Les décors sont plantés en Indochine et les ingrédients qui composent ce scénario (Pirates, contrebande d’armes, pierres précieuses, recherche d’une cité merveilleuse au fin fond d’un territoire inconnu, recherche d’un fils perdu, intrigues politiques, etc…) sont habilement réunis pour former un début d’histoire suffisamment dynamique pour faire penser au lecteur qu’il vient de lire le début d’une série qui pourrait bien devenir un très bon classique d’aventure.
Un a priori positif sur un scénario riche et une mise en images de bonne qualité suffisent largement à me donner envie de connaître la suite en espérant que celle-ci soit passionnante.
3,5/5 pour ce premier tome.
Après lecture des 3 premiers albums :
Je ne peux que reconnaître à cette série certaines qualités et notamment au niveau du dessin et de la mise en page, mais je n’ai pas du tout accroché à l’histoire qui m’a souvent donné l’impression de me trouver devant le journal de 20 heures et c’était de ce fait pas très passionnant.
C’est tout de même pas mal et je pense que ça peut plaire, mais pas à moi et je ne vais donc pas poursuivre.
Ici, Hermann se contente de dessiner, se basant sur un scénario écrit par son fils. Ce n'est pas la première fois que les deux noms sont associés. Au milieu des années 90, les deux hommes s'étaient retrouvés dans un opus original paru chez Dupuis : Le Secret des hommes-chiens.
Le présent album m'a proposé une descente aux enfers dans une cité à l'ambiance américaine, bouffée par le vice et la corruption. Au milieu de ce jeu de dupes, un gamin tout droit sorti de sa campagne et qui rêve de se faire un nom dans la police. Pas par ambition, mais parce qu'il a une certaine idée de son métier. Un oiseau rare dans cette volière malodorante. Mais aussi un véritable pigeon pour des "chasseurs" en mal de gogos.
Sous des apparences classiques, cet opus est un bon moment de lecture. Le trait du père n'y est évidemment pas pour rien. Quant au scénario du fils, il faut avouer qu'il manque quand même de fluidité. Un bémol qui s'estompe au fil des pages car le rythme de l'histoire est excellent.
Ce tempo, associé au traitement graphique, m'a permis de passer -un peu- sur les approximations dans la construction du récit.
Pas évident, je pense, d'être le fils d'Hermann. Pourtant, en fin de lecture, je me suis dit qu'Yves H. n'a pas vraiment à rougir comparé à d'autres scénaristes et, surtout, qu' Hermann a dû se sentir bien à l'aise sur ce récit.
Je suis perplexe quand même. Pas un "coup dans l'eau", mais pas un "grand" album non plus.
Curieuse cette BD, car elle est née d'un film.
C'est en effet en 1952 que sort sur les écrans "Fanfan la Tulipe", réalisé par Christian-Jaque. La vedette masculine en est Gérard Philippe. Immense succès.
Ce long-métrage est vite adapté et "Fanfan" dessiné fait sa première apparition dans l'hebdo "L'Intrépide" n° 129 du 24 Avril 1952. L'histoire s'y termine dans le n° 337 du 12 Avril 1956.
Scénarisée par Jean PRADO et dessinée par le très talentueux Etienne LE RALLIC, elle ne sera pourtant JAMAIS éditée.
C'est en 1971 que l'on découvre à nouveau Fanfan, dans "Pif Gadget" n° 1359 du 17 Juin 1971. Ses aventures y paraîtront jusqu'en 1980.
Le scénariste en est Jean Sanitas, les dessinateurs Christian Gaty et Lucien Notier.
C'est cette série qui fera l'objet de deux albums.
Qu'en dire ?... bien que transposée au 18ème siècle, la gestion graphique et la mise en pages me fait penser à ces bons vieux comics des années 30-50. Les auteurs font preuve d'imagination et, bien que gardant la ligne générale de l'histoire de 1952, s'en démarquent néanmoins.
Le dessin ?... Chouette ! Un beau trait réaliste, énergique, bien lisible, qui fait la part belle à la gestuelle pendant les coups de mains et bagarres diverses. La noblesse y est -avec art- tournée en ridicule. Et c'est ce qui a plu au lectorat : un "petit" français, venu de nulle part, qui flanque raclée sur raclée aux nantis, se moque de l'ordre établi.
Je l'aime bien, cette sorte de Zorro sans masque, car il sait être vu ou lu sous deux aspects différents : celui d'une sorte de chevalier qui défend la veuve et l'orphelin, ou comme la représentation type de la racaille qui sévissait en ce temps-là...
Une bonne série -oubliée quand même- pour un héros qui, lui, est encore dans de très nombreuses mémoires.
Cybersix ?... enseignante le jour, elle se transforme la nuit en une créature mystérieuse à la recherche de sa substance vitale.
Un curieux -mais bon- mélange de fantastique et de science-fiction qui mêle habilement les styles manga et comic books anglo-saxons.
Bon mélange aussi de violence t d'humour, le tout dans une mise en images saccadée et dynamique.
Le graphisme ?... j'apprécie, sans plus, ce trait nerveux, anguleux et aussi précis.
C'est vrai, il s'agit ici d'une énième histoire de savant fou qui rêve de devenir le maître de l'univers. De nombreux poncifs, d'ailleurs, émaillent la série : les anciens Nazis en Amérique du Sud, la forêt amazonienne, le labo secret, des robots créés pour l'aider dans sa conquête, etc... Mais ça marche.
Cybersix ?... une bonne série, originaire de l'Argentine, qui m'a permis de découvrir et d'apprécier cette "autre" BD.
Ce "cycle" puise son inspiration au coeur de l'heroïc fantasy la plus folle.
D'abord mise en images sous la plume de Serrano, elle se poursuit sous celle de Focroulle au septième volume.
J'ai apprécié ce monde étrange, fantastique, où pousse une flore luxuriante et peuplé de bien curieux animaux ; un monde où quelques "portes" permettent le passage vers notre univers...
J'ai bien aimé l'histoire de Sevrin, un modeste employé qui, passé de "l'autre côté" épousera la belle princesse Tanis après d'homériques batailles et sombres intrigues de palais.
Pas de mièvrerie dans cette série. C'est du solide, et réalisé avec un vrai savoir-faire.
A chaque tome, les auteurs ont réussi à me captiver, à tenir mon attention éveillée. Belles histoires -même si "simples" au départ-, mise en page de bonne facture, jolie palette de couleurs et très bon graphisme réaliste que je dirais "foisonnant".
Une chouette série féerique parmi les très bonnes de ce genre. Un "bon" 3,5/5.
J'ai eu ici affaire à une quête qui mêle mysticisme et enquête policière saupoudrée de fantastique.
L concept du postulat m'a également attiré : Début du 14ème siècle. Découverte d'une crypte inconnue dans une abbaye. Les moines exterminés. Des parchemins disparus ; lesquels pourraient remettre en cause le dogme de la chrétienté. Enquête menée par un inquisiteur. etc...
Miam !... appétissant tout ça !...
Et en effet : le scénario général est vraiment habilement mené.
Le dessin ?.. un style "gothique" un peu stylisé qui sert bien le thème raconté ; des cadrages assez audacieux qui apportent un dynamisme certain -et surtout indispensable- à ce genre de série.
Série bien bonne d'ailleurs, déclinée en quatre opus ; et qui mêle habilement intrigues et intrigants dévorés par des passions... euh... pas trop chrétienne !..
La collaboration entre Morvan et Terada est réussie avec un dessin et un découpage surprenants mais très réussis et finalement appropriés à l’histoire.
Je suis intrigué par ce que pourra donner cette très libre adaptation de Peter Pan dans cet univers.
Une série bien lancée par ce premier album suffisamment attrayant pour au moins avoir envie de connaître la suite.
C’est une série qu’il faut avoir en partie lue je pense car certains gags sont très sympas, mais alors, 36 albums, là ça me dépasse… Puisqu'une petite dizaine d’albums suffisent tant les gags deviennent répétitifs dans les suivants. Cela doit faire plus de 10 ans que je n’ai pas acheté de "Léonard" et j’ai été conforté en lisant ici et là certains des nouveaux albums lorsque l’occasion se présentait car ils se ressemblent tous ou presque.
C’est assez difficile de donner une note à cette série et je m’en tiendrai à un très gentil 3/5 car l’idée de départ était bonne et les auteurs ont accouché de quelques albums divertissants même si on peut leur reprocher de n’avoir pas su admettre assez tôt qu’ils avaient fait le tour du sujet.
J’ai du mal à cerner ce premier tome. Il y a en effet, un je ne sais quoi qui me fait tiquer, comme un décalage entre le dessin très cartoon, suggérant une histoire assez enfantine et naïve, et le scénario, plus sombre, plus dur.
De même, la galerie de personnages alterne les naïfs très “mimi” et d’autres franchement cyniques. A cet égard le lapin qui parle est particulièrement déconcertant, voire discordant, par rapport au ton général adopté par les autres personnages.
L’explication du phénomène atténue tout juste le malaise que j’ai ressenti, comme si l’auteur cherchait son registre et qu’il n’arrivait pas à s’y fixer. Par moment, la tension dramatique est comme désamorcée par le comportement burlesque de certains seconds rôles, ce qui est assez déroutant.
On est clairement dans une BD jeunesse, mais le dessin, que je trouve très chouette, ne me semble pas en phase avec l’histoire.
Ces réserves étant faites, l’intrigue, bien que peu originale, est néanmoins assez plaisante à suivre. Le rythme est alerte, tous les éléments sont en place pour un second tome qu’on peut espérer tout aussi enlevé.
Voilà, impression mitigée donc.
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Les décors sont plantés en Indochine et les ingrédients qui composent ce scénario (Pirates, contrebande d’armes, pierres précieuses, recherche d’une cité merveilleuse au fin fond d’un territoire inconnu, recherche d’un fils perdu, intrigues politiques, etc…) sont habilement réunis pour former un début d’histoire suffisamment dynamique pour faire penser au lecteur qu’il vient de lire le début d’une série qui pourrait bien devenir un très bon classique d’aventure. Un a priori positif sur un scénario riche et une mise en images de bonne qualité suffisent largement à me donner envie de connaître la suite en espérant que celle-ci soit passionnante. 3,5/5 pour ce premier tome.
Kabbale
Après lecture des 3 premiers albums : Je ne peux que reconnaître à cette série certaines qualités et notamment au niveau du dessin et de la mise en page, mais je n’ai pas du tout accroché à l’histoire qui m’a souvent donné l’impression de me trouver devant le journal de 20 heures et c’était de ce fait pas très passionnant. C’est tout de même pas mal et je pense que ça peut plaire, mais pas à moi et je ne vais donc pas poursuivre.
Liens de Sang
Ici, Hermann se contente de dessiner, se basant sur un scénario écrit par son fils. Ce n'est pas la première fois que les deux noms sont associés. Au milieu des années 90, les deux hommes s'étaient retrouvés dans un opus original paru chez Dupuis : Le Secret des hommes-chiens. Le présent album m'a proposé une descente aux enfers dans une cité à l'ambiance américaine, bouffée par le vice et la corruption. Au milieu de ce jeu de dupes, un gamin tout droit sorti de sa campagne et qui rêve de se faire un nom dans la police. Pas par ambition, mais parce qu'il a une certaine idée de son métier. Un oiseau rare dans cette volière malodorante. Mais aussi un véritable pigeon pour des "chasseurs" en mal de gogos. Sous des apparences classiques, cet opus est un bon moment de lecture. Le trait du père n'y est évidemment pas pour rien. Quant au scénario du fils, il faut avouer qu'il manque quand même de fluidité. Un bémol qui s'estompe au fil des pages car le rythme de l'histoire est excellent. Ce tempo, associé au traitement graphique, m'a permis de passer -un peu- sur les approximations dans la construction du récit. Pas évident, je pense, d'être le fils d'Hermann. Pourtant, en fin de lecture, je me suis dit qu'Yves H. n'a pas vraiment à rougir comparé à d'autres scénaristes et, surtout, qu' Hermann a dû se sentir bien à l'aise sur ce récit. Je suis perplexe quand même. Pas un "coup dans l'eau", mais pas un "grand" album non plus.
Fanfan la Tulipe
Curieuse cette BD, car elle est née d'un film. C'est en effet en 1952 que sort sur les écrans "Fanfan la Tulipe", réalisé par Christian-Jaque. La vedette masculine en est Gérard Philippe. Immense succès. Ce long-métrage est vite adapté et "Fanfan" dessiné fait sa première apparition dans l'hebdo "L'Intrépide" n° 129 du 24 Avril 1952. L'histoire s'y termine dans le n° 337 du 12 Avril 1956. Scénarisée par Jean PRADO et dessinée par le très talentueux Etienne LE RALLIC, elle ne sera pourtant JAMAIS éditée. C'est en 1971 que l'on découvre à nouveau Fanfan, dans "Pif Gadget" n° 1359 du 17 Juin 1971. Ses aventures y paraîtront jusqu'en 1980. Le scénariste en est Jean Sanitas, les dessinateurs Christian Gaty et Lucien Notier. C'est cette série qui fera l'objet de deux albums. Qu'en dire ?... bien que transposée au 18ème siècle, la gestion graphique et la mise en pages me fait penser à ces bons vieux comics des années 30-50. Les auteurs font preuve d'imagination et, bien que gardant la ligne générale de l'histoire de 1952, s'en démarquent néanmoins. Le dessin ?... Chouette ! Un beau trait réaliste, énergique, bien lisible, qui fait la part belle à la gestuelle pendant les coups de mains et bagarres diverses. La noblesse y est -avec art- tournée en ridicule. Et c'est ce qui a plu au lectorat : un "petit" français, venu de nulle part, qui flanque raclée sur raclée aux nantis, se moque de l'ordre établi. Je l'aime bien, cette sorte de Zorro sans masque, car il sait être vu ou lu sous deux aspects différents : celui d'une sorte de chevalier qui défend la veuve et l'orphelin, ou comme la représentation type de la racaille qui sévissait en ce temps-là... Une bonne série -oubliée quand même- pour un héros qui, lui, est encore dans de très nombreuses mémoires.
Cybersix
Cybersix ?... enseignante le jour, elle se transforme la nuit en une créature mystérieuse à la recherche de sa substance vitale. Un curieux -mais bon- mélange de fantastique et de science-fiction qui mêle habilement les styles manga et comic books anglo-saxons. Bon mélange aussi de violence t d'humour, le tout dans une mise en images saccadée et dynamique. Le graphisme ?... j'apprécie, sans plus, ce trait nerveux, anguleux et aussi précis. C'est vrai, il s'agit ici d'une énième histoire de savant fou qui rêve de devenir le maître de l'univers. De nombreux poncifs, d'ailleurs, émaillent la série : les anciens Nazis en Amérique du Sud, la forêt amazonienne, le labo secret, des robots créés pour l'aider dans sa conquête, etc... Mais ça marche. Cybersix ?... une bonne série, originaire de l'Argentine, qui m'a permis de découvrir et d'apprécier cette "autre" BD.
Le Cycle de Taï-Dor
Ce "cycle" puise son inspiration au coeur de l'heroïc fantasy la plus folle. D'abord mise en images sous la plume de Serrano, elle se poursuit sous celle de Focroulle au septième volume. J'ai apprécié ce monde étrange, fantastique, où pousse une flore luxuriante et peuplé de bien curieux animaux ; un monde où quelques "portes" permettent le passage vers notre univers... J'ai bien aimé l'histoire de Sevrin, un modeste employé qui, passé de "l'autre côté" épousera la belle princesse Tanis après d'homériques batailles et sombres intrigues de palais. Pas de mièvrerie dans cette série. C'est du solide, et réalisé avec un vrai savoir-faire. A chaque tome, les auteurs ont réussi à me captiver, à tenir mon attention éveillée. Belles histoires -même si "simples" au départ-, mise en page de bonne facture, jolie palette de couleurs et très bon graphisme réaliste que je dirais "foisonnant". Une chouette série féerique parmi les très bonnes de ce genre. Un "bon" 3,5/5.
Le Troisième Testament
J'ai eu ici affaire à une quête qui mêle mysticisme et enquête policière saupoudrée de fantastique. L concept du postulat m'a également attiré : Début du 14ème siècle. Découverte d'une crypte inconnue dans une abbaye. Les moines exterminés. Des parchemins disparus ; lesquels pourraient remettre en cause le dogme de la chrétienté. Enquête menée par un inquisiteur. etc... Miam !... appétissant tout ça !... Et en effet : le scénario général est vraiment habilement mené. Le dessin ?.. un style "gothique" un peu stylisé qui sert bien le thème raconté ; des cadrages assez audacieux qui apportent un dynamisme certain -et surtout indispensable- à ce genre de série. Série bien bonne d'ailleurs, déclinée en quatre opus ; et qui mêle habilement intrigues et intrigants dévorés par des passions... euh... pas trop chrétienne !..
Le Petit Monde
La collaboration entre Morvan et Terada est réussie avec un dessin et un découpage surprenants mais très réussis et finalement appropriés à l’histoire. Je suis intrigué par ce que pourra donner cette très libre adaptation de Peter Pan dans cet univers. Une série bien lancée par ce premier album suffisamment attrayant pour au moins avoir envie de connaître la suite.
Léonard
C’est une série qu’il faut avoir en partie lue je pense car certains gags sont très sympas, mais alors, 36 albums, là ça me dépasse… Puisqu'une petite dizaine d’albums suffisent tant les gags deviennent répétitifs dans les suivants. Cela doit faire plus de 10 ans que je n’ai pas acheté de "Léonard" et j’ai été conforté en lisant ici et là certains des nouveaux albums lorsque l’occasion se présentait car ils se ressemblent tous ou presque. C’est assez difficile de donner une note à cette série et je m’en tiendrai à un très gentil 3/5 car l’idée de départ était bonne et les auteurs ont accouché de quelques albums divertissants même si on peut leur reprocher de n’avoir pas su admettre assez tôt qu’ils avaient fait le tour du sujet.
Brüssli
J’ai du mal à cerner ce premier tome. Il y a en effet, un je ne sais quoi qui me fait tiquer, comme un décalage entre le dessin très cartoon, suggérant une histoire assez enfantine et naïve, et le scénario, plus sombre, plus dur. De même, la galerie de personnages alterne les naïfs très “mimi” et d’autres franchement cyniques. A cet égard le lapin qui parle est particulièrement déconcertant, voire discordant, par rapport au ton général adopté par les autres personnages. L’explication du phénomène atténue tout juste le malaise que j’ai ressenti, comme si l’auteur cherchait son registre et qu’il n’arrivait pas à s’y fixer. Par moment, la tension dramatique est comme désamorcée par le comportement burlesque de certains seconds rôles, ce qui est assez déroutant. On est clairement dans une BD jeunesse, mais le dessin, que je trouve très chouette, ne me semble pas en phase avec l’histoire. Ces réserves étant faites, l’intrigue, bien que peu originale, est néanmoins assez plaisante à suivre. Le rythme est alerte, tous les éléments sont en place pour un second tome qu’on peut espérer tout aussi enlevé. Voilà, impression mitigée donc.