"Les Forêts d'Opale", rien de neuf sous le Soleil...
Côté scénario, c'est du Arleston et comme je suis un bon client, je suis ni surpris ni déçu. En gros, c’est de l'Heroic Fantasy avec une quête et un apprentissage à la Lanfeust De Troy mais avec une couche de médiéval par dessus qui n'est pas pour me déplaire.
Côté dessin, j’aime bien le style de Pellet, soigné et net, simple et à la fois très détaillé. Et les couleurs de Goussale sont très belles, je crois qu’elles sont faite par ordinateur mais elles rendent bien sans choquer (Le feuillage de la forêt est splendide).
Je note 3/5, si c’était possible, j’aurai mis 3,5/5.
Mark Waid est un nom connu parmi les scénaristes de comic actuel, scénariste entre autres oeuvres, du fameux Kingdom come (à lire si vous n'êtes pas totalement réfractaire aux illustrations d'Alex Ross).
Parlons maintenant de son "Empire".
Waid et Kiston nous proposent donc une histoire sans héros "gentil", leur idée est de développer des personnages de vilains qui tiennent le monde et non qui cherchent à le conquérir, comme c'est souvent le cas.
Traditionnellement dans le comic de super-héros, le méchant est une icône, il sert juste à donner un visage à la menace qu'il représente, dans le genre Galactus est un bon exemple, son nom seul suffit à terroriser tous les habitants d'une galaxie. Son but est simple: se sustenter sans se soucier des conséquences.
Dans le cas de Golgoth c'est plus complexe, une fois que le monde est à ses pieds il doit le préserver, préserver sa vision d'un monde idéal... Golgoth a ses démons, malgré le fait qu'il soit le maître du monde il ne connaît pas la paix. Il ne doit jamais faiblir et toujours tout contrôler.
Un personnage riche et haut en couleurs qui ne doit jamais se reposer, voila ce qu'il est, constamment sur la brèche il ne trouve réconfort qu'auprès de sa fille chérie.
Empire a un scénario élaboré, le background est très travaillé c'est immersif et les personnages sont nombreux et intéressants, à la lecture on se demande souvent quel est le prochain pourri qui va se faire éliminer ou évincer par ou à cause d'un autre pourri.
Le concept proposé par Waid et Kiston est sympa, surtout qu'à aucun moment ils ne se prennent au sérieux, ici le but n'est pas de réfléchir mais de se divertir. Le monde qu'ils ont créé est totalement alternatif, ils peuvent se lâcher et créer des situations qui ne fonctionneraient pas forcément ailleurs.
Les dessins sont d'un bon niveau, les couleurs pètent mais ne tombent pas dans le flashy. Du bon boulot quoi. En fin de volume quelques crayonnés nous sont présentés.
Une BD qui, sans être révolutionnaire, offre un scénario de science fiction correct. L'histoire se déroule bien, la tension est parfois palpable et les rebondissements sont nombreux.
Un premier tome qui installe l'univers, les personnages et dévoile une bonne partie de l'intrigue, la série démarre plutôt bien.
Alors là, c'est un album qui a du en rebuter plus d'un.
L'alternance entre BD traditionnelle et découpage "diapo" des histoires de Zeke est vraiment déroutante et je comprends que ça puisse freiner certains.
J'ai été plutôt séduit par cet exercice de style mais je trouve que les efforts fournis par Cosey pour créer des personnages attachants, un background original et détaille auraient mérité un ou deux tomes de plus.
L'ambiance, qui, je ne sais pas pourquoi, me rappelle certains romans de Paul Auster est très prenante et je me suis senti frustré de voir tout cela se terminer si vite.
Dommage.
MAJ d’octobre 2009
Une lecture de la trilogie m’amène à tempérer mon avis écrit dans la foulée de la sortie du premier opus. Mon enthousiasme d’alors reposait sur le côté prenant de ce récit breton du 19e siècle qui intrigue autant qu’il fascine avec sont lot de mystères mâtinés de légendes locales. Le seul bémol évoqué, et qui reste toujours d’actualité, est le format d’édition est un peu "juste" pour apprécier pleinement la qualité des planches de Prugne toutes en couleurs directes.
Le premier opus, accrocheur, augurait du meilleur pour la suite. J’en étais convaincu. Oui mais voilà. Dans un récit tel que celui-ci, tout repose sur les révélations finales. Et ces dernières sont pour ainsi dire banales, décevantes, pas à la hauteur de ce que le récit laissait espérer. Et du coup, mon enthousiasme du début prend l’eau de toutes parts. Bref, une impression mitigée domine. Et c’est dommage car le dessin exceptionnel de Prugne ne méritait pas ça.
Qu’on ne s’y méprenne pas, ce récit mérite bien d’être découvert. Mais, personnellement, je ne le relirai pas, exception faite d’un feuilletage des pages pour m’imprégner à nouveau de la beauté des planches.
Cette BD m'a laissé un sentiment mitigé. Ca commençait pas trop mal : un conte absurde, des tons crépusculaires, des personnages à la fois mystérieux et facétieux...
Et puis, à partir de l'arrivée des personnages à la gare, on a le sentiment bizarre que l'auteur change de direction, narrativement parlant. Et le récit devient... chiant. Je n'ai pas d'autre terme. Cette histoire de gri-gri... Les allusions à Hemingway étaient sympas, mais de là à le faire apparaître...
Attendons la suite...
Tiens, Azpiri qui fait autre chose que de l'érotisme ? Ca m'intéresse ! J'ai toujours aimé son dessin et regretté qu'il ne fasse pas de la BD grand public. J'adore son dessin, même s'il est ici un peu moins bon que ce qu'il a fait ensuite (particulièrement dans "les chaînes de l'éternité")
Les différentes histoires sont plutôt bien menées, le rythme est très juste sur quelques pages, même si j'ai trouvé deux histoires limites mauvaises.
Un petite surprise bien agréable (mais qui est loin d'être un indispensable de SF), dommage que ce ne soit plus édité.
C'était le second album de Chauzy, avec le futur scénariste du Tueur. Avec cet album, c'est le blues qui se marie à la BD, pour une histoire aux confins de l'aventure, du conte et du policier. Car, outre Bayou Joey Brown, le bayou abrite d'autres étranges créatures, des esprits qui aideront le chanteur de blues -presque- déchu à sauver sa peau. Tout un univers fascinant qui malheureusement n'est qu'effleuré dans cet album. C'est trop court, bien trop court, et le talent de Chauzy, même s'il n'est pas gaspillé, est sous-employé.
Une curiosité malheureusement quasiment introuvable. :(
C'est de la bonne bd de divertissement, comme il existe du bon cinéma de divertissement. Le genre de production qui nous fait grignoter allégrement du pop corn et qu'on oublie vite dès que c'est fini.
Le graphisme est honnête, le scénar est pas mal. Mais honnêtement, y a pas de quoi casser trois pattes à Daffy duck.
Je conseillerais en fait une lecture en bibliothèque. Tout en sachant que d'ici quelques années, cette série sera peut être un must (??!!!), et que l'album que j'ai vite rangé entre deux piles, sera peut être une e.o de grande valeur.
Comme j'ai adoré le vent dans les saules, j'attendais donc ce nouvel opus avec impatience. Et globalement, je ne suis pas déçu. Les ingrédients de la série mère sont encore présents, et j'aime toujours beaucoup le climat nostalgique et mélancolique qui se dégage de l'ensemble.
Mon seul bémol concerne en fait le format d'édition. Le dessin fouillé et regorgeant de détails de Plessix aurait mérité des pages plus grandes. Cela aurait permis au lecteur de savourer le travail de l'auteur.
Mais ce sont là, des restrictions peu importantes. L'essentiel est là et bien là. J'attends la suite avec impatience.
Un peu comme Don Lope c’est plus le côté historique que fantastique qui m’a intéressé.
Certes c’est lui qui fait avancer la série mais c’est un peu léger, on a très vite compris qui était ce squelette et quel était son but.
Par contre la guerre contre la Prusse et la révolte de la Commune c’est un sujet dense et il est bien retranscrit, les auteurs nous explique tout les évènements mais on a pas l’impression de lire un livre d’histoire, ça coule tout seul, ça fait parti de la série.
Néanmoins j’avoue que j’ai pas été attiré par les personnages, qu’ils leur arrive des choses biens ou mauvaises à vrai dire je m’en fout un peu. En fait je crois que si j’ai lu toute la série c’est plus pour suivre la guerre et la révolte, bien que je savais comment ça finissait pour les Communards.
Le dessin de Jamar est beau et précis, ya peut-être quelques maladresses dans certaines cases, la mise en couleur est elle aussi réussie, c’est vif et coloré.
Avec 7 tomes ya forcément des hauts et des bas mais dans l ‘ensemble je conseille la lecture parce que j’ai passé un bon moment et j’ai pas eu à me forcer pour lire la suite.
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Les Forêts d'Opale
"Les Forêts d'Opale", rien de neuf sous le Soleil... Côté scénario, c'est du Arleston et comme je suis un bon client, je suis ni surpris ni déçu. En gros, c’est de l'Heroic Fantasy avec une quête et un apprentissage à la Lanfeust De Troy mais avec une couche de médiéval par dessus qui n'est pas pour me déplaire. Côté dessin, j’aime bien le style de Pellet, soigné et net, simple et à la fois très détaillé. Et les couleurs de Goussale sont très belles, je crois qu’elles sont faite par ordinateur mais elles rendent bien sans choquer (Le feuillage de la forêt est splendide). Je note 3/5, si c’était possible, j’aurai mis 3,5/5.
Golgoth le Dernier Empereur (Empire)
Mark Waid est un nom connu parmi les scénaristes de comic actuel, scénariste entre autres oeuvres, du fameux Kingdom come (à lire si vous n'êtes pas totalement réfractaire aux illustrations d'Alex Ross). Parlons maintenant de son "Empire". Waid et Kiston nous proposent donc une histoire sans héros "gentil", leur idée est de développer des personnages de vilains qui tiennent le monde et non qui cherchent à le conquérir, comme c'est souvent le cas. Traditionnellement dans le comic de super-héros, le méchant est une icône, il sert juste à donner un visage à la menace qu'il représente, dans le genre Galactus est un bon exemple, son nom seul suffit à terroriser tous les habitants d'une galaxie. Son but est simple: se sustenter sans se soucier des conséquences. Dans le cas de Golgoth c'est plus complexe, une fois que le monde est à ses pieds il doit le préserver, préserver sa vision d'un monde idéal... Golgoth a ses démons, malgré le fait qu'il soit le maître du monde il ne connaît pas la paix. Il ne doit jamais faiblir et toujours tout contrôler. Un personnage riche et haut en couleurs qui ne doit jamais se reposer, voila ce qu'il est, constamment sur la brèche il ne trouve réconfort qu'auprès de sa fille chérie. Empire a un scénario élaboré, le background est très travaillé c'est immersif et les personnages sont nombreux et intéressants, à la lecture on se demande souvent quel est le prochain pourri qui va se faire éliminer ou évincer par ou à cause d'un autre pourri. Le concept proposé par Waid et Kiston est sympa, surtout qu'à aucun moment ils ne se prennent au sérieux, ici le but n'est pas de réfléchir mais de se divertir. Le monde qu'ils ont créé est totalement alternatif, ils peuvent se lâcher et créer des situations qui ne fonctionneraient pas forcément ailleurs. Les dessins sont d'un bon niveau, les couleurs pètent mais ne tombent pas dans le flashy. Du bon boulot quoi. En fin de volume quelques crayonnés nous sont présentés. Une BD qui, sans être révolutionnaire, offre un scénario de science fiction correct. L'histoire se déroule bien, la tension est parfois palpable et les rebondissements sont nombreux. Un premier tome qui installe l'univers, les personnages et dévoile une bonne partie de l'intrigue, la série démarre plutôt bien.
Zeke raconte des histoires
Alors là, c'est un album qui a du en rebuter plus d'un. L'alternance entre BD traditionnelle et découpage "diapo" des histoires de Zeke est vraiment déroutante et je comprends que ça puisse freiner certains. J'ai été plutôt séduit par cet exercice de style mais je trouve que les efforts fournis par Cosey pour créer des personnages attachants, un background original et détaille auraient mérité un ou deux tomes de plus. L'ambiance, qui, je ne sais pas pourquoi, me rappelle certains romans de Paul Auster est très prenante et je me suis senti frustré de voir tout cela se terminer si vite. Dommage.
L'Auberge du Bout du Monde
MAJ d’octobre 2009 Une lecture de la trilogie m’amène à tempérer mon avis écrit dans la foulée de la sortie du premier opus. Mon enthousiasme d’alors reposait sur le côté prenant de ce récit breton du 19e siècle qui intrigue autant qu’il fascine avec sont lot de mystères mâtinés de légendes locales. Le seul bémol évoqué, et qui reste toujours d’actualité, est le format d’édition est un peu "juste" pour apprécier pleinement la qualité des planches de Prugne toutes en couleurs directes. Le premier opus, accrocheur, augurait du meilleur pour la suite. J’en étais convaincu. Oui mais voilà. Dans un récit tel que celui-ci, tout repose sur les révélations finales. Et ces dernières sont pour ainsi dire banales, décevantes, pas à la hauteur de ce que le récit laissait espérer. Et du coup, mon enthousiasme du début prend l’eau de toutes parts. Bref, une impression mitigée domine. Et c’est dommage car le dessin exceptionnel de Prugne ne méritait pas ça. Qu’on ne s’y méprenne pas, ce récit mérite bien d’être découvert. Mais, personnellement, je ne le relirai pas, exception faite d’un feuilletage des pages pour m’imprégner à nouveau de la beauté des planches.
Fishermen Story
Cette BD m'a laissé un sentiment mitigé. Ca commençait pas trop mal : un conte absurde, des tons crépusculaires, des personnages à la fois mystérieux et facétieux... Et puis, à partir de l'arrivée des personnages à la gare, on a le sentiment bizarre que l'auteur change de direction, narrativement parlant. Et le récit devient... chiant. Je n'ai pas d'autre terme. Cette histoire de gri-gri... Les allusions à Hemingway étaient sympas, mais de là à le faire apparaître... Attendons la suite...
Les Colonisateurs
Tiens, Azpiri qui fait autre chose que de l'érotisme ? Ca m'intéresse ! J'ai toujours aimé son dessin et regretté qu'il ne fasse pas de la BD grand public. J'adore son dessin, même s'il est ici un peu moins bon que ce qu'il a fait ensuite (particulièrement dans "les chaînes de l'éternité") Les différentes histoires sont plutôt bien menées, le rythme est très juste sur quelques pages, même si j'ai trouvé deux histoires limites mauvaises. Un petite surprise bien agréable (mais qui est loin d'être un indispensable de SF), dommage que ce ne soit plus édité.
Bayou Joey
C'était le second album de Chauzy, avec le futur scénariste du Tueur. Avec cet album, c'est le blues qui se marie à la BD, pour une histoire aux confins de l'aventure, du conte et du policier. Car, outre Bayou Joey Brown, le bayou abrite d'autres étranges créatures, des esprits qui aideront le chanteur de blues -presque- déchu à sauver sa peau. Tout un univers fascinant qui malheureusement n'est qu'effleuré dans cet album. C'est trop court, bien trop court, et le talent de Chauzy, même s'il n'est pas gaspillé, est sous-employé. Une curiosité malheureusement quasiment introuvable. :(
Lady S.
C'est de la bonne bd de divertissement, comme il existe du bon cinéma de divertissement. Le genre de production qui nous fait grignoter allégrement du pop corn et qu'on oublie vite dès que c'est fini. Le graphisme est honnête, le scénar est pas mal. Mais honnêtement, y a pas de quoi casser trois pattes à Daffy duck. Je conseillerais en fait une lecture en bibliothèque. Tout en sachant que d'ici quelques années, cette série sera peut être un must (??!!!), et que l'album que j'ai vite rangé entre deux piles, sera peut être une e.o de grande valeur.
Le Vent dans les Sables
Comme j'ai adoré le vent dans les saules, j'attendais donc ce nouvel opus avec impatience. Et globalement, je ne suis pas déçu. Les ingrédients de la série mère sont encore présents, et j'aime toujours beaucoup le climat nostalgique et mélancolique qui se dégage de l'ensemble. Mon seul bémol concerne en fait le format d'édition. Le dessin fouillé et regorgeant de détails de Plessix aurait mérité des pages plus grandes. Cela aurait permis au lecteur de savourer le travail de l'auteur. Mais ce sont là, des restrictions peu importantes. L'essentiel est là et bien là. J'attends la suite avec impatience.
Voleurs d'Empires
Un peu comme Don Lope c’est plus le côté historique que fantastique qui m’a intéressé. Certes c’est lui qui fait avancer la série mais c’est un peu léger, on a très vite compris qui était ce squelette et quel était son but. Par contre la guerre contre la Prusse et la révolte de la Commune c’est un sujet dense et il est bien retranscrit, les auteurs nous explique tout les évènements mais on a pas l’impression de lire un livre d’histoire, ça coule tout seul, ça fait parti de la série. Néanmoins j’avoue que j’ai pas été attiré par les personnages, qu’ils leur arrive des choses biens ou mauvaises à vrai dire je m’en fout un peu. En fait je crois que si j’ai lu toute la série c’est plus pour suivre la guerre et la révolte, bien que je savais comment ça finissait pour les Communards. Le dessin de Jamar est beau et précis, ya peut-être quelques maladresses dans certaines cases, la mise en couleur est elle aussi réussie, c’est vif et coloré. Avec 7 tomes ya forcément des hauts et des bas mais dans l ‘ensemble je conseille la lecture parce que j’ai passé un bon moment et j’ai pas eu à me forcer pour lire la suite.