Les derniers avis (48387 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Revivre
Revivre

Un documentaire intéressant sur les dons d'organes, mais qui ne m'a pas marqué plus que ça. La faute au dessin qui est le genre de style réaliste que je n'aime pas. Je trouve que c'est un peu moche, parfois un peu trop sombre sur certaines cases et aussi totalement froid. Alix a raison lorsqu'il écrit que l'auteur ne tombe pas dans le pathos facile. C'est une qualité sauf qu'en plus à aucun moment le dessin n'a réussit à me communiquer des émotions. En gros, je me suis retrouvé avec une BD qui avait des bonnes scènes, mais je n'ai rien ressenti en lisant la vie des ses gens. C'est dommage parce que le sujet est bon et c'est intéressant de voir comment la meurt d'une réfugiée à permis à d'autres de vivre, mais je suis passé un peu à coté parce que je n'ai pas du tout aimé le dessin.

29/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Atalante - L'Odyssée
Atalante - L'Odyssée

J’ai renseigné tous publics mais ça s’adresse clairement à un jeune lectorat, vous allez vous emmerder sinon. Je connaissais les 2 héroïnes de Crisse, enfin surtout leur début - grâce à Lanfeust Mag. Même si je n’en suis pas fan, je leur reconnais tout de même quelques qualités, de la BD pop corn sans grande prétention autre que de divertir. Explorer la jeunesse d’Atalante laisse présager d’un but plutôt bien mercantile, mais ressortir pour l’occasion le personnage d’Ishanti et je trouve, une assez bonne idée du scénariste. On sent son attachement pour cette dernière, ça lui permet de lui redonner une seconde vie (sa propre série n’ayant pas eu de suite) et ainsi de faire côtoyer l’univers grecque avec celui de l’Égypte. Les histoires sont très convenues et plein de bons sentiments mais si on n’est pas trop regardant, elles se laissent lire. Dans le premier tome, c’est l’Égypte qui s’invite en Grèce; pour le second ça sera l’inverse. A noter qu’à chaque fois Seth aura le mauvais rôle. La partie graphique est confiée à Evana, on retrouve quelques tics à la Crisse, mais ça se révèle coloré et dynamique dans l’ensemble. Honnêtement c’est une BD qui serait très facile de « casser », je n’en suis moi même pas bien convaincu, c’est léger et un peu vide il faut pas se mentir. Mais je pense que je l’aurais apprécier dans mes jeunes jeunes années, le chat Ramsès m’est sympathique et j’adorais tout ce qui touchait à la mythologie, même si ici on reste beaucoup plus en surface qu’un Papyrus par exemple. 2,5

29/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Violent Cases
Violent Cases

Un dessin très beau – et plus généralement un « habillage graphique » original et attirant de MacKean, qui donne parfois un rendu proche du collage. J’aime bien ce style, jusque dans ses zones un peu floues, moins faciles à déchiffrer. Le scénario de Gaiman est lui aussi une sorte de collage. En effet, il mêle des sortes de souvenirs d’enfance, et des rêveries, des « reconstructions » plus ou moins fantasmées de la réalité, en laissant le lecteur faire la part des choses. Le rythme est un peu lent, il y a des longueurs, mais c’est une lecture rapide et agréable, qui effleure pas mal de sujets, et passe d’ambiances joyeuses d’anniversaires de gosses à la violence extrême d’Al Capone massacrant à coup de batte de base-ball quelques subordonnés tombés en disgrâce. De la même façon, lorsque l’humour s’invite, c’est souvent un humour teinté de noir, grinçant (voir le jeu de la chaise musicale lors d’un anniversaire). Ça n’est clairement pas un scénario assez fort pour marquer durablement, mais c’est une lecture originale et plaisante que j’ai appréciée.

29/01/2024 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Flore & faune
Flore & faune

On ressort de ce petit pavé de 20cm de coté comme au matin après un rêve bizarre. On est atteint. Son univers ne vous lâche pas vraiment, et les questions restent sans réponse. On est comme passé à la machine à laver. Au retour d'Angoulême c'est le premier livre que j'ai lu. On suit un gros garçon joufflu en culotte courte, portant des chaussures improbables et une casquette à carreaux gonflée comme un coussin : c'est le portrait craché du souffre douleur : pas comme les autres. Sa mère l'aime sans l'écouter, les enfants de son âge le terrorisent, les cailloux lui parlent, il lit puis se glisse dans la forêt toute proche où il se retrouve en présence de deux personnages qu'on pourrait appeler des fées ... Le dessin a une force étrange, l'aquarelle (rose et verte, pour faune et flore ?) donne le sentiment d'être enfermée dans le trait, comme le personnage dans sa vie de désespoir. Le lecteur balance entre dégoût et émerveillement, cela me rappelle la phrase de Baudelaire : "le beau est toujours bizarre". L'élégance des couleurs et des formes végétales englobent des personnages rougeots qui ont presque un caractère obscène. J'avoue que je n'ai pas vraiment compris ce qui m'est arrivé dans cette lecture mais j'en garde comme une sensation physique. C'est rare.

29/01/2024 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Solo - Lyra
Solo - Lyra

Ce one shot est une préquel de la série Solo qui raconte une tranche de vie d'un des personnages : Lyra. L'action se situe au moment où elle doit quitter son clan et vivre de ses propres ailes, c'est à dire chercher à se nourrir et protéger son jeune frère sans compter sur personne. Evidemment dans ce monde sans pitié, il ne faut pas avoir froid aux yeux, et être prêt à se battre à chaque coin de page pour sa survie. Oscar Martin signe le scénario, et on retrouve tous les ingrédients de la série mère. Un monde hostile, des animaux armés jusqu'aux dents, des combats sanglants, c'est vraiment dans la continuité de Solo. Mais il laisse ici le dessin à Leonel Castellani. Cela aurait pu être source à dénaturé l'ambiance de la série dont le graphisme est un des gros point forts. Mais cette crante est infondée. Son trait à des similitudes, il est fluide, dynamique, très élégant. Il est tout aussi esthétique que celui de son scénariste, on est dans la même ambiance et les mêmes tons de couleurs. Du coup, c'est tout aussi agréable à regarder qu'un album de Solo. Et c'est clairement un des gros plus de l'album, il est agréable à lire si on aime la série principale, et on ne se prend pas la tête avec une intrigue complexe. Cet album apporte un éclairage sur le passé d'un personnage secondaire. L'histoire est interessante, sans être mémorable. Le petit twist avec le vieil homme donne un but à l'histoire de Lyra. On évite donc les combats pour les combats, elle recherche quelque chose. Album à lire si vous aimez la série principale, ce tome est surtout un bon moyen de profiter un peu plus de l'univers d'Oscar Martin.

29/01/2024 (modifier)
Par Londinium
Note: 3/5
Couverture de la série Sauf imprévu
Sauf imprévu

"Sauf imprévu", à travers trois histoires distinctes, explore les thèmes universels de la solitude et de l'urgence dans la vie de ses protagonistes. La narration offre un récit choral qui met en lumière une urgence que personne ne semble percevoir autour d'eux. L'auteure, Lorena Canottiere, réussit à tisser une délicate analyse des rapports humains, soulignant la difficulté de communication et de compréhension entre les individus. Le choix artistique de Canottiere, avec des codes couleurs distincts pour chaque personnage, renforce la singularité de chaque parcours. Le crayonné coloré, contribue à la visualisation des trajectoires individuelles. L'aspect chorale de l'œuvre, bien que parfois complexe au premier abord, se révèle plus profond après une relecture. Les thèmes de la solitude, de la souffrance, et des évasions vers le monde intérieur sont subtilement explorés. Le quatrième personnage offre une perspective intéressante sur l'isolement humain. En résumé, "Sauf imprévu" est un objet artistique intéressant, mais sa lecture peut nécessiter une certaine patience et une relecture pour pleinement apprécier ses subtilités. Une expérience pour ceux qui apprécient les récits complexes sur la solitude humaine.

29/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Clear
Clear

Zut !! Je pensais que j’allais me régaler à la vue de l’emballage. L’œuvre a des qualités mais je serai moins enthousiaste que mes prédécesseurs, j’en suis sorti moins convaincu. Sans doute aussi étais je un peu fatigué au moment de ma lecture, mais j’ai trouvé l’album assez difficile à suivre et l’histoire ne m’a pas tant parlé pour un récit d’anticipation, je ne suis jamais rentré dedans. C’est vraiment ce point là qui pèche à mes yeux sinon l’univers mis en place est plutôt original, surtout dû à sa partie graphique d’ailleurs. Il ne faut pas être allergique aux tonalités violettes mais le voyage pictural m’a vraiment bien plu, c’est ce que je retiendrai de ma lecture. J’ai trouvé le dessinateur appliqué et investi, ses planches ont un certain cachet. J’ai bien rigolé en voyant ses autres albums et découvert qu’il avait officié sur Sept guerrières, son actuel travail se situe à des années lumières.

29/01/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Lierre et l'Araignée
Le Lierre et l'Araignée

Encadré de sa propre mise en scène tandis qu'il partait pêcher avec cet homme qui ne parlait jamais de son passé, Grégoire Carlé raconte l'histoire de son grand-père, résistant durant la Seconde Guerre Mondiale. Cela se passe en Alsace et l'Histoire de ce pays est telle que la situation y a été très différente en 1940 que ce qu'il se passait dans le reste de la France. En effet, le régime Nazi a toujours considéré l'Alsace comme allemande et dès sa conquête après le blitzkreig, il n'a eu de cesse que de transformer les Alsaciens en vrais allemands, avec un mélange de séduction et de menace. Cela a abouti aux Malgré nous comme Thierry Gloris a pu le raconter. Mais avant cela, certains Alsaciens, notamment de jeunes encore adolescents, ont refusé toute intégration à l'Allemagne de Hitler et ont combattu avec leurs moyens l'occupant. Ça a été le cas du grand-père de l'auteur et d'une quinzaine de ses amis, après qu'ils aient découvert des munitions et grenades abandonnées par l'armée française dans un ancien fort de la ligne Maginot. C'est avant tout la particularité de la situation alsacienne à cette époque qui fait l'originalité et l'intérêt de cette BD. Les choses y sont bien présentées, avec un bref retour en arrière expliquant comment la région et ses habitants ont jonglé d'un pays à l'autre entre 1870 et 1940, et les diverses conséquences que cela a eu. Et on observe avec curiosité la manière dont les nazis ont tenté de séduire le peuple Alsacien pour l'intégrer à leur grand Reich. Tout comme on constate à quel point la majorité de celui-ci a été loin de se laisser faire avec le sourire. Je suis également toujours curieux de découvrir comment les premiers groupes de résistants se sont formés. On le voit ici, même si étonnamment le récit ne montre pas clairement auparavant comment ces jeunes hommes ont ressenti suffisamment de haine envers les nazis pour se décider à prendre les armes contre eux. Enfin, je dis prendre les armes mais en fait, outre quelques affiches et slogans peints sur les murs, les seules armes qu'ils ont vraiment utilisé sont des grenades et en définitive pas vraiment contre les Allemands. Car on constate amèrement que leur action aura été bien courte et qu'ils vont trop vite découvrir les centres de détention et de torture des nazis. Si le sujet est intéressant sur le fond, la forme m'a moins séduite. Je ne parle pas de la narration qui fonctionne bien, mais bien du dessin lui-même dont je ne suis pas fan. Le trait m'apparait hésitant, manquant de détail et surtout de profondeur, la colorisation aplatissant encore plus les formes. Les personnages ne sont pas reconnaissables et je n'ai jamais su dire sur une planche qui était qui. Cela n'entrave toutefois pas la bonne compréhension de l'histoire car plus que des personnages en particulier, ce sont bien des groupes que l'on suit. Et le texte est clair et bien écrit... à l'exception peut-être du passage faisant suite aux premières arrestations durant lequel, pendant une poignée de pages, j'étais un peu perdu dans le déroulement des évènements.

29/01/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ambroise et Louna
Ambroise et Louna

Au départ je me disais que le dessin manquait de maturité, qu'il avait besoin d'être plus solide, et puis... Dès les premières planches j'ai été happé par cette histoire. Une histoire d'amour, pas seulement de l'amour charnel, nuptial, parental, mais aussi de l'amour entre soeurs, un lien rare qui comme le dit le résumé, va amener Paula et Louna à faire quelque chose de totalement fou. Mais je ne puis en dire plus, au risque de dévoiler le noeud de l'intrigue et de gâcher la suite. Car la suite est dans la même veine que le début de l'histoire, une histoire douce-amère avec très peu de personnages, quelques figurants et au centre de tout ça cet amour. C'est très fin, on évite quelques écueils inhérents à ce genre d'histoire pour nous amener à une fin... aussi triste qu'inéluctable. C'est fou, aucun personnage n'est à blâmer, si ce n'est temporairement pour avoir empêché le rêve de l'autre de s'accomplir. Peut-être Paula est-elle la personne la plus triste là-dedans, ou bien Joséphine, à terme... Difficile à dire, mais j'ai bien aimé cette histoire. Je ne suis pas totalement convaincu par le dessin d'Amélie Clavier (d'où ma note), mais je pense qu'elle va vite progresser et poser des ambiances encore plus efficaces dans ses futurs albums.

29/01/2024 (modifier)
Par Jeannette
Note: 3/5
Couverture de la série La Buse
La Buse

Pourquoi l’auteur commence-t-il son histoire par un flashforward d’une demi-douzaine de pages ? C’est peut-être pour donner plus de vivacité à son récit mais, pour moi, c’est plutôt raté : cela apporte de la confusion et, de plus, déflore grandement l’intrigue. Mais soyons positifs et voyons les bons côtés de cette série. Tout d’abord, des voiliers superbement dessinés – normal pour l’auteur qui est peintre officiel de la Marine belge. Ensuite, le scénario rend bien une certaine ambiance qui devait régner à l’époque à bord des bateaux ainsi que dans de nombreux comptoirs bordant l’océan Indien. Les rapports humains tant chez les pirates qu’auprès des autorités sont assez bien rendus. Il n’y a pas les bons d’un côté et les mauvais de l’autre, c’est plus subtil que cela. On en viendrait presqu’à trouver certains pirates plus sympathiques que des représentants du roi. L’intrigue est assez simple et ne mérite sans doute pas deux volumes, sauf si l’on aime admirer les superbes vaisseaux dessinés par Delitte. Globalement, ce diptyque est agréable à lire mais l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard.

28/01/2024 (modifier)