Les derniers avis (47912 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Sécession
Sécession

Pas mal du tout... Corteggiani nous a concocté un scénario "dur de dur" sur une histoire bien réelle. Les premiers combattants nordistes envoyés au front étaient la lie des hommes (ou considérés comme tels). Pourquoi envoyer d'abord de vrais soldats au massacre, alors qu'il était si facile d'utiliser les "rebuts" de la société ?.. Durement encadrés, directement abattus en cas de fuite -ou tentative- ils ne savaient, tout compte fait, que sauver leur vie en tuant, en tuant encore... Nawa est aux commandes graphiques. Et quel dessin !... On entre dans l'action dès la première page pour en ressortir, remué, à la dernière. Aucun pardon pour hommes, femmes ou enfants. Viols, tueries, massacres se succèdent et nous sont jetés à la figure par un graphisme cru, réaliste. C'est fort, prenant, bien scénarisé, bien dessiné. Un album qui nous relate une sombre, très sombre, mais authentique période de cette Guerre de Sécession. L'édition originale date de 1996. L'album est numéroté "1", normalement annonciateur d'une suite. Dix ans plus tard, j'attends toujours. La "Patrouille perdue" l'est-elle définitivement ?... C'est bien dommage.

17/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série La Patrouille des Castors
La Patrouille des Castors

La patrouille fait sa première randonnée dans l'hebdo Spirou n° 867 du 25 Novembre 1954. La "patrouille" ?... Elle est au départ composée de six jeunes et a pour cadre le mouvement scout créé par Baden-Powell. Des premiers récits -où les divers personnages qui le composent paraissent très jeunes- le groupe va passer de 6 à 5 membres. La "Patrouille" ?... Il y a le chef : Poulain. Puis Faucon (celui avec des lunettes), le cerveau de la bande. Ensuite Chat, le plus ingénieux. Suit Mouche, le cadet -réservé et un peu timoré. On termine par le "bon gros" habituel : Tapir, l'élément comique qui ne pense qu'à manger. Au fil de leurs aventures, nos "Castors" vont quitter les frontières de leur Belgique natale pour s'aventurer dans divers autres pays. Au gré des opus édités, on peut noter une rapide évolution tant au niveau du dessin que narratif. Nos scouts abandonneront même -mais plus tard- leurs "culottes courtes" des années 50/60 pour des Jeans beaucoup plus d'actualité. Dans les derniers albums, ils acquerront même une sorte de conscience politique qui leur fera aller défendre le Droit au coeur d'hostiles contrées. La "Patrouille des castors" ?.. Une bien bonne série, qui n'a pas trop vieilli, dont on peut suivre l'évolution d'album en album. Petites précisions : Scénarisée par Jean-Michel Charlier, ce dernier abandonne la série après le 22ème album. Mitacq est seul aux commandes pour les opus 23 à 27. Wasterlain (Jeannette Pointu) scénarise les n° 28 et 29. Mitacq s'y remet, seul, pour le n° 30. Le dessinateur-scénariste Michel TACQ, dit MITACQ, de nationalité belge, est né à Uccle le 10 Juin 1927. Il décède à Loverval le 22 Mai 1994. Un "grand" de la BD franco-belge de l'après-guerre. Outre cette "Patrouille" (son plus grand succès) on lui doit aussi plusieurs "Belles histoires de l'Oncle Paul", Jacques le Gall", "Stany Derval". Un dessinateur réaliste au trait efficace.

16/09/2006 (modifier)
Par Da Rocha
Note: 3/5
Couverture de la série La Maison aux 100 portes
La Maison aux 100 portes

« La Maison aux 100 Portes » constitue l'occasion pour moi de découvrir Isabelle Dethan, une artiste que je ne connaissais pas. Dans « La Dame aux Chiens », premier tome de cette nouvelle série, l'auteur lorgne ouvertement du coté du fantastique et du paranormal. L'intrigue reste assez classique et contient tous les ingrédients du genre : un groupe de jeunes gens, une vieille demeure ayant une histoire trouble, une gouvernante énigmatique, la méchante de service et le repentis charmeur... Dès les premières pages, Isabelle Dethan parvient à susciter la curiosité du lecteur. Malgré tout, le récit n'exploite pas suffisamment toutes perspectives qu'il laissait entrevoir. Le scénario est plaisant, mais nous laisse un peu sur notre faim. Concernant le dessin, Isabelle Dethan nous offre là des planches pour le moins épurées. Il ne s'agit pas du style graphique vers lequel se porte mon regard habituellement. Cependant, le manque de détails relatifs aux décors n'est pas gênant en lui-même. L'ensemble m'a néanmoins paru un peu froid. Peut-être est-ce du aux choix effectués pour la colorisation. Au final, un premier opus agréable mais pas inoubliable. Isabelle Dethan y laisse malgré tout suffisamment de piste pour avoir envie de parcourir le deuxième opus lorsqu'il sortira...

16/09/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série London calling
London calling

Au titre de l’album, on aurait pu croire un moment que l’on avait affaire à des jeunes répondant à l’appel de Londres en pleine période Punk… A titre personnel, j’aurais bien aimé, ce n’est pas le cas, tant pis, il s’agit du début des années 90. C’est sans doute dû à un effet générationnel et au fait que les auteurs veulent parler de choses qui leur ont été contemporaine. (Entre nous, je comprends pas trop pourquoi ces jeunes ne vont pas à Seattle plutôt qu’à Londres, parce que c’est là que ça se passait dans ces années là)… Enfin, bon… c’est sympa, le dessin fait penser à du Mardon (j’aime bien), et ça se laisse lire comme du petit lait… mais… mais… c’est trop court… Je n’ai vraiment pas l’impression que cette chronique se prête à ce format 32 planches de chez Futuropolis. Il se passe décidément trop peu de chose dans cet album, généralement ce genre d’intrigue est déjà à l’étroit dans du 46 planches, dans 32 c’est encore pire. Wait and see, c’est peut-être au cours des neuf chapitres que ce London Calling prendra tout son sens… Pour l’instant, c’est juste sympa...

15/09/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Henri Désiré Landru
Henri Désiré Landru

Chabouté surprend. Quand on commence cet album, on se dit que tout est plié d’avance, l’histoire est célèbre et a déjà suscité tant de fictions et de mise en scène. Puis on découvre très vite que Chabouté s’amuse avec un beau « si »… Son album aurait pu s’appeler « Et si Landru n’était pas coupable ». A partir de là, Chabouté livre un album sombre et intriguant, cultivant les ambiances avec un sens de l’ellipse et du rythme des cases assez aiguisé, et ce goût particulier pour le noir et blanc dont il fait bon usage. Alors oui, j’ai aimé cet album, oui, j’en recommande la lecture, c’est un bon thriller… mais j’avoue percevoir cette œuvre comme étant relativement anecdotique dans la mesure où je ne vois pas trop où est l’intérêt profond de jouer à ce jeu du « si » concernant un tueur en série en revenant ainsi sur une chose jugée. Bien sûr, Chabouté ne plaide pas pour l’innocence de Landru, c’est juste un jeu d’esprit, mais je trouve cela un petit peu discutable concernant une histoire authentique comme celle-là… Imaginons un instant que quelqu’un nous écrive une fiction sur Marc Dutroux en s’amusant à imaginer que celui-ci n’est pas coupable… Ce serait obscène, insultant pour les victimes et leur souffrance… Pourquoi l’accepte-t-on si facilement pour Landru à la lecture de cette bd très bien faite ? Le temps passé peut-il tout justifier ? Je suppose que Chabouté répondrait « oui »… Personnellement, je ne connais pas la réponse à cette question…

15/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Edmond le Cochon
Edmond le Cochon

Edmond pointe le bout de son groin pour la première fois dans "L'Echo des Savanes" n° 55 d'Août 1979. Edmond ?... C'est un cochon. Mais pas n'importe lequel ! C'est un éternel menteur, râleur, en révolte contre les règles établies, rapide à se débarrasser du moindre problème par une pirouette dont il a le secret. Faut dire qu'il a une drôle de vie, ce cochon : au départ "reproducteur", il essaie toujours d'échapper à ce "travail" qu'il juge bien vil. Mais il va vite élargir son horizon : forcé de s'exiler, il part en Afrique où -à nouveau- il arrive très vite à semer la zizanie autour de lui. Edmond ?... C'est un album à double lecture, concocté par Veyron et Rochette. Outre des histoires de cochons (et non cochonnes), il est ici offert au lecteur une observation -sans concessions- de notre actuelle société. A déguster à petites doses, et comme disent les Anglais : "God save the couenne". A noter : L'album avisé par le posteur initial de la série est en réalité une réédition, parue en 2003 chez Cornélius, des opus 1 et 2 originaux. En effet, Edmond a bénéficié de 4 éditions originales : N° 1, 1980 , "Edmond le Cochon", un broché en noir et blanc édité aux Editions du Fromage. N° 2, 1981, "Edmond le Cochon va en Afrique", album cartonné, même éditeur N° 3, 1983, "Le Continent mystérieux", cartonné édité chez Albin Michel N° 4, 1993, "Le Mystère continental", cartonné, chez Albin Michel également. Plus de 10 ans qu'Edmond à disparu. Dans vos assiettes ? Coulant ses vieux jours dans une vieille ferme ?.. Reviendra-t-il faire un tour ?... Ou est-ce lui que j'ai vu, déguisé, en train de prendre son fils en photo devant Notre-Dame ? (je vous jure, j'ai bien entendu dire "Fais rillette à papa !...)

15/09/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Péchés mignons
Péchés mignons

Fondamentalement, il n’y a pas grand-chose qui sépare « Péchés mignons » d’un album de coquin de Dany ou d’un recueil Blagues coquines. Même humour porté sur la petite culotte, même volonté d’exciter avec humour le public masculin. La différence, c’est qu’un album d’Arhur de pins dans votre bibliothèque, ça fait nettement moins beauf et vulgaire qu’un album de Dany. Le dessin est très mignon, presque « kawaï» et donc branché, y’a un côté rétro glamour très léché, une palette graphique très cartoon qui évoque le dessin publicitaire de manière un peu rétro… Tout cela est un vrai régal pour les yeux. Question gag, je le redis, à part un côté assurément moins vulgaire, ce n’est pas très différent d’un Dany… D’ailleurs le simple fait de savoir que ces gags ont été diffusés dans Max, situe bien la chose. Sympa, car visuellement charmeur.

15/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le chariot de Thespis
Le chariot de Thespis

La série débute dans le mensuel "Gomme" n° 2 de décembre 1981. Elle se termine dans "Circus" n° 115 de Novembre 1987. Malgré le fil conducteur qui est la Guerre de Sécession, la série "Les Chariots de Thespis" n'est pas -comme on pourrait le croire- un western conventionnel. L'action est principalement centrée sur un trio formé de deux hommes en fuite et d'un troisième -un acteur- qui recherche le meurtrier de son épouse. Réunis... surtout pour le pire, ils devront faire face à des situations qui les dépassent, allant même jusqu'à rencontrer les milieux ultraréactionnaires des groupes religieux américains de la fin du 19ème siècle. Rossi nous offre ici un graphisme de très belle tenue, où l'on sent encore l'influence de Jean Giraud (Blueberry). Néanmoins, son trait va vite s'épurer ; l'occasion nous étant ainsi donnée de découvrir un talentueux dessinateur réaliste. La série, pourtant, n'attirera pas une grande frange du lectorat. Un peu trop "littéraire" pour ce style de Bd ?... Les auteurs réaliseront quatre grandes aventures -dans autant d'albums cartonnés édités chez Glénat dès 1982-, puis décideront d'interrompre la série. A noter : Philippe Bonifay, le scénariste, n'est crédité que des aventures 3 et 4. Il est néanmoins le cocréateur -avec Rossi- de la série.

15/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Triangle Secret - Hertz
Le Triangle Secret - Hertz

Hertz se révèle être une BD racontant une petite aventure durant la seconde guerre mondiale, mettant en scène un prisonnier franc-maçon qui s'évade avec l'aide d'enfants. L'histoire est bien montée, assez prévisible mais plutôt plaisante à lire. Le dessin en est joli sans être particulièrement original. Rien à redire sur le fond et la forme. Sauf que, à part le sujet de la Franc-Maçonnerie et du fait que des méchants, les Gardiens du Sang, tentent de capturer ces Francs-Maçons, ça n'a pas grand chose à voir avec Le Triangle Secret. Ca aurait pu être raconté dans n'importe quel autre contexte, les histoires d'évadés durant la seconde guerre mondiale, cachés aux yeux des nazis par des gentils campagnards, ne manquant pas. On y découvre juste comment l'imposant Hertz du Triangle Secret a été pour la première fois mis en contact avec la Loge Première. Mais ça ne va guère plus loin. Une BD pas mal quoi, qui plaira aux amateurs d'aventure dans un contexte historique, mais il ne faut pas trop en attendre à part ça.

15/09/2006 (modifier)
Couverture de la série Magna veritas
Magna veritas

Si vous aimez les histoires délirantes tordues sans queue ni tête qui vous font sourire voire rire, dont l'intérêt se limite à celui que je viens d'énoncer sans l'énoncer alors n'hésitez pas vous pouvez lire cet album. En revanche, si vous aimez des scénarii solides avec des intrigues du feu de dieu soutenus par un dessin remarquable, vous pouvez passer votre chemin :) Mon cœur oscillant entre les 2 je mets 3 étoiles et une petite lecture conseillée mais... Remarque il ne dépassera jamais cette note mais ce sont des jeunes auteurs alors faut les encourager, ils ont de l'idée et c'est sûrement le plus important pour eux.

14/09/2006 (modifier)