Les derniers avis (47186 avis)

Par Erik
Note: 3/5
Couverture de la série Le Poids de l'ombre
Le Poids de l'ombre

Une histoire d'amour en plein coeur du Sahara, cela vous tente ? Moi, j'ai trouvé que c'est joliment dessiné avec une narration très plaisante qui rappelle les contes d'antan genre mille et une nuits. Le récit n'est jamais ennuyeux. Il y a de l'exotisme et un peu de mystère sans tomber dans la niaiserie. Bref, tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment de lecture. J'ai juste regretté que notre héros s'appelle Aldéraban du nom de cette étoile qui a donné naissance à une célèbre série de Léo. J'ai trouvé cela un peu incongru dans ce type de récit. La couverture ne donne pas très envie également. Elle n'est pas franchement judicieuse et représentative de l'histoire. C'est un peu dommage. Au final, je vous invite à découvrir ce one-shot à l'esprit poétique sur fond de paysages sublimement arides. Vous comprendrez ainsi la signification du poids de l'ombre.

16/02/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5
Couverture de la série Cow-Boy Moustache
Cow-Boy Moustache

Morgan Navarro a bien progressé au dessin depuis Flip : Skateboard et Vahinés. Son trait est bien plus assuré et les couleurs façon aquarelles beaucoup plus nuancées. Le scénario est simple mais très prenant. On est rarement surpris dans le récit pourtant il est impossible de décrocher. Une sorte d'alchimie se met en place avec ces personnages un tantinet simplets mais si attachants. L'humour est contenu et le récit reste toujours sobre, offrant un accès aux plus jeunes. Je suis tombé sous le charme de ce one shot mais si intrinsèquement il y a des choses à améliorer. C'est un ressenti du coeur. Note affinée : 3.5/5

15/02/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Tank Girl
Tank Girl

Tank Girl... L'héroïne typiquement trash, huh ? Bien ancrée dans son époque, truffée de références à celle-ci, cette série a traversé les années 1980 comme un météore, ravageant beaucoup de choses sur son passage. L'imagination d'Alan Martin semble ne pas avoir de limites, et l'on peut rendre grâce à Ankama de nous présenter cette édition ultime (qui sait ?) contenant des inédits, des récits avec leur colorisation (pas toujours heureuse) d'origine, ainsi que pas mal de petits trucs à droite et à gauche. Le dessin de Jamie Hewlett, qui continuera sur le chemin de la gloire en devenant l'inspirateur graphique du groupe Gorillaz, est d'un dynamisme à toute épreuve, il est même difficile de dégager un style bien défini tant ça évolue au fil des années, tant le dessinateur s'amuse à brouiller les cartes. Mais Tank Girl a les défauts de ses qualités. L'imagination de Martin l'emmène dans des délires parfois tellement obscurs que le lecteur s'y perd vite, les multiples références à la pop culture peuvent finir par lasser. Une vraie curiosité, à lire, qui ne conviendra pas à tout le monde, même avec 15 ou 20 ans de recul.

15/02/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
Couverture de la série Félix ou le Grand Non
Félix ou le Grand Non

Vraiment marrante cette petite satire politique ! « Félix ou le Grand Non » nous emmène dans un petit village du fin fond de la France où vit un vieil homme sans histoire prénommé Félix. Un jour, celui-ci décide de s’installer au carrefour routier en face de chez lui… Alors, non seulement en faisant ça, il blogue la circulation, il interdit aussi quiconque en menaçant avec son fusil de franchir le cercle qu’il a tracé dans cette intersection ! Un peu dingue comme début non ? Et ce n’est pas fini car à quelques semaines des élections présidentielles, les politiciens s’en donnent à cœur joie pour récupérer à leur faveur ce fait-divers farfelu qui prend une ampleur nationale ! A défaut d’être totalement convaincante (surtout à son dénouement), cette satire m’est apparue assez représentative des magouilles de nos chefs de parti pour se mettre en valeur et se hisser en haut de l’échiquier politique national, peu importe le prix à payer ! Et ce qui m’a enthousiasmé dans ce récit, c’est qu’on ne sait pas ce que « vieux Félix » veut et quelles sont les motivations qui l’ont conduit à se comporter ainsi… c’est finalement la rumeur, les échanges entre les gens, les médias qui vont porter cette « petite affaire » devant la scène politique. Et le dessin dans tout ça ? Je l’ai trouvé très agréable à contempler, très sympa. La mise en couleurs est chatoyante : elle permet de dédramatiser ce récit et de nous aire comprendre qu’il ne s’agit qu’une fiction à prendre au second degré. Les décors sont suffisamment fouillés pour ce genre de récit et les personnages sont tout de suite identifiables… alors que demander de plus ? « Félix et le Grand Non » est une bd qui m’a plu. J’y ai apprécié sa petite satire politique traitée avec humour et bon enfant. J’y ai aimé le graphisme de Bruno Wesel et sa mise en couleurs chatoyante… Bref, ce fut un bon petit moment de lecture pour ma part.

15/02/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5
Couverture de la série Raiden
Raiden

Il n'y a plus de surprises après avoir lu Raiju mais "Raiden" demeure une bonne et originale BD. Le scénario est efficace, on est bien en présence d'un conte avec des recettes classiques mais des personnages et un contexte plus marginaux. J'ai surtout apprécié la seconde partie du récit beaucoup plus dense et vivante. Le dessin n'a pas assez évolué depuis Raiju. Sur un premier opus, on est beaucoup plus tolérant mais ensuite il est difficile d'excuser les approximations. Les couleurs sont belles sans être exceptionnelles. J'attendais une confirmation de ce duo d'auteurs, j'espère que la prochaine BD confirmera les espoirs que je place en eux. "Raiden" est malgré tout un beau conte dont je conseille la lecture.

15/02/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
Couverture de la série Les Beaux Dessins - Francis Cabrel
Les Beaux Dessins - Francis Cabrel

J'ai souvent lu les chansons illustrées par des auteurs de bd dans le cadre d'un collectif dans la collection "Petit à petit". Ici, Delcourt fait plutôt les choses en grand en reprenant le même concept. Le format plus large permet d'accueillir véritablement bien les oeuvres des différents artistes de bd et non des moindre puisqu'il y a Larcenet, Zep, Béhé, Lepage ou encore Mazan en passant par Ana Mirallès que j'aime bien. Les dessins sont véritablement de qualité en respectant le style de chaque auteur. Il y a même des interludes assez amusants. Comme dans tout collectif, il y a du bon et du moins bon. L'ensemble reste pas mal ce qui n'était pas facile au vu de l'univers du chanteur. Je trouve que les chansons de Cabrel ont été bien restituées. Ma préférée va à l'interprétation de "Petite Marie" par Larcenet et Ferri. Il faut bien avouer que j'aime beaucoup le chanteur et ses textes poétiques aux antipodes de la musique actuelle. Cet hommage lui est plutôt bien rendu. Tiens, cela donne véritablement envie d'écouter un CD de Cabrel. Je l'aime à mourir...

15/02/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
Couverture de la série Tard dans la nuit
Tard dans la nuit

Le triptyque est un bon format pour construire une histoire bien développée mais qui ne s'éternise pas trop. "Tard dans la nuit" utilise relativement bien l'espace qui lui est donné pour distraire le lecteur avec cette histoire d'orphelins exploités dans les mines d'un village perdu du Canada. Le dessin est plus que correct sans être extraordinaire, je lui reprocherais juste un manque de diversité au niveau des visages. Le scénario ne surprend pas et utilise bon nombre de clichés liés aux communautés isolées et hostiles aux étrangers et aux changements, mais se laisse suivre sans déplaisir : un bon petit divertissement en quelque sorte. A emprunter à l'occasion.

15/02/2010 (modifier)
Couverture de la série Wondertown
Wondertown

Une série assez originale qui propose de courtes histoires fantastiques à l’humour toujours présent et aux idées de départ très variées. Et c’est, selon moi, le réel point fort de cette série. A aucun moment, je n’ai éprouvé de sentiment de déjà-vu alors que le concept en lui-même demeure très classique. Le dessin de Benoît Feroumont, faussement simpliste, présente les mêmes qualités que dans « Le Royaume ». La grande lisibilité et le dynamisme sont ses maîtres atouts. Le côté trop épuré des décors demeure son défaut. Il est dommage que la série ait été arrêtée au moment où cet univers se mettait définitivement en place. Heureusement, ces deux tomes peuvent se lire de manière totalement indépendante, une lecture que je vous conseille, par ailleurs, même si l’achat n’est peut-être pas justifié.

15/02/2010 (modifier)
Par zbah
Note: 3/5
Couverture de la série Manhole
Manhole

Seconde étape dans ma découverte (très tardive) des Mangas, après Ikigami - Préavis de mort. Ces 3 volumes aux couvertures glauquissimes, se lisent en un clin d'œil, soutenu par un rythme très cinématographique, voire trop, on sort de cette histoire comme on y est rentrés, rapidement. Tous les ingrédients du glauque forment ici un bon thriller, qui laisse présager quelque chose de plus grand et bien mieux fichu, que la fin, plutôt décevante que l'auteur nous a servi. Le dessin est plutôt bon, les personnages, n'évitent pas les poncifs du genre, mais restent crédible, a part une propension a la sur-exagération de certains comportements, voire même des aberrations émotives (la relation de la jeune enquêtrice avec l'inspecteur) L'histoire en elle même est plutôt bien fichue, tout le premier tome, est vraiment prenant, intriguant, et terrifiant, c'est lors des dénouements des mystères que l'ouvrage accuse des faiblesses - Peut-être que notre imagination nous avait emmené plus loin que ce que l'auteur nous propose, avec sa sombre histoire de vengeance rédemptrice. On pourra aussi reprocher la surenchère malsaine propre à notre époque, qui veut à chaque fois essayer de nous faire participer à un choix de raison, pour tenter de justifier des crimes ou des atrocités, en rapport à d'autres crimes encore plus atroces. Il y a une certaine complaisance morbide dans tout cela, mais bon passons, ce registre-là est courant. Mais bon, une lecture plutôt correcte dans l'ensemble, servi par un bon découpage très cinématographique, on aurait tort de s'en priver tout de même.

15/02/2010 (modifier)
Couverture de la série Chemins d'exil
Chemins d'exil

Ces deux albums partent sans conteste d’une bonne intention, puisque leur but était de faire réfléchir de jeunes européens sur les raisons qui peuvent pousser autant de personnes sur les chemins de l’exil. Et, ce faisant, la Croix-Rouge de Belgique, responsable de cette édition, et les auteurs voulaient faire passer un message de tolérance et de compréhension. Malheureusement, à force de ne vouloir représenter que de pauvres victimes souvent très cultivées (il n’y a que des professeurs ou des médecins qui émigrent, à les en croire) obligées de quitter leur pays pour échapper à une mort certaine, les auteurs obtiennent de ma part une réaction quasi-inverse. Et si je suis bien conscient qu’aucun réfugié (qu’il soit politique ou économique) ne quitte son pays de gaité de cœur, je ne parviens pas à m’émouvoir réellement pour ceux, trop parfaits pour être honnêtes, présentés dans cette série. En clair, je ne parviens pas à voir cette œuvre comme une œuvre réaliste. Certains aspects, moins valorisants pour ces réfugiés, me semblent volontairement occultés. Mais, si je suis très critique de ce point de vue, je ne peux que féliciter les auteurs pour ainsi lancer un débat et une réflexion. De ce point de vue, l’œuvre est réussie et sa raison d’être est bien réelle. Du point de vue scénaristique, le premier tome se présente comme une fiction avec un petit suspense assez raté à mon goût, car trop peu crédible. J’ai du mal à imaginer Aywaille, une très tranquille petite ville située au bord de l’Amblève, se transformer en décors de bataille rangée, tout cela parce qu’un réfugié y débarque. Un meurtre, oui, mais une tentative d’attentat aussi maladroite que spectaculaire me parait très … délirant. Le second tome est plus sobre, de ce point de vue, et m’a, par conséquent, un peu plus plu. Mais son manichéisme demeure et continue de me gêner. Enfin, le dessin est de qualité et ne surprendra pas les bédéphiles éclairés. Le trait de Warnauts est maintenant bien connu et l’artiste s’est manifestement impliqué et appliqué dans la réalisation de l’album, qui n’a vraiment rien d’amateur de ce point de vue. Une œuvre intéressante, donc, même si son propos, trop manichéen et trop enjolivé, n’est pas de nature à me convaincre.

15/02/2010 (modifier)