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Couverture de la série Eclepsis
Eclepsis

Eclepsis, c'est une histoire classique qui arrive par je ne sais quel miracle à rester fraiche et intéressante. Je m'explique : Eclepsis c'est le récit adolescent typique du jeune héros souhaitant à tout prix rejoindre la plus prestigieuse école de magie de son monde et qui, de fil en aiguille, se retrouvera impliqué dans des complots et autres situations géopolitiques par lesquel-le-s l'avenir de son monde dépendra. Classique, donc, on pense directement à bon nombre de récits jeunesse sortis ces trente dernières années en entendant ce résumé. Et pourtant, comme dit précédemment, malgré le fait que cette recette ai été maintes et maintes fois reprise (bien trop souvent malheureusement sans réel effort, comme si simplement reprendre une formule qui fait mouche sans la retravailler un minimum était gage de qualité), et bien que je ne suis pas nécessairement le public visé par ce genre de récits, ici j'ai été plus qu'agréablement surprise de ma lecture. Déjà, le monde donne envie d'être découvert. Cela se joue à peu de choses, je sais, mais j'ai su être intriguée par la situation géopolitique un minimum complexe que propose cet univers, avec cet empire aux ambitions vraisemblablement colonialistes, ses relations tendues avec ses allié-e-s, la forêt de Gouès et son statut de paria auprès du reste du monde, la vision et l'approche différente de la magie, tant dans sa pratique que dans la culture qui est construite autour, qui diffère d'un endroit à l'autre, … Ce n'est pas grand chose sur la papier, mais pour lire souvent des histoires qui proposent des worldbuilding qui se veulent imposants et sérieux, je peux malheureusement attesté que ce petit rien n'est pas toujours réussi. Ensuite, il y a les personnages. Ils sont simples et attachants. Notre protagoniste est pour l'instant assez peu défini, c'est le héros qui veut faire ses preuves, qui rêve de grandeur, non pas pour la gloire mais pour le plaisir de de découvrir et d'apprendre davantage sur ce qui fait la magie, qui souhaite bien faire mais qui commet souvent des erreurs sans le vouloir. C'est l'archétype souvent utilisé dans ce type d'histoire, mais là encore le tout parvient à faire mouche. Le personnage a également la particularité d'être transgenre, et j'apprécie le fait que cela est à la fois banalisé dans l'histoire (par sa magie son passing est assuré et dès lors qu'il quitte sa région natale personne n'apprend ni ne se doute de sa transidentité) et en même temps que cela influence son rapport avec le monde (rejet auprès de certain-e-s de ses proches, relation conflictuelle avec les codes de sa société et leur rapport aux genres, …). Les adjuvant-e-s, que nous découvrons à peine pour le moment, sont là encore assez peu définis mais suffisamment bariolés pour marqué et faire que l'on s'attache un minimum à elleux : le flamboyant (et oisif) fils de riche, la fille du bas port extrêmement studieuse et compétente, sa petite amie qui lui donne la réplique, … Du classique mais du bon, encore une fois. Vraiment, c'est tout ce que j'ai à dire après avoir fermé ce premier album : du bon. C'est une formule vue et revue qui ne me parle pas spécialement plus que ça, mais pourtant ici ça marche, et je serais même tentée de lire la suite. Ne serait-ce que par curiosité. Bonne surprise.

29/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Au coeur du désert
Au coeur du désert

Les deux auteurs restent immanquablement attachés pour moi à la série Les Pionniers du Nouveau Monde, qu’il va bien falloir que j’avise d’ailleurs. Ils reviennent avec cet album en Amérique, un peu plus au sud-ouest, et plus tard. Je les retrouve ici dans un western qui s’affiche comme une adaptation du très beau roman de Conrad « Au cœur des ténèbres ». Disons que l’album se laisse lire, mais qu’il m’a déçu à plusieurs titres. D’abord parce que justement je n’ai pas forcément retrouvé la folie et la noirceur du roman d’origine – même si certaines scènes en toute fin d’album tentent de nous faire passer cela, c’est trop peu et trop tardif. Et le personnage d’Adam Pyle n’a pas la profondeur et le mysticisme fou de Kurtz. Ensuite parce que l’histoire elle-même manque d’originalité et se révèle un peu mollassonne. Toute la partie autour des bergers et de leurs moutons est un peu longue, et la façon dont Norman résout le problème avec les cowboys pour traverser la ville est un peu facile et ne m’a pas convaincu. Enfin, lorsqu’enfin la rencontre entre les deux frères a lieu, et qu’on rencontre enfin Adam, tout est expédié brutalement, ce qui contraste avec la longue attente préalable. La fin est frustrante et manque de « corps » (comme l’intrigue en fait). Mais bon, ça se laisse lire, les auteurs ayant placé dans ce récit pas mal de clichés du western, les amateurs ne cherchant pas la surprise y trouveront une lecture d’emprunt pas désagréable. Parmi les clichés, les paysages. Et là, Jean-François Charles nous montre sa passion pour les films de John Ford, et ses paysages mythique. Le dessin n’est pas forcément très dynamique, mais il y a de belles planches, dans un style relevant presque plus parfois de l’illustration, voire de la peinture.

29/06/2025 (modifier)
Couverture de la série El Comandante Yankee
El Comandante Yankee

C’est un roman graphique qui a parfois des airs de documentaire. En effet, l’imposante bibliographie finale, ainsi que le dossier qui la complète, montrent bien que l’auteur a fait en amont un travail de recherche digne d’un bon documentaire. Ce travail fouillé se ressent dans le récit, qui est extrêmement dense au niveau des personnages. Il vaut mieux être un minimum au fait des grandes lignes de la révolution cubaine pour ne pas trop se perdre dans les méandres de ses multiples acteurs. Je possède quelques bases sur le sujet, mais j’ai à plusieurs reprises dû faire une pause pour bien situer tel ou tel personnages. En tout cas du coup j’ai appris un certain nombre de choses. La principale – et non des moindres – est l’existence de cet autre front révolutionnaire indépendant des castristes, le Segundo Frente, qui de complémentaire, va devenir rival. Le récit est intéressant aussi pour montrer comment une révolution est le fait de multiples aspirations, de multiples acteurs, qui peuvent durablement se désunir dès lors que l’ennemi commun est vaincu, et ce d’autant plus que le pouvoir est à portée de main. Les désillusions de ceux qui ont gardé une certaine idée « pure » de la révolution (notre « Yankee » entre autres) recoupent celles de nombre de révolutions (voir les révolutions française et russe). Fidel Castro et le Che ne sont pas toujours ici à leur avantage, même si l’intransigeance du Che et les calculs de Castro peuvent trouver à être compris et défendus en partie dans le contexte de l’époque (mais la soumission du régime à l’URSS et la rigidification qui s’en est suivie, avec élimination de ceux qui n’entraient plus dans le cadre orthodoxe ne se justifie pas pour autant). Le récit est intéressant, même si un peu fouillis donc. Je regrette juste que n’ait pas été suffisamment montré la pression américaine (CIA, milieux d’affaires et/ou mafieux), qui explique en très grande partie l’évolution du régime castriste. Il n’y avait pas forcément de fatalité à le voir tomber dans les bras de l’URSS de Khrouchtchev. Et si on doit comparer son régime, c’est avec le précédent de Batista, alors défendu par les « démocraties » qu’il faut le faire (et alors Castro s’en tire largement à son avantage). J’ai bien aimé cette lecture en tout cas. Concernant le dessin, disons qu’il fait le travail, et qu’il est lisible. Mais je l’ai trouvé irrégulier, et surtout les personnages en mouvement ne sont pas toujours réussis, c’est un peu maladroit. Mais ceux que la révolution cubaine intéresse trouveront dans cet album – et dans le dossier qui le conclut – un point de vue intéressant, et relativement original.

29/06/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Scarlet Queen
Scarlet Queen

Dans le monde de Calice, l'amour est littéralement une force magique. Les sentiments partagés donnent naissance à des liens surnaturels, permettant aux aimés de manipuler les aimants et d'accumuler une énergie dévotionnelle aux effets puissants. Ainsi, les souverains tirent leur légitimité de l'affection que leur porte le peuple, qu'ils entretiennent par le soin apporté à leurs sujets. Un royaume peut même en soumettre un autre si le monarque adverse tombe amoureux de son dirigeant. C'est dans ce contexte que la reine Lizaru, pourtant redoutable car aimé d'un peuple gigantesque, se retrouve menacée par un ennemi dissimulant soigneusement ses intentions, échappant inexplicablement à ses capacités de détection. Le concept est original et donne naissance à un univers fantasy singulier, avec une organisation sociale et politique façonnée par la magie des sentiments. L'ensemble se distingue par sa richesse et sa capacité à renouveler les codes du genre. Pour accompagner le lecteur, des doubles pages explicatives viennent éclairer les particularités de ce monde, de ses règles aux rapports de force entre royaumes. Visuellement, l'album laisse une impression plus mitigée. Le dessin fonctionne mais manque d'aisance technique. Les décors paraissent fâdes et un peu vides, les personnages figés, y compris dans les scènes censées transmettre de l'énergie ou du mouvement. Cette raideur nuit à l'immersion et affaiblit l'exotisme pourtant suggéré par l'univers. Quant à l'intrigue, malgré un postulat intrigant et la présence d'une reine Lizaru charismatique et énigmatique, le récit peine à convaincre. Les autres figures restent ternes, souvent enfermées dans des rôles trop simplistes. Difficile de s'attacher à ce garde du corps obstiné, prêt à tout pour plaire à la souveraine, ou de se sentir investi dans une traque à l'espion dont les enjeux restent nébuleux. Le premier tome manque de clarté, ce qui affaiblit l'implication émotionnelle. Peut-être que la conclusion, prévue au deuxième volume, apportera le souffle et la cohérence qui font encore défaut.

28/06/2025 (modifier)
Par Cleck
Note: 3/5
Couverture de la série Marcie
Marcie

BD d'une jolie fraîcheur et très contemporaine sur l'invisibilité des femmes "d'un certain âge". La thématique est intelligemment traitée via un mélange de tranche de vie feel good et de comédie policière : comment une mère célibataire de 50 ans réinvente son terne quotidien en renouant avec ses rêves d'enfant (concrètement en épousant la carrière "aventureuse" de détective privée). Les personnages, l'usage ironique de ce "pouvoir d'invisibilité", les dialogues, le fébrile crayonné des illustrations, tout est charmant tant que cette thématique initiale demeure le centre d'intérêt ; mais le souhait de véritablement développer et clore l'intrigue policière a malheureusement pour revers de nuire à ce si séduisant charme initial. Une lecture agréable, qui s'essouffle malheureusement un peu au fil des pages. L'ensemble demeurant assez réjouissant.

28/06/2025 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Une BD qui parle de cul
Une BD qui parle de cul

Le sujet m'intéresse. J'ai le sentiment que la place du sexe dans nos vies est en train de changer : Grâce à #metoo, la performance sexuelle masculine et hétéro n'est plus l'objectif commun d'accomplissement. Le capitalisme tardif, avec ses publicités sexualisées, continue son matraquage mais en perdant de la légitimité dans les milieux dominants. Dans le même temps, j'ai entendu sur radio Nova que plus des trois quarts des français déclarent ne pas avoir eu de relation sexuelle dans les 12 derniers mois. C'était un aveux impossible socialement, il y a seulement 10 ans. Cet album décomplexe, informe, et remet à jour les pendules : non le sexe n'est pas une obligation pour avoir une vie accomplie. (Beaucoup de douleurs psychiques viennent de ce décalage entre le discours ambiant et la réalité de la vie des gens, en particulier à l'adolescence ; Je regrette que Marie de Brauer ne soit pas allée plus loin en rajoutant : le sexe a été utilisé par le capitalisme comme outil de commercialisation, comme dérivatif à tout engagement, et en particulier politique.) Les moments d'une relations sexuelle sont mis en scène, découpés, analysés, objectivés, : c'est pédagogique et probablement très utile pour les débutants puisque ça montre que nous sommes tous.tes différents et qu'apprendre à parler est un atout important pour la réussite de l'entreprise ! Je vois souvent MDB sur les réseaux sociaux et elle produit sur moi un sentiment de joie immédiat : elle fait du rentre dedans en choisissant des mots grossiers, tout en cherchant à créer du lien par l'évocation de situations familières très bien croquées, où elle ne se présente pas forcément à son avantage : L'autodérision est son outil principal pour créer un sentiment de sororité. Son ambiguïté (trash versus entretien du commun) est savamment entretenue, dans ses chroniques comme dans la BD. Sa croisade grossophile, bien légitime, a tendance à effacer les arguments politiques, qui restent sous-jacents. Le dessin est un peu en contrepoint du fond, et c'est bien comme ça : tout rose, tout en rondeur suave, traits fins, légers, couleurs bonbons... Ça me rappelle mon premier livre de cuisine ! On voit qu'à l'époque l'idée était de donner envie aux petites filles de faire la cuisine comme maman ! j'espère qu'ici ce rose ambiant ne repoussera pas les hommes et que beaucoup d’adolescents liront ce petit précis de décomplexation sexuelle ! Faisons du sexe un sport comme un autre s'il est consenti et protégé, bien-sûr !

28/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Voleurs d'Empires
Voleurs d'Empires

Une série que je juge mi figue mi raisin. Le fond historique de la guerre de 70 suivie de la Commune est ce qui m'a le plus intéressé surtout dans des premiers tomes de très bonne qualité. Dufaux renvoie à Zola (La débâcle) ou à Hugo sans y mettre l'intensité dramatique que ces écrivains avaient su rendre dans ces luttes fratricides. A la place l'auteur joue sur un simili fantastique assez mièvre où la jeune Favier ne fait que fuir malgré sa pseudo invulnérabilité fournie par son maître la Mort. Cela produit une série qui aurait pu économiser deux albums pour la rendre plus nerveuse. Même les événements très connus de la semaine sanglante sont décrits de loin et superficiellement. Le graphisme de Martin Jamar sauve la série de l'ennui ou de la routine en de nombreux endroits. C'est un régal de détails et de précision pour des extérieurs historiques compliqués. J'ai trouvé que beaucoup de scènes renvoyaient directement aux genres picturaux très riches de cette époque. Le final en happy end un peu mièvre casse le fantastique dont on se demande après coup ce qu'il est venu faire ici. Une lecture pas déplaisante pour son approche historique et son très beau graphisme. Elle traine toutefois un peu en longueur à certains endroits avec des personnages convenus.

28/06/2025 (modifier)
Couverture de la série La Mélodie de Jenny
La Mélodie de Jenny

Je découvre cet auteur avec cet album qui, sans que ce soit inoubliable, se révèle une lecture sympathique. C’est en fait le recueil de trois histoires, qui toutes soulèvent des questions intéressantes. La première interroge l’engagement en temps de guerre, ses éventuelles limites, au travers du destin de deux frères qui tour à tour deviennent pilotes de chasse durant la seconde guerre mondiale, le plus jeune intégrant la chasse dans les derniers mois : à 17 ans, sa première mission sera la dernière, puisqu’il est désigné pour une opération, kamikaze. Au travers de cette histoire, et des réactions des proches du jeune homme, c’est l’horreur et l’absurdité de la guerre que l’auteur dénonce (la mission suicide rate et est inutile en plus). La deuxième histoire raconte la rencontre d’une bande de gamins fuyant les campagnes où ils ont été « placés » (pour être protégés des bombardements des villes, mais en fait ils sont exploités et subissent des violences) et d’un Américain marié à une Japonaise, mais qui lui aussi fuit le camp où il était enfermé et maltraité pour retrouver sa femme. Là aussi l’absurdité de la guerre est dénoncée, en même temps que les préjugés racistes. Les dernières cases, avec des gamins regardant effarés les incendies ravageant Tokyo après un bombardement américain, m’ont un peu fait penser à quelques images du très beau film « Le tombeau des lucioles ». La dernière histoire m’a un peu moins intéressé (le base-ball me laisse froid), même si la dénonciation des préjugés et du racisme (ici un Japonais vivant aux États-Unis dans les années 1930) n’est pas mal faite. Il y a dans cette histoire un pendant de la précédente, l’Américain au Japon et le Japonais aux États-Unis subissant le même type de désillusion. Si je n’aime pas trop certaine tics pour exprimer des sentiments de façon exagérée (je n’aime pas trop ce type de chose dans la plupart des mangas), ça n’est ici pas trop accentué. Et d’ailleurs j’ai plutôt bien aimé le dessin. Un trait fin et précis, avec un rendu agréable (certains visages, comme celui de l’amoureuse du jeune héros de la première histoire, sont même très beau).

28/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Hippie Trail - Autobiographie prénatale
Hippie Trail - Autobiographie prénatale

Une lecture intéressante. En tout cas plutôt agréable. Même si le côté très « personnel » du récit frôle parfois l’empilement d’anecdotes. L’auteure essaye de reconstituer le long périple de ses parents et de quelques amis dans les années 1970, eux qui ont traversé une bonne partie de l’Europe et de l’Asie (en 4L !) jusqu’en Afghanistan, avec un retour lui aussi long et mouvementé (l’auteure naissant durant ce retour en Grèce, alors que sa mère est emprisonnée). Le récit est assez dynamique et agréable. D’abord parce qu’au travers des anecdotes familiales, c’est un peu de l’époque post-soixante-huitarde qui nous est montrée, avec consommation de drogues diverses, aspirations aux voyages lointains. C’est d’ailleurs intéressant de voir l’évolution du monde, puisqu’il était possible d’improviser un voyage de ce type, dans des régions qui aujourd’hui (je pense à l’Afghanistan en particulier) sont toujours aussi belles, mais sont devenus inaccessibles du fait des menaces terroristes. Ce qui rend le récit fluide, c’est aussi que l’auteure interrogeant ceux qui ont participé à ce voyage mythique pour la famille, ceux-ci ont des souvenirs divergents, parfois flous ou déformés, la confrontation des témoignages permettant d’aérer le récit. Pas inoubliable, mais une lecture globalement plaisante.

28/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Family Tree
Family Tree

Un récit qui se laisse lire, mais c’est quand même un Lemire mineur. Le point de départ est intrigant. Lemire nous force à accepter la transformation progressive de certaines personnes en arbres, ne livrant finalement pas trop « d’explications ». Contrairement à certaines de ses autres séries, j’ai trouvé que manquait une certaine rêverie, un peu de poésie, ou de réflexion. Du coup, ça part sur du fantastique étrange, et la narration mise tout sur le rythme. Et là par contre il y en a, avec ces hordes à la poursuite de la petite famille, dont les membres sont au centre du récit – et de cette « fin du monde ». De l’action, mais pas forcément assez de psychologie – même si Lemire prend quand même le temps de densifier les rapports entre les membres de la famille (au départ pas vraiment famille américaine idéale !). Le dessin de Phil Hester fait le travail, dans un style comics efficace, même si j’aurais préféré que Lemire soit ici aussi à la baguette. Une lecture sympathique, mais sans plus, me concernant. Note réelle 2,5/5.

28/06/2025 (modifier)