgueil) comme nous, des angoisses, des complexes. Par exemple : est-elle capable d'aimer ? de pleurer ? N'est-elle pas dans un sens prisonnière de son corps ?
A côté de cela il y a la Gally machine de guerre, qui tue sans aucun scrupule. Comme beaucoup de mangas, "Gunnm" contient beaucoup de baston, des combats toutes les vingt pages pour des motifs parfois stupides (l'épisode du dossard par exemple). L'auteur crée même un jeu : le Motorball, bien sympathique, je vous promets des épisodes dynamiques à souhait ! Ce sport est à l'image de Zalem : violent, sans règle...
Revenons-en maintenant à ce fameux neuvième tome si décevant : Kishiro arrive à nous livrer tous les secrets de Zalem...Autant dire que cet opus est très (trop ?) condensé. Les avis diffèrent sur ce tome de personne en personne. Je fais parti des déçus (vous l'avez compris)... J'ai été énormément déçu par ce tome, non pas à cause du scénario mais plutôt par le secret de Zalem qui est bien en dessous de ce que je m'imaginais !
Si au départ le combat contre Desty Nova est passionnant il n'en demeure pas moins que la suite est ennuyante à mourir selon moi. Tout nous est jeté à la tronche, révélation, secret etc. en l'espace d'une centaine de pages ! Ca parait totalement paradoxal par rapport aux tomes précédents où l'auteur prenait plutôt son temps. Tout nous est jeté en vrac d'un seul coup. Le secret de Zalem en devient alors totalement confus et l'on ne peut pas savourer avec plaisir les dernières pages de la saga "Gunnm". Tout s'accélère ! Ce qui m'a surtout déçu, je me répète, ce sont les bases mêmes de l'histoire : c'est-à-dire celles de Zalem. La fin n'est pas du tout à la hauteur du reste, c'est bien dommage !
Heureusement qu'il y a les dessins ! Ils sont, pour ne pas changer, incroyables, époustouflants, à couper le souffle, admirables, fabuleux, prodigieux, effarants, fantastiques, phénoménaux, étonnants, surprenants, extraordinaires, stupéfiants... que cela soit dit entre nous une fois pour toutes : ils sont parfaits. Traits fins, précis et détaillés, Kishiro est un très grand illustrateur, il n'y a pas de doute ! Même les scènes de baston finissent par être un plaisir.
Petit bémol : "Gunnm Last Order" qui a l'avantage d'avoir tous les avantages de la série, sans les défauts.
Si je conseille cet album de 1980, réédité en 1998, je pense néanmoins qu'il ne s'agit pas d'un album majeur de l'auteur. Y'a bien quelques trucs désopilants, des situations cocasses en cascades... Mais y'a aussi quelques trucs un peu lourds qui tombent un peu à plat et qui du coup cache un peu le génie de l'auteur.
De plus, l'ensemble fait un peu trop foutoir sans tête ni queue (y'a bien quelques bites par-ci par-là mais...).
A réserver au fans (dont je suis) tout de même...
Ca se lit très bien, c'est prenant, surtout le tome 4. Cependant il y a un gros défaut à cette série, c'est que dans le tome 2, à deux moment on ne sait pas pourquoi il va à un certain endroit, et aussi dans ce même, au début on ne parle pas de Gilbert (le chien de Julien) et puis tout d'un coup il apparaît par magie juste quand on a besoin de lui, c'est vraiment pas super sympa de faire apparaître un personnage comme ça.
Cependant j'aime beaucoup la fin du tome 2 qui m'a émue, je suis resté figé sur une des dernière planches, allez savoir laquelle.
Ensuite parlons de Julien, dans le tome 1, il ressemble vraiment à un petit garçon mais au fil des tomes, il grandit physiquement et psychologiquement. En effet, par exemple dans le tome 1, il a des réactions d'un enfant (partir en Afrique pour échapper à sa mère) mais après dans le tome 4 on le sent vraiment adulte en s'opposant au Ku Klux Klan qui est un sujet d'adulte.
Et surtout il cherche à construire une famille contrairement au tome 1 où j'ai eu l'impression que c'est comme pendant le vacances d'été (quand on a 15 ans), on se fait une petite amie juste pour le sexe (il y en a beaucoup dans cette série je trouve) mais en sachant que ça sera sans suite.
Enfin le dessin de Plessix est bon (très fin), mais je préfère quand même les dessin de "Le Vent dans les saules".
Bref il y aurait eu un 4/5 s'il n'y avait pas eu ces petits détails qui gâchent tout.
Tiens, une série où l’on retourne à l’école. Et oui, ça nous change des autres sorties de chez Tokébi que je viens de lire…
Ben niveau scénario, ils ne se sont pas cassés la tête. On prend une école, 3 mecs qui aiment bien se battre : un qui vient d’un autre établissement et qui tape pour un rien, un autre qui se la joue gros caïd de l’école et le dernier qui est du style « space ». Rencontres dans la rue, hop des bagarres… Et comme par hasard, ces mecs se retrouvent dans la même classe, et hop des bagarres… En gros, vous l’avez compris, ça se tape, ça se tape, ça se tape… A noter quelques pointes d’humour par-ci par-là mais sans grande conviction… Toutefois, ça se lit sans difficulté et avec un certain plaisir si on aime bien ce type d’histoire.
Aucun problème point de vue dessin, surtout qu’il s’agit là du premier tome. Il y a bien sûr quelques anomalies mais rien de bien important.
Fait pour les amateurs du genre sinon ce manhwa risque de ne pas plaire… On passe quand même un bon moment de lecture.
Premier tome d'un auteur que je ne connaissais pas, et son graphisme m'a laissé une agréable impression. Bien que connaissant fort peu les mangas, je trouve que Charlet y puise une certaine inspiration, proposant de la sorte un "hybride de genres". La mise en couleur mélange les tons bruns et rouges, créant une ambiance toute particulière qui n'est pas désagréable. Comme cela a été mainte fois souligné dans les avis précédents, la trame du récit est fort mince et pourrait tenir sur une feuille de papier à cigarettes, se consumant presque aussi rapidement que celle-ci. Charlet nous dépeint certains travers de notre société (bavures, racisme, injustice) mais on a des difficultés à voir où il veut nous emmener à terme avec cette "fable contemporaine". Ca se laisse lire mais une fois ce tome refermé, ca s'oublie presque aussi rapidement. Dommage car les dessins sont plutôt attrayants !
Je ne conseille donc pas l'achat à ce stade-ci, préférant attendre la sortie du tome 2 pour réviser éventuellement ma note.
N'ayant lu que le premier tome ("Sâti"), je ne dirai pas grand chose sur cette série.
Alors, les dessins : extraordinaires!!! Ca ressemble à du crayonné pas abouti, mais le résultat est plus que remarquable.
Maintenant, c'est vrai que le scénario n'est pas exceptionnel. Bon, faut dire que je m'attendais à quelque chose de plus léger, de moins "engagé" peut-être. Mais dans le genre, c'est vrai que c'est pas mal.
Donc, jolie BD à lire au moins une fois, ne serait-ce que pour les dessins.
Ce manhwa doit être un des meilleurs de Tokébi, c'est pour vous dire à quel point le niveau est élevé...
Il y a comme qui dirait une impression de déjà-vu avec ce type de scénario... Donc soit vous vous fixez sur ça et vous n'aimez pas, soit vous vous laissez porter par cette histoire et ça coule doucement. A noter quand même que ça bouge pas mal avec beaucoup de petites pointes d'humour qui ne sont pas déplaisantes.
Pas mal d'effort pour tout ce qui est dessin. Personnages bien dessinés. Toutefois, on remarquera que niveau décors, ils ne se sont pas foulés leurs petites mimines...
Je conseille l'achat mais, personnellement, je ne compte pas acquérir cette série. Le fait de savoir qu'il y a en tout 23 tomes me laisse perplexe sur la longévité du scénario...
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Des lendemains sans nuage
Avoir la possibilité de changer le futur est un rêve que beaucoup d'entre nous partagent. Imaginer un monde meilleur peut paraître utopique mais on se consolera en se disant que cette vision deviendra peut-être, un jour, réalité. Des Lendemains sans nuage aborde ce thème avec beaucoup de réussite. Le scénariste Fabien Vehlmann (Green Manor) développe son sujet avec maestria. L'histoire, en elle-même, est découpée en chapitre et chacun de ceux-ci nous fait avancer un peu plus dans l'histoire. En résumé: Nolan Ska, ingénieur de son époque réussi à créer une machine à remonter le temps. Il va profiter de son invention pour changer le passé du despote qui gouverne le monde. La façon dont la trame du récit est présentée est assez original même si celle-ci peut paraître un peu déconcertante quand on s'y attend pas. Ceci-dit la sauce prend bien et on suit le stratagème de ce savant avec beaucoup d'intérêt. L'album est dessiné à deux mains et plus précisément par Bruno Gazzotti (Soda) et Ralph Meyer (Berceuse Assassine). Le résultat est plutôt sympa. Par exemple, j'ai beaucoup aimé les publicités qui ouvrent les différents chapitres. Sinon le dessin en lui-même est agréable bien que le découpage soit assez classique. Les personnages ont des visages sympathiques et les couleurs de Bernard Devillers sont plaisantes. Bon, c'est vrai que celles-ci sont un peu ternes mais je pense que cela renforce le coté dramatique de l'histoire. Voilà donc un one-shot de S-F très bien écrit sur un sujet qui n'est peut-être pas nouveau mais qui est, selon moi, toujours intéressant à suivre !
Les Aventures d'Irial
Comment définir ce conte qui, illustré de manière originale (surtout la mise en couleur), présente une histoire toute mignonette mais selon moi pas un poil inintéressante. C'est court, c'est gentil mais ça s'oublie. A conseiller aux plus jeunes.
Le Parfum de l'Invisible
Il s'agit du premier album de Manara que je lis. C'est pas excellent, mais ça reste intéressant. Certains passages sont bien marrants. Les dessins sont très bien faits, le tout reste très soft. Avis aux amateurs.
Gunnm
Au risque de faire grincer quelques dents, j'attribue seulement un 3/5 à la série "Gunnm", ce n'est pas que je n'ai pas aimé la lire, que je n'ai pas adoré le personnage de Gally, ou que la baston me déplaise, c'est un genre comme un autre, mais plutôt la fin de la série. Si seulement ce tome 9 n'était pas comme ça je pourrais sans aucun remords mettre un joli 4/5 voire même plus, mais la pilule a du mal à passer. Je vois déjà vos gros yeux, qui ne comprennent pas ce que je suis en train de radoter, les explications arrivent ensuite, ne vous inquiétez pas..(Depuis quand je cause tout seul moi ?!? :) ) A côté de cela, un dessin sublime, dynamique comme vous ne l'avez jamais vu ! Le début est excellent, je suis avec beaucoup de plaisir les aventures de la ravissante Gally, la plus séduisante cyborg, après Noa (de "Sky Doll"). Yukito Kishiro crée dès le premier album un univers post-apocalyptique intéressant, très noir, un monde de chaos où la justice est faite par le peuple lui-même, où plutôt par les Hunter Warriors, où évolue un ange mécanique, Gally. Ce joli brin de ferraille au fil des tomes nous devient de plus en plus familière, attachante. Tout l'intérêt de la série (selon moi) réside dans le personnage de Gally. Celle-ci nous livre ses sentiments en tant que cyborg. Sa progression est touchante et intéressante dans le sens qu'elle devient humaine (du moins jusqu'au neuvième tome), même plus que certains hommes. Elle éprouve des sentiments (tels que l'amour, la jalousie, l'orgueil) comme nous, des angoisses, des complexes. Par exemple : est-elle capable d'aimer ? de pleurer ? N'est-elle pas dans un sens prisonnière de son corps ? A côté de cela il y a la Gally machine de guerre, qui tue sans aucun scrupule. Comme beaucoup de mangas, "Gunnm" contient beaucoup de baston, des combats toutes les vingt pages pour des motifs parfois stupides (l'épisode du dossard par exemple). L'auteur crée même un jeu : le Motorball, bien sympathique, je vous promets des épisodes dynamiques à souhait ! Ce sport est à l'image de Zalem : violent, sans règle... Revenons-en maintenant à ce fameux neuvième tome si décevant : Kishiro arrive à nous livrer tous les secrets de Zalem...Autant dire que cet opus est très (trop ?) condensé. Les avis diffèrent sur ce tome de personne en personne. Je fais parti des déçus (vous l'avez compris)... J'ai été énormément déçu par ce tome, non pas à cause du scénario mais plutôt par le secret de Zalem qui est bien en dessous de ce que je m'imaginais ! Si au départ le combat contre Desty Nova est passionnant il n'en demeure pas moins que la suite est ennuyante à mourir selon moi. Tout nous est jeté à la tronche, révélation, secret etc. en l'espace d'une centaine de pages ! Ca parait totalement paradoxal par rapport aux tomes précédents où l'auteur prenait plutôt son temps. Tout nous est jeté en vrac d'un seul coup. Le secret de Zalem en devient alors totalement confus et l'on ne peut pas savourer avec plaisir les dernières pages de la saga "Gunnm". Tout s'accélère ! Ce qui m'a surtout déçu, je me répète, ce sont les bases mêmes de l'histoire : c'est-à-dire celles de Zalem. La fin n'est pas du tout à la hauteur du reste, c'est bien dommage ! Heureusement qu'il y a les dessins ! Ils sont, pour ne pas changer, incroyables, époustouflants, à couper le souffle, admirables, fabuleux, prodigieux, effarants, fantastiques, phénoménaux, étonnants, surprenants, extraordinaires, stupéfiants... que cela soit dit entre nous une fois pour toutes : ils sont parfaits. Traits fins, précis et détaillés, Kishiro est un très grand illustrateur, il n'y a pas de doute ! Même les scènes de baston finissent par être un plaisir. Petit bémol : "Gunnm Last Order" qui a l'avantage d'avoir tous les avantages de la série, sans les défauts.
Le Romantisme est absolu
Si je conseille cet album de 1980, réédité en 1998, je pense néanmoins qu'il ne s'agit pas d'un album majeur de l'auteur. Y'a bien quelques trucs désopilants, des situations cocasses en cascades... Mais y'a aussi quelques trucs un peu lourds qui tombent un peu à plat et qui du coup cache un peu le génie de l'auteur. De plus, l'ensemble fait un peu trop foutoir sans tête ni queue (y'a bien quelques bites par-ci par-là mais...). A réserver au fans (dont je suis) tout de même...
Julien Boisvert
Ca se lit très bien, c'est prenant, surtout le tome 4. Cependant il y a un gros défaut à cette série, c'est que dans le tome 2, à deux moment on ne sait pas pourquoi il va à un certain endroit, et aussi dans ce même, au début on ne parle pas de Gilbert (le chien de Julien) et puis tout d'un coup il apparaît par magie juste quand on a besoin de lui, c'est vraiment pas super sympa de faire apparaître un personnage comme ça. Cependant j'aime beaucoup la fin du tome 2 qui m'a émue, je suis resté figé sur une des dernière planches, allez savoir laquelle. Ensuite parlons de Julien, dans le tome 1, il ressemble vraiment à un petit garçon mais au fil des tomes, il grandit physiquement et psychologiquement. En effet, par exemple dans le tome 1, il a des réactions d'un enfant (partir en Afrique pour échapper à sa mère) mais après dans le tome 4 on le sent vraiment adulte en s'opposant au Ku Klux Klan qui est un sujet d'adulte. Et surtout il cherche à construire une famille contrairement au tome 1 où j'ai eu l'impression que c'est comme pendant le vacances d'été (quand on a 15 ans), on se fait une petite amie juste pour le sexe (il y en a beaucoup dans cette série je trouve) mais en sachant que ça sera sans suite. Enfin le dessin de Plessix est bon (très fin), mais je préfère quand même les dessin de "Le Vent dans les saules". Bref il y aurait eu un 4/5 s'il n'y avait pas eu ces petits détails qui gâchent tout.
High School
Tiens, une série où l’on retourne à l’école. Et oui, ça nous change des autres sorties de chez Tokébi que je viens de lire… Ben niveau scénario, ils ne se sont pas cassés la tête. On prend une école, 3 mecs qui aiment bien se battre : un qui vient d’un autre établissement et qui tape pour un rien, un autre qui se la joue gros caïd de l’école et le dernier qui est du style « space ». Rencontres dans la rue, hop des bagarres… Et comme par hasard, ces mecs se retrouvent dans la même classe, et hop des bagarres… En gros, vous l’avez compris, ça se tape, ça se tape, ça se tape… A noter quelques pointes d’humour par-ci par-là mais sans grande conviction… Toutefois, ça se lit sans difficulté et avec un certain plaisir si on aime bien ce type d’histoire. Aucun problème point de vue dessin, surtout qu’il s’agit là du premier tome. Il y a bien sûr quelques anomalies mais rien de bien important. Fait pour les amateurs du genre sinon ce manhwa risque de ne pas plaire… On passe quand même un bon moment de lecture.
Kabbale
Premier tome d'un auteur que je ne connaissais pas, et son graphisme m'a laissé une agréable impression. Bien que connaissant fort peu les mangas, je trouve que Charlet y puise une certaine inspiration, proposant de la sorte un "hybride de genres". La mise en couleur mélange les tons bruns et rouges, créant une ambiance toute particulière qui n'est pas désagréable. Comme cela a été mainte fois souligné dans les avis précédents, la trame du récit est fort mince et pourrait tenir sur une feuille de papier à cigarettes, se consumant presque aussi rapidement que celle-ci. Charlet nous dépeint certains travers de notre société (bavures, racisme, injustice) mais on a des difficultés à voir où il veut nous emmener à terme avec cette "fable contemporaine". Ca se laisse lire mais une fois ce tome refermé, ca s'oublie presque aussi rapidement. Dommage car les dessins sont plutôt attrayants ! Je ne conseille donc pas l'achat à ce stade-ci, préférant attendre la sortie du tome 2 pour réviser éventuellement ma note.
Basil & Victoria
N'ayant lu que le premier tome ("Sâti"), je ne dirai pas grand chose sur cette série. Alors, les dessins : extraordinaires!!! Ca ressemble à du crayonné pas abouti, mais le résultat est plus que remarquable. Maintenant, c'est vrai que le scénario n'est pas exceptionnel. Bon, faut dire que je m'attendais à quelque chose de plus léger, de moins "engagé" peut-être. Mais dans le genre, c'est vrai que c'est pas mal. Donc, jolie BD à lire au moins une fois, ne serait-ce que pour les dessins.
Yongbi
Ce manhwa doit être un des meilleurs de Tokébi, c'est pour vous dire à quel point le niveau est élevé... Il y a comme qui dirait une impression de déjà-vu avec ce type de scénario... Donc soit vous vous fixez sur ça et vous n'aimez pas, soit vous vous laissez porter par cette histoire et ça coule doucement. A noter quand même que ça bouge pas mal avec beaucoup de petites pointes d'humour qui ne sont pas déplaisantes. Pas mal d'effort pour tout ce qui est dessin. Personnages bien dessinés. Toutefois, on remarquera que niveau décors, ils ne se sont pas foulés leurs petites mimines... Je conseille l'achat mais, personnellement, je ne compte pas acquérir cette série. Le fait de savoir qu'il y a en tout 23 tomes me laisse perplexe sur la longévité du scénario...