Oui, je sais, je vais me faire tuer... mais moi "Watchmen" ça m'a quand même énormément déçu.
Commençons par les couleurs : beurk... Si c'était pour mettre des couleurs pareilles, c'était vraiment pas le peine de se fatiguer. Fallait prendre le noir/blanc. Quant au dessin lui-même rien à redire, c'est bon.
Ensuite le scénario : certains passages sont géniaux, d'autres bien, mais j'en dénombre quand même des tas qui sont d'une lourdeur scénaristique absolument monstrueuse. On peut prendre pour exemple les passage où le jeune garçon lit des BD chez le marchand de journaux... Inutile, chiant, lourd, etc.
Je félicite Moore pour la fin de son histoire, vraiment originale et bien pensée.
Au final, comme je l'ai dis au début, une grande déception. Peut-être en attendais-je trop ? Qui sait ?
Ceci dit c'est une BD qui vaut la peine d'être lue.
Tout part à toute vitesse : c'est beau, intéressant, bien pensé, intrigant, passionant, plein de suspense, bref, génial.
Mais... (le fameux mais), malheureusement, au fur et à mesure que les albums se succèdent, on sent que les auteurs ont décidé de faire traîner les chose en longueur pour mieux exploiter le filon. Le rytme ralentit énormément, pour arriver à un stade proche de la stagnation... quel dommage alors qu'ils auraient pu nous livrer une BD mythique en 6 ou 7 albums.
On arrive donc à la fin du 1er cycle avec un sentiment mélangeant déception et curiosité. On reste sur sa faim tout en voulant connaître la suite.
Le second cycle commence un peu moins bien que le premier mais reste plaisant à lire.
Affaire à suivre.
Je guettais la sortie de cette bd que j'avais repérée, et je ne suis vraiment pas déçue de ce que j'ai sous les yeux. Coup de coeur sur les dessins, qui sont super mignons, tout en douceur, ainsi que les couleurs. Tout est bien fait : autant les personnages que les décors. C'est un dessin très dynamique, expressif, bref une pure merveille, malgré quelques visages un peu "bizarres" parfois.
L'histoire est, je pense, assez fidèle, mais bon je n'ai jamais lu le livre (ce sera chose faite bientôt), j'ai juste regardé le film et ça fait un moment que je ne l'ai plus vu, donc je me trompe peut-être... En tout cas, rien ne m'a choqué. C'est une histoire que j'aime beaucoup à la base, d'oû mon intérêt envers ce nouvel album.
Tout est très mimi là dedans. Par contre, je trouve que ça va un peu vite, on ne consacre pas beaucoup de temps, par exemple, à une même action, dommage... Les personnages sont immédiatement attachants, touchants, bref, c'est un vrai plaisir que de lire ce petit album.
C'est une bien jolie histoire, bien adaptée. Il faut voir la suite, mais je suis conquise. A tel point que ma note pourrait se voir augmentée, je verrai avec le recul.
Le premier tome de ce diptyque, est ma foi assez bon.
Prenant pour thème les gangsters, l'histoire se déroule dans le New-York des années 30.
Le scénario n'est pas vraiment original, l'histoire est plutôt banale, pour ainsi dire il ne se passe pas grand chose dans cet album, et, à part une fin quelque peu en suspens, on prévoit déjà ce qui ce passera dans le prochain, ce qui augure un album du même calibre que celui-ci. Paradoxalement, on ne sait pas trop où les auteurs veulent nous mener, et peut-être qu'ils nous surprendront malgré tout.
Enfin bon ça reste agréable à lire :)
Les dessins sont réussis, réalistes, on reconnait bien le New-York de l'époque ; les personnages sont eux aussi bien représentés quoique pas si détaillés que ça, mais l'effet est réussi.
Les auteurs optent pour un style très "rétro", notamment grâce au choix des couleurs, une palette de marron tout au long de l'album, qui donne un aspect vieillot à la BD qui est bien choisi par rapport au thème, et colle à l'ambiance quelque peu sombre.
En résumé un album qui mérite d'être lu, malgré un scénario mitigé mais des dessins de bonne facture, sur un thème somme toute peu courant.
L'histoire commence bien, très bien même. Le lecteur est vite accroché avec ce qui ressemble à un complot, une mise en scène destinée à faire de Jason le sujet d'une expérience. Ca se contine bien, et... ça se termine. Abruptement. Même pas un résumé du "pitch", du fond de l'histoire. Ca s'arrête, point. Et la frustration est à la mesure de l'excitation qu'on a pu ressentir à la lecture. Alors, en plus, quand le dessin est un peu "bâclé" à mon goût (ça manque d'encrage sur certains dessins), on peut se dire que c'est du gros gâchis, même si l'album se lit très bien.
Quel truc incroyable. Vraiment, incroyable. Ca commence comme une chronique "Associative" typique, un gars raconte un peu ce qui lui passe par la tête, se met lui-même en scène, part en voyage à l'étranger... Et puis d'un coup, sans prévenir, plus de commentaire, juste le dessin, avec des angles éclatés (et pas que les angles... hum, excusez-moi), ça part complètement à l'ouest... Vécu, fantasme, rêve, tout se rtrouve mêlé. Et pourtant, cela reste extrêmement lisible, clair, car, comme l'a souligné ThePatrick, Killoffer a un trait net, précis, une sorte de ligne claire poussée à l'extrême. Quant au reste, ça ressemble à un déversoir psychanalytique un peu crade (mais en noir et blanc, ça passe pour moi). Alors attention les yeux, ceci est un ODNI (Objet Dessiné Non Identifié).
Fondamentalement, cet album ne change pas vraiment des dizaines d'autres écrites et réalisées par des auteurs racontant leur vie. Il n'y a pas vraiment d'originalité, y compris dans la forme (chaque page comporte 12 cases rangées en 4 rangées de 3, c'est immuable). Mais il est tout de même sympathique, de par le regard grinçant d'un (très) jeune auteur sur les choses de la vie et sa formation, et par l'imagination débordante qui en ressort. C'est plaisant, sans plus.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette bd... Je trouve le graphisme vraiment intéressant. L'auteur associe photographie et dessin, parfois superposés. Je trouve le résultat intéressant, ce n'est pas toujours évident de faire la distinction entre les deux. J'aime bien quand le réel et l'imaginaire se mêlent.. Le dessin me plait bien ; simple et beau, assez souple. Bien que ce ne soit pas toujours évident de distinguer les personnages.
Le problème de ce manga, c'est plutôt l'histoire. Bon, il ne se passe rien, mais ça à priori je n'ai rien contre, à condition alors qu'il y ait autre chose que de l'action... Une réflexion intéressante par exemple. Ici, les deux persos s'inquiètent un peu, ils sont plutôt mélancoliques, mais jamais ils ne poussent la réflexion très loin, comme s'ils avaient peur d'une conclusion trop éloignée de la vie qu'ils mènent, ils sont plutôt mous, ils dépriment dans leur coin et ils ne font rien.
Je n'aime pas beaucoup cette idée de la vie (je suis encore de ces romantiques qui croient qu'il y a moyen de se sublimer). Une vie comme la leur, moi non plus, je n'y vois pas d'intérêt...
Autant j'ai bien apprécié Katsu du même auteur, autant ce premier tome ne m'a vraiment pas convaincu. Les personnages des cinq garçons nouveaux inscrits au lycée Eisen sont directement des champions dans leur sport respectif sans qu'ils aient besoin de faire le moindre effort, rien que ça ça m'a un peu bloqué. Il y a évidemment UNE fille dont ils sont tous amoureux, et qui si l'on en croit ce tome n'a aucune personnalité (contrairement à Katsuki).
L'humour est... tantôt invisible, tantôt visible et pas drôle. En plus pour l'instant ça me paraît très, très léger au niveau du scénario. Aucun doute pour moi, c'est bien un shonen, et aucun doute non plus, il ne m'a pas plu.
La traductrice a eu la bonne idée de mettre quelques notes de bas de page en début de volume, dommage qu'elles disparaissent par la suite.
Tome 2 :
Probablement parce qu'il nous fait rentrer un peu plus dans l'histoire et son ambiance et parce qu'il présente moins les personnages comme des super champions, ce deuxième tome m'a nettement plus accroché. Le début est assez burlesque, et la suite navigue entre deux eaux, entre une tendresse naissante que les personnages essaient à tout prix de nier et un long ennui (Keisuké et Ninomiya -- qui se détestent, donc -- doivent passer la journée ensemble et s'ennuient...) qui réussit à être captivant. Eh oui. Saupoudrez le tout avec le passage de quelques personnages colorés et qui présentent un bon potentiel pour la suite, un peu de sport par-ci par-là, et vous obtenez un tome qui se lit avec plaisir. Rien d'extraordinaire encore, mais c'est encourageant pour la suite.
En tant que fan d'Andreas, je ne pouvais pas passer à côté de la réédition de cet album qui me manquait encore. Ce dernier est en réalité un recueil d'histoires courtes scénarisées par des amis d'Andreas et mis en image dans des styles de dessin à chaque fois totalement différent par Andreas. Le genre de ces histoires est également très différent, allant du thriller psychologique à la nouvelle de SF en passant par l'histoire poétique et hermétique.
Scholz : la première histoire est la plus courte et mêle Uchronie (dans un Berlin parrallèle) et histoire délirante et légèrement hermétique. Elle bénéficie en outre d'un dessin assez fouillis. Je n'ai guère été charmé par cette histoire qui m'a franchement laissé sur ma fin.
Goffaux : la seconde histoire est un thriller psychologique au final aussi sombre que l'est le choix de dessin d'Andreas. Le scénario est pas mal, plutôt fort, mais n'est pas très original au final.
Foerster : l'histoire suivante ressemble à une nouvelle de SF des années 60. C'est l'histoire la moins hermétique de ce recueil et le dessin d'Andreas y est le plus proche de style le plus courant. Mais Foerster m'avait habitué à de meilleurs scénarios pour ses histoires courtes car celui-ci est franchement bateau pour une nouvelle de SF.
Bezian : cette histoire là est superbe ! Andreas nous offre là un visuel sublime tant au niveau de la mise en page que de la couleur et du dessin. J'adore ! Le scénario pour sa part se lit très bien mais nous offre un final complètement hermétique. Il faudra que je lise des discussions à ce sujet pour essayer de comprendre l'aspect métaphorique de cette histoire. Néanmoins, même sans la comprendre, son aspect poétique a su me toucher grâce à la beauté de la mise en image d'Andreas. Superbe !
Cossu : encore une histoire franchement hermétique, mêlant une pseudo enquête policière à un délire onirico-fantastique pour finir sur... une révélation qui ne suffit pas à expliquer à mes yeux le reste de l'histoire. Le dessin d'Andreas m'y plait le moins de cet album, trop hachuré, le moins esthétique à mes yeux. Bref, je n'ai pas accroché à cette histoire là.
Yann : le style d'Andreas pour cette histoire là est très différent de son style habituel. Il est ici tout en rondeur, en couleurs pastels, en personnages rondouillards et presque mignons d'aspect... C'est joli, c'est sympa. Quant au scénario, il est pas mal, pas transcendant mais pas mal.
En résumé, je ne suis pas mécontent de mon achat, surtout pour l'excellente histoire de Bezian, mais il est possible que seuls les fans d'Andreas trouvent judicieux d'acheter cet album car les histoires sont inégales tant au niveau du scénario que du style de dessin.
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Watchmen
Oui, je sais, je vais me faire tuer... mais moi "Watchmen" ça m'a quand même énormément déçu. Commençons par les couleurs : beurk... Si c'était pour mettre des couleurs pareilles, c'était vraiment pas le peine de se fatiguer. Fallait prendre le noir/blanc. Quant au dessin lui-même rien à redire, c'est bon. Ensuite le scénario : certains passages sont géniaux, d'autres bien, mais j'en dénombre quand même des tas qui sont d'une lourdeur scénaristique absolument monstrueuse. On peut prendre pour exemple les passage où le jeune garçon lit des BD chez le marchand de journaux... Inutile, chiant, lourd, etc. Je félicite Moore pour la fin de son histoire, vraiment originale et bien pensée. Au final, comme je l'ai dis au début, une grande déception. Peut-être en attendais-je trop ? Qui sait ? Ceci dit c'est une BD qui vaut la peine d'être lue.
Le Chant des Stryges
Tout part à toute vitesse : c'est beau, intéressant, bien pensé, intrigant, passionant, plein de suspense, bref, génial. Mais... (le fameux mais), malheureusement, au fur et à mesure que les albums se succèdent, on sent que les auteurs ont décidé de faire traîner les chose en longueur pour mieux exploiter le filon. Le rytme ralentit énormément, pour arriver à un stade proche de la stagnation... quel dommage alors qu'ils auraient pu nous livrer une BD mythique en 6 ou 7 albums. On arrive donc à la fin du 1er cycle avec un sentiment mélangeant déception et curiosité. On reste sur sa faim tout en voulant connaître la suite. Le second cycle commence un peu moins bien que le premier mais reste plaisant à lire. Affaire à suivre.
Le Magicien d'Oz
Je guettais la sortie de cette bd que j'avais repérée, et je ne suis vraiment pas déçue de ce que j'ai sous les yeux. Coup de coeur sur les dessins, qui sont super mignons, tout en douceur, ainsi que les couleurs. Tout est bien fait : autant les personnages que les décors. C'est un dessin très dynamique, expressif, bref une pure merveille, malgré quelques visages un peu "bizarres" parfois. L'histoire est, je pense, assez fidèle, mais bon je n'ai jamais lu le livre (ce sera chose faite bientôt), j'ai juste regardé le film et ça fait un moment que je ne l'ai plus vu, donc je me trompe peut-être... En tout cas, rien ne m'a choqué. C'est une histoire que j'aime beaucoup à la base, d'oû mon intérêt envers ce nouvel album. Tout est très mimi là dedans. Par contre, je trouve que ça va un peu vite, on ne consacre pas beaucoup de temps, par exemple, à une même action, dommage... Les personnages sont immédiatement attachants, touchants, bref, c'est un vrai plaisir que de lire ce petit album. C'est une bien jolie histoire, bien adaptée. Il faut voir la suite, mais je suis conquise. A tel point que ma note pourrait se voir augmentée, je verrai avec le recul.
La Cuisine du Diable
Le premier tome de ce diptyque, est ma foi assez bon. Prenant pour thème les gangsters, l'histoire se déroule dans le New-York des années 30. Le scénario n'est pas vraiment original, l'histoire est plutôt banale, pour ainsi dire il ne se passe pas grand chose dans cet album, et, à part une fin quelque peu en suspens, on prévoit déjà ce qui ce passera dans le prochain, ce qui augure un album du même calibre que celui-ci. Paradoxalement, on ne sait pas trop où les auteurs veulent nous mener, et peut-être qu'ils nous surprendront malgré tout. Enfin bon ça reste agréable à lire :) Les dessins sont réussis, réalistes, on reconnait bien le New-York de l'époque ; les personnages sont eux aussi bien représentés quoique pas si détaillés que ça, mais l'effet est réussi. Les auteurs optent pour un style très "rétro", notamment grâce au choix des couleurs, une palette de marron tout au long de l'album, qui donne un aspect vieillot à la BD qui est bien choisi par rapport au thème, et colle à l'ambiance quelque peu sombre. En résumé un album qui mérite d'être lu, malgré un scénario mitigé mais des dessins de bonne facture, sur un thème somme toute peu courant.
Bad Boy
L'histoire commence bien, très bien même. Le lecteur est vite accroché avec ce qui ressemble à un complot, une mise en scène destinée à faire de Jason le sujet d'une expérience. Ca se contine bien, et... ça se termine. Abruptement. Même pas un résumé du "pitch", du fond de l'histoire. Ca s'arrête, point. Et la frustration est à la mesure de l'excitation qu'on a pu ressentir à la lecture. Alors, en plus, quand le dessin est un peu "bâclé" à mon goût (ça manque d'encrage sur certains dessins), on peut se dire que c'est du gros gâchis, même si l'album se lit très bien.
676 apparitions de Killoffer
Quel truc incroyable. Vraiment, incroyable. Ca commence comme une chronique "Associative" typique, un gars raconte un peu ce qui lui passe par la tête, se met lui-même en scène, part en voyage à l'étranger... Et puis d'un coup, sans prévenir, plus de commentaire, juste le dessin, avec des angles éclatés (et pas que les angles... hum, excusez-moi), ça part complètement à l'ouest... Vécu, fantasme, rêve, tout se rtrouve mêlé. Et pourtant, cela reste extrêmement lisible, clair, car, comme l'a souligné ThePatrick, Killoffer a un trait net, précis, une sorte de ligne claire poussée à l'extrême. Quant au reste, ça ressemble à un déversoir psychanalytique un peu crade (mais en noir et blanc, ça passe pour moi). Alors attention les yeux, ceci est un ODNI (Objet Dessiné Non Identifié).
Comme un poisson dans l'huile
Fondamentalement, cet album ne change pas vraiment des dizaines d'autres écrites et réalisées par des auteurs racontant leur vie. Il n'y a pas vraiment d'originalité, y compris dans la forme (chaque page comporte 12 cases rangées en 4 rangées de 3, c'est immuable). Mais il est tout de même sympathique, de par le regard grinçant d'un (très) jeune auteur sur les choses de la vie et sa formation, et par l'imagination débordante qui en ressort. C'est plaisant, sans plus.
A l'ouest de Tokyo
Je ne sais pas trop quoi penser de cette bd... Je trouve le graphisme vraiment intéressant. L'auteur associe photographie et dessin, parfois superposés. Je trouve le résultat intéressant, ce n'est pas toujours évident de faire la distinction entre les deux. J'aime bien quand le réel et l'imaginaire se mêlent.. Le dessin me plait bien ; simple et beau, assez souple. Bien que ce ne soit pas toujours évident de distinguer les personnages. Le problème de ce manga, c'est plutôt l'histoire. Bon, il ne se passe rien, mais ça à priori je n'ai rien contre, à condition alors qu'il y ait autre chose que de l'action... Une réflexion intéressante par exemple. Ici, les deux persos s'inquiètent un peu, ils sont plutôt mélancoliques, mais jamais ils ne poussent la réflexion très loin, comme s'ils avaient peur d'une conclusion trop éloignée de la vie qu'ils mènent, ils sont plutôt mous, ils dépriment dans leur coin et ils ne font rien. Je n'aime pas beaucoup cette idée de la vie (je suis encore de ces romantiques qui croient qu'il y a moyen de se sublimer). Une vie comme la leur, moi non plus, je n'y vois pas d'intérêt...
Rough
Dérives
En tant que fan d'Andreas, je ne pouvais pas passer à côté de la réédition de cet album qui me manquait encore. Ce dernier est en réalité un recueil d'histoires courtes scénarisées par des amis d'Andreas et mis en image dans des styles de dessin à chaque fois totalement différent par Andreas. Le genre de ces histoires est également très différent, allant du thriller psychologique à la nouvelle de SF en passant par l'histoire poétique et hermétique. Scholz : la première histoire est la plus courte et mêle Uchronie (dans un Berlin parrallèle) et histoire délirante et légèrement hermétique. Elle bénéficie en outre d'un dessin assez fouillis. Je n'ai guère été charmé par cette histoire qui m'a franchement laissé sur ma fin. Goffaux : la seconde histoire est un thriller psychologique au final aussi sombre que l'est le choix de dessin d'Andreas. Le scénario est pas mal, plutôt fort, mais n'est pas très original au final. Foerster : l'histoire suivante ressemble à une nouvelle de SF des années 60. C'est l'histoire la moins hermétique de ce recueil et le dessin d'Andreas y est le plus proche de style le plus courant. Mais Foerster m'avait habitué à de meilleurs scénarios pour ses histoires courtes car celui-ci est franchement bateau pour une nouvelle de SF. Bezian : cette histoire là est superbe ! Andreas nous offre là un visuel sublime tant au niveau de la mise en page que de la couleur et du dessin. J'adore ! Le scénario pour sa part se lit très bien mais nous offre un final complètement hermétique. Il faudra que je lise des discussions à ce sujet pour essayer de comprendre l'aspect métaphorique de cette histoire. Néanmoins, même sans la comprendre, son aspect poétique a su me toucher grâce à la beauté de la mise en image d'Andreas. Superbe ! Cossu : encore une histoire franchement hermétique, mêlant une pseudo enquête policière à un délire onirico-fantastique pour finir sur... une révélation qui ne suffit pas à expliquer à mes yeux le reste de l'histoire. Le dessin d'Andreas m'y plait le moins de cet album, trop hachuré, le moins esthétique à mes yeux. Bref, je n'ai pas accroché à cette histoire là. Yann : le style d'Andreas pour cette histoire là est très différent de son style habituel. Il est ici tout en rondeur, en couleurs pastels, en personnages rondouillards et presque mignons d'aspect... C'est joli, c'est sympa. Quant au scénario, il est pas mal, pas transcendant mais pas mal. En résumé, je ne suis pas mécontent de mon achat, surtout pour l'excellente histoire de Bezian, mais il est possible que seuls les fans d'Andreas trouvent judicieux d'acheter cet album car les histoires sont inégales tant au niveau du scénario que du style de dessin.