Les derniers avis (47922 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Vo'Hounâ
Vo'Hounâ

Agréable surprise que cette BD dont j'imaginais qu'elle ne serait rien d'autre qu'une BD d'action-fantasy "à la Soleil" dans un décor préhistorique. C'est pourtant bien ce qu'elle est, mais elle est racontée avec intelligence, d'une manière agréable et avec quelques originalités intéressantes. J'ai pourtant été un peu rebuté en début de lecture car, pour une BD préhistorique, elle est très bavarde. De longs dialogues, quelques longs textes narratifs, les pages de pure action sans paroles sont quasi-inexistantes. Mais je me suis laissé assez rapidement immergé dans l'ambiance de cette histoire. C'est une transposition de l'époque où Homo-Sapiens et Hommes de Néanderthal vivaient sur les mêmes terres, dans une ambiance plus proche de la fantasy, avec magie shamanique, esprits animaux et sorciers. Grâce à ses textes nombreux, l'auteur réussit à rendre ses planches suffisamment denses pour mettre en place dès le premier tome un univers assez sympathique et cohérent. Je me suis ainsi assez vite attaché au héros et à sa nouvelle compagne Vo'houna, ainsi qu'à ces hommes-ours et hommes-longs. Le dessin lui aussi est bon même s'il ne marque pas par son originalité ni par l'attrait de ses couvertures. A réserver à ceux que l'abondance de texte ne rebute pas, mais hormis cela, c'est une histoire de fantasy préhistorique agréable et bien construite.

28/08/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Masquerouge
Masquerouge

Nous sommes dans la France du 17ème siècle... Masquerouge, tel un nouveau Robin des Bois, s'attaque à tous ceux qui -sous le couvert des lois- s'en prennent aux plus démunis. Mais qui se cache sous ce masque ?... Notre personnage fait son entrée dans le monde de la BD dans le Pif Gadget"n° 586 du 14 Juin 1980. Sous forme de courts récits, il y poursuivra sa carrière jusqu'en 1982. Cothias, le scénariste, semble avoir hérité des anciens feuilletonistes de la fin du 19ème siècle. Il fournit ainsi ample matière détaillée à André Juillard, le dessinateur qui, petit à petit et au fil des opus, épurera son graphisme. Avec talent ! Terminé pour Pif Gadget. Masquerouge revient, la même année, dans la revue Circus. Cette version sera un peu plus... adulte. Nouveau come-back, réussi, dès 1992 sous le graphisme de Venanzi. Les scénarios sont toujours de Cothias. "Masquerouge" ?... Une bonne série qui joue sur une page de l'Histoire. Bien scénarisé, il manque -personnellement- une sorte de "souffle épique" qui aurait pu en faire une très grande série. Au fait : qui est Masquerouge ?... Gabriel de Troïl ?... Son neveu Guillemot?... La belle Ariane?... A vous de vous en faire une idée à la lecture de cette série quand même bien réalisée.

27/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Nuit de l'Inca
La Nuit de l'Inca

Note approximative : 3,5/5 Il est rare d'avoir une BD sur les civilisations précolombiennes. On en a eu un peu dans Thorgal, mais celle-ci y est entièrement consacrée. Fabien Vehlmann, jeune scénariste talentueux, s'est donc attaqué à la civilisation Inca, l'une des plus mystérieuses et fascinantes parmi les sociétés anciennes. Et le travail de recherche et de documentation est très bon : coutumes, costumes, rapports ente les personnages... Et la bonne idée est de faire de Mika, un estropié, un paria, le héros de l'histoire. Résultat : on a hâte de voir où Vehlmann va nous mener... On entre plus précisément dans les rites et les coutumes Incas, reflets d'une société que l'on a beaucoup idéalisée, mais qui recèle bien des zones d'ombre (hu hu !). Malgré la nuit ambiante, l'album possède de belles couleurs, qui même si elles sont en aplats, collent bien au dessin "hachuré" de Duchazeau. Le scénario de Vehlmann rend bien toute la force impériale et le destin tragique de l'Inca, figure divine, et le côté manipulateur des grands prêtres, mais aussi l'air farouche de la garde rapproché du monarque. Mais un truc me chiffonne : comment Ruphasqa peut-il changer trois fois de costume alors même qu'il est prisonnier des gardes Incas ? Ce n'est qu'un détail, qui n'entache absolument pas la qualité de cette série, l'une des premières de Vehlmann, et déjà un petit classique du genre.

27/08/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Jour de pêche
Jour de pêche

Cet album jeunesse sans paroles fait partie de la toute récente collection "les petits chats carrés" des éditions Carabas. Mais bien souvent, ces albums sont aussi destinés à un lectorat plus "adulte". Ici, c’est le cas. Sous cette petite fable aux airs bon enfant, ce cache un récit plus noir qu’il n’y parait. Mais je n’en dirais pas plus, au risque de dévoiler la fin. Le dessin est sympathique avec un trait fin et vivant, rehaussé par des couleurs chaudes bienvenues. A découvrir ! :)

27/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Warramunga
Warramunga

Le premier récit, s'il ne brille pas par son classicisme, permet encore une fois de vérifier le talent du story-telling de Toppi. Son récit ne ressemble à aucun autre, grâce à un découpage et une science des cases peu communs. Le second, quant à lui, est bien plus consistant, et nous permet d'assister à la vengeance d'un frère mort de façon assez originale. On se délecte d'avance de savoir comment les deux chasseurs vont périr pour le forfait qu'ils ont commis. Le dessin de Toppi est, encore une fois et à près de 70 ans, parfaitement maîtrisé, même s'il y a un relâchement certain au niveau des visages, en particulier ceux des blancs. Mais la violence, la moiteur et les expressions faciales sont toujours là. D'évidence, ces deux récits ne composent pas le meilleur bouquin de Sergio Toppi. On préfèrera sans doute Sharaz-De ou encore la série du Collectionneur.

26/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Wayne Redlake - 500 Fusils
Wayne Redlake - 500 Fusils

Par la même équipe (ou presque), qui avait fait le premier tome de Trio Grande (là encore un premier tome sans suite), voici donc un autre grand classique du western vatinien. Très vite, la patte des créateurs d'Aquablue s'installe, avec beaucoup d'action, un récit nerveux et pas du tout naïf, et une héroïne pas vraiment surprenante. Enfin, l'essentiel est là : un dessin très dynamique, mais curieusement moins réussi que pour Trio Grande je trouve, moins... brut, moins bestial. Et puis le savoir-faire de deux très bons scénaristes, Thierry Cailleteau et Fred Duval... Cela n'empêche pas l'histoire d'être assez prenante, les planches d'être très agréables à l'oeil, et de regretter qu'il n'y ait pas eu de suite...

26/08/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
Couverture de la série Green Arrow
Green Arrow

Cet album raconte la renaissance d'un héros du label DC méconnu en France : l'archer vert. Celui-ci ayant disparu pendant 10 ans réapparaît dans la ville de ses exploits. Le reste de la JLA s'interroge sur cette résurrection. J'ai bien aimé ce double album, les explications du retour de Green Arrow sont assez intéressantes. Quant au personnage, on peut considérer que cet album a marqué son retour en force au sein de l'univers DC. D'ailleurs, l'archer vert a un rôle très important dans la nouvelle saga "Identity Crisis" qui a bouleversé les fondements du label DC. Le dessin cependant est assez moyen.

26/08/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série La Guerre Eternelle
La Guerre Eternelle

C’est très intéressant de savoir dès le début que l’auteur a écrit ce scénario en se basant sur ses souvenirs de la guerre du Vietnam. Le parallèle est bien rendu, surtout au début lorsqu'on nous montre comment des hommes sont surentraînés pour tuer des ennemis qu’ils ne connaissent pas. Effet renforcé ici, par le fait que jamais personne n’a encore vu un Tauran. Personnellement je sais très peu de choses sur le Vietnam et la comparaison s’arrête là pour moi. La suite nous entraîne pendant un millénaire avec William Mandela dans les différents coins de la galaxie. A vrai dire l’auteur s’attache surtout à nous décrire les états d’âme du héros. Je dois reconnaître que ces différents sentiments sont très bien retranscrits, mais ça ne m’a pas passionné. C’est pas mal, mais je n’ai pas trouvé ça extraordinaire. Peut être en partie parce que j'ai trouvé que la lecture manquait un peu de rythme ? Un dernier mot sur le dessin, dans le plus pur style de la collection Aire Libre, c’était sans doute le top à la fin des années 80, mais ça semble un peu démodé aujourd’hui…

26/08/2006 (modifier)
Par Nijal
Note: 3/5
Couverture de la série Les Aventures de Jack Palmer
Les Aventures de Jack Palmer

Mon avis ne porte que sur les deux derniers tomes parus :"l'enquête corse" et "l'affaire du voile". D'ailleurs il est remarquable qu'avec la sortie de ces albums, cette série ait acquis une telle notoriété, alors qu'elle était auparavant réservée à un cercle d'initiés. C'est sans doute parce que Pétillon a pris le parti-pris d'ancrer les aventures de son détective fétiche dans l'actualité brûlante. Comme le fait remarquer James Red, on peut se poser des questions sur l'avenir de telles oeuvres. Sans doute seront-elles considérées comme des "objets historiques", photographies à chaud de notre société actuelle. Mais ces photographies, parlons-en justement. Avec "l'enquête corse" mais plus encore avec "l'affaire du voile", Pétillon se moque visiblement de froisser les susceptibilités. Faire une satire de la société française, ça quantités de gens l'ont fait, mais centrer son propos sur la Corse ou sur les milieux musulmans, voilà une autre paire de manches. Le plus grand risque évidemment était de tomber dans la caricature pure et dure. Pétillon a suffisamment de finesse pour éviter cet écueil. Certes les clichés et autres préjugés sont allègrement représentés. L'auteur ne les balance pas en vrac sans réflexion, et a contrario n'essaie pas de nous faire penser que les clichés sont éloignés de la réalité. Pétillon est dans une autre optique, autrement plus intelligente. Les clichés, il les étudie, et par une analyse pointue des milieux concernés, cherche à les comprendre. "L'affaire du voile" est vraiment le meilleur des deux, car c'est dans celui-là qu'il parvient le mieux à étayer cette analyse en s'éloignant des clichés tout en se les appropriant. Bien sûr ce ne sont pas des chefs-d'oeuvre, mais dans le climat actuel, ces objets de dédramatisation drôles et teintés de tendresse sont vraiment les bienvenus.

25/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Journée de la Terre
La Journée de la Terre

Une BD Israélienne, voilà qui est assez originale. Et pourtant, au nom des personnages et des villes et à quelques autres détails près, les 7 nouvelles de cet album pourraient se passer n'importe où dans le monde. Le scénariste, écrivain et réalisateur de cinéma connu en Israël, fait partie d'une génération qui refuse en effet l'intégrisme religieux et l'état permanent de guerre en Israël. Le pays et le décor qu'il nous présente est donc le décor de la vie de tous les jours, dans un pays dont la seule particularité visible est que beaucoup de jeunes sont partis à l'armée. Le dessin est moyen mais plutôt plaisant à lire. D'un noir et blanc aéré, il convient très bien à ce genre de roman graphique. Les histoires ont assez peu en commun si ce n'est une narration désabusée et un peu rêveuse. Les thèmes abordés sont des sujets de tous les jours, réflexions sur la vie et le hasard, sur l'ambition et la colère, sur l'amour et les relations entre les gens qu'ils soient d'une même famille ou pas. Tout n'est pas passionnant mais j'ai assez facilement accroché à l'esprit un peu mélancolique de ces nouvelles. Ca reste cependant du pur roman graphique, le genre où il ne se passe quasiment rien d'autre que de suivre les paroles et pensées de quelqu'un ou quelques-uns. Pas le genre de BD que j'achèterais même si je ne me suis pas ennuyé à la lire.

25/08/2006 (modifier)