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Couverture de la série Le Troisième Testament
Le Troisième Testament

Une histoire complexe, lorgnant méchamment du côté du Nom de la rose (le personnage principal ressemble même à s’y méprendre à Sean Connery), menée tambour battant, ayant nécessité de ma part une relecture des tomes précédents à la sortie des suivants, un dessin efficace, fouillé, avec des perspectives et des vues panoramiques très réussies, tous les ingrédients d’une excellente série, mais si j’avoue avoir lu tous les tomes sans m’ennuyer, je n’y ai pas pour autant trouvé beaucoup de plaisir. C’est trop froid pour moi, trop violent et sombre aussi, et ce n’est pas le genre d’histoires qui me passionne. C’est davantage pour amateurs de séries historiques et médiévo-fantastiques, mais dans ce genre, c’est du bon, d’où mon conseil d’achat.

19/09/2006 (modifier)
Couverture de la série Va & Vient
Va & Vient

Petit exercice de style assez coquin, assez sympathique, mais pas super bien dessiné et très vite lu. C’est très bien trouvé, original, mais en raison de ce dessin trop dépouillé et du trop faible nombre de pages, ça ne vaut pas son prix, ni même une présentation aussi classieuse. Personnellement, je trouve qu'en “Patte de mouche”, à 3.00 € donc, ça aurait été très bien, et j’en aurais vivement conseillé l’achat, mais là, ce one-shot a les inconvénients d’un “Patte de mouche” sans son avantage majeur : le prix. Empruntez-le plutôt ;)

19/09/2006 (modifier)
Couverture de la série Petrus Barbygère
Petrus Barbygère

Je me suis plongée avec gourmandise dans cet univers d’elfes, de pirates, de Hollandais Volant et de vaisseau fantôme déployé par Pierre Dubois. J'aime beaucoup le trait et la mise en couleurs de Sfar, certaines planches sont sublimes, et les dialogues ne manquent pas de pittoresque, bien qu’un peu artificiel parfois. Mais voilà, j’ai eu un peu l’impression de manger un plat prometteur mais en fait décevant, comme si à l’excellence des ingrédients n’avait pas répondu le talent du cuisinier. En effet, si ça se laisse lire, néanmoins ce n’est guère palpitant, on tourne les pages avec un certain détachement et si je me suis accrochée jusqu’à la fin, ce n’est qu’en raison du dessin.

19/09/2006 (modifier)
Par Chelmi
Note: 3/5
Couverture de la série Le Triangle Secret - Hertz
Le Triangle Secret - Hertz

"Hertz", ou comment est il tombé dans la franc-maçonnerie… A travers ce one shot, Convard nous dévoile un épisode de la jeunesse de Martin Hertz, le franc-maçon de la loge première du Triangle Secret. En 1943, en Alsace, en pleine seconde guerre mondiale, le jeune Martin découvre et porte secours à un homme de la Loge première traqué par les nazis. De là découleront des actes héroïques et tragiques qui marqueront à jamais le destin de Hertz. Cette histoire très simple, qui s’étale pourtant sur 56 pages passe très bien, on ne s’ennuie pas malgré le côté anecdotique. Oui, anecdotique, car en tant que lecteur de l’univers du "Triangle secret", je m’attendais à plus de détails et de révélations sur notre bon gros franc-maçon. Je pense même qu’un non initié à la série mère peut lire cet album sans encombre et peut-être encore plus l’apprécier car il n’en attendra pas la même chose. C’est donc une bonne histoire avec un contexte historique intéressant qui n’a pas su rassasier ma faim. Comme pour I.N.R.I, je ne suis pas vraiment séduit par les dessins, même si Falque et Juillard font beaucoup mieux que ce qui a été fait sur Le Triangle Secret. En fait ce sont les têtes des personnages que je trouve moyennes car le reste est plutôt bon, de beaux paysages, et un environnement bien réaliste. Les visages sont très épurés, et du coup, ce vide leur fait souvent une figure un peu niaise, et lorsque les auteurs veulent faire ressortir une expression forte, ça donne une impression d’être surjoué qui ne colle pas avec le reste du dessin. Je trouve les couleurs de Paul plus réussies que sur les deux autres séries sœurs mêmes si il y a comme un manque de vie sur certaines planches trop figées.

19/09/2006 (modifier)
Par angus
Note: 3/5
Couverture de la série Toxic planet
Toxic planet

Dans un monde ravagé par la pollution, on suit le quotidien d'individus tous porteurs d'un masque à gaz. De cette situation, Ratte a imaginé bon nombre de strips à l'humour assez noir. Ce qui étonne au premier regard, ce sont les pages à moitié remplies. En effet, les strips ne remplissent pour la plupart qu'une moitié de page. Sinon, bien que l'humour soit bien présent et les situations plutôt cocasses, celui-ci est assez répétitif et on en a vite fait le tour. On ne rit pas à gorge déployée, on sourit tout au plus à certains gags. Un album sympathique mais qui ne laissera pas un très grand souvenir.

19/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Contes extraordinaires d'une veillée limousine
Contes extraordinaires d'une veillée limousine

Du même auteur, même éditeur, même format, j'avais déjà lu Limougeauds racontant l'histoire de Limoges depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Ici, cet album de près d'une centaine de pages s'attache de nouveau à une thématique régionale : les contes et légendes traditionnelles de la région de Limoges et ses environs. Soyez prévenus : l'aspect de cette BD est tout de même très amateur. Le dessin de Pascal Jourde, noir et blanc, est souvent pas terrible, enchaînant visages plus ou moins réussis et autres franchement ratés, devant des décors souvent simples mais corrects si l'on n'est pas trop exigeant. Néanmoins, malgré ce manque de maîtrise technique, l'histoire est tout à fait plaisante à lire car la narration graphique et les textes sont tout à fait fluides et bien construits. Pour le reste, cet album intéressera tous les amateurs de contes et légendes régionaux. Ceux-ci sont authentiques et ont l'intérêt et la naïveté des histoires traditionnelles qu'on raconte au coin du feu. Elles sont toutes plutôt courtes, permettant de les enchaîner les unes après les autres sans baisse de rythme ni d'intérêt pour le lecteur que je suis. Au final, malgré un graphisme amateur, j'ai été plongé dans cet album, peut-être parce que je suis à la base amateur de contes traditionnels, mais sans doute aussi car ces histoires sont bien racontées et plaisantes. Seul le prix, normal au vu du nombre de pages mais un peu rebutant au vu de la qualité non professionnelle du dessin, m'empêche de vraiment en conseiller l'achat.

19/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Gibier de potence
Gibier de potence

Un western mâtiné de chasse au trésor, avec une bonne part d'action et de nombreux personnages, voilà qui n'est pas très original (rappelez-vous l'un des cycles de Blueberry) mais c'est une lecture divertissante et bien menée. Je trouve le dessin un peu froid mais il est de bonne qualité tant au niveau du trait que des couleurs. Quant à l'histoire, elle est assez prenante, sans jamais m'avoir vraiment captivé ; mais il faut dire que ce type d'aventure et d'action n'est pas trop ma tasse de thé. Les personnages sont assez bien travaillés et la BD dévoile leurs mystères au fil des tomes. Une lecture sympathique qui permet de passer un moment agréable.

18/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Cédric
Cédric

Je l'aime bien, ce blondin... Cédric fait sa première gaffe dans l'hebdo Spirou n° 2559 du 28 Avril 1987. Cédric ?... Un petit garçon comme beaucoup d'autres. Il habite chez ses parents, un couple "bien comme il faut", ainsi que son pépé ; lequel est son principal confident. Et c'est vrai que ce grand-père est formidable ! Sous des dehors bourrus, il n'hésite jamais à "couvrir" les bêtises de son petit-fils. Et c'est qu'il en commet, des bêtises ! Cédric ?... c'est la vie de tous les jours d'un gamin comme nous l'avons été... il y a l'école, où il préfère la récréation ; les premiers émois amoureux avec Chen, une petite chinoise, les mauvais résultats scolaires qu'il faut cacher, la bande de copains à la sortie des cours.... La série a du succès. Je crois qu'elle le mérite. C'est gentillet, parfois explosif... c'est la vie quoi ! Cauvin -auteur d'innombrables scénarios- nous la "joue" ici sans mièvrerie ; mais avec justesse, malice et sensibilité. "Cédric", c'est un univers tout simple où beaucoup d'entre-nous avons des souvenirs.

18/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Pauvre Lampil
Pauvre Lampil

Notre "héros" découvre ses premiers problèmes dans l'hebdo Spirou n° 1826 du 12 Avril 1973. Lampil ?... Ce sont les mille et un tracas que doit subir un dessinateur de bd ; tant au boulot (aaaaahhh... son scénariste !...) qu'au cours de sa vie quotidienne. Lambil, dessinateur de la série, se met ici en scène. Lui et son scénariste (Cauvin ?) accumulent les gags "hénaurmes", tant avec leurs épouses respectives qu'au boulot. Ils se chamaillent pour un rien et se quittent toujours, méchamment fâchés, en fin de page. Promis, juré, ils ne se reverront plus... jusqu'à la planche suivante. Une série sans prétention mais dans laquelle le lecteur prend bien du plaisir (j'adore les histoires avec le boucher). Une série originale même sur l'univers familial et professionnel de la BD (du moins pour Cauvin et Lambil !). Un ensemble d'histoires courtes de bonne facture. On ne s'y éclate pas la mâchoire, mais certains gags valent néanmoins leur pesant de rires. Cette série paraît en albums, chez Dupuis, depuis 1997. On aurait tort de la bouder.

18/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Jugurtha
Jugurtha

Ce jeune prince numide entre en scène dans l'hebdo Tintin n° 18, 22ème année, du 2 Mai 1967. "Jugurtha" ?... C'est, au départ, l'histoire vraie et documentée des tribulations de ce jeune prince face aux complots et turpitudes ourdis par ses cousins Adhubal et Hiempsal. Sous les scénarios de Jean-Luc Vernal (qui signe ici sous le pseudo de Laymilie), Hermann -alors à ses débuts- illustre les histoires d'un trait académique et réaliste. Ces aventures paraîtront alors dans l'hebdo sous forme de maxi-chapitres. Ce n'est qu'en 1975 que les deux premiers albums -en noir et blanc- seront édités chez RTP ; ce malgré le succès de la saga. Pourtant, en cette même année 1975, Hermann abandonne "Jugurtha". Raison invoquée : "il" lui est fait grief d'un engagement trop "politique" (!?!)... 1976. Jugurtha revient, plus fougueux que jamais. Et cette fois, c'est Franz qui "se colle" au graphisme. Il va lui donner une nouvelle impulsion, une nouvelle "vie" qui n'aura plus rien à voir avec celle dessinée par Hermann. Vernal, qui signe maintenant les scénarios sous son vrai nom, imagine et fait accompagner Jugurtha de la belle Vania. Et il va leur en faire découvrir du chemin ; tant en Afrique que dans les steppes d'Asie. On y oublie d'ailleurs quasi l'hégémonie romaine présente dans les premiers opus. Bien que n'étant pas le "papa" de "Jugurtha", Franz va vite trouver ses propres marques. Son style vif et réaliste va rapidement hisser la série vers les "incontournables" des années 1980. Hélas, Franz décède le 8 Janvier 2003. Sa dernière mise en scène de "Jugurtha" remonte à 1991. En 1995 paraîtra un (ultime ?) album, dessiné par Suro, toujours sur un scénario de Vernal. Mais la sauce ne prendra pas. Cela fait plus de dix ans que ce prince s'en est allé... En Afrique ?... Vers les steppes ?... Seuls les vents pourraient nous dire la réponse...

18/09/2006 (modifier)