J'attendais de ce titre une véritable histoire de tango. Or, il s'agit plus d'un règlement de compte dans une famille argentine des années 40. Bref, beaucoup de bastons et d'infidélité et peu de grâce à travers cette danse. Le tango est pourtant une danse empreinte d'une passion des sens. Je regrette le peu de place qui lui est finalement accordé malgré le titre.
J'ai compris par la suite que l'auteur décrivait une société scindée en deux entre les riches propriétaires terriens et les miséreux et que le tango était l'une des choses permettant de gommer toutes ces différences sociales. Par ailleurs, l'amour n'a pas de frontière quand on est un génie de la danse ...
Il faut dire également que le trait du dessin si particulier m'avait plutôt rebuté au départ. On arrive à s'y faire et peut-être même à apprécier ce côté charnel des mouvements. La narration est plutôt fluide. Même si on ne s'attache pas aux personnages, on se laisse guider au pas de danse. La fin m'est apparue en totale décalage avec le ton résolument pessimiste. Mais bon, cela surprend un peu.
Une bonne série d'humour, qui a néanmoins perdu de sa saveur depuis quelques tomes. Le début est excellent, frais, joyeux, et fait étrangement penser à la série TV Corneil et Bernie (dessins animé diffusé en 2003 sur France 3 et depuis 2009 sur Gulli) : Un idiot et un chien et dans Parker et Badger c'est un idiot et un blaireau. Bon, bref, les 4 premiers tomes sont très drôles, mais à partir du tome 5 qui explore la jeunesse de nos héros, ça devient moins subtil et plus téléphoné. Le best-of le meilleur des blaireaux paru en avril 2007 remonte la barre par sa drôlerie. Le voyage en Amérique de nos héros a par contre apporté de lourdes séquelles qui sont irréparables. Et ce n'est pas ce stupide tome 7 paru chez Dargaud qui sauvera l'affaire !
Bon, Parker et Badger se sont perdus tous seuls. Certains aimeront mais pour moi ça ne prend plus. Ma note : 2, 5/5
Mr Tenuta, chapeau bas pour le dessin. Un graphisme ma-gn-fi-que !
De l'action, de l'amour, de l'intrigue, du sang, des samouraïs et je passe le reste, que demander d'autre ?
Les récits sont écrits avec une poésie vraiment agréable et prenante.
A noter cependant que pour ma part, j'ai parfois du mal à comprendre où va la BD : je ne cerne pas toujours le scénario, ne voyant pas où est la finalité du récit.
Mais cette légère frustration est largement compensée par le dessin et la poésie !
Mr Picotto n'a pas produit beaucoup de BD. J'ai recherché des informations sur internet, sa dernière BD date de 1985 avec Richard Lenoir (Les Aventures de). J'avais également lu de lui, et apprécié, Le Nuage noir.
Dans cette BD sont rassemblés ses premiers récits.
Le dessin est déjà d'un bon niveau mais moins abouti que dans ses productions suivantes.
Les scenarii sont d'intérêts inégaux mais l'ensemble est plus que convenable. Ils sont hétérogènes mais jamais ratés.
Je ne sais pas pourquoi l'auteur a disparu du monde du 9ème art, j'appréciais pourtant son travail. C'est ainsi, il n'est pas trop tard pour découvrir ses BD.
Cette BD détonne par son dessin tout en griffonnés de crayon gris. Malheureusement le dessin manque de constance, il est soigné comme sur la première page puis devient de plus en plus gras et sombre au fil des pages. Est ce pour accentuer l'intensité du récit ?
Marc Daniau a son style pour dessiner les personnages, notamment les visages.
L'ambiance du cirque se résume à un huis clos typique des pièces de théâtre de marivaudage.
Les relations malsaines n'aboutissent pas sur des situations d'humour, le récit prenant une tournure dramatique. On retrouve un peu l'ambiance cirque du film Freaks sans les monstres.
L'histoire manque un peu de repères et de fluidité, il m'a fallu me reprendre deux ou trois fois pour resituer les personnages.
Je retiens surtout l'originalité du dessin et le contexte du cirque, la lecture est rapide et globalement agréable.
Ah, c'est du Jason tout craché ! On aime ou on n'aime pas. Il a un univers si singulier. Je prends toujours plaisir à retrouver ses personnages dans des aventures un peu déjantées.
Il y a des récits qui sortent du lot car ils nous poussent à la réflexion. J'ai beaucoup aimé le premier "Emilie vous passe son bonjour" ou encore "Proto film noir" ainsi que "Tu es là". Les autres me sont apparus très fades et sans saveur.
Dans l'ensemble, c'est plutôt un bon cru de cet auteur si particulier. Il y a toujours des histoires de meurtre et autres bizarrerie venues de l'espace. Cependant, cela m'a semblé par moment plus mature et destiné à un public plus adulte que d'ordinaire. Les thèmes traités sont parfois tristes (la perte d'un être cher, le désespoir etc...).
Je le recommande pour des lecteurs avides de découvrir un autre genre de style. Si affinités, le catalogue de l'auteur saura les combler. Low Moon est un bon début ...
Il faut distinguer 2 époques dans cette courte série de 3 épisodes.
Le tome 1 est prenant, sérieux, avec ci et là des pointes d'humour bienvenues ; on se demande bien comment tout ça finira. Bref, c'est solide et charpenté. C'est incontestablement l'épisode qu'il faut lire dans la série.
Les tomes 2 & 3 tombent dans la comédie burlesque. Ça m'évoque même "Amicalement Vôtre", c'est beaucoup plus léger, mais ça se laisse lire sans problème.
Le dessin ? On aime ou on n'aime pas. Moi, je ne déteste pas, sinon, je n'aurais pas les 3 volumes. Les autres avis sont un peu trop démolisseurs. Oui, le dessin n'est pas toujours mature, mais il reste largement lisible et très correct. Non, ce n'est pas le Nirvana, mais j'ai vu nettement pire, et j'estime que Wozniak est un bon artisan.
Je ne sais pas pourquoi il existe une telle différence de ton entre le 1er volume et les autres. peut-être a-t-on demandé à Yann de faire plus "comique". Peut-être. Je regrette que cette série se soit limitée à 3 tomes, elle méritait plus. Dommage.
L'histoire de ces trois robots est plutôt originale. Il y a une introduction qui prend la peine de nous situer le cadre. On se rend compte qu'il aurait fallu vraisemblablement plus de 24 pages pour développer ce récit d'anticipation qui fait un peu penser au film "I, Robot".
Je n'ai pas trop aimé l'aspect religieux qui est bombardé à un moment donné pour justifier du leitmotiv. Le prochain messie sera-t-il un robot ? Pour le reste, c'est assez sympathique.
C'est une curieuse histoire de voisinage que voilà qui s'apparente un peu à un conte moral. Cependant, on ne comprend la moralité de cette histoire qu'à la toute fin. Il y a un vrai jeu de fausses pistes clairsemées par l'auteur. Il y a également un double niveau de lecture. Bref, ce n'est pas si mal que cela en seulement 24 planches.
Je regrette juste un dessin un peu en rondeur surtout dans la partie de la lecture du comics. Les personnages ne sont pas très sveltes. Mais qu'importe ! La lecture s'avère agréable.
Je ne saisi pas bien pourquoi on parle de strips ou de gags dans cette production, car qui dit strip dit chute, alors que de chutes effectives je n'entrevois que celles qui peuvent clore un chapitre ou la bd elle-même. Tout au long de ma lecture je me suis demandé pourquoi l'auteur a fait ce choix et je pense sincèrement que c'est juste par mesure d'originalité, je le trouve judicieux car étonnant mais j'avoue en même temps qu'il m'a parfois gênée, n'y voyant pas l'intérêt intrinsèque du principe, l'histoire étant suffisamment accrocheuse, fluide et intelligente pour se passer d'un tel procédé.
Le récit surnage sur dans une certaine forme d'absurde et encore là aussi je parlerais plutôt d'aventure fantastique, car je n'ai trouvé l'histoire à aucun moment vraiment déjantée. Tout ce tient, tout s'explique et les évènements s'enchaînent en toute cohérence. Seul l'univers est un peu atypique et l'humour parfois décapant, surtout grâce à Sékelle qui ne rate jamais ses entrées en scènes ni même ses sorties. Seule la fin m'a laissé un petit goût d'amertume…
Graphiquement c'est du joli Trondheim, simple et efficace. Dans un style minimaliste il s'accorde à la perfection avec ce récit tout aussi simple mais très original.
PS : J'avais bien senti la démarche de l'auteur, comme nous le rapporte ThePatrick dans son avis, Trondheim a bien fait cette histoire d'un bloc presque dans son entier et c'est après coup qu'il a fait sa mise en forme ! J'ai envie de me jeter des fleurs ! De m'embrasser moi-même ! Et de me rouler dans boue !
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Noir Tango
J'attendais de ce titre une véritable histoire de tango. Or, il s'agit plus d'un règlement de compte dans une famille argentine des années 40. Bref, beaucoup de bastons et d'infidélité et peu de grâce à travers cette danse. Le tango est pourtant une danse empreinte d'une passion des sens. Je regrette le peu de place qui lui est finalement accordé malgré le titre. J'ai compris par la suite que l'auteur décrivait une société scindée en deux entre les riches propriétaires terriens et les miséreux et que le tango était l'une des choses permettant de gommer toutes ces différences sociales. Par ailleurs, l'amour n'a pas de frontière quand on est un génie de la danse ... Il faut dire également que le trait du dessin si particulier m'avait plutôt rebuté au départ. On arrive à s'y faire et peut-être même à apprécier ce côté charnel des mouvements. La narration est plutôt fluide. Même si on ne s'attache pas aux personnages, on se laisse guider au pas de danse. La fin m'est apparue en totale décalage avec le ton résolument pessimiste. Mais bon, cela surprend un peu.
Parker et Badger
Une bonne série d'humour, qui a néanmoins perdu de sa saveur depuis quelques tomes. Le début est excellent, frais, joyeux, et fait étrangement penser à la série TV Corneil et Bernie (dessins animé diffusé en 2003 sur France 3 et depuis 2009 sur Gulli) : Un idiot et un chien et dans Parker et Badger c'est un idiot et un blaireau. Bon, bref, les 4 premiers tomes sont très drôles, mais à partir du tome 5 qui explore la jeunesse de nos héros, ça devient moins subtil et plus téléphoné. Le best-of le meilleur des blaireaux paru en avril 2007 remonte la barre par sa drôlerie. Le voyage en Amérique de nos héros a par contre apporté de lourdes séquelles qui sont irréparables. Et ce n'est pas ce stupide tome 7 paru chez Dargaud qui sauvera l'affaire ! Bon, Parker et Badger se sont perdus tous seuls. Certains aimeront mais pour moi ça ne prend plus. Ma note : 2, 5/5
La Légende des nuées écarlates
Mr Tenuta, chapeau bas pour le dessin. Un graphisme ma-gn-fi-que ! De l'action, de l'amour, de l'intrigue, du sang, des samouraïs et je passe le reste, que demander d'autre ? Les récits sont écrits avec une poésie vraiment agréable et prenante. A noter cependant que pour ma part, j'ai parfois du mal à comprendre où va la BD : je ne cerne pas toujours le scénario, ne voyant pas où est la finalité du récit. Mais cette légère frustration est largement compensée par le dessin et la poésie !
Les Aventures de Mossieur Picotto
Mr Picotto n'a pas produit beaucoup de BD. J'ai recherché des informations sur internet, sa dernière BD date de 1985 avec Richard Lenoir (Les Aventures de). J'avais également lu de lui, et apprécié, Le Nuage noir. Dans cette BD sont rassemblés ses premiers récits. Le dessin est déjà d'un bon niveau mais moins abouti que dans ses productions suivantes. Les scenarii sont d'intérêts inégaux mais l'ensemble est plus que convenable. Ils sont hétérogènes mais jamais ratés. Je ne sais pas pourquoi l'auteur a disparu du monde du 9ème art, j'appréciais pourtant son travail. C'est ainsi, il n'est pas trop tard pour découvrir ses BD.
Le dos de l'écuyère
Cette BD détonne par son dessin tout en griffonnés de crayon gris. Malheureusement le dessin manque de constance, il est soigné comme sur la première page puis devient de plus en plus gras et sombre au fil des pages. Est ce pour accentuer l'intensité du récit ? Marc Daniau a son style pour dessiner les personnages, notamment les visages. L'ambiance du cirque se résume à un huis clos typique des pièces de théâtre de marivaudage. Les relations malsaines n'aboutissent pas sur des situations d'humour, le récit prenant une tournure dramatique. On retrouve un peu l'ambiance cirque du film Freaks sans les monstres. L'histoire manque un peu de repères et de fluidité, il m'a fallu me reprendre deux ou trois fois pour resituer les personnages. Je retiens surtout l'originalité du dessin et le contexte du cirque, la lecture est rapide et globalement agréable.
Low Moon & autres histoires
Ah, c'est du Jason tout craché ! On aime ou on n'aime pas. Il a un univers si singulier. Je prends toujours plaisir à retrouver ses personnages dans des aventures un peu déjantées. Il y a des récits qui sortent du lot car ils nous poussent à la réflexion. J'ai beaucoup aimé le premier "Emilie vous passe son bonjour" ou encore "Proto film noir" ainsi que "Tu es là". Les autres me sont apparus très fades et sans saveur. Dans l'ensemble, c'est plutôt un bon cru de cet auteur si particulier. Il y a toujours des histoires de meurtre et autres bizarrerie venues de l'espace. Cependant, cela m'a semblé par moment plus mature et destiné à un public plus adulte que d'ordinaire. Les thèmes traités sont parfois tristes (la perte d'un être cher, le désespoir etc...). Je le recommande pour des lecteurs avides de découvrir un autre genre de style. Si affinités, le catalogue de l'auteur saura les combler. Low Moon est un bon début ...
Chasseurs d'étoiles
Il faut distinguer 2 époques dans cette courte série de 3 épisodes. Le tome 1 est prenant, sérieux, avec ci et là des pointes d'humour bienvenues ; on se demande bien comment tout ça finira. Bref, c'est solide et charpenté. C'est incontestablement l'épisode qu'il faut lire dans la série. Les tomes 2 & 3 tombent dans la comédie burlesque. Ça m'évoque même "Amicalement Vôtre", c'est beaucoup plus léger, mais ça se laisse lire sans problème. Le dessin ? On aime ou on n'aime pas. Moi, je ne déteste pas, sinon, je n'aurais pas les 3 volumes. Les autres avis sont un peu trop démolisseurs. Oui, le dessin n'est pas toujours mature, mais il reste largement lisible et très correct. Non, ce n'est pas le Nirvana, mais j'ai vu nettement pire, et j'estime que Wozniak est un bon artisan. Je ne sais pas pourquoi il existe une telle différence de ton entre le 1er volume et les autres. peut-être a-t-on demandé à Yann de faire plus "comique". Peut-être. Je regrette que cette série se soit limitée à 3 tomes, elle méritait plus. Dommage.
Humain trop humain (sic)
L'histoire de ces trois robots est plutôt originale. Il y a une introduction qui prend la peine de nous situer le cadre. On se rend compte qu'il aurait fallu vraisemblablement plus de 24 pages pour développer ce récit d'anticipation qui fait un peu penser au film "I, Robot". Je n'ai pas trop aimé l'aspect religieux qui est bombardé à un moment donné pour justifier du leitmotiv. Le prochain messie sera-t-il un robot ? Pour le reste, c'est assez sympathique.
L'Oreille gauche
C'est une curieuse histoire de voisinage que voilà qui s'apparente un peu à un conte moral. Cependant, on ne comprend la moralité de cette histoire qu'à la toute fin. Il y a un vrai jeu de fausses pistes clairsemées par l'auteur. Il y a également un double niveau de lecture. Bref, ce n'est pas si mal que cela en seulement 24 planches. Je regrette juste un dessin un peu en rondeur surtout dans la partie de la lecture du comics. Les personnages ne sont pas très sveltes. Mais qu'importe ! La lecture s'avère agréable.
Le pays des trois sourires
Je ne saisi pas bien pourquoi on parle de strips ou de gags dans cette production, car qui dit strip dit chute, alors que de chutes effectives je n'entrevois que celles qui peuvent clore un chapitre ou la bd elle-même. Tout au long de ma lecture je me suis demandé pourquoi l'auteur a fait ce choix et je pense sincèrement que c'est juste par mesure d'originalité, je le trouve judicieux car étonnant mais j'avoue en même temps qu'il m'a parfois gênée, n'y voyant pas l'intérêt intrinsèque du principe, l'histoire étant suffisamment accrocheuse, fluide et intelligente pour se passer d'un tel procédé. Le récit surnage sur dans une certaine forme d'absurde et encore là aussi je parlerais plutôt d'aventure fantastique, car je n'ai trouvé l'histoire à aucun moment vraiment déjantée. Tout ce tient, tout s'explique et les évènements s'enchaînent en toute cohérence. Seul l'univers est un peu atypique et l'humour parfois décapant, surtout grâce à Sékelle qui ne rate jamais ses entrées en scènes ni même ses sorties. Seule la fin m'a laissé un petit goût d'amertume… Graphiquement c'est du joli Trondheim, simple et efficace. Dans un style minimaliste il s'accorde à la perfection avec ce récit tout aussi simple mais très original. PS : J'avais bien senti la démarche de l'auteur, comme nous le rapporte ThePatrick dans son avis, Trondheim a bien fait cette histoire d'un bloc presque dans son entier et c'est après coup qu'il a fait sa mise en forme ! J'ai envie de me jeter des fleurs ! De m'embrasser moi-même ! Et de me rouler dans boue !