Alice Cooper mis en scène par Neil Gaiman c'est une idée qui m'a séduit...
En plus les dessins sont d'une rare beauté, bravo Zulli!
Hélas le scénario reste une banale promenade de santé dans l'imaginaire, beaucoup trop faible pour Gaiman, en plus avec Cooper il y avait de quoi faire quelque chose de plus délirant je pense, dommage.
Quand même 3/5 parce que l'histoire bien, qu'assez plate, reste correcte et parce que j'aime bien le vieil Alice.
Une histoire plutôt basique (je t'enlève, t'as pas toute ta tête, tu me rejoues le syndrome d'Helsinki, c'est le lupanar à chaque Formule 1) mais la fin, assez noire, relève plutôt bien une histoire somme toute banale donc mais bien menée. Les dessins sont de plus assez sympa et agréables. Pas de la très grande BD donc mais assez recommendable pour les amateurs.
Dans la lignée des autres albums de Larcenet parus aux Rêveurs, "On fera avec" traite du mal de vivre avec une noirceur certes de circonstance mais toutefois impressionnante, le mal-être qui transpire ici étant assez énorme. Par contre la forme de l'album – des strips en 5 cases dont la première case enchaîne sur la dernière case du strip précédent – me semble amoindrir très largement sa force. Le ton "comique" sur lequel le sujet est traité, les "chutes" obligées des strips, la structure même en forme de strips, tout cela fait un peu artificiel, comme si Larcenet n'avait pas osé livrer son sentiment brut, comme s'il s'était senti obligé de le faire passer à travers le filtre de l'humour…
Là où un "Idées Noires" réussit magistralement (parce que le propos est l'humour basé sur le cynisme, sans doute), " On fera avec" affaiblit son propos (parce que l'humour vient se rajouter artificiellement sur le cynisme, sans doute).
Restent tout de même un album à lire, un propos désespérant, et une conclusion superbe.
Album complètement muet, "La Mouche" raconte en 99 planches les aventures à la fois banales et délirantes d'une petite mouche. Comme le laisse présager la première planche (un zoom graduel depuis l'espace jusqu'à un œuf de mouche dans une poubelle), le découpage est très cinématographique. Les enchaînements se font pour l'immense majorité en continuité. En particulier, les enchaînements de scène à scène, de point de vue à point de vue et même d'action à action, sont (à de rarissimes exceptions près) totalement absents. Trondheim s'en donne parfois à cœur joie avec les plongées et contre-plongées, et semble improviser les mini-aventures de cette mouche curieuse. Le tout finit sur un gros délire bien sympathique, histoire sans doute de pouvoir finir en beauté.
Lecture plaisante et assez atypique, gentille et agréable sans être extraordinaire, il faut quand même avoir lu (au moins) une fois "La Mouche".
J'ai le premier volume de cette série et j'en resterai là. Je ne suis pas un fan de Reiser, d'ailleurs du bonhomme j'ai seulement lu ça et Gros dégueulasse.
Cet album est une bonne analyse sociale, Reiser n'épargne personne et si certains sujets sont dépassés aujourd'hui d'autres en revanche sont actuels, ça ne veut pas dire que Reiser etait un visionnaire mais certaines choses ne changent pas. Dans cet album on sent bien le côté écolo de Reiser, son obsession pour l'exploitation de l'énergie solaire.
Les dessins faut aimer, moi perso c'est un style qui ne me dérange pas et je trouve que ça colle bien au propos.
J'ai souvent bien rigolé, même si je pense que c'est fait pour être lu dans son contexte d'origine.
Disons plutôt un 3,5 / 5 :)
J'aime beaucoup le dessin de Loisel et ses mises en couleurs. Je trouve qu'il arrive à très bien faire ressortir l'ambiance de l'histoire. Par exemple à Londres, on sent presque la misère à côté de soi.
Par contre j'ai beaucoup moins accroché le scénario... Je sais pas pourquoi, ça doit pas être mon genre d'histoire. Il est bien, il se laisse lire assez facilement, mais je n'ai rien trouvé de transcendant non plus. Par contre il y a quelques anecdotes assez surprenantes et qui viennent rafraichir un peu l'histoire : la paternite de Crochet, les assassinats dans Londres,... Loisel ne s'est pas apesanti dessus et j'ai trouvé ça bien.
En fait, tout bien réfléchi, je sais pas si je l'ai aimé ou franchement aimé... d'où le 3,5 ! Peut-être qu'une relecture dans quelques temps me fera trancher !
Je suis assez mitigé par cette série.
J'avais été vraiment enthousiasmé par le premier tome, fan des dessins de Guibert, séduit (comme souvent) par les dialogues et l'histoire de Sfar.
Les deux légionnaires déserteurs surtout me plaisaient énormément.
Et puis, force est de constater qu'au bout de 3 tomes, l'histoire avance avec une lenteur désespérante, s'égarant dans des considérations philosophico-religieuses un peu fumeuses qui relativisent tout et tout le temps (si bien que je n'ai toujours pas compris le message que l'on cherchait à faire passer).
C'est dommage parce que le talent de Guibert se confirme d'album en album.
Je me demande quand même si ça suffira à me faire acheter le prochain.
Je n'ai pas eu la chance de vivre en Afrique comme Ro de vivre en Afrique et donc je ne peux rien dire en ce qui concerne la réalité de l'ambiance de cette BD.
Par contre c'est une Bd qui est plaisante à feuilleter. Les scènes sont plus ou moins marrantes (mais y en a des bien poilantes). Je trouve surtout qu'il se dégage une énorme expression de vie et de profiter de la vie dans ces planches (c'est pas des plus français comme phrase). Je trouve çà très vivant et très entraînant.
Quant au prix de l'album... vaut mieux le taxer à quelqu'un, moi j'ai eu la chance de le trouver au fond d'une bibliothèque...
Je souscris à ce qui a déjà été dit dans les précédents avis: l'intérêt majeur de Persepolis, c'est ce témoignage direct sur l'histoire récente de l'Iran pendant et après la révolution islamique.
On y découvre une société loin des images d'épinal véhiculées par la presse sur le radicalisme des musulmans, une dictature terrible, certes, mais sous laquelle la vie continue et où les Iraniens ont enfin un visage humain et ne sont pas tous considérés comme des ayatollahs sanguinaires.
C'est la force et l'intérêt des deux premiers tomes.
Après, la vie de Marjane à l'étranger, les copains qu'elle se fait, les gens qu'elles rencontrent, ben, excusez moi, mais je ne trouve pas qu'il y ait là matière à alimenter une série BD. Il n'y a là rien de bien extraordinaire, et cela m'a vite lassé.
Le dessin est minimaliste, on aime ou on aime pas. En tout cas, il ne justifie pas à lui seul l'achat de la BD.
Ok pour les deux premiers volumes mais sans moi pour la suite
Bon courage pour trouver cette BD (qui date de 1990, je crois) une des (trop) rares oeuvres de Blanchard au dessin.
Le ton est clair: c'est du Max la menace à la sauce galactique.
A l'époque, ça me faisait franchement marrer, mais ça a sûrement un peu veilli.
De toute façon, c'est resté à l'état de one shot.
Pour ceux qui aiment le graphisme de Blanchard, c'est une petite perle, où au delà de l'aspect grand guignolesque, on trouve des merveilles de design SF comme il sait si bien nous les servir (cf. Aquablue, l'Héritier de l'Empire par exemple)
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La Dernière Tentation (The Last Temptation)
Alice Cooper mis en scène par Neil Gaiman c'est une idée qui m'a séduit... En plus les dessins sont d'une rare beauté, bravo Zulli! Hélas le scénario reste une banale promenade de santé dans l'imaginaire, beaucoup trop faible pour Gaiman, en plus avec Cooper il y avait de quoi faire quelque chose de plus délirant je pense, dommage. Quand même 3/5 parce que l'histoire bien, qu'assez plate, reste correcte et parce que j'aime bien le vieil Alice.
Otage rebelle
Une histoire plutôt basique (je t'enlève, t'as pas toute ta tête, tu me rejoues le syndrome d'Helsinki, c'est le lupanar à chaque Formule 1) mais la fin, assez noire, relève plutôt bien une histoire somme toute banale donc mais bien menée. Les dessins sont de plus assez sympa et agréables. Pas de la très grande BD donc mais assez recommendable pour les amateurs.
On fera avec
Dans la lignée des autres albums de Larcenet parus aux Rêveurs, "On fera avec" traite du mal de vivre avec une noirceur certes de circonstance mais toutefois impressionnante, le mal-être qui transpire ici étant assez énorme. Par contre la forme de l'album – des strips en 5 cases dont la première case enchaîne sur la dernière case du strip précédent – me semble amoindrir très largement sa force. Le ton "comique" sur lequel le sujet est traité, les "chutes" obligées des strips, la structure même en forme de strips, tout cela fait un peu artificiel, comme si Larcenet n'avait pas osé livrer son sentiment brut, comme s'il s'était senti obligé de le faire passer à travers le filtre de l'humour… Là où un "Idées Noires" réussit magistralement (parce que le propos est l'humour basé sur le cynisme, sans doute), " On fera avec" affaiblit son propos (parce que l'humour vient se rajouter artificiellement sur le cynisme, sans doute). Restent tout de même un album à lire, un propos désespérant, et une conclusion superbe.
La mouche
Album complètement muet, "La Mouche" raconte en 99 planches les aventures à la fois banales et délirantes d'une petite mouche. Comme le laisse présager la première planche (un zoom graduel depuis l'espace jusqu'à un œuf de mouche dans une poubelle), le découpage est très cinématographique. Les enchaînements se font pour l'immense majorité en continuité. En particulier, les enchaînements de scène à scène, de point de vue à point de vue et même d'action à action, sont (à de rarissimes exceptions près) totalement absents. Trondheim s'en donne parfois à cœur joie avec les plongées et contre-plongées, et semble improviser les mini-aventures de cette mouche curieuse. Le tout finit sur un gros délire bien sympathique, histoire sans doute de pouvoir finir en beauté. Lecture plaisante et assez atypique, gentille et agréable sans être extraordinaire, il faut quand même avoir lu (au moins) une fois "La Mouche".
Les Années Reiser
J'ai le premier volume de cette série et j'en resterai là. Je ne suis pas un fan de Reiser, d'ailleurs du bonhomme j'ai seulement lu ça et Gros dégueulasse. Cet album est une bonne analyse sociale, Reiser n'épargne personne et si certains sujets sont dépassés aujourd'hui d'autres en revanche sont actuels, ça ne veut pas dire que Reiser etait un visionnaire mais certaines choses ne changent pas. Dans cet album on sent bien le côté écolo de Reiser, son obsession pour l'exploitation de l'énergie solaire. Les dessins faut aimer, moi perso c'est un style qui ne me dérange pas et je trouve que ça colle bien au propos. J'ai souvent bien rigolé, même si je pense que c'est fait pour être lu dans son contexte d'origine.
Peter Pan
Disons plutôt un 3,5 / 5 :) J'aime beaucoup le dessin de Loisel et ses mises en couleurs. Je trouve qu'il arrive à très bien faire ressortir l'ambiance de l'histoire. Par exemple à Londres, on sent presque la misère à côté de soi. Par contre j'ai beaucoup moins accroché le scénario... Je sais pas pourquoi, ça doit pas être mon genre d'histoire. Il est bien, il se laisse lire assez facilement, mais je n'ai rien trouvé de transcendant non plus. Par contre il y a quelques anecdotes assez surprenantes et qui viennent rafraichir un peu l'histoire : la paternite de Crochet, les assassinats dans Londres,... Loisel ne s'est pas apesanti dessus et j'ai trouvé ça bien. En fait, tout bien réfléchi, je sais pas si je l'ai aimé ou franchement aimé... d'où le 3,5 ! Peut-être qu'une relecture dans quelques temps me fera trancher !
Les Olives noires
Je suis assez mitigé par cette série. J'avais été vraiment enthousiasmé par le premier tome, fan des dessins de Guibert, séduit (comme souvent) par les dialogues et l'histoire de Sfar. Les deux légionnaires déserteurs surtout me plaisaient énormément. Et puis, force est de constater qu'au bout de 3 tomes, l'histoire avance avec une lenteur désespérante, s'égarant dans des considérations philosophico-religieuses un peu fumeuses qui relativisent tout et tout le temps (si bien que je n'ai toujours pas compris le message que l'on cherchait à faire passer). C'est dommage parce que le talent de Guibert se confirme d'album en album. Je me demande quand même si ça suffira à me faire acheter le prochain.
Carnet d'Afrique
Je n'ai pas eu la chance de vivre en Afrique comme Ro de vivre en Afrique et donc je ne peux rien dire en ce qui concerne la réalité de l'ambiance de cette BD. Par contre c'est une Bd qui est plaisante à feuilleter. Les scènes sont plus ou moins marrantes (mais y en a des bien poilantes). Je trouve surtout qu'il se dégage une énorme expression de vie et de profiter de la vie dans ces planches (c'est pas des plus français comme phrase). Je trouve çà très vivant et très entraînant. Quant au prix de l'album... vaut mieux le taxer à quelqu'un, moi j'ai eu la chance de le trouver au fond d'une bibliothèque...
Persepolis
Je souscris à ce qui a déjà été dit dans les précédents avis: l'intérêt majeur de Persepolis, c'est ce témoignage direct sur l'histoire récente de l'Iran pendant et après la révolution islamique. On y découvre une société loin des images d'épinal véhiculées par la presse sur le radicalisme des musulmans, une dictature terrible, certes, mais sous laquelle la vie continue et où les Iraniens ont enfin un visage humain et ne sont pas tous considérés comme des ayatollahs sanguinaires. C'est la force et l'intérêt des deux premiers tomes. Après, la vie de Marjane à l'étranger, les copains qu'elle se fait, les gens qu'elles rencontrent, ben, excusez moi, mais je ne trouve pas qu'il y ait là matière à alimenter une série BD. Il n'y a là rien de bien extraordinaire, et cela m'a vite lassé. Le dessin est minimaliste, on aime ou on aime pas. En tout cas, il ne justifie pas à lui seul l'achat de la BD. Ok pour les deux premiers volumes mais sans moi pour la suite
Ran Corvo
Bon courage pour trouver cette BD (qui date de 1990, je crois) une des (trop) rares oeuvres de Blanchard au dessin. Le ton est clair: c'est du Max la menace à la sauce galactique. A l'époque, ça me faisait franchement marrer, mais ça a sûrement un peu veilli. De toute façon, c'est resté à l'état de one shot. Pour ceux qui aiment le graphisme de Blanchard, c'est une petite perle, où au delà de l'aspect grand guignolesque, on trouve des merveilles de design SF comme il sait si bien nous les servir (cf. Aquablue, l'Héritier de l'Empire par exemple)