Le Poids de l'ombre

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Aldebaran rencontre un mendiant au pied de la grande pyramide qui lui donne un talisman représentant le mariage de Céphée et de Cassiopée (Monarques d'Ethiopie avant le déluge).


Maghreb Une histoire de famille

Aldebaran rencontre un mendiant au pied de la grande pyramide qui lui donne un talisman représentant le mariage de Céphée et de Cassiopée (Monarques d'Ethiopie avant le déluge). A la demande du mendiant, Aldébaran se rend en Lybie où il va s'enfoncer dans le désert à la suite de son guide Ahamed en quête de l'Oasis des Merveilles, des Cavaliers Noirs et du chemin des étoiles. Suivront des rebondissements où le héros reproduira le rite de Céphée.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Poids de l'ombre © Casterman 1997
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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13/01/2006 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

Une sorte d'errance un peu mystique voire métaphysique, un conte étrange qui ne signifie pas grand chose, et pour lequel manifestement je n'ai pas trop compris où les auteurs voulaient en venir. La seule chose que j'ai appréciée, c'est un beau dessin de rochers dans le désert et de palais orientaux, avec des cadrages insolites en rond et en triangle, mais la narration assez verbeuse qui ennuie plus qu'elle n'éclaire ne m'a pas permis d'adhérer au sujet qui pour moi reste confus.

19/02/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Une histoire d'amour en plein coeur du Sahara, cela vous tente ? Moi, j'ai trouvé que c'est joliment dessiné avec une narration très plaisante qui rappelle les contes d'antan genre mille et une nuits. Le récit n'est jamais ennuyeux. Il y a de l'exotisme et un peu de mystère sans tomber dans la niaiserie. Bref, tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment de lecture. J'ai juste regretté que notre héros s'appelle Aldéraban du nom de cette étoile qui a donné naissance à une célèbre série de Léo. J'ai trouvé cela un peu incongru dans ce type de récit. La couverture ne donne pas très envie également. Elle n'est pas franchement judicieuse et représentative de l'histoire. C'est un peu dommage. Au final, je vous invite à découvrir ce one-shot à l'esprit poétique sur fond de paysages sublimement arides. Vous comprendrez ainsi la signification du poids de l'ombre.

16/02/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Bof, pas terrible ce truc. Déjà, j’ai l’impression que les auteurs ont réécrit le début du récit lorsqu’ils se sont rendu compte des énormes zones d’ombre de celui-ci. Mais aussi, alors que l’histoire se veut sentimentale (avec une belle et grande histoire d’amour intemporelle), le personnage principal saute sur tout ce qui bouge. Cette attitude n’est pas très romantique à mes yeux, un peu comme si je disais : « Oui, je suis à la recherche du grand amour ! J’ai le sentiment que ce n’est pas toi, mais … tu couches ? » (Vous imaginez ce genre de réplique dans Love Story, vous ?) Ensuite, le scénario est très ambitieux, se veut métaphysique, mais débouche sur … pas grand-chose. La fin est tordue et peu (mais alors, vraiment très peu) convaincante. De plus, en cours de récit, plus d’un raccourci sera emprunté. Mais surtout, la narration très envahissante étouffe l’histoire. A nouveau, j’ai le sentiment que les auteurs, n’arrivant pas à exprimer simplement leurs idées, ont eu recours à cette encombrante narration, sensée éclairer les zones obscures du récit, mais sans parvenir à un résultat convaincant (à mes yeux). Enfin, le dessin de Beja est très froid. Les personnages sont élégants et la lisibilité de l’œuvre est maximale, mais l’ensemble manque d’âme. Peut-être ce sentiment provient-il de la colorisation, ou des décors de l’artiste, mais j’ai vraiment le sentiment qu’il manque une prise, une émotion, une âme à ce dessin. Je ne peux pas dire que je n’ai vraiment pas aimé, mais je n’ai pas accroché, tout simplement, et malgré d’élégantes plastiques féminines.

16/09/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Une bien jolie BD. Béja nous y offre un dessin qui n'est pas mal du tout et qui convient très bien pour représenter des décors de sable, de rocs et de cités arabes antiques. Ses personnages également sont excellemment dessinés et ses femmes sont superbes. J'ai par contre eu quelques soucis avec les couleurs. Il y a quelque chose qui cloche pour moi avec celles-ci, non pas qu'elles soient ratées ou moches, mais je trouve qu'elles ne s'accordent pas toujours bien ensemble. Quant au scénario, il est un peu hermétique, légèrement onirique. Je ne suis pas très amateur de ces récits où un homme suit un rêve, sa destinée, sans qu'on sache trop pourquoi et ce qui le motive. Mais la récit coule doucement et assez agréablement avec une ambiance plaisante. Je trouve la narration un peu lourde cependant, car les textes narratifs sont longs, nombreux et teintés d'un style un peu trop romantique à mon goût. Au final, l'histoire me laisse quand même quelque peu sur ma faim. Sa conclusion m'a surpris sans me plaire réellement. La carte du romantisme, de la poésie est un petit peu trop jouée. Et puis vouloir finir l'histoire sur une note amoureuse quand on voit que le héros se tape toutes les filles qu'il rencontre (bon, il n'en rencontre que trois dans le récit mais quand même, c'est un peu trop pour un coeur amoureux), ça brise un peu la foi qu'on porte dans cet amour. Bref, un assez joli récit d'une quête initiatique et romantique dans le désert, joliment dessiné et assez plaisant à lire.

13/01/2006 (modifier)