Polémique, cette BD l'est assurément, car elle s'en prend de front aux aspirations nationales de dirigeants politiques au regard en verre. La politique s’associe parfois étroitement avec la mafia, dans la réalité comme dans la fiction. Les faits relatés dans cette série policière méconnue (mais à laquelle Laurent Frédéric Bollée, le scénariste, tient beaucoup) sont bien évidemment calqués sur notre vie quotidienne, et en particulier les comportement et les exactions de certaines personnes...
Pas d'hypocrisie, les noms des personnages et des lieux sont transparents (le centre culturel de Vitriol sur Seine fait furieusement penser à un certain Sous-marin, ceux des dirigeants du TNT sont dans le même panier).
Voilà pour le sujet, que tout le monde connaît. Concernant le traitement, on pourra reprocher à Bollée une certaine lenteur, une langueur, qui rend la lecture assez peu passionnante ; le dessin d'Al Coutelis est quant à lui sympathique, sans être transcendant. Il s'agit là d'une curiosité, à lire si on a la mémoire courte mais les idées larges. Donc pas inutile.
Cet album est très réussi, tant au niveau graphique que scénaristique : original, bien conté, terriblement crédible. Cela pourrait être une histoire d'aventure et d'amour, avec un plus une bonne dose de jamais-vu. Mais je ressors de cette lecture peu convaincue. Aussi bien que soit cette histoire, l'ambiance me met trop mal à l'aise pour que je parvienne à l'apprécier. C'est gore, très gore, et à moins que la vue de cadavres pourrissant sur place ne vous empêche pas d'apprécier un récit, inutile de vous plonger dedans.
J'ai eu un peu la même impression en lisant Sanctuaire : objectivement, je trouve ça très bien, mais l'ambiance malsaine m'empêche d'apprécier la BD.
Cet album fait le récit magnifique d'un drame trop souvent ignoré, parce que silencieux à côté de la guerre et des tortures. J'ai vraiment été touchée par le ton très juste, très sensible de l'histoire. Le narrateur sait être très émouvant et vraiment crédible à la fois, en mélangeant des sentiments intimes comme la relation entre un père et une fille, la maladie d'un être proche, et les réactions impuissantes face à l'exil.
Par contre, la mise en image ne m'a pas vraiment convaincue. Je reconnais que Tronchet possède un véritable élan vers tous ces délaissés de notre société, et qu'il sait ailleurs raconter avec tendresse et dérision leurs vies quotidiennes, mais ici le dessin ne m'a pas paru en phase avec l'histoire. Les couleurs sont superbes, certes, mais le dessin, lui, n'arrive pas à créer l'emmerveillement devant les paysages ensoleillés d'Algérie, ni la joie de certains moments familiaux que le récit décrit. Peut-être est-ce pour ça que je rejoins l'avis de Don Lope : on a plus l'impression d'un roman illustré que d'une véritable bande dessinée. Si personnellement je trouve le "roman" très bien, les images me gâchent un peu le résultat.
Scénario sympa, mais après 5 tomes on a l'impression que ça n'avance pas très vite, la bd perd donc en qualité. Je ne suis pas un grand adepte du dessin, mais le scénario et les différents rôles sont intéressants (les enfants).
PS : Je ne vois pas l'intérêt de la scène de la piscine.
Pour qui aime Eddy Mitchell, j'aurais tendance à dire : cet album est indispensable ! Pour les autres, dont je fais partie, c'est à lire quand même !
Certaines chansons/histoires sont vraiment magnifiques ! (Dans le texte, et dans la réalisation...) Je pense à "couleur menthe à l'eau" déjà magnifique comme chanson mais aussi magnifiquement illustré par Dany...
Mais le summum, c'est Maëster qui reprend la chanson "Pas de Boogie Woogie"... J'avais un sourire grand comme ca ! :)
Mes bien chers frères... Mes bien chères soeur... reprenez avec moi en coeur ! : Pas de Boogie Woogie avant de faire vos prières le soir ! :)
C'est une série qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Graphiquement rien à dire, c'est plaisant. Au niveau scénario c'est là que ça peut déplaire. J'aime cet univers médiéval-fantastique un peu conte de fée. Il y a un côté contemplatif dans cette série et c'est pourquoi le rythme assez lent ne me dérange pas, bien au contraire. Si on ne se laisse pas prendre par cet univers fantastique, on risque de s'ennuyer fermement. En tout cas, c'est une série à essayer.
Je viens de lire le dernier tome et je dois dire que celui-ci m'a plutôt déçu. Ca me donne l'impression que cette série va faire partie de celles qui n'ont pas su s'arrêter à temps. Toutefois je vais attendre le tome suivant pour voir comment se termine cette nouvelle aventure.
Par contre j'ai du mal avec le changement de dessinateur. On perd de l'ambiance mystérieuse qui faisait le charme de la série. On ne peut pas dire que ce soit moche mais il manque cette atmosphère de magie.
J'espère que le tome 6 retrouvera le charme des premiers volumes.
Je suis fan des dessins de Civiello. J'ai acheté cette BD sur un coup de coeur en voyant la couverture. Au niveau du dessin, rien à dire je n'ai pas été déçu. Je trouve ça sublime. Cependant, il est vrai qu'on pourrait plus parler d'une suite d'illustrations que d'une BD. En plus le scénario est vraiment obsur, on s'y perd beaucoup. Heureusement que Mosdi est venu mettre un peu d'ordre dans le dernier tome sinon je serais encore en train d'essayer de comprendre ce qui se passe. Malgré ces défauts (qui m'empêchent de mettre une note supérieure), j'adore, sans doute grâce au talent du dessinateur.
Cet album est graphiquement assez spécial : trait faisant une large part aux hachures plutôt qu'à l'encrage, forte tendance à mettre en relief quelques éléments en supprimant presque tout décor, disposition et composition des cases parfois recherchées mais qui restent très naturelles, ambiances prononcées au niveau des couleurs... tous ces éléments, en plus du dessin de Duchazeau à proprement parler, font de "La nuit de l'Inca" un album intéressant au niveau graphique.
L'histoire quant à elle, se lit comme un conte assez plaisant, et parsemé ça et là de nombreuses petites touches d'un humour très pince-sans-rire. Maki est embarqué bien involontairement dans une histoire dont il se serait bien passé. Sauf que lui qui n'aspire finalement qu'à ce qu'on lui fiche la paix, est pourchassé, bringueballé par tout le monde et les évènements.
Ce premier tome est finalement assez court. Pas à la lecture, mais plutôt concernant la mise en place de l'histoire : on ne sait finalement presque rien de cette mystérieuse éclipse, de ces manifestations de signes prémonitoires. Les personnages ne sont pas non plus très développés, et il faut attendre la "confrontation" Maki / Ruphasqua (excellente !) pour en apprendre un peu plus sur leurs motivations réelles.
Malgré cela, il se lit vraiment très bien et la suite se fait attendre avec impatience.
Un album qui a du charme mais dont les deux histoires, un brin trop courtes, me laissent un peu sur ma faim. Preuve, déjà, que leur exotisme tempéré et leur côté "croisière de luxe" m'avaient donné de l'appétit. Le dessin de Loustal est toujours aussi figé. Si vous avez déjà un avis sur le travail particulier de cet artiste, vous n'en changerez pas à la lecture de "Jolie mer de Chine". Personnellement, je trouve ce dessin plein de charme, sans en être totalement fan pour autant.
Scénario convenu mais pas désagréable, on suit la jeune Flora dans la découverte de sa sexualité, passant d'une oie blanche à la plus libertine des épouses. Ca n'a évidemment pas gagné l'Alph Art du meilleur scénario mais le dessin passe bien même si les couleurs bavent un peu.
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A.D Grand-Rivière
Polémique, cette BD l'est assurément, car elle s'en prend de front aux aspirations nationales de dirigeants politiques au regard en verre. La politique s’associe parfois étroitement avec la mafia, dans la réalité comme dans la fiction. Les faits relatés dans cette série policière méconnue (mais à laquelle Laurent Frédéric Bollée, le scénariste, tient beaucoup) sont bien évidemment calqués sur notre vie quotidienne, et en particulier les comportement et les exactions de certaines personnes... Pas d'hypocrisie, les noms des personnages et des lieux sont transparents (le centre culturel de Vitriol sur Seine fait furieusement penser à un certain Sous-marin, ceux des dirigeants du TNT sont dans le même panier). Voilà pour le sujet, que tout le monde connaît. Concernant le traitement, on pourra reprocher à Bollée une certaine lenteur, une langueur, qui rend la lecture assez peu passionnante ; le dessin d'Al Coutelis est quant à lui sympathique, sans être transcendant. Il s'agit là d'une curiosité, à lire si on a la mémoire courte mais les idées larges. Donc pas inutile.
Loving Dead (Fragile)
Cet album est très réussi, tant au niveau graphique que scénaristique : original, bien conté, terriblement crédible. Cela pourrait être une histoire d'aventure et d'amour, avec un plus une bonne dose de jamais-vu. Mais je ressors de cette lecture peu convaincue. Aussi bien que soit cette histoire, l'ambiance me met trop mal à l'aise pour que je parvienne à l'apprécier. C'est gore, très gore, et à moins que la vue de cadavres pourrissant sur place ne vous empêche pas d'apprécier un récit, inutile de vous plonger dedans. J'ai eu un peu la même impression en lisant Sanctuaire : objectivement, je trouve ça très bien, mais l'ambiance malsaine m'empêche d'apprécier la BD.
Là-bas
Cet album fait le récit magnifique d'un drame trop souvent ignoré, parce que silencieux à côté de la guerre et des tortures. J'ai vraiment été touchée par le ton très juste, très sensible de l'histoire. Le narrateur sait être très émouvant et vraiment crédible à la fois, en mélangeant des sentiments intimes comme la relation entre un père et une fille, la maladie d'un être proche, et les réactions impuissantes face à l'exil. Par contre, la mise en image ne m'a pas vraiment convaincue. Je reconnais que Tronchet possède un véritable élan vers tous ces délaissés de notre société, et qu'il sait ailleurs raconter avec tendresse et dérision leurs vies quotidiennes, mais ici le dessin ne m'a pas paru en phase avec l'histoire. Les couleurs sont superbes, certes, mais le dessin, lui, n'arrive pas à créer l'emmerveillement devant les paysages ensoleillés d'Algérie, ni la joie de certains moments familiaux que le récit décrit. Peut-être est-ce pour ça que je rejoins l'avis de Don Lope : on a plus l'impression d'un roman illustré que d'une véritable bande dessinée. Si personnellement je trouve le "roman" très bien, les images me gâchent un peu le résultat.
Golden City
Scénario sympa, mais après 5 tomes on a l'impression que ça n'avance pas très vite, la bd perd donc en qualité. Je ne suis pas un grand adepte du dessin, mais le scénario et les différents rôles sont intéressants (les enfants). PS : Je ne vois pas l'intérêt de la scène de la piscine.
Les Chansons de Mr Eddy
Pour qui aime Eddy Mitchell, j'aurais tendance à dire : cet album est indispensable ! Pour les autres, dont je fais partie, c'est à lire quand même ! Certaines chansons/histoires sont vraiment magnifiques ! (Dans le texte, et dans la réalisation...) Je pense à "couleur menthe à l'eau" déjà magnifique comme chanson mais aussi magnifiquement illustré par Dany... Mais le summum, c'est Maëster qui reprend la chanson "Pas de Boogie Woogie"... J'avais un sourire grand comme ca ! :) Mes bien chers frères... Mes bien chères soeur... reprenez avec moi en coeur ! : Pas de Boogie Woogie avant de faire vos prières le soir ! :)
Rogon le leu
C'est une série qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Graphiquement rien à dire, c'est plaisant. Au niveau scénario c'est là que ça peut déplaire. J'aime cet univers médiéval-fantastique un peu conte de fée. Il y a un côté contemplatif dans cette série et c'est pourquoi le rythme assez lent ne me dérange pas, bien au contraire. Si on ne se laisse pas prendre par cet univers fantastique, on risque de s'ennuyer fermement. En tout cas, c'est une série à essayer. Je viens de lire le dernier tome et je dois dire que celui-ci m'a plutôt déçu. Ca me donne l'impression que cette série va faire partie de celles qui n'ont pas su s'arrêter à temps. Toutefois je vais attendre le tome suivant pour voir comment se termine cette nouvelle aventure. Par contre j'ai du mal avec le changement de dessinateur. On perd de l'ambiance mystérieuse qui faisait le charme de la série. On ne peut pas dire que ce soit moche mais il manque cette atmosphère de magie. J'espère que le tome 6 retrouvera le charme des premiers volumes.
la Graine de Folie
Je suis fan des dessins de Civiello. J'ai acheté cette BD sur un coup de coeur en voyant la couverture. Au niveau du dessin, rien à dire je n'ai pas été déçu. Je trouve ça sublime. Cependant, il est vrai qu'on pourrait plus parler d'une suite d'illustrations que d'une BD. En plus le scénario est vraiment obsur, on s'y perd beaucoup. Heureusement que Mosdi est venu mettre un peu d'ordre dans le dernier tome sinon je serais encore en train d'essayer de comprendre ce qui se passe. Malgré ces défauts (qui m'empêchent de mettre une note supérieure), j'adore, sans doute grâce au talent du dessinateur.
La Nuit de l'Inca
Cet album est graphiquement assez spécial : trait faisant une large part aux hachures plutôt qu'à l'encrage, forte tendance à mettre en relief quelques éléments en supprimant presque tout décor, disposition et composition des cases parfois recherchées mais qui restent très naturelles, ambiances prononcées au niveau des couleurs... tous ces éléments, en plus du dessin de Duchazeau à proprement parler, font de "La nuit de l'Inca" un album intéressant au niveau graphique. L'histoire quant à elle, se lit comme un conte assez plaisant, et parsemé ça et là de nombreuses petites touches d'un humour très pince-sans-rire. Maki est embarqué bien involontairement dans une histoire dont il se serait bien passé. Sauf que lui qui n'aspire finalement qu'à ce qu'on lui fiche la paix, est pourchassé, bringueballé par tout le monde et les évènements. Ce premier tome est finalement assez court. Pas à la lecture, mais plutôt concernant la mise en place de l'histoire : on ne sait finalement presque rien de cette mystérieuse éclipse, de ces manifestations de signes prémonitoires. Les personnages ne sont pas non plus très développés, et il faut attendre la "confrontation" Maki / Ruphasqua (excellente !) pour en apprendre un peu plus sur leurs motivations réelles. Malgré cela, il se lit vraiment très bien et la suite se fait attendre avec impatience.
Jolie mer de Chine
Un album qui a du charme mais dont les deux histoires, un brin trop courtes, me laissent un peu sur ma faim. Preuve, déjà, que leur exotisme tempéré et leur côté "croisière de luxe" m'avaient donné de l'appétit. Le dessin de Loustal est toujours aussi figé. Si vous avez déjà un avis sur le travail particulier de cet artiste, vous n'en changerez pas à la lecture de "Jolie mer de Chine". Personnellement, je trouve ce dessin plein de charme, sans en être totalement fan pour autant.
La Vie de Flora
Scénario convenu mais pas désagréable, on suit la jeune Flora dans la découverte de sa sexualité, passant d'une oie blanche à la plus libertine des épouses. Ca n'a évidemment pas gagné l'Alph Art du meilleur scénario mais le dessin passe bien même si les couleurs bavent un peu.