Les derniers avis (47520 avis)

Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Mister George
Mister George

J'ai trouvé beaucoup de points communs entre le scénario de "Mister Georges" et le film "Total Recall". On part sur la même base. Le personnage principal méne une vie aseptisée, lisse, trop lisse. Il se rend compte peu à peu que ce qu'il vit est en décalage avec ce qu'il pressent être.... J'avais aimé le film, et la bd a suscité le même intérêt. J'ai hâte de connaître la suite des événements.... Le graphisme que je trouve très honnête sert en outre parfaitement l'histoire. Ce Mister Georges est donc quelqu'un qui mérite qu'on le suive de près.

06/10/2003 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série L'Homme qui marche
L'Homme qui marche

Voila une bd qui invite à la contemplation, à l'importance de s'accorder une pause dans le mouvement rapide de la vie. J'ai suivi le parcours du personnage à son rythme, sans m'attendre à l'incroyable, en prenant le temps de regarder avec lui les oiseaux, la pluie et les arbres. Et je dois avouer que ce voyage a été relaxant. Pour aimer cette bd, c'est exactement la posture qu'il faut adopter. Sinon, on risque de se dire qu'il ne se passe rien. Or, ce qui se passe n'est pas rien. C'est le fil du temps, l'harmonie des jours heureux, la sérénité de l'âme.

06/10/2003 (modifier)
Par Garath
Note: 3/5
Couverture de la série Pandora
Pandora

Une BD sympa à lire, de par le scénario qui part dans tous les sens et grâce aux différents personnages qui ne sont pas vraiment sérieux. De plus, les situations et répliques sont assez amusantes (je me suis surpris à sourire régulièrement)... Au niveau dessin, on peut mieux faire, mais ils ne sont pas désagréables, loin de là... A noter que le tome trois termine un cycle, mais que beaucoup de questions restent encore sans réponses (en fait, j'ai pas l'impression d'avoir eu beaucoup de réponses même...). Bref, une BD à lire sans prise de tête...

06/10/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Ils sont moches
Ils sont moches

Ce livre regroupe des dessins et des planches de Reiser à ses débuts (avant Mon Papa). Le trait est donc très différent des albums postérieurs plus connus : on est là très proche de Sempé et j'aime assez, c'est plus propre et toujours aussi efficace. Reiser fait ici clairement dans l'humour noir mais les gags sont moins efficaces que ceux de Mon Papa. Par contre les dessins pleines pages sont absolument géniaux; un exemple : une poupée qui marche toute seule (c'est marqué sur la boite) offerte par des parents à leur petite fille tétraplégique qui la regarde marcher de son fauteuil. C'est osé, politiquement totalement incorrect (surtout pour l'époque) : c'est Reiser.

06/10/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Les larmes du démon
Les larmes du démon

Une très chouette découverte, le seul truc bien que j'ai lu chez Clair de Lune pour l'instant. Cette histoire de démons n'est pas des plus originales (on pense notamment à Garous et à tous le cinéma fantastique type "Hurlements") mais elle a su m'intéresser. S'il n'y avait quelques maladresses et une narration un peu rébarbative parfois, je mettrais facilement 4 étoiles. Le dessin en couleurs directes (sur planches originales pour le 1er tome!) est, je trouve, très réussi et fait indéniablement penser à Hermann. Les ambiances de couleurs sont juste un peu monotones parfois, les scènes baignant soit dans les lumières diurnes (jaunes, vertes) ou nocturnes (mauves, bleues) pendant plusieurs pages à la suite. Une bonne série au final, je lirai la suite avec intérêt.

06/10/2003 (modifier)
Par Scram
Note: 3/5
Couverture de la série Bouffe-Doublon
Bouffe-Doublon

J'aime beaucoup les histoires de pirates, que ce soit au cinéma, en livre ou en BD. Du coup, mon avis n'est peut-être pas des plus objectif. Au niveau des dessins, il n'y a rien à dire, c'est joli. En fait le bémol pourrait venir du scénario. Finalement avec les histoires de pirates on a vite fait de tourner en rond (encore un trésor à trouver). Malgré tout, on prend du plaisir à suivre ces aventures. Et puis c'est un sujet qui n'est pas tant traité que ça en BD (enfin j'ai l'impression mais je peux me tromper). C'est une série qui mérite le coup d'oeil.

06/10/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série La Nuit de l'Inca
La Nuit de l'Inca

1er tome Belle surprise que ce premier tome de "La nuit de l’inca". Rien de révolutionnaire en soit ni au niveau du dessin qu’au niveau du scénario mais tout y est bien fait, avec humour et même pas mal d’originalité finalement. Le dessin est très agréable, haché avec très peu de fioritures, des visages renfermés et sombres, et des couleurs bien adaptées par l’incontournable Walter. Je ne connaissais pas le trait de Duchazeau et j’ai aimé cette découverte, même si tous les visages se ressemblent forcément, sans vraiment dégager de caractère : ce sont des faciès inexpressifs et seuls quelques regards donnent une idée de leurs sentiments à un instant précis. Vehlmann saupoudre son récit de quelques belles passes d’armes entre croyance religieuse, athéisme et même agnosticisme parfois. Ce n’est pas le but premier de l’histoire mais j’ai trouvé ces petites guéguerres discrètes très bienvenues, sans prétention et amusantes. Du reste, Vehlmann déploie sur tout l’album un humour constant, discret mais efficace, qui n’entache en rien le côté dramatique (ou tout au moins la trame principale) de l’album. Le personnage de Maki, le personnage central, est un peu trop caricatural à mon avis : il est l’estropié du village, donc celui que personne n’aime, les enfants lui jettent des cailloux, il est rejeté, et son seul ami est un enfant pas comme les autres. J’ai trouvé cet aspect des choses un peu réchauffé… A part ça c’est une histoire qui part bien, avec une fin qui appelle à la lecture de la suite, on se laisse vraiment emmener là où le veulent les auteurs, c’est très agréable. Bref une lecture plaisir dont on attend déjà impatiemment la suite, c’est déjà quelque chose de bien ! 2ème tome Un ton en dessous du tome 1, ce second album reste malgré tout de très bonne facture, avec toujours ce dessin et ces couleurs vives et très agréables à l'oeil. L'histoire devient plus classique mais reste inspirée et parfois même poétique. Confirmation donc d'une bien sympathique petite série.

05/10/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Black Hole
Black Hole

Tome 1 : 3/5 Comme tout premier tome qui se respecte, "Sciences naturelles" est une introduction à cette série du très talentueux Burns. On y retrouve avec plaisir son trait si particulier et notamment son noir et blanc inspiré, avec des personnages aux faciès pas toujours beaux mais toujours expressifs et personnels. L'univers des teenagers américains des années 50 est bel et bien rendue, avec ses icônes et ses témoins emblématiques (on imagine très bien l'empreinte d'Elvis, les cadillac, et les bars avec banquettes en skaï rouge et carrelages noir et blanc). L'histoire démarre très lentement toutefois, et l'arrivée de la peste adolescente ("la crève") est longue à venir. Du coup, une bonne partie de l'album n'est qu'une description des préoccupations des héros, ce qui se résume à quelques cours, à des virées en bagnole et à la découverte des filles. A défaut d'originalité ou d'ingéniosité, Burns mène sa barque avec nonchalance, s'amusant à dépeindre un monde particulier en saupoudrant le tout d'une intrigue qui grossit peu à peu. Tome 2 : 3/5 "Métamorphoses" est la suite immédiate du tome 1 et nous plonge un peu plus au cœur de cette épidémie qui touche les adolescents du récit. Le mystère s'épaissit, l'ambiance devient un peu plus étrange encore, parfois même glauque mais pas trop, juste ce qu'il faut pour tenir le lecteur en haleine et lui mettre l'eau à la bouche pour la suite. Les personnages sont plutôt réussis, pas forcément des phénomènes de créativité de scénariste mais en tous les cas on se laisse prendre à l'histoire et à l'ambiance. Le dessin de Burns est toujours présent, impeccable, qui soutient très bien l'histoire, et qui parfois même fait bien plus que la soutenir, prend le relais d'une narration classique pour la tirer vers le haut. Les personnages principaux Rob et la fille munie d'une queue d'animal sont tout de même les mieux exploités du lot et à eux seuls ils participent à la création d'un univers fantastique ou le cauchemar n'est jamais très loin. Burns utilise toute l'ambiguïté de l'adolescence de ses héros pour concocter une histoire au rythme parfois un peu déroutant mais toujours efficace car l'objectif est atteint en ce qui me concerne : je vais me procurer la suite. Tome 3 : 3/5 Ce tome 3 m'a paru un peu en dessous des deux albums précédents de la série, certainement à cause d'un léger ralentissement dans l'intrigue. Le côté fantastique et un brin dérangeant est un peu effacé pour se concentrer sur la psychologie des personnages principaux. On découvre la planque des adolescents contaminés par la "crève" et on suit leurs fuites sans vraiment comprendre pourquoi ni comment ils se sentent obligés de fuir. En réalité, ce qui m'a le plus gêné c'est la façon dont ils le font, sans donner l'impression de bien se rendre compte de la gravité de la chose, avec une bonne dose de fatalisme peu en accord avec leur âge. Il est également dommage que les reclus qui vivent dans la forêt ne soient pas plus en contact avec les phénomènes bizarres qui les entourent (les poupées découpées et fixées aux arbres). Là, c'est à peine suggéré, comme ça avait déjà été le cas dans les tomes précédents, sans que l'on s'en approche de trop près. Peut-être que mon impatience a eut raison du scénario un peu lent de ce tome 3 ? Certainement un peu oui… Il reste tout de même les encrages toujours percutants de Burns, ces dessins très réussis, glauques et inquiétants, qui portent véritablement l'histoire. Tome 4 : 4/5 Avec "La reine des lézards", le scénario progresse enfin de manière significative. Le couple symbolique de Chris et Rob se retrouve et les deux tourtereaux profitent de leur jeunesse en oubliant un peu leur maladie. Cette démonstration d'amourette d'adolescence est à la fois sympathique et un peu surannée, un peu à leur image, on hésite entre l'apaisement et l'ennui. Mais heureusement Charles Burns ne s'arrête pas là et prépare des passages plus forts, comme notamment celui mettant en scène l'intrigante Eliza qui trouble Keith dans une scène sombre et glauque très réussie. On suit donc plusieurs personnages en parallèle, comme c'est devenu une habitude dans cette série et la décision que prend Chris vis à vis de sa maladie permet à l'histoire de véritablement avancer. De plus, Burns n'abandonne pas le côté obscur de son histoire en continuant de distiller une ambiance menaçante où les rares scènes de joie innocente entre Chris et Rob paraissent d'autant plus rares et promises à une fin rapide. Du reste les dernières planches sont parfaitement emmenées, et Burns termine ce tome 4 sur un tempo enlevé, avec un scénario qui devient excitant. Le lecteur achève sa lecture au beau milieu d'une scène très forte, en rageant de devoir attendre le mois d'octobre 2003 pour la sortie du Tome 5… Tome 5 : 2/5 Alors que le tome 4 “La reine des lézards” m’avait laissé sur une belle impression et une fin qui appelait à une suite palpitante ou du moins progressant vers un peu plus de fantastique, "Grandes Vacances" est une petite déception. Il s’agit peut-être d’un album de transition, c’est en tous cas ainsi que je l’ai ressenti, avec une histoire qui n’avance pas aussi efficacement que dans le tome 4. Chris est perdue, elle se réfugie (inconsciemment plus que par réelle envie) dans une maison laissée à la garde de Keith. Là, elle évolue dans une ambiance bizarre au milieu des autres atteints de "la crève", un peu perdue. On ignore si elle sait où est Rob, ce qu’il lui est arrivé… On s’étonne donc de ne pas la voir se mettre à le chercher, on la sent étrangement passive… D’une manière plus générale tous les protagonistes de ce récit semblent subir les choses et attendre que quelque chose arrive enfin. Et nous aussi … Reste le dessin de Burns, toujours aussi maîtrisé, toujours aussi efficace mais le scénario bien pauvre plombe véritablement le plaisir de lecture… En attendant la suite qu’on espère plus enlevée…

05/10/2003 (modifier)
Par huracan
Note: 3/5
Couverture de la série Kookaburra Universe
Kookaburra Universe

Je n'ai jamais eu vraiment envie d'ouvrir un album de Kookabura, mais grâce à K. Universe, ya des chances que ça se fasse (les critiques étant meilleures que celles de K. universe...) On m'a offert cette BD et après lecture, bah, c'est pas mal quoi! C'est vraiment le mot. Je suis pas fan du dessin, ni des couleurs, qui me laissent de marbre, mais c'est pas vilain non plus, et le scénar ben... il vaut aussi son 3/5. Un moment agréable, mais pas de quoi fouetter un chat. A lire chez un pote ou à se faire prêter, mais pas à acheter.

04/10/2003 (modifier)
Par Thorn
Note: 3/5
Couverture de la série Aimé Lacapelle
Aimé Lacapelle

Comme les autres, j'ai lu ces gags dans Fluide. Le trait et rond et sympathique, et le décalage entre les attitudes de super-héros-justicier-enquêteur d'Aimé et le cadre "vie quotidienne à la campagne" est vraiment drôle.

04/10/2003 (modifier)