Les derniers avis (47907 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Tendre Violette
Tendre Violette

Passage chez mon libraire ce matin... Tiens : une "pub" pour le nouveau "Tendre Violette" de Servais (au dessin). Ca fait quand même bien trois ans qu'elle avait disparu de la circulation. J'ai commandé... Violette ?... Elle fait son apparition dans le mensuel "A suivre", n° 15 d'Avril 1979 (hein, déjà 27 ans !?!...) Une bonne suite d'histoires que j'ai surtout appréciées pour le graphisme. Servais y va d'un trait délicieusement "rétro", réaliste, sensible ; le tout au service d'un scénario bien original de Dewamme. Cette connivence -palpable- d'auteurs m'a fait aimer de suite l'univers ainsi créé ; un univers fait de poésie et de douceur. Une bien bonne série "paysanne", une vraie "création" qui mêle le réalisme de tous les jours à cette bonne vieille sorcellerie dont on parle encore, le soir, au coin d'un feu de bois, dans cette petite région de la Belgique que l'on appelle "La Gaume". Bien fait.

12/10/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Une épatante aventure de Jules
Une épatante aventure de Jules

Alors c’est ça Jules….. Au vue des critiques dithyrambiques ci-dessous je dois reconnaître que je suis un petit peu déçu. Il y a du bon, c’est sympa, il a pas mal de référence et une dose d’humour non négligeable. Parfois ça m’a franchement fait marrer et je comprends les avis précédents qui disent ne pas comprendre pourquoi c’est une BD jeunesse. Mais il y a quand même un certain nombre de gags enfantins. Par exemple les chutes qu’on retrouve 3 ou 4 fois par album : Jules qui marche sur son lacet et qui tombe, le brancardier qui trébuche et qui fait tomber le corps de la civière, etc.…. ça fait sourire mais c’est pas extraordinaire quand même. Pour finir avec les petites déceptions, les longues pages de réflexion sur la génétique, la religion, etc.… c’est un peu longuet. J’ai quand même passé un bon moment, mais pas suffisant pour mettre un 4/5. J’ai pour l’instant 2 tomes, je complèterai peut-être ma série un jour où je ne trouverai vraiment rien d’autre chez mon libraire.

12/10/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Réflexion
Réflexion

Sans prétention ce petit album. En effet, j'aime beaucoup Guy Delisle, un Québécois qui a su tracer un sillon assez original dans le paysage de la BD francophone. Hélas ses albums n'ont pas forcément la visibilité qu'ils méritent sur nos étals de librairies. Bref, voici encore un petit album, où il exploite de façon assez originale une idée qui ne l'est pas moins. Dans notre société obsédée par l'image, et en particulier par l'image que l'autre nous renvoie de nous-mêmes, il est une question que l'on ne se pose pas : et comment vivrait notre reflet ? Delisle est donc allé de l'autre côté du miroir, pour nous ramener une histoire très sympathique, intrigante, et très habile.

11/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Canetor
Canetor

Canetor, c'est avant tout un bel album qui attire l'oeil. Grand et solide, il offre une couverture simple qui attise la curiosité. Les planches sont très agréables et bénéficient d'un dessin clair et épuré, aux formes géométriques et à l'encrage nets. Canetor, c'est ensuite un hommage parodique à de nombreuses oeuvres de l'univers des anciens comics. Le rapprochement est évident avec Donald pour ce qui concerne Canetor et surtout sa fiancée Canetorette très proche de Daisy. D'autres hommages sont également rendus, notamment à Little Nemo par l'intermédiaire des rêves agités de Canetor. Et cela continue avec un univers à la Disney et des petites histoires naïves et comiques semblables à celles de la première moitié du 20e siècle à la différence près qu'elles sont traitées ici avec dérision et une acidité "pince-sans-rire". Acidité, en effet, car tout ce joli petit monde n'est pas si rose : Canetorette est idiote et sert de souffre-douleur, Canetor est égocentrique voire limite cruel, sa soeur Canetorine est une emmerdeuse tant verbalement que dans la vie, etc. Humour décalé, satire discrètement masquée sous une belle apparence graphique, propre et nette, c'est un album qui se lit ou se feuillette agréablement. Les gags tiennent sur deux pages et peuvent se lire à petites doses. C'est même peut-être préférable car la quarantaine de gags se révèle légèrement répétitive et pourrait lasser le lecteur lambda.

11/10/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Vincent Murat
Vincent Murat

Voici une des toutes premières bds dessinées par Frank. On peut déjà y entrevoir le thème cher à l’auteur qu’il développera dans ses productions ultérieures, à savoir l’écologie (respect de la nature et des animaux sauvages). Dans cet album, l’écologiste est représentée par Sandra Deluynes qui se révolte contre le trafic animalier de Vincent Murat. Le récit reste très classique dans sa forme et fournit une honnête bd d’aventure sans plus (comme les Natacha). Cependant, le délai relativement long de réalisation de l’album (7 ans !) aura permis au récit de se peaufiner et au trait de Frank d’évoluer en conséquence. Ce qui permet à cet album de se différencier par un final assez intéressant, constitué par une sorte de réflexion, d’introspection du personnage "Vincent Murat". Même si le trait du Frank actuel est reconnaissable, les dessins présentent beaucoup de similitudes avec ceux de Walthery avec Natacha. Sans doute parce qu’il est question ici de zincs... avec la touche écologique en plus. Bref, un album sans doute pas exceptionnel mais qui est enrichissant pour mieux comprendre le travail de Frank et sa façon d'être.

11/10/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Dix de der
Dix de der

Six ans ! Cela faisait six ans que Comès n’avait plus rien publié de nouveau. C’est dire si les attentes concernant ce nouvel album sont grandes. J’ignore les raisons de ce silence mais naturellement, il nous amène à penser que l’album en question peut être important. Pour que l'auteur sorte de ce silence, il faut bien que cet album soit né d’une nécessité artistique impérieuse, pense-t-on. La déception risque d’être grande. Dix de der n’est pas une mauvaise bd, mais n’a rien d’une grande bd…Je tiens personnellement Comès pour un grand auteur, car il ne saurait pas en être autrement de l’homme qui a écrit et dessiné ces deux chef d’œuvres que sont Silence et La Belette, mais faut avouer que depuis, il n’avait pondu que des œuvres plus mineures, certes sympathique mais qui n’avaient plus rien du génie des deux autres. Dix de der vient juste allonger la liste. Son intrigue est sympathique, mais on peut trouver les tentatives de Comès de faire de l’humour noir un peu veine face à des maîtres du genre tels que Goossens ou Boucq… Son récit est assez statique, peu captivant, très bavard… il se termine sans grande surprise, dès les premières pages, tout est plié. C’est pas mal… mais on attend autre chose d’un tel auteur. Pour moi Comès n'est le meilleur que lorsqu'il se lance dans un récit dense et romanesque comme La Belette ou Silence. Ce sont des oeuvres riches et pleines de sens. Depuis, il ne nous sert plus que des bd plus courtes, mais qui, malheureux paradoxe, donnent en plus la sensation d'avoir été tirée en longueur. L'argument de son Dix de der pourrait tenir en 10 planches... il en fait 54... Le dessin, en revanche, est très réussi, Comès est toujours un esthète du noir et blanc.

11/10/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série La Licorne
La Licorne

Un premier tome assez intéressant pour ce médiéval fantastique qui nous emmène dans le milieu très fermé des médecins anatomistes de l'époque. Ce qui frappe en premier lieu lorsque l'on feuillette la Bd, ce sont les dessins (et les couleurs) qui sont très réussis et donnent envie d'acquérir le livre rien que pour l'objet. Dés lors, on se dit : pourvu que l'histoire soit à la hauteur. C'est là que, pour ma part, j'ai été un peu déçu. Bien que l'on sente que ce scénario a du potentiel, j'ai trouvé ce premier tome un peu nébuleux et ai refermé l'ouvrage avec un sentiment mitigé et sans y avoir vraiment accroché. D'où un 3/5, mais il semble possible de relever celle ci après lecture du tome 2 dont je suivrai la sortie avec attention.

11/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Soeur Marie-Thérèse des Batignolles
Soeur Marie-Thérèse des Batignolles

Une religieuse vraiment infréquentable ! Elle déboule dans le "Fluide Glacial" n° 74 d'Août 1982. Elle boit, elle fume des herbes "illicites" et termine ses phrases en balançant (souvent) quelques jurons bien placés. Je l'aime bien, cette bonne soeur qui essaie -à sa façon- de donner une certaine âme à son couvent. C'est vrai qu'elle n'est pas fort appétissante physiquement ; mais elle essaie de compenser la balance par une âme qu'elle dit sensible et généreuse. Mais... vous la croyez, vous ?... Une "héroïne" haute en couleurs dans des situations emplies de "bonne santé" (c'est le cas de le dire !). Le dessin ?... une sorte de style comico-réaliste qui se rapproche de celui de Marcel Gotlib ; mais graphisme très personnel néanmoins. C'est bon. Déridant. Que demander de plus ?...

11/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Exploits de Poison Ivy
Les Exploits de Poison Ivy

Yann et Berthet ont eu une idée assez sympathique : créer une vraie série BD autour du personnage fictif des pulps "Poison Ivy" de leur propre série à succès Pin-up. Poison Ivy, dans Pin-up, c'est une super-héroïne sexy qui, durant la seconde guerre mondiale, va terroriser et massacrer des "sales japs", portant bien haut la bannière étoilée et ses dessous affriolants. C'est donc la jeunesse et les débuts d'héroïne de cette jolie femme que nous allons suivre dans cette BD. L'histoire s'entame sur un décor de bayou de Louisiane. Berthet retrouve là le décor qu'il affectionnait déjà dans une autre de ses BD : L'Oeil du chasseur. Yann et lui en profiteront d'ailleurs pour glisser de gros clins d'yeux aux anciens amis et collaborateurs de Berthet, Cossu et Foerster, représentés en bouseux locaux. Indubitablement, Berthet maîtrise son dessin. J'apprécie grandement son style clair et son encrage épais. Ce sont des planches jolies et agréables à lire. Le scénario, pour sa part, est sympathique. On suit avec plaisir ce petit garçon manqué qu'est Miss Swampy avant qu'elle acquiert de superbes formes et le dangereux pouvoir d'empoisonner d'un simple baiser. On la suit encore avec le sourire quand elle est recrutée pour rejoindre une équipe de super-nanas aux divers pouvoirs au service du président des USA. C'est donc une BD qui se lit agréablement, sans jamais m'avoir vraiment captivé mais m'ayant fait passer un bon moment. A lire, surtout si vous avez aimé Pin-up et appréciez l'idée de découvrir les mêmes auteurs dans une série plus aventureuse et un peu plus comique.

10/10/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série La Légende de Cassidy
La Légende de Cassidy

Après Amerikkka, Roger Martin continue de nous faire découvrir l'arrière-boutique de l'Amérique des pionniers. Cette fois-ci il nous parle des dernières heures du XIXème siècle (du moins dans le premier cycle, les suivants étant centrés sur la Guerre d'Espagne et la Guerre froide). Bref, nous suivons les pas de Sean Cassidy, petit voleur de bétail qui saura croiser la route des meilleurs (Sundance Kid, Butch Cassidy...) pour fonder une bande fortement organisée afin de contrer la puissance des riches propriétaires. Les implications politiques de cette série sont claires : Butch et ses amis étaient des Robin des Bois modernes, ne tuant qu'en cas d'extrême nécessité, se contentant de voler la plupart du temps. Si l'ambition est louable, si l'histoire s'avère assez prenante et intéressante, les moyens mis en oeuvre pêchent en revanche quelque peu. En effet la narration est très brouillonne, on a parfois du mal à comprendre ce qu'il se passe, des personnages surgissent à l'improviste dans le récit... Le dessin d'Asaf Hanuka est un peu... étrange. Il a clairement du mal avec l'anatomie des humains dans le premier tome, avec les chevaux dans les deux premiers... Embêtant pour un western. Son style s'est toutefois affiné entre les deux (séparés de 3 ans quand même), et du coup le récit gagne en lisibilité. Attention, la leçon d'histoire en rebutera sans doute pas mal, c'est donc une série à réserver aux passionnés d'histoire de l'Ouest en pleine déliquescence, et aux curieux.

10/10/2006 (modifier)