Je dois avouer que je n'ai pas forcément toutes les références que d'autres illustres confrères ont pu relever, j'ai quand même reconnu Superman. J'ai eu assez de mal à engager la lecture, j'ai même relu depuis le début ce que j'avais commencé la veille au soir pour le premier tome, et plusieurs fois les noms des différents protagonistes mentionnés sur le deuxième plat de l'album.
J'ai trouvé l'histoire assez confuse au début. On se perd dans tous les personnages, et qui c'est le docteur machin et pourquoi ils sont réunis là et qui c'est les gentils et les méchants. On se dilue un peu, on ne s'approprie pas vraiment un personnage plus qu'un autre. Et puis il y a quelques bonnes idées comme d'introduire Mme Curie junior. La dite brigade chimérique fait finalement son apparition assez tard dans l'histoire. Mais finalement l'action a du mal à rester imprégnée dans mon esprit et ma mémoire.
Les dessins sont franchement moyens de mon point de vue et surtout les couleurs sont assez laides je dois bien le dire. Rien à dire sur le travail d'édition, ces petits livres sont très soignés.
Bref après avoir lu les trois premiers tomes, disons que le rythme et l'envie vont crescendo, je jetterai éventuellement un œil sur la suite si elle me tombe sous la main et histoire de voir comment les auteurs vont boucler leur histoire.
Je peux dire que je suis une inconditionnelle de Winshluss, mais je suis aussi quelqu'un de très réaliste et mon engouement pour cet auteur ne l'emportera pas sur mon impartialité. Je vais en parler en fonction des éditions parues.
Première édition :
Les 5 premières histoires, assez courtes, n'ont vraiment rien de particulier et se révèlent même décevantes, voire pour deux d'entre elles très décevantes. La 6ème est fort sympathique et réhausse déjà de beaucoup le niveau, quant à la dernière, père & fils, c'est la meilleure et de loin, elle vaut l'achat de cette bd à elle toute seule.
Nouvelle édition.
Composée des précédentes plus de deux autres histoires, qui sont du même niveau que la 6ème de l'ancienne édition, en gros pas mal. Par ailleurs, l'agrandissement du format réduit un peu la qualité graphique.
Vu le peu de suppléments que propose la seconde édition pour le double du prix, je ne peux que vous conseiller l'achat de la première édition et cela pour les fans sinon lisez juste sans acheter.
De la saga des Princes d'Ambre, je n'ai lu que le premier roman qui, en fait, m'a un peu brouté d'où mon abandon de la série. J'étais quand même curieux de voir le résultat de son adaptation en bande dessinée. Eh bien, cette adaptation est très fidèle... puisqu'elle m'a également un peu brouté...
L'ennui, c'est que l'histoire du prince Corwyn s'entame par une plongée abrupte dans un conflit fraternel très complexe avec un univers fantastique parallèle au monde réel assez original et compliqué lui aussi. Tout cela est dur à appréhender en première lecture et la bande dessinée, tout autant que le roman, est absconse durant une grosse partie de son premier tome. Certains passages sont difficiles à comprendre, et la narration graphique n'y aide pas beaucoup. Il faut vraiment aimer le mystère pour chercher à déchiffrer celui-ci en même temps que le héros retrouve peu à peu sa mémoire. Et moi qui connais la suite, je ne suis pas tellement plus motivé que cela par cet univers et ces personnages qui ne me séduisent pas.
Le dessin est techniquement correct mais je le trouve formaté. Son style s'apparente à celui de comics américains modernes, l'effet étant amplifié par des couleurs informatiques assez froides. Les visages sont en outre assez difficiles à différencier et ils ne sont pas toujours très similaires quand on les voit de face, de trois-quarts ou de profil.
Je fais donc bien de reproches à cette série et pourtant ce n'est pas une mauvaise histoire. Sa trame est originale, son parcours mystérieux et indécis. Cette BD est donc divertissante et si je trouve la suite je la lirais probablement par curiosité.
Par rapport à Daffodil, y a pas photo, Giovanni Rigano change radicalement de style graphique. Exit donc le style Disney à l’italienne. Le rendu des planches est très réussi avec un dessin au trait fin et riche en détails. Les couleurs, dans les tons ocre, participent grandement à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur l’orphelinat de "Mamie Nuit".
Bien que ce premier opus se révèle peu original (pour le moment), on s’immerge rapidement dans ce récit timburtonien. Ce manque d’originalité est compensé par la qualité narrative de l’album. Toutefois, ce premier opus ne fait que planter le décor. Le mystère reste donc entier et l'originalité peut encore venir. Raison pour laquelle je me réserve quelques "étoiles" en fonction de la tournure que prendra le récit dans les tomes suivants.
L'album est composé de strips le plus souvent en une page, quelques fois en deux et le tout racontant une histoire complète. Celle de Garance, jeune trentenaire dynamique fraîchement séparée et qui est à la recherche d'un nouvel amour. Alors forcement ça va papoter avec les copines, le sujet numéro un sera forcement le cul et là bonjour les ragots. Et comme elle est très portée sur le sexe, pas mal des anecdotes livrées ici sont assez coquines.
On ne peut pas vraiment dire que ce soit très marrant. Les dialogues et la façon de voir les choses font même très clichés par moment. Mais paradoxalement, l'histoire se lit très agréablement. Les situations prêtent plus aux sourires qu'aux éclats de rires, mais plus on avance et plus les personnages deviennent attachants. Le dessin souffre hélas de quelques petites imperfections et il a un petit côté vite fait un peu dérangeant.
Au final on retiendra un album gentillet qui se lit très bien, avec des gags un peu stéréotypés et un petit côté coquin pas désagréable.
Quel bel album que voici !
Petit Pierrot est une parenthèse dans la production habituelle d’Alberto Varanda. Exit le monde barbare de la fantasy. L’auteur s’aventure sur un terrain inattendu : le monde du rêve et celui de l’enfance. La lecture de ce conte apporte douceur et quiétude. La narration, sous forme de strips, est très aérée avec des moments de pause matérialisés par des illustrations. Le ton sépia accentue admirablement les effluves surannées des souvenirs de l’enfance. Le dessin, simple mais efficace, ne s’encombre pas de décors superflus. C’est donc un joli conte mais qui peut toutefois avoir un goût de trop peu en bouche. Dommage, car cela ternit mon impression finale d’un conte pourtant pétri de qualités.
Laissez vous aussi votre esprit vagabonder avec Petit Pierrot . . .
Note : 2.5/5
J'ai trouvé que ce recueil était très inégal. J'aime bien la première histoire, qui donne son nom au one-shot, parce que je trouve que c'est mignon et la dernière qui est une parodie de Blanche-Neige avec les personnages de Ceux qui ont des ailes. Ce n'est pas aussi drôle que ce qu'ont fait d'autres auteurs dans le même genre (Gotlib, par exemple), mais j'ai bien rigolé plusieurs fois.
En revanche, les trois autres histoires m'ont paru facilement oubliables. J'ai même passé des pages pendant le deuxième récit tellement je m'ennuyais. J'ai aussi eu un peu de mal à lire la quatrième car il y a une sale gosse énervante qu'on a envie de frapper pour lui apprendre la politesse. La troisième est un peu mieux, mais ça reste une histoire d'amour sans grande intérêt.
À lire si on aime bien l'auteure.
Félix ou le Grand Non est une petite fable politique vite lue mais assez plaisante.
On est intrigué au départ par le comportement de ce Père Félix qui décide du jour au lendemain de faire d'un carrefour routier son domicile, faisant de son occupation un acte politique dont il ne veut pas expliquer la raison si ce n'est une guerre ouverte à la connerie. Puis on s'amuse de tout le chambardement que son action a déclenché, la population qui s'amasse, les médias aussitôt attirés et surtout les politiciens qui cherchent à tout prix à récupérer l'évènement à leur compte dans l'optique des élections présidentielles toutes proches. D'autant plus que le fameux Père Félix ne dit rien de ses intentions, donc tout le monde peut s'imaginer être du même avis que lui.
Le dessin est très agréable. Un dessin semi-réaliste qui me fait penser au trait de Benoît Springer pour l'ambiance de petite ville rurale, avec un encrage style crayon de papier qui me rappelle celui de Mathieu Bonhomme. En tout cas, c'est un graphisme que j'aime bien et qui est réhaussé par de jolies couleurs douces, un peu pastels.
Le scénario se révèle un peu léger mais il se lit bien. Les auteurs ne rentrent pas trop dans les détails, laissant le lecteur décider par lui-même du message que le Père Félix aurait bien pu vouloir faire passer au final. La fin un peu en queue de poisson pourrait décevoir mais je l'ai trouvée assez amusante, même si elle n'est pas très crédible.
C'est une lecture sympathique et qui dénonce doucement, sans brutalité, la politique politicienne.
"Pas de Chance" est un diptyque très agréable à lire.
Les pages sont relativement aérées, la lecture se révèle du coup assez rapide.
Le scénario est très original, il y a une sorte de melting pot de genres.
Avec cette histoire, l'on ne se prend pas la tête, on tourne les pages et on apprécie.
Le dessin est d'ailleurs réussi. Il est simple avec de belles nuances de gris.
Une fois fini le second tome, on oublie vite l'histoire mais il reste une bonne impression.
Idéal avant de se coucher, je recommande la lecture de ces 2 petits tomes d'une collection de qualité malheureusement trop méconnue. Maintenant que je sais qui en était le directeur éditorial je comprends mieux le niveau de qualité de l'ensemble des titres parus. :)
J’ai bien aimé l’humour de ce road-movie. Les personnages sont sympathiques à souhait, à commencer par le héros Jack et son acolyte George. C’est certes un peu loufoque mais on se prend au jeu.
Je suis pourtant très difficile avec le genre humour. Il y a là un style humoristique que j’apprécie réellement. C’est une lecture agréable par sa fraîcheur et son dynamisme. Le ton est volontairement auto-dérisoire. Le découpage est vif. Bref, il y a tout ce qui faut pour nous faire passer un bon moment sans être un one-shot inoubliable.
Le dessin fait presque référence à ces vieux cartoons qui passaient à la TV autrefois (les Looney Tunes). Le résultat est plutôt intéressant d’un point de vue graphique. A découvrir le cas échéant.
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La Brigade Chimérique
Je dois avouer que je n'ai pas forcément toutes les références que d'autres illustres confrères ont pu relever, j'ai quand même reconnu Superman. J'ai eu assez de mal à engager la lecture, j'ai même relu depuis le début ce que j'avais commencé la veille au soir pour le premier tome, et plusieurs fois les noms des différents protagonistes mentionnés sur le deuxième plat de l'album. J'ai trouvé l'histoire assez confuse au début. On se perd dans tous les personnages, et qui c'est le docteur machin et pourquoi ils sont réunis là et qui c'est les gentils et les méchants. On se dilue un peu, on ne s'approprie pas vraiment un personnage plus qu'un autre. Et puis il y a quelques bonnes idées comme d'introduire Mme Curie junior. La dite brigade chimérique fait finalement son apparition assez tard dans l'histoire. Mais finalement l'action a du mal à rester imprégnée dans mon esprit et ma mémoire. Les dessins sont franchement moyens de mon point de vue et surtout les couleurs sont assez laides je dois bien le dire. Rien à dire sur le travail d'édition, ces petits livres sont très soignés. Bref après avoir lu les trois premiers tomes, disons que le rythme et l'envie vont crescendo, je jetterai éventuellement un œil sur la suite si elle me tombe sous la main et histoire de voir comment les auteurs vont boucler leur histoire.
Welcome to the Death Club
Je peux dire que je suis une inconditionnelle de Winshluss, mais je suis aussi quelqu'un de très réaliste et mon engouement pour cet auteur ne l'emportera pas sur mon impartialité. Je vais en parler en fonction des éditions parues. Première édition : Les 5 premières histoires, assez courtes, n'ont vraiment rien de particulier et se révèlent même décevantes, voire pour deux d'entre elles très décevantes. La 6ème est fort sympathique et réhausse déjà de beaucoup le niveau, quant à la dernière, père & fils, c'est la meilleure et de loin, elle vaut l'achat de cette bd à elle toute seule. Nouvelle édition. Composée des précédentes plus de deux autres histoires, qui sont du même niveau que la 6ème de l'ancienne édition, en gros pas mal. Par ailleurs, l'agrandissement du format réduit un peu la qualité graphique. Vu le peu de suppléments que propose la seconde édition pour le double du prix, je ne peux que vous conseiller l'achat de la première édition et cela pour les fans sinon lisez juste sans acheter.
Les Princes d'Ambre
De la saga des Princes d'Ambre, je n'ai lu que le premier roman qui, en fait, m'a un peu brouté d'où mon abandon de la série. J'étais quand même curieux de voir le résultat de son adaptation en bande dessinée. Eh bien, cette adaptation est très fidèle... puisqu'elle m'a également un peu brouté... L'ennui, c'est que l'histoire du prince Corwyn s'entame par une plongée abrupte dans un conflit fraternel très complexe avec un univers fantastique parallèle au monde réel assez original et compliqué lui aussi. Tout cela est dur à appréhender en première lecture et la bande dessinée, tout autant que le roman, est absconse durant une grosse partie de son premier tome. Certains passages sont difficiles à comprendre, et la narration graphique n'y aide pas beaucoup. Il faut vraiment aimer le mystère pour chercher à déchiffrer celui-ci en même temps que le héros retrouve peu à peu sa mémoire. Et moi qui connais la suite, je ne suis pas tellement plus motivé que cela par cet univers et ces personnages qui ne me séduisent pas. Le dessin est techniquement correct mais je le trouve formaté. Son style s'apparente à celui de comics américains modernes, l'effet étant amplifié par des couleurs informatiques assez froides. Les visages sont en outre assez difficiles à différencier et ils ne sont pas toujours très similaires quand on les voit de face, de trois-quarts ou de profil. Je fais donc bien de reproches à cette série et pourtant ce n'est pas une mauvaise histoire. Sa trame est originale, son parcours mystérieux et indécis. Cette BD est donc divertissante et si je trouve la suite je la lirais probablement par curiosité.
Coeur de Papier
Par rapport à Daffodil, y a pas photo, Giovanni Rigano change radicalement de style graphique. Exit donc le style Disney à l’italienne. Le rendu des planches est très réussi avec un dessin au trait fin et riche en détails. Les couleurs, dans les tons ocre, participent grandement à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur l’orphelinat de "Mamie Nuit". Bien que ce premier opus se révèle peu original (pour le moment), on s’immerge rapidement dans ce récit timburtonien. Ce manque d’originalité est compensé par la qualité narrative de l’album. Toutefois, ce premier opus ne fait que planter le décor. Le mystère reste donc entier et l'originalité peut encore venir. Raison pour laquelle je me réserve quelques "étoiles" en fonction de la tournure que prendra le récit dans les tomes suivants.
Attrape-moi
L'album est composé de strips le plus souvent en une page, quelques fois en deux et le tout racontant une histoire complète. Celle de Garance, jeune trentenaire dynamique fraîchement séparée et qui est à la recherche d'un nouvel amour. Alors forcement ça va papoter avec les copines, le sujet numéro un sera forcement le cul et là bonjour les ragots. Et comme elle est très portée sur le sexe, pas mal des anecdotes livrées ici sont assez coquines. On ne peut pas vraiment dire que ce soit très marrant. Les dialogues et la façon de voir les choses font même très clichés par moment. Mais paradoxalement, l'histoire se lit très agréablement. Les situations prêtent plus aux sourires qu'aux éclats de rires, mais plus on avance et plus les personnages deviennent attachants. Le dessin souffre hélas de quelques petites imperfections et il a un petit côté vite fait un peu dérangeant. Au final on retiendra un album gentillet qui se lit très bien, avec des gags un peu stéréotypés et un petit côté coquin pas désagréable.
Petit Pierrot
Quel bel album que voici ! Petit Pierrot est une parenthèse dans la production habituelle d’Alberto Varanda. Exit le monde barbare de la fantasy. L’auteur s’aventure sur un terrain inattendu : le monde du rêve et celui de l’enfance. La lecture de ce conte apporte douceur et quiétude. La narration, sous forme de strips, est très aérée avec des moments de pause matérialisés par des illustrations. Le ton sépia accentue admirablement les effluves surannées des souvenirs de l’enfance. Le dessin, simple mais efficace, ne s’encombre pas de décors superflus. C’est donc un joli conte mais qui peut toutefois avoir un goût de trop peu en bouche. Dommage, car cela ternit mon impression finale d’un conte pourtant pétri de qualités. Laissez vous aussi votre esprit vagabonder avec Petit Pierrot . . .
Accords parfaits
Note : 2.5/5 J'ai trouvé que ce recueil était très inégal. J'aime bien la première histoire, qui donne son nom au one-shot, parce que je trouve que c'est mignon et la dernière qui est une parodie de Blanche-Neige avec les personnages de Ceux qui ont des ailes. Ce n'est pas aussi drôle que ce qu'ont fait d'autres auteurs dans le même genre (Gotlib, par exemple), mais j'ai bien rigolé plusieurs fois. En revanche, les trois autres histoires m'ont paru facilement oubliables. J'ai même passé des pages pendant le deuxième récit tellement je m'ennuyais. J'ai aussi eu un peu de mal à lire la quatrième car il y a une sale gosse énervante qu'on a envie de frapper pour lui apprendre la politesse. La troisième est un peu mieux, mais ça reste une histoire d'amour sans grande intérêt. À lire si on aime bien l'auteure.
Félix ou le Grand Non
Félix ou le Grand Non est une petite fable politique vite lue mais assez plaisante. On est intrigué au départ par le comportement de ce Père Félix qui décide du jour au lendemain de faire d'un carrefour routier son domicile, faisant de son occupation un acte politique dont il ne veut pas expliquer la raison si ce n'est une guerre ouverte à la connerie. Puis on s'amuse de tout le chambardement que son action a déclenché, la population qui s'amasse, les médias aussitôt attirés et surtout les politiciens qui cherchent à tout prix à récupérer l'évènement à leur compte dans l'optique des élections présidentielles toutes proches. D'autant plus que le fameux Père Félix ne dit rien de ses intentions, donc tout le monde peut s'imaginer être du même avis que lui. Le dessin est très agréable. Un dessin semi-réaliste qui me fait penser au trait de Benoît Springer pour l'ambiance de petite ville rurale, avec un encrage style crayon de papier qui me rappelle celui de Mathieu Bonhomme. En tout cas, c'est un graphisme que j'aime bien et qui est réhaussé par de jolies couleurs douces, un peu pastels. Le scénario se révèle un peu léger mais il se lit bien. Les auteurs ne rentrent pas trop dans les détails, laissant le lecteur décider par lui-même du message que le Père Félix aurait bien pu vouloir faire passer au final. La fin un peu en queue de poisson pourrait décevoir mais je l'ai trouvée assez amusante, même si elle n'est pas très crédible. C'est une lecture sympathique et qui dénonce doucement, sans brutalité, la politique politicienne.
Pas de Chance
"Pas de Chance" est un diptyque très agréable à lire. Les pages sont relativement aérées, la lecture se révèle du coup assez rapide. Le scénario est très original, il y a une sorte de melting pot de genres. Avec cette histoire, l'on ne se prend pas la tête, on tourne les pages et on apprécie. Le dessin est d'ailleurs réussi. Il est simple avec de belles nuances de gris. Une fois fini le second tome, on oublie vite l'histoire mais il reste une bonne impression. Idéal avant de se coucher, je recommande la lecture de ces 2 petits tomes d'une collection de qualité malheureusement trop méconnue. Maintenant que je sais qui en était le directeur éditorial je comprends mieux le niveau de qualité de l'ensemble des titres parus. :)
On the Road
J’ai bien aimé l’humour de ce road-movie. Les personnages sont sympathiques à souhait, à commencer par le héros Jack et son acolyte George. C’est certes un peu loufoque mais on se prend au jeu. Je suis pourtant très difficile avec le genre humour. Il y a là un style humoristique que j’apprécie réellement. C’est une lecture agréable par sa fraîcheur et son dynamisme. Le ton est volontairement auto-dérisoire. Le découpage est vif. Bref, il y a tout ce qui faut pour nous faire passer un bon moment sans être un one-shot inoubliable. Le dessin fait presque référence à ces vieux cartoons qui passaient à la TV autrefois (les Looney Tunes). Le résultat est plutôt intéressant d’un point de vue graphique. A découvrir le cas échéant.