Une bonne vieille série que je prends toujours autant plaisir à relire.
Une sorte de Chapeau melon et bottes de cuir made in Belgium.
Le dessin de Geri est très particulier.
Beaucoup d'erreur de perspective - parfois malheureusement dans la superbe rolls - , une étrange fascination pour les mains, et une certaine raideur des personnages mais un trait quand même très sympathique et plein de charme.
Et ces couleurs flashy comme on n'en fait plus.
Rhaaa, toute la quintessence des 70's mise en bd.
A découvrir!
A noter que le tome 4 (ITO) est en fait une réédition des tous premiers épisodes parus dans Tintin.
Nominé à Angoulême, ce qui en soit pique ma curiosité. Une bonne petite bd qui ose parler (et montrer) en toute franchise l'homosexualité. Féminine avant tout mais pas seulement. Le père est homosexuel, le meilleur ami est homosexuel. Petites histoires touchantes par leur simplicité de ton et par une illustration très épurée qui colle parfaitement aux différents scénarios.
Un petit reproche, l'histoire un peu bancal des parents... et des faux problèmes que cela engendre dans la tête de notre héroine, un peu trop naïve à mon gout, mais bon... On va pas chipoter, avec cet album, on passe un très bon moment de lecture.
Encore une histoire issue à la fois des contes arthuriens et de l’Historia Britonum. Ca aurait pu être palpitant, si les auteurs avaient doté leur personnage principal d’un charisme supérieur à celui d’une huître japonaise. Le dessin quant à lui est correct, sans plus, mais pâtit sans doute des approximations entre les crayonnés (Reculé) et l’encrage (Sala), sans parler de la colorisation, sorte d’expérience autour de la couleur vomi…
Pourquoi une note légèrement positive alors ? Parce que le sujet est tout de même intéressant, ainsi que le dessin par moments (jolie couverture).
J'ai un avis relativement similaire à celui de Picado ci-dessous.
Pour commencer, j'aime le dessin de sorel donc j'ai trouvé ces albums de bonne qualité visuelle même si je préfère d'autres oeuvres de Sorel. Ceci dit, avec de telles couvertures et un intérieur de cette qualité, ce sont des BDs qui font bien jolis dans une bibliothèque.
Concernant les histoires de chaque tome, aucune ne m'a vraiment marqué. En réalité, j'ai bien davantage gardé à l'esprit certaines images et planches que l'intrigue elle-même.
L'opposition entre le Bien et le Mal personnifiés ici par des sortes d'avatars de Dieu et du Diable qui discutent et se rencontrent comme des êtres humains vivants parmi les hommes, je ne trouve pas ça particulièrement original. Mais les voir agir de concert, avec bien sûr des crasses de l'un envers l'autre, pour contrer des initiatives humaines, je trouve ça déjà plus intéressants.
Pour autant, comme je le disais, il n'y a rien de vraiment transcendant des ces scénarios. Et au bout de 3 tomes, la série se termine sans que j'estime qu'elle n'arrive à une quelconque fin vraiment valable et marquante.
L'idée est bonne et la confrontation entre les blancs et les noirs est réussie sans être manichéenne, notamment grâce aux personnages. Les personnages sont assez charismatiques et relevés. J'aime vraiment bien l'idée de donner une autre interprétation de l'Histoire. Les nombreuses références utilisées sont agréables.
Le dessin donne quelque chose de grandiose à la BD et au scénario, même s'il est un peu froid et pas très plaisant. Ceci étant, il donne vraiment beaucoup au côté historique et au scénario.
Par contre il est vrai que beaucoup de nouvelles pistes sont inexplorées et que la société des douzes se transforme en confrontation entre deux de ses membres, alors qu'il semblerait que l'association des actions de tous les membres permettrait la plus ou moins bonne marche du monde avec ses aléas, ses réussites comme ses crasses... Vraiment dommage que ce soit aussi réduit. Je suis vraiment resté sur ma faim avec ça...
Mais j'aime vraiment relire cette BD, même si à chaque fois je suis déçu par ce gros manque, qui aurait pu donner une autre ampleur à la BD.
Enfin question personnelle évoquée par cette BD, dont je n'arrive pas à tourver la réponse (j'ai sûrement pas assez cherché), qu'y avait'il à la place d'Italie 2 sur la place d'Italie?
Cette note est en fait une moyenne: 4/5 pour le premier cycle et 2/5 pour la suite...
Grosse, très grosse incompréhension pour ma part du développement de cette BD. J'ai beaucoup aimé le premier cycle, d'autant plus que quand je l'ai lu pour la première fois j'étais dans une période "le monde est pourri" et donc la vision futuriste me plaisait beaucoup. Je trouve que le scénario du premier cycle est bien trouvé, que les détails y sont et que les personnges sont bien travaillés. On voit que les puissants sont des apprentis sorciers égocentriques et narcissiques, que les rêveurs sont mis au ban de la société, et que les autres sont faits pour être "baisés" (dans tous les deux sens du terme)et que parmi ces autres on a ceux qui en jouent et ceux qui en n'ont même plus conscience. Je trouve que cette vision est clairement pessimiste, mais qu'elle est bien fouillée et bien construite.
Par contre la suite est vraiment très floue pour moi. Premièrement je trouve que la rupture entre le premier et le second cycle est vraiment trop rapide. Ensuite on ne comprend rien du tout à ce qui se passe, et j'ai l'impression (impression uniquement personnelle qui n'a pas pour but de démonter les auteurs) "d'être pris pour un con" avec des arguments, on peut faire ce qu'on veut car on se situe dans un monde de fantasmes et de rêves. Dans ce cas on pourrait (en exagérant) pondre 4 cases blanches en disant "tout est devenu invisible on fait une super bagarre et vous pourrez pas la voir"... Franchement c'est le genre de trucs qui me gènent réellement en terme de plaisir de lecture.
Le deuxième cycle frise donc le 1 et n'en est sauvé que par référence au premier cycle et aux dessins.
En effet côté dessin, c'est pas mal. On n'est pas extasié devant (je ne pense pas que ce soit spécialement le but d'ailleurs), mais il se dégage un gros dynamisme et une véritable force négative, qui colle super bien à l'ambiance.
Je dirais donc comme tant d'autres, lisez le premier cycle, pour le second c'est tout à fait dispensable...
Des histoires courtes plutôt noires d'où aucun des personnages ne sort indemne.
Ce n'est même pas de l'humour noir, il n'y a pas de morale suggérée. C'est juste des hisoires racontées de façon crue et sans concessions.
Le dessin assez brut, parfois grossier colle parfaitement au propos.
Une lecture plaisante, à éviter si vous avez envie de rire, mais si vous aimez le genre roman noir c'est parfait.
Dommage que la publication de cette série semble avoir été abandonnée.
Arf ! je dois reconnaître que cette bd commence fort avec un premier gag qui met dans l’ambiance. Faut dire que Klébert, le toutou obsédé sexuel, est assez poilant! :)
Quant à son maître, Will, il est un peu niquedouille sur les bords et heureusement, sans quoi, l’album serait pauvre en gags. Ceci dit, c’est une bd à l’humour assez répétitif qui montre vite ses limites. On risque donc de s’en lasser rapidement.
Une bd pas prise de tête à condition de ne pas être trop exigeant non plus ...
Vers le deux et demi plus que le trois, pour cette BD sur laquelle je suis vraiment resté sur ma faim.
Je ne comprends pas le propos de l'auteur entre mi "fantastique", mi "roman graphique". Je ne sais pas si l'auteur a voulu aborder un point en particulier, mais je trouve qu'il ne fait pas dans le léger, qu'il essaye de soulever des idées (sur le couple, la mémoire...) sans donner d'ordre à ses idées.
On est pourtant porter par l'ambiance, et l'intrigue du scénario, car on aimerait bien avoir une "clé" de compréhension. Or on n'en trouve pas. On retrouve juste le héros en train de sombrer (je le ferais aussi dans son cas), sans savoir pourquoi.
Côté dessins, sans plus. Je ne les trouve pas spécialement beau. ils sont cependant très réalistes.
Bref une bonne idée original au début, qui arrive à nous tenir jusqu'à la dernière page; mais on reste au final un peu déçu par la lecture.
A mi-chemin entre Nestor Burma et C'était la guerre des tranchées, Tardi réussit là une très bonne adaptation de roman policier.
Le rythme est bon, le dessin apporte quelque chose à l'histoire qui permet de dire que l'adaptation en valait la peine, il n'y a pas trop de dialogues (même s'ils sont assez nombreux mais moins que dans Nestor Burma, je trouve), bref ça se lit bien.
En outre, les dessins de Tardi sont vraiment superbes notamment en ce qui concerne les décors. On se balade dans le Paris de 1920 comme si on y était, et Tardi fait vraiment ressortir la beauté de lieux parfois tout simples.
Mais c'est côté scénario que je n'ai pas vraiment accroché. Le rythme de cette enquête policière n'est pas trop mauvais, mais je n'ai pas été captivé par son déroulement et surtout pas par son dénouement (je ne parle pas du dénouement dramatique de la BD elle-même, mais de la solution de l'enquête policière). Je m'attendais à quelque chose de plus original, de plus complexe et prenant dans la résolution de cette enquête. Au lieu de ça, je ne crois pas que je garderais beaucoup de souvenir de cette histoire policière.
Seules quelques belles images me resteront, à mon avis...
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Mr Magellan
Une bonne vieille série que je prends toujours autant plaisir à relire. Une sorte de Chapeau melon et bottes de cuir made in Belgium. Le dessin de Geri est très particulier. Beaucoup d'erreur de perspective - parfois malheureusement dans la superbe rolls - , une étrange fascination pour les mains, et une certaine raideur des personnages mais un trait quand même très sympathique et plein de charme. Et ces couleurs flashy comme on n'en fait plus. Rhaaa, toute la quintessence des 70's mise en bd. A découvrir! A noter que le tome 4 (ITO) est en fait une réédition des tous premiers épisodes parus dans Tintin.
Love My Life
Nominé à Angoulême, ce qui en soit pique ma curiosité. Une bonne petite bd qui ose parler (et montrer) en toute franchise l'homosexualité. Féminine avant tout mais pas seulement. Le père est homosexuel, le meilleur ami est homosexuel. Petites histoires touchantes par leur simplicité de ton et par une illustration très épurée qui colle parfaitement aux différents scénarios. Un petit reproche, l'histoire un peu bancal des parents... et des faux problèmes que cela engendre dans la tête de notre héroine, un peu trop naïve à mon gout, mais bon... On va pas chipoter, avec cet album, on passe un très bon moment de lecture.
La Légende de Kynan
Encore une histoire issue à la fois des contes arthuriens et de l’Historia Britonum. Ca aurait pu être palpitant, si les auteurs avaient doté leur personnage principal d’un charisme supérieur à celui d’une huître japonaise. Le dessin quant à lui est correct, sans plus, mais pâtit sans doute des approximations entre les crayonnés (Reculé) et l’encrage (Sala), sans parler de la colorisation, sorte d’expérience autour de la couleur vomi… Pourquoi une note légèrement positive alors ? Parce que le sujet est tout de même intéressant, ainsi que le dessin par moments (jolie couverture).
Mens Magna
J'ai un avis relativement similaire à celui de Picado ci-dessous. Pour commencer, j'aime le dessin de sorel donc j'ai trouvé ces albums de bonne qualité visuelle même si je préfère d'autres oeuvres de Sorel. Ceci dit, avec de telles couvertures et un intérieur de cette qualité, ce sont des BDs qui font bien jolis dans une bibliothèque. Concernant les histoires de chaque tome, aucune ne m'a vraiment marqué. En réalité, j'ai bien davantage gardé à l'esprit certaines images et planches que l'intrigue elle-même. L'opposition entre le Bien et le Mal personnifiés ici par des sortes d'avatars de Dieu et du Diable qui discutent et se rencontrent comme des êtres humains vivants parmi les hommes, je ne trouve pas ça particulièrement original. Mais les voir agir de concert, avec bien sûr des crasses de l'un envers l'autre, pour contrer des initiatives humaines, je trouve ça déjà plus intéressants. Pour autant, comme je le disais, il n'y a rien de vraiment transcendant des ces scénarios. Et au bout de 3 tomes, la série se termine sans que j'estime qu'elle n'arrive à une quelconque fin vraiment valable et marquante.
Mens Magna
L'idée est bonne et la confrontation entre les blancs et les noirs est réussie sans être manichéenne, notamment grâce aux personnages. Les personnages sont assez charismatiques et relevés. J'aime vraiment bien l'idée de donner une autre interprétation de l'Histoire. Les nombreuses références utilisées sont agréables. Le dessin donne quelque chose de grandiose à la BD et au scénario, même s'il est un peu froid et pas très plaisant. Ceci étant, il donne vraiment beaucoup au côté historique et au scénario. Par contre il est vrai que beaucoup de nouvelles pistes sont inexplorées et que la société des douzes se transforme en confrontation entre deux de ses membres, alors qu'il semblerait que l'association des actions de tous les membres permettrait la plus ou moins bonne marche du monde avec ses aléas, ses réussites comme ses crasses... Vraiment dommage que ce soit aussi réduit. Je suis vraiment resté sur ma faim avec ça... Mais j'aime vraiment relire cette BD, même si à chaque fois je suis déçu par ce gros manque, qui aurait pu donner une autre ampleur à la BD. Enfin question personnelle évoquée par cette BD, dont je n'arrive pas à tourver la réponse (j'ai sûrement pas assez cherché), qu'y avait'il à la place d'Italie 2 sur la place d'Italie?
Les Eaux de Mortelune
Cette note est en fait une moyenne: 4/5 pour le premier cycle et 2/5 pour la suite... Grosse, très grosse incompréhension pour ma part du développement de cette BD. J'ai beaucoup aimé le premier cycle, d'autant plus que quand je l'ai lu pour la première fois j'étais dans une période "le monde est pourri" et donc la vision futuriste me plaisait beaucoup. Je trouve que le scénario du premier cycle est bien trouvé, que les détails y sont et que les personnges sont bien travaillés. On voit que les puissants sont des apprentis sorciers égocentriques et narcissiques, que les rêveurs sont mis au ban de la société, et que les autres sont faits pour être "baisés" (dans tous les deux sens du terme)et que parmi ces autres on a ceux qui en jouent et ceux qui en n'ont même plus conscience. Je trouve que cette vision est clairement pessimiste, mais qu'elle est bien fouillée et bien construite. Par contre la suite est vraiment très floue pour moi. Premièrement je trouve que la rupture entre le premier et le second cycle est vraiment trop rapide. Ensuite on ne comprend rien du tout à ce qui se passe, et j'ai l'impression (impression uniquement personnelle qui n'a pas pour but de démonter les auteurs) "d'être pris pour un con" avec des arguments, on peut faire ce qu'on veut car on se situe dans un monde de fantasmes et de rêves. Dans ce cas on pourrait (en exagérant) pondre 4 cases blanches en disant "tout est devenu invisible on fait une super bagarre et vous pourrez pas la voir"... Franchement c'est le genre de trucs qui me gènent réellement en terme de plaisir de lecture. Le deuxième cycle frise donc le 1 et n'en est sauvé que par référence au premier cycle et aux dessins. En effet côté dessin, c'est pas mal. On n'est pas extasié devant (je ne pense pas que ce soit spécialement le but d'ailleurs), mais il se dégage un gros dynamisme et une véritable force négative, qui colle super bien à l'ambiance. Je dirais donc comme tant d'autres, lisez le premier cycle, pour le second c'est tout à fait dispensable...
Stray Bullets (Balles Perdues)
Des histoires courtes plutôt noires d'où aucun des personnages ne sort indemne. Ce n'est même pas de l'humour noir, il n'y a pas de morale suggérée. C'est juste des hisoires racontées de façon crue et sans concessions. Le dessin assez brut, parfois grossier colle parfaitement au propos. Une lecture plaisante, à éviter si vous avez envie de rire, mais si vous aimez le genre roman noir c'est parfait. Dommage que la publication de cette série semble avoir été abandonnée.
Will
Arf ! je dois reconnaître que cette bd commence fort avec un premier gag qui met dans l’ambiance. Faut dire que Klébert, le toutou obsédé sexuel, est assez poilant! :) Quant à son maître, Will, il est un peu niquedouille sur les bords et heureusement, sans quoi, l’album serait pauvre en gags. Ceci dit, c’est une bd à l’humour assez répétitif qui montre vite ses limites. On risque donc de s’en lasser rapidement. Une bd pas prise de tête à condition de ne pas être trop exigeant non plus ...
Si j'ai bonne mémoire
Vers le deux et demi plus que le trois, pour cette BD sur laquelle je suis vraiment resté sur ma faim. Je ne comprends pas le propos de l'auteur entre mi "fantastique", mi "roman graphique". Je ne sais pas si l'auteur a voulu aborder un point en particulier, mais je trouve qu'il ne fait pas dans le léger, qu'il essaye de soulever des idées (sur le couple, la mémoire...) sans donner d'ordre à ses idées. On est pourtant porter par l'ambiance, et l'intrigue du scénario, car on aimerait bien avoir une "clé" de compréhension. Or on n'en trouve pas. On retrouve juste le héros en train de sombrer (je le ferais aussi dans son cas), sans savoir pourquoi. Côté dessins, sans plus. Je ne les trouve pas spécialement beau. ils sont cependant très réalistes. Bref une bonne idée original au début, qui arrive à nous tenir jusqu'à la dernière page; mais on reste au final un peu déçu par la lecture.
Le der des ders
A mi-chemin entre Nestor Burma et C'était la guerre des tranchées, Tardi réussit là une très bonne adaptation de roman policier. Le rythme est bon, le dessin apporte quelque chose à l'histoire qui permet de dire que l'adaptation en valait la peine, il n'y a pas trop de dialogues (même s'ils sont assez nombreux mais moins que dans Nestor Burma, je trouve), bref ça se lit bien. En outre, les dessins de Tardi sont vraiment superbes notamment en ce qui concerne les décors. On se balade dans le Paris de 1920 comme si on y était, et Tardi fait vraiment ressortir la beauté de lieux parfois tout simples. Mais c'est côté scénario que je n'ai pas vraiment accroché. Le rythme de cette enquête policière n'est pas trop mauvais, mais je n'ai pas été captivé par son déroulement et surtout pas par son dénouement (je ne parle pas du dénouement dramatique de la BD elle-même, mais de la solution de l'enquête policière). Je m'attendais à quelque chose de plus original, de plus complexe et prenant dans la résolution de cette enquête. Au lieu de ça, je ne crois pas que je garderais beaucoup de souvenir de cette histoire policière. Seules quelques belles images me resteront, à mon avis...