Gloups !... Pas mal, vraiment !...
Un (horrible) sanatorium abandonné depuis des années, une chambre dont il ne vaut mieux pas savoir ce que l'on va y trouver en ouvrant la porte, des flash-back... "belle" entrée en matière pour un premier tome alléchant.
Une histoire qui mêle habilement mystère et fantastique, et au sujet diablement maîtrisé par Bec. Une histoire qui -outre un scénario "en béton"- est très bien illustrée grâce au graphisme assez "acéré" de Raffaele.
Une histoire où la tension dramatique augmente de page en page malgré que le sujet était pourtant assez difficile à gérer. Une sorte de "petit exploit" en soi traité avec une vraie et certaine élégance.
Du très bon fantastique. Prometteur pour la suite. Cote perso : 3,5/5.
Un triptyque consacré au mythe de Dracula. Le "genre vampire" n'est pas neuf, c'est vrai, mais il est toujours attirant.
Trois albums avec -pour chacun- un dessinateur différent. Mais un même scénariste : Yves H., le fils d'Hermann.
Avec la rigueur d'un historien, il a eu accès et a parcouru les archives de Roumanie. Il s'est ainsi lancé dans une série qui -en toile de fond- narre ces vieilles légendes qui -parfois- font encore frémir certains au coin du feu.
Le premier album est sombre, sanglant -comme "en ce temps-là"-, dû à la maestria d'Hermann (père) pour l'illustrer. Un graphisme mûr, violent, pour cette épopée -car c'en est une- dramatique qui prend ici une ampleur particulière.
Le second : NON LU
Le troisième : heureusement que Dany est au dessin, car le scénario est d'une banalité assez triste : un dessinateur en mal d'inspiration part en Roumanie se documenter sur Dracula. Il fait la rencontre d'un étrange personnage -Lucian- et va découvrir d'étranges connexions avec le monde des vampires. C'est tout ?... Presque...
Une histoire classique, vraiment prévisible MAIS heureusement servie par le graphisme de Dany. Et là, je dois reconnaître qu'il balance parfois certaines scènes vraiment somptueuses !
L'ensemble des tomes 1 et 3 ?... Malgré le travail d'archiviste plus que méticuleux, une série qui m'a un peu laissé sur ma faim. Ce n'est pas encore aujourd'hui que Vlad l'empaleur, Bram Stocker et la Transylvanie me feront me retourner au moindre bruit...
Un Shonen classique disait Axe69, je suis assez d'accord. De la baston, de l'action, un scénario qui semble plus ou moins construit au fur et à mesure, un graphisme dynamique mais sans fioritures... Assurément du très classique dans le genre. Mais c'est aussi vrai que les personnages sont attachants et que l'histoire se lit agréablement, sans prise de tête. C'est vite lu... vite oublié aussi car c'est du pur divertissement sans prise de tête.
Au final j'ai trouvé "Black Cat" sympathique à lire, j'ai passé un agréable moment bien que l'histoire ne soit pas bien originale, le divertissement est au rendez-vous.
Je noterait juste une grosse bêtise d'édition : Le premier tome est édité dans le sens français et les suivants dans le sens japonais... Absurde.
Avec "Carthago", le prolifique Christophe BEC inaugure une nouvelle série au sein des Humanoïdes Associés.
Nous sommes au début du XXIème siècle et la raréfaction des ressources gazières et pétrolières entraîne une course effrénée pour la découverte de nouveaux gisements. Lors d’un forage sous-marin, des scaphandriers sont attaqués par un mégalodon, ancêtre préhistorique du grand requin blanc, censé avoir disparu depuis 5 millions d’années ! Cette découverte remettra-t-elle en question l’équilibre écologique de la planète ?
Ce premier tome commence donc telle une aventure océanographique façon Abyss. Très vite, le fantastique des Dents de la Mer s'invite à la fête. Pour élaborer son intrigue, le scénariste Christophe BEC combine adroitement plusieurs thèmes parmi lesquels on citera l'écologie, la découverte scientifique et les considérations économiques de multinationales. Cet habile mélange nous donne une narration prenante et laisse la porte ouverte à toutes les hypothèses pour les prochains tomes. Du coté des personnages, les différents protagonistes sont introduits à point nommé dans le récit. En outre, les quelques éléments de leur passé qui nous sont donnés permettent de les apprivoiser en douceur.
Le graphisme du dessinateur Éric HENNINOT s'est nettement amélioré depuis sa dernière production, Alister Kayne. Son trait me paraît plus maîtrisé dans un style réaliste que j'apprécie. Les planches sont des plus réussies avec de nombreux détails et une mise en couleur bien appropriée de Delphine RIEU. Mon seul bémol sera relatif à la physionomie parfois aléatoire de certains personnages, mais je chipote.
Prévue en huit tomes, cette série n'a pas fini de nous interpeller.
Il est toujours difficile de retrouver dans une Bd éditée à partir d’un blog une qualité constante dans le scénario tant l’exercice est difficile.
Celui-ci ne déroge pas à cette impression d’autant plus que les auteurs ont ajouté la difficulté de prévoir à chaque page le découpage grâce à un dé à 12 faces.
Au final, on a une Bd légère, tout de même agréable à découvrir dont le scénario un peu gentillet est parsemé de quelques notes parfois drôles.
Une oeuvre que l’on peut qualifier d’expérimentale dans laquelle assurément les auteurs se sont fait plaisir, mais je n’en conseille pas l’achat.
Un intéressant témoignage sur une des époques sombres de l’histoire durant laquelle de nombreux vietnamiens furent persécutés au nom de l’idéologie.
Le récit est sobre et j’ai apprécié la mise en image avec cette alternance de pages en noir et blanc et en couleur.
Un album qui mérite d’être lu même si l’on peut regretter qu’il soit si court.
3,5/5 pour moi.
C’est une bonne Bd remarquablement construite avec deux histoires racontées autour d’un seul évènement. Le scénario de ce polar est très cohérent et efficace.
Les dessins sont bons et se prêtent bien aux ambiances un peu sombres qui entourent ce récit.
Ma note n’est que 3/5 car malgré les qualités indéniables de cette Bd, je suis resté un spectateur un peu détaché lors de la lecture sans vraiment arriver à me passionner pour le récit même si je ne m’y suis pas ennuyé.
C’est à lire.
Je n’aime plus trop Tintin… Cela m’attriste un peu d’écrire cela puisque c’est la première Bd que je me rappelle avoir tenu entre mes petites mains.
Petit, je ne voyais en cette Bd que le côté aventureux et le super héros n’hésitant jamais à se mouiller pour la veuve et l’opprimé….
Plus tard, j’ai découvert le culte du petit blanc au service des sociétés impérialistes de l’époque… Même si il faut bien sûr ne pas oublier le contexte dans lequel les histoires furent créées, je n’ai plus plaisir à les relire.
Cette série a beaucoup apporté à la Bd et j’en conviens volontiers, mais ce n’est pas suffisant.
En commençant les aventures du capitaine Kucek, j’espérais trouver quelque chose entre Où le regard ne porte pas... et Ratafia. Et on peut dire qu’il y a un peu de ce mélange même si Kucek n’atteint le niveau ni de l’une ni de l’autre.
Le style d’Olivier Pont au dessin est très sympa, même si certaines scènes m’ont paru un peu confuses. L’histoire est agréable même si je trouve le suspens assez limité tellement le déroulement des évènement est prévisible. Ceci dit cela n’empêche pas de passer un bon moment avec cette histoire de pirates. Quelques dialogues m’ont même arraché un petit sourire.
Pour l’achat j’hésite beaucoup, à vous de voir, je mets quand même oui, même si je ne sais pas si je relirai un jour cette série.
L'auteur hispanique Antonio Hernandes Palacios nous livre une histoire solide et agréable, qu'il illustre avec son style si personnel. Le héros irréprochable, le second couteau truculent, la jeune femme sublime, le chef indien juste et sage, le méchant fourbe et cruel, la narration feuilletonesque et la naïveté de certaines situations (la vallée pueblo inaccessible ...) nous valent une série classique loin des préoccupations réalistes des oeuvres des années 70 (date de création de cette série). Il faut tout de même souligner un réel souci de documentation, de même que la violence ou la cruauté de certaines situations mettent cette série clairement au-dessus d'une production de routine.
Bien évidemment, il faut souligner la singularité du dessin, très complexe, aux choix d'angles parfois étranges, complété par une mise en couleur expressive avec des dominantes jaunes, orangées ou rouges...
Composée de trois tomes, cette série d'abord publiée par les éditions Mon journal est ensuite reprise par les "Humanoïdes Associés" à partir du dernier album, qui propose en quatrième de couverture une illustration inédite. Etait-elle le prélude à une quatrième aventure jamais publiée en France ? Sans doute car Manos Kelly n'a pas le temps de mettre hors d'état de nuire un assassin qu'il poursuit à la fin de ses aventures qui restent donc inachevées.
Une série méconnue qui mérite le détour pour les qualités de son auteur.
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Pandemonium
Gloups !... Pas mal, vraiment !... Un (horrible) sanatorium abandonné depuis des années, une chambre dont il ne vaut mieux pas savoir ce que l'on va y trouver en ouvrant la porte, des flash-back... "belle" entrée en matière pour un premier tome alléchant. Une histoire qui mêle habilement mystère et fantastique, et au sujet diablement maîtrisé par Bec. Une histoire qui -outre un scénario "en béton"- est très bien illustrée grâce au graphisme assez "acéré" de Raffaele. Une histoire où la tension dramatique augmente de page en page malgré que le sujet était pourtant assez difficile à gérer. Une sorte de "petit exploit" en soi traité avec une vraie et certaine élégance. Du très bon fantastique. Prometteur pour la suite. Cote perso : 3,5/5.
Sur les traces de Dracula
Un triptyque consacré au mythe de Dracula. Le "genre vampire" n'est pas neuf, c'est vrai, mais il est toujours attirant. Trois albums avec -pour chacun- un dessinateur différent. Mais un même scénariste : Yves H., le fils d'Hermann. Avec la rigueur d'un historien, il a eu accès et a parcouru les archives de Roumanie. Il s'est ainsi lancé dans une série qui -en toile de fond- narre ces vieilles légendes qui -parfois- font encore frémir certains au coin du feu. Le premier album est sombre, sanglant -comme "en ce temps-là"-, dû à la maestria d'Hermann (père) pour l'illustrer. Un graphisme mûr, violent, pour cette épopée -car c'en est une- dramatique qui prend ici une ampleur particulière. Le second : NON LU Le troisième : heureusement que Dany est au dessin, car le scénario est d'une banalité assez triste : un dessinateur en mal d'inspiration part en Roumanie se documenter sur Dracula. Il fait la rencontre d'un étrange personnage -Lucian- et va découvrir d'étranges connexions avec le monde des vampires. C'est tout ?... Presque... Une histoire classique, vraiment prévisible MAIS heureusement servie par le graphisme de Dany. Et là, je dois reconnaître qu'il balance parfois certaines scènes vraiment somptueuses ! L'ensemble des tomes 1 et 3 ?... Malgré le travail d'archiviste plus que méticuleux, une série qui m'a un peu laissé sur ma faim. Ce n'est pas encore aujourd'hui que Vlad l'empaleur, Bram Stocker et la Transylvanie me feront me retourner au moindre bruit...
Black Cat
Un Shonen classique disait Axe69, je suis assez d'accord. De la baston, de l'action, un scénario qui semble plus ou moins construit au fur et à mesure, un graphisme dynamique mais sans fioritures... Assurément du très classique dans le genre. Mais c'est aussi vrai que les personnages sont attachants et que l'histoire se lit agréablement, sans prise de tête. C'est vite lu... vite oublié aussi car c'est du pur divertissement sans prise de tête. Au final j'ai trouvé "Black Cat" sympathique à lire, j'ai passé un agréable moment bien que l'histoire ne soit pas bien originale, le divertissement est au rendez-vous. Je noterait juste une grosse bêtise d'édition : Le premier tome est édité dans le sens français et les suivants dans le sens japonais... Absurde.
Carthago
Avec "Carthago", le prolifique Christophe BEC inaugure une nouvelle série au sein des Humanoïdes Associés. Nous sommes au début du XXIème siècle et la raréfaction des ressources gazières et pétrolières entraîne une course effrénée pour la découverte de nouveaux gisements. Lors d’un forage sous-marin, des scaphandriers sont attaqués par un mégalodon, ancêtre préhistorique du grand requin blanc, censé avoir disparu depuis 5 millions d’années ! Cette découverte remettra-t-elle en question l’équilibre écologique de la planète ? Ce premier tome commence donc telle une aventure océanographique façon Abyss. Très vite, le fantastique des Dents de la Mer s'invite à la fête. Pour élaborer son intrigue, le scénariste Christophe BEC combine adroitement plusieurs thèmes parmi lesquels on citera l'écologie, la découverte scientifique et les considérations économiques de multinationales. Cet habile mélange nous donne une narration prenante et laisse la porte ouverte à toutes les hypothèses pour les prochains tomes. Du coté des personnages, les différents protagonistes sont introduits à point nommé dans le récit. En outre, les quelques éléments de leur passé qui nous sont donnés permettent de les apprivoiser en douceur. Le graphisme du dessinateur Éric HENNINOT s'est nettement amélioré depuis sa dernière production, Alister Kayne. Son trait me paraît plus maîtrisé dans un style réaliste que j'apprécie. Les planches sont des plus réussies avec de nombreux détails et une mise en couleur bien appropriée de Delphine RIEU. Mon seul bémol sera relatif à la physionomie parfois aléatoire de certains personnages, mais je chipote. Prévue en huit tomes, cette série n'a pas fini de nous interpeller.
Les Aventures de Michel Swing
Il est toujours difficile de retrouver dans une Bd éditée à partir d’un blog une qualité constante dans le scénario tant l’exercice est difficile. Celui-ci ne déroge pas à cette impression d’autant plus que les auteurs ont ajouté la difficulté de prévoir à chaque page le découpage grâce à un dé à 12 faces. Au final, on a une Bd légère, tout de même agréable à découvrir dont le scénario un peu gentillet est parsemé de quelques notes parfois drôles. Une oeuvre que l’on peut qualifier d’expérimentale dans laquelle assurément les auteurs se sont fait plaisir, mais je n’en conseille pas l’achat.
Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)
Un intéressant témoignage sur une des époques sombres de l’histoire durant laquelle de nombreux vietnamiens furent persécutés au nom de l’idéologie. Le récit est sobre et j’ai apprécié la mise en image avec cette alternance de pages en noir et blanc et en couleur. Un album qui mérite d’être lu même si l’on peut regretter qu’il soit si court. 3,5/5 pour moi.
Berceuse assassine
C’est une bonne Bd remarquablement construite avec deux histoires racontées autour d’un seul évènement. Le scénario de ce polar est très cohérent et efficace. Les dessins sont bons et se prêtent bien aux ambiances un peu sombres qui entourent ce récit. Ma note n’est que 3/5 car malgré les qualités indéniables de cette Bd, je suis resté un spectateur un peu détaché lors de la lecture sans vraiment arriver à me passionner pour le récit même si je ne m’y suis pas ennuyé. C’est à lire.
Les Aventures de Tintin
Je n’aime plus trop Tintin… Cela m’attriste un peu d’écrire cela puisque c’est la première Bd que je me rappelle avoir tenu entre mes petites mains. Petit, je ne voyais en cette Bd que le côté aventureux et le super héros n’hésitant jamais à se mouiller pour la veuve et l’opprimé…. Plus tard, j’ai découvert le culte du petit blanc au service des sociétés impérialistes de l’époque… Même si il faut bien sûr ne pas oublier le contexte dans lequel les histoires furent créées, je n’ai plus plaisir à les relire. Cette série a beaucoup apporté à la Bd et j’en conviens volontiers, mais ce n’est pas suffisant.
Kucek
En commençant les aventures du capitaine Kucek, j’espérais trouver quelque chose entre Où le regard ne porte pas... et Ratafia. Et on peut dire qu’il y a un peu de ce mélange même si Kucek n’atteint le niveau ni de l’une ni de l’autre. Le style d’Olivier Pont au dessin est très sympa, même si certaines scènes m’ont paru un peu confuses. L’histoire est agréable même si je trouve le suspens assez limité tellement le déroulement des évènement est prévisible. Ceci dit cela n’empêche pas de passer un bon moment avec cette histoire de pirates. Quelques dialogues m’ont même arraché un petit sourire. Pour l’achat j’hésite beaucoup, à vous de voir, je mets quand même oui, même si je ne sais pas si je relirai un jour cette série.
Manos Kelly
L'auteur hispanique Antonio Hernandes Palacios nous livre une histoire solide et agréable, qu'il illustre avec son style si personnel. Le héros irréprochable, le second couteau truculent, la jeune femme sublime, le chef indien juste et sage, le méchant fourbe et cruel, la narration feuilletonesque et la naïveté de certaines situations (la vallée pueblo inaccessible ...) nous valent une série classique loin des préoccupations réalistes des oeuvres des années 70 (date de création de cette série). Il faut tout de même souligner un réel souci de documentation, de même que la violence ou la cruauté de certaines situations mettent cette série clairement au-dessus d'une production de routine. Bien évidemment, il faut souligner la singularité du dessin, très complexe, aux choix d'angles parfois étranges, complété par une mise en couleur expressive avec des dominantes jaunes, orangées ou rouges... Composée de trois tomes, cette série d'abord publiée par les éditions Mon journal est ensuite reprise par les "Humanoïdes Associés" à partir du dernier album, qui propose en quatrième de couverture une illustration inédite. Etait-elle le prélude à une quatrième aventure jamais publiée en France ? Sans doute car Manos Kelly n'a pas le temps de mettre hors d'état de nuire un assassin qu'il poursuit à la fin de ses aventures qui restent donc inachevées. Une série méconnue qui mérite le détour pour les qualités de son auteur.