Grande déception, j'en attendais plus que ce résultat :
Les dessins sont bizarres, quelques fois un peu trop carrés à mon goût.
Les couleurs donnent un peu plus de beauté au dessin qui en a besoin mais celles-ci n'arrangent pas tout.
Le scénario part d'une belle façon mais en suite, il devient ennuyeux, sans plaisir et c'est gavent. histoire trop plate sans rebondissement. De plus, les personnages ne sont pas du tout attachant.
Bref, j'ai eu du mal à finir et bon deux étoiles, c'est bien payé.
Mmmmouais, drôle de BD, ça... On va peut-être me reprocher de faire un procès d'intention, d'attaquer personnellement un auteur à cause d'une mauvaise interprétation de son travail, mais... avec ces 4 petites BD, on n'a pas vraiment l'impression que Zezelj a cherché à raconter des histoires à des lecteurs, mais plutôt qu'il a voulu faire un "showcase" de lui-même à l'attention des éditeurs américains (d'ailleurs, depuis il bosse pour DC Comics et Marvel). Une démonstration de ses talents, une façon de dire "Regardez comme je dessine bien, regardez tout ce que je sais dessiner" (parce que c'est vrai qu'il dessine très, très bien, le bougre), et "Voilà quels genres d'univers et de personnages je peux créer". Tout est hyper court, on dirait vraiment de simples échantillons, des BD-CV, des pilotes de série, si vous voulez... Car si aucune des histoires n'a, en soi, de réel intérêt (à part celui de nous montrer de très chouettes dessins), toutes pourraient servir de base à un album complet, voire une série : "Vanja & Vanja" esquisse un bout de décor qui pourrait être étoffé et servir de théâtre à d'autres histoires, "L'Ange exterminateur" ne fait que présenter un personnage, mais il pourrait devenir le héros d'une série...
Bref, l'ensemble n'est pas totalement inintéressant ; disons que c'est une curiosité, mais que c'est loin d'être une lecture indispensable.
Difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas penser à Frank Miller et à sa série Sin City à la lecture de Rex. On y retrouve en effet bon nombres de ses ingrédients : violence, vengeance, amour perdu, univers urbain sordide en noir et blanc, héros seul contre tous, brutal, au cerveau ravagé, s'en prenant à une crapule haut placée... Il est d'ailleurs à peu près certain que Zezelj savait qu'il serait comparé à son éminent confrère américain, et que l'idée lui plaisait bien... Quand on voit que le monologue intérieur de son personnage, façon "je suis le prédateur le plus cool et le plus couillu de cette putain de ville de pourris", constitue l'essentiel des textes de l'album, par exemple, on se dit qu'il cherche délibérément à faire du Sin City...
Visuellement, outre Miller (un peu), ça rappelle aussi Sienkiewicz (sans la couleur et les délires) ou McKean, voire Marc-Antoine Matthieu ou Éric Liberge par moments, mais tout en ayant quand même sa propre personnalité. Moi, j'aime ; maintenant, je comprends qu'on puisse trouver que Zezelj a la main un peu trop lourde sur l'encre de Chine (il doit consommer 1 litre par planche à peu près), ou encore, que c'est trop chiadé et qu'on sent le gars qui sort des Beaux-Arts et qui cherche à épater la galerie avec ses beaux dessins qui tuent, et à masquer au passage la faiblesse de son scénario...
Parce qu'autant le dire, le scénar est nettement moins fort que les dessins... C'est du déjà vu, et c'est loin de valoir les meilleurs "Sin City". Ça manque de profondeur, de rebondissements, Zezelj va directement à l'essentiel, au plus court, à l'action quoi. Par exemple, il n'explique pas vraiment les événements qui ont mené Orlowski en prison, ni comment le Rex qu'il est devenu réussit à s'en évader (ça se passe de telle façon qu'on peut croire que ce jour-là, un étourdi avait laissé toutes les portes ouvertes, et que 90% des gardiens étaient en grève). Finalement, on s'aperçoit qu'on a affaire à une BD d'action tout ce qu'il y a de basique, mais cachée dans un écrin "arty"... On a beau nous montrer un joli papillon entre deux scènes de tuerie, pour faire comme John Woo avec ses envols de colombes au ralenti pendant les fusillades, ça reste vraiment très bourrin...
En plus, Zezelj mise beaucoup sur son héros, Rex ; hélas pour lui (et pour nous, du coup), celui-ci n'a pas l'épaisseur, le charisme, la verve, le charme louche d'un Marv (je ne parle pas du Marv' de BDT, qui est certes épais et louche, mais n'a aucun charisme* ; il s'agit bien sûr du Marv de Sin City)... On pourrait être tenté de croire que c'est voulu, que l'auteur cherche délibérément à prendre le contrepied de Miller en montrant que les gros bras à moitié timbrés qui se font justice eux-mêmes ne sont jamais que des tueurs et pas des héros ou des braves gars juste un peu demeurés. Mais non, Zezelj aime son personnage, il le voit comme un héros. Sinon, il ne l'appellerait pas "Rex", le Roi, et il ne le comparerait pas à un lion. Mais il ne parvient pas à nous le rendre sympathique et attachant, à nous impliquer dans sa traversée de l'enfer.
Bref, tout ça pour vous dire que Rex est, à mon goût personnel, loin de mériter les critiques dithyrambiques lues dans "L'Avis des Bulles" ou "BoDoï"... C'est beau, mais vraiment pas passionnant...
*Un maximum de ;););), là, on est d'accord ? Non, je précise, parce que je sais qu'en plus du reste, tu es paranoïaque et tu n'as aucun humour...
Ce récit intrigue dès le début, il captive même. Il commence par la mystérieuse disparition d’une partie du mur des lamentations. En lisant cela, je me disais : « Chouette ! Christin nous revient avec un intrigue fantastiquo-politique, comme au bon vieux temps du tandem Christin-Bilal ! »
J’attendais que la résolution de l’intrigue nous révèle la nature allégorique du récit, persuadé que le fantastique « gratuit » n’existait pas chez Christin, qu’il était toujours là pour servir un propos sociétal ou politique. Malheureusement ce récit démarre fort et se termine bien mollement. La résolution du mystère n’est guère impressionnante. Et le propos ? Ben… y’en a pas vraiment. J’ai juste l’impression d’avoir été berné par les aventures de ses deux jolies journalistes de pacotilles. Non, franchement, Christin m’avait habitué à faire mieux que ça. Ici, c’est creux, c’est mou et ca n’a que très peu d’âme.
C’est dommage parce que le dessin d’Aymond est très beau, il m’évoque l’élégance des planches de Rossi. A ce titre, les images de la galerie, aux couleurs fadasses et à la mauvaise résolution, ne lui rendent pas justice. Mais bon, même le plus beau des dessins ne rattrapera jamais un scénario raté. En conclusion : un album mou qu’on aimerait oublier…
on m'a offert le premier album et à l'époque j'ai lu l'album sur le champs et j'étais allé chercher le second dans la foulée. j'avais trouvé ça vraiment bon (dessins plus que corrects, une bonne idée de départ...). mais bon comme vous pouvez le constater j'emplois le passé... en effet une fois le 4 ème album lu, la déception est devenu aussi grande que ma satisfaction du premier tome... le scénario devient insipide à mon goût. j'ai pensé que ça allé se relever un peu mais rien du tout sur les suivants... ma moitiée (qui elle, apprécie un peu plus cette série ) a acheté les 2 derniers et là encore rien de transcendant à mon avis et à celui de ma moitié...
pour moi cette série est plutôt un série "d'appel" commercial. cette serie se lit facilement (ce qui n'est pas péjoratif) et peut avoir comme seul mérite d'attirer des gens dans le monde de la bd, et peut etre voir ce que vanhamme à fait comme autres séries. mais sinon il n'y a pas de quoi foutter un chat ni en faire une série télé... oups ! comment ça ? c'est déjà fait ? :)
Ah oui, voilà la série-type de l'école franco-belge dans ce qu'elle a de plus neuneu (et je rejoins Piehr dans cette appréciation ;) ).
Je m'explique.
Le concept de l'hôtesse de l'air pin-up et évaporée (style pétasse pressurisée) pouvait peut-être être excitant pour des jeunes adolescents pré-pubères des années 1960, mais pour quelqu'un né plus tard, cela n'éveille aucun soupçon d'émoi...
En ce qui concerne les scenarii, effectivement, c'est au bord de l'insipide ; je crois même que l'insipide essaye de s'éloigner, c'est pour ça que Natacha ne tombe pas dedans (pfff ! même pas de concours de tee-shirt mouillé !). Il est difficile de s'attacher à ces aventures certes cocasses (parfois !), mais carrément ineptes la plupart du temps. Walter est un neuneu qui n'a pas sa place dans l'aviation !
Le 2/5, c'est pour le dessin. Contrairement à Piehr, je suis assez sensible au trait tout en courbe et simpliste de Walthéry, que je trouve plus à sa place sur des séries plus ouvertement "enfantines" (style Le Scrameustache ou les Galaxiens), mais peut-être est-ce parce que j'ai été élevé dans ce style graphique...
Bref, une série tout à fait dispensable.
Je suis un peu partagé. On m'avait dit le plus grand bien de ce 1er tome, alors forcément je m'attendais à mieux.
Mieux en quoi ? En action, en profondeur de personnages, en scénario.
Mais restons en aux faits...
Des marins à fond de cale se font la male pendant que leur capitaine se fait trancher la tête par un cheik dragon.
On part pas mal là. Ensuite nos 2 marins se retrouvent dans un bon vieux bordel où ils apprennent les luttes de pouvoir présidant aux destinés du patelin où ils ont accosté.
Sans trop savoir d'où ces 2 héros sortent, ce qu'ils ont fait avant, sans vraiment de profondeur de caractère, ils vont partir à la recheche de superbes sirènes prostituées qui résident sur une étrange et mystèrieuse île. Soit. C'est original, ça c'est sûr. Mais bon, j'aurais aimé en apprendre davantage sur ces 2 lascars, les connaître mieux : pourquoi ils vont aider la tenancière du bordel, qu'attendent ils en retour?
Ensuite y'a la superbe Tao Bang et le gros malabar qui arrivent. On apprend leur histoire (j'ai bien aimé le petit clin d'oeil à la curiosité légendaire des potins féminins, lorsque les mousses femmes de Tao Bang lui demandent "Alors, il t'a fait quoi? raconte!"... :))
Tao Bang arrive comme un cheveu sur la soupe, et le cheik dragon manque un peu de caractère.
Les dessins sont toutefois sympas, une couleur reposante comme l'a dit une critique précédente, c'est vrai. Le trait ne révolutionne pas la BD mais se laisse lire, comme le reste de la BD en fait : une bonne série B, c'est tout.
Espérons que ce 1er tome n'était qu'une mise en bouche et que le 2° tome finira par sortir et donner un coup de boost à toute cette histoire!
C'est vrai que cette série n'a jamais volé très haut. Son succès tient plus aux courbes de sa charmante héroïne, qui, à une certaine époque, apparaissait comme unique dans un paysage éditorial très masculin et privé de toute sexualité. Vous imaginez le nombre de puceaux, lecteur de Spirou, qui ont dus s'exciter devant le joli déhanchement de cette blonde à forte poitrine...
Je crois que c'est vraiment un truc de génération. Beaucoup de vieux lecteurs sont attachés à Natacha car ils lui doivent leurs premiers émois adolescents.
Evidement pour un lecteur de ma génération, qui suit pratiquement tombé sur du Manara avant de lire un seul Natacha, ca n'a plus le même sens.
L'auteur a changé pratiquement à chaque album de scénariste, ce qui donne des albums de qualité très très variable, mais cela reste de manière générale assez mièvre et sans grande surprise... Je ne les ais pas lu tous mais le dernier intitulé "Natacha et les dinosaures" (snif!) ne me tente pas, mais alors pas du tout!
Vous m'lyncherez pas hein ?
Même si le dessin et le scénario de Bajram sont géniaux, l'histoire en général ne m'attire pas. Je n'arrive pas à pousser cette petite porte qui me laisse en retrait qui ne me permet pas de franchir le pas afin de bien cerner l'histoire.
Mais bon, les goûts et les couleurs :D
Moerell a un talent certain pour faire de bons jeux de mots. Malheureusement la lecture de plusieurs gags en suivant lasse très vite tant ils semblent tous fonctionner selon le même moule. Tout repose sur le décalage entre le texte récitatif et ce qu’il se passe à l’image. Cela fonctionne bien le temps de deux-trois gags, et puis on reproche assez vite à l’auteur de décliner le même effet jusqu’à plus soif…
Le dessin, de son côté, est pas mal. Mais cela ne suffit pas à éveiller mon intérêt au point de vouloir acheter ces albums.
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Sagah-Nah
Grande déception, j'en attendais plus que ce résultat : Les dessins sont bizarres, quelques fois un peu trop carrés à mon goût. Les couleurs donnent un peu plus de beauté au dessin qui en a besoin mais celles-ci n'arrangent pas tout. Le scénario part d'une belle façon mais en suite, il devient ennuyeux, sans plaisir et c'est gavent. histoire trop plate sans rebondissement. De plus, les personnages ne sont pas du tout attachant. Bref, j'ai eu du mal à finir et bon deux étoiles, c'est bien payé.
Rêve de béton
Mmmmouais, drôle de BD, ça... On va peut-être me reprocher de faire un procès d'intention, d'attaquer personnellement un auteur à cause d'une mauvaise interprétation de son travail, mais... avec ces 4 petites BD, on n'a pas vraiment l'impression que Zezelj a cherché à raconter des histoires à des lecteurs, mais plutôt qu'il a voulu faire un "showcase" de lui-même à l'attention des éditeurs américains (d'ailleurs, depuis il bosse pour DC Comics et Marvel). Une démonstration de ses talents, une façon de dire "Regardez comme je dessine bien, regardez tout ce que je sais dessiner" (parce que c'est vrai qu'il dessine très, très bien, le bougre), et "Voilà quels genres d'univers et de personnages je peux créer". Tout est hyper court, on dirait vraiment de simples échantillons, des BD-CV, des pilotes de série, si vous voulez... Car si aucune des histoires n'a, en soi, de réel intérêt (à part celui de nous montrer de très chouettes dessins), toutes pourraient servir de base à un album complet, voire une série : "Vanja & Vanja" esquisse un bout de décor qui pourrait être étoffé et servir de théâtre à d'autres histoires, "L'Ange exterminateur" ne fait que présenter un personnage, mais il pourrait devenir le héros d'une série... Bref, l'ensemble n'est pas totalement inintéressant ; disons que c'est une curiosité, mais que c'est loin d'être une lecture indispensable.
Rex
Difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas penser à Frank Miller et à sa série Sin City à la lecture de Rex. On y retrouve en effet bon nombres de ses ingrédients : violence, vengeance, amour perdu, univers urbain sordide en noir et blanc, héros seul contre tous, brutal, au cerveau ravagé, s'en prenant à une crapule haut placée... Il est d'ailleurs à peu près certain que Zezelj savait qu'il serait comparé à son éminent confrère américain, et que l'idée lui plaisait bien... Quand on voit que le monologue intérieur de son personnage, façon "je suis le prédateur le plus cool et le plus couillu de cette putain de ville de pourris", constitue l'essentiel des textes de l'album, par exemple, on se dit qu'il cherche délibérément à faire du Sin City... Visuellement, outre Miller (un peu), ça rappelle aussi Sienkiewicz (sans la couleur et les délires) ou McKean, voire Marc-Antoine Matthieu ou Éric Liberge par moments, mais tout en ayant quand même sa propre personnalité. Moi, j'aime ; maintenant, je comprends qu'on puisse trouver que Zezelj a la main un peu trop lourde sur l'encre de Chine (il doit consommer 1 litre par planche à peu près), ou encore, que c'est trop chiadé et qu'on sent le gars qui sort des Beaux-Arts et qui cherche à épater la galerie avec ses beaux dessins qui tuent, et à masquer au passage la faiblesse de son scénario... Parce qu'autant le dire, le scénar est nettement moins fort que les dessins... C'est du déjà vu, et c'est loin de valoir les meilleurs "Sin City". Ça manque de profondeur, de rebondissements, Zezelj va directement à l'essentiel, au plus court, à l'action quoi. Par exemple, il n'explique pas vraiment les événements qui ont mené Orlowski en prison, ni comment le Rex qu'il est devenu réussit à s'en évader (ça se passe de telle façon qu'on peut croire que ce jour-là, un étourdi avait laissé toutes les portes ouvertes, et que 90% des gardiens étaient en grève). Finalement, on s'aperçoit qu'on a affaire à une BD d'action tout ce qu'il y a de basique, mais cachée dans un écrin "arty"... On a beau nous montrer un joli papillon entre deux scènes de tuerie, pour faire comme John Woo avec ses envols de colombes au ralenti pendant les fusillades, ça reste vraiment très bourrin... En plus, Zezelj mise beaucoup sur son héros, Rex ; hélas pour lui (et pour nous, du coup), celui-ci n'a pas l'épaisseur, le charisme, la verve, le charme louche d'un Marv (je ne parle pas du Marv' de BDT, qui est certes épais et louche, mais n'a aucun charisme* ; il s'agit bien sûr du Marv de Sin City)... On pourrait être tenté de croire que c'est voulu, que l'auteur cherche délibérément à prendre le contrepied de Miller en montrant que les gros bras à moitié timbrés qui se font justice eux-mêmes ne sont jamais que des tueurs et pas des héros ou des braves gars juste un peu demeurés. Mais non, Zezelj aime son personnage, il le voit comme un héros. Sinon, il ne l'appellerait pas "Rex", le Roi, et il ne le comparerait pas à un lion. Mais il ne parvient pas à nous le rendre sympathique et attachant, à nous impliquer dans sa traversée de l'enfer. Bref, tout ça pour vous dire que Rex est, à mon goût personnel, loin de mériter les critiques dithyrambiques lues dans "L'Avis des Bulles" ou "BoDoï"... C'est beau, mais vraiment pas passionnant... *Un maximum de ;););), là, on est d'accord ? Non, je précise, parce que je sais qu'en plus du reste, tu es paranoïaque et tu n'as aucun humour...
Les voleurs de villes
Ce récit intrigue dès le début, il captive même. Il commence par la mystérieuse disparition d’une partie du mur des lamentations. En lisant cela, je me disais : « Chouette ! Christin nous revient avec un intrigue fantastiquo-politique, comme au bon vieux temps du tandem Christin-Bilal ! » J’attendais que la résolution de l’intrigue nous révèle la nature allégorique du récit, persuadé que le fantastique « gratuit » n’existait pas chez Christin, qu’il était toujours là pour servir un propos sociétal ou politique. Malheureusement ce récit démarre fort et se termine bien mollement. La résolution du mystère n’est guère impressionnante. Et le propos ? Ben… y’en a pas vraiment. J’ai juste l’impression d’avoir été berné par les aventures de ses deux jolies journalistes de pacotilles. Non, franchement, Christin m’avait habitué à faire mieux que ça. Ici, c’est creux, c’est mou et ca n’a que très peu d’âme. C’est dommage parce que le dessin d’Aymond est très beau, il m’évoque l’élégance des planches de Rossi. A ce titre, les images de la galerie, aux couleurs fadasses et à la mauvaise résolution, ne lui rendent pas justice. Mais bon, même le plus beau des dessins ne rattrapera jamais un scénario raté. En conclusion : un album mou qu’on aimerait oublier…
Largo Winch
on m'a offert le premier album et à l'époque j'ai lu l'album sur le champs et j'étais allé chercher le second dans la foulée. j'avais trouvé ça vraiment bon (dessins plus que corrects, une bonne idée de départ...). mais bon comme vous pouvez le constater j'emplois le passé... en effet une fois le 4 ème album lu, la déception est devenu aussi grande que ma satisfaction du premier tome... le scénario devient insipide à mon goût. j'ai pensé que ça allé se relever un peu mais rien du tout sur les suivants... ma moitiée (qui elle, apprécie un peu plus cette série ) a acheté les 2 derniers et là encore rien de transcendant à mon avis et à celui de ma moitié... pour moi cette série est plutôt un série "d'appel" commercial. cette serie se lit facilement (ce qui n'est pas péjoratif) et peut avoir comme seul mérite d'attirer des gens dans le monde de la bd, et peut etre voir ce que vanhamme à fait comme autres séries. mais sinon il n'y a pas de quoi foutter un chat ni en faire une série télé... oups ! comment ça ? c'est déjà fait ? :)
Natacha
Ah oui, voilà la série-type de l'école franco-belge dans ce qu'elle a de plus neuneu (et je rejoins Piehr dans cette appréciation ;) ). Je m'explique. Le concept de l'hôtesse de l'air pin-up et évaporée (style pétasse pressurisée) pouvait peut-être être excitant pour des jeunes adolescents pré-pubères des années 1960, mais pour quelqu'un né plus tard, cela n'éveille aucun soupçon d'émoi... En ce qui concerne les scenarii, effectivement, c'est au bord de l'insipide ; je crois même que l'insipide essaye de s'éloigner, c'est pour ça que Natacha ne tombe pas dedans (pfff ! même pas de concours de tee-shirt mouillé !). Il est difficile de s'attacher à ces aventures certes cocasses (parfois !), mais carrément ineptes la plupart du temps. Walter est un neuneu qui n'a pas sa place dans l'aviation ! Le 2/5, c'est pour le dessin. Contrairement à Piehr, je suis assez sensible au trait tout en courbe et simpliste de Walthéry, que je trouve plus à sa place sur des séries plus ouvertement "enfantines" (style Le Scrameustache ou les Galaxiens), mais peut-être est-ce parce que j'ai été élevé dans ce style graphique... Bref, une série tout à fait dispensable.
Tao Bang
Je suis un peu partagé. On m'avait dit le plus grand bien de ce 1er tome, alors forcément je m'attendais à mieux. Mieux en quoi ? En action, en profondeur de personnages, en scénario. Mais restons en aux faits... Des marins à fond de cale se font la male pendant que leur capitaine se fait trancher la tête par un cheik dragon. On part pas mal là. Ensuite nos 2 marins se retrouvent dans un bon vieux bordel où ils apprennent les luttes de pouvoir présidant aux destinés du patelin où ils ont accosté. Sans trop savoir d'où ces 2 héros sortent, ce qu'ils ont fait avant, sans vraiment de profondeur de caractère, ils vont partir à la recheche de superbes sirènes prostituées qui résident sur une étrange et mystèrieuse île. Soit. C'est original, ça c'est sûr. Mais bon, j'aurais aimé en apprendre davantage sur ces 2 lascars, les connaître mieux : pourquoi ils vont aider la tenancière du bordel, qu'attendent ils en retour? Ensuite y'a la superbe Tao Bang et le gros malabar qui arrivent. On apprend leur histoire (j'ai bien aimé le petit clin d'oeil à la curiosité légendaire des potins féminins, lorsque les mousses femmes de Tao Bang lui demandent "Alors, il t'a fait quoi? raconte!"... :)) Tao Bang arrive comme un cheveu sur la soupe, et le cheik dragon manque un peu de caractère. Les dessins sont toutefois sympas, une couleur reposante comme l'a dit une critique précédente, c'est vrai. Le trait ne révolutionne pas la BD mais se laisse lire, comme le reste de la BD en fait : une bonne série B, c'est tout. Espérons que ce 1er tome n'était qu'une mise en bouche et que le 2° tome finira par sortir et donner un coup de boost à toute cette histoire!
Natacha
C'est vrai que cette série n'a jamais volé très haut. Son succès tient plus aux courbes de sa charmante héroïne, qui, à une certaine époque, apparaissait comme unique dans un paysage éditorial très masculin et privé de toute sexualité. Vous imaginez le nombre de puceaux, lecteur de Spirou, qui ont dus s'exciter devant le joli déhanchement de cette blonde à forte poitrine... Je crois que c'est vraiment un truc de génération. Beaucoup de vieux lecteurs sont attachés à Natacha car ils lui doivent leurs premiers émois adolescents. Evidement pour un lecteur de ma génération, qui suit pratiquement tombé sur du Manara avant de lire un seul Natacha, ca n'a plus le même sens. L'auteur a changé pratiquement à chaque album de scénariste, ce qui donne des albums de qualité très très variable, mais cela reste de manière générale assez mièvre et sans grande surprise... Je ne les ais pas lu tous mais le dernier intitulé "Natacha et les dinosaures" (snif!) ne me tente pas, mais alors pas du tout!
Universal War One
Vous m'lyncherez pas hein ? Même si le dessin et le scénario de Bajram sont géniaux, l'histoire en général ne m'attire pas. Je n'arrive pas à pousser cette petite porte qui me laisse en retrait qui ne me permet pas de franchir le pas afin de bien cerner l'histoire. Mais bon, les goûts et les couleurs :D
Moerell
Moerell a un talent certain pour faire de bons jeux de mots. Malheureusement la lecture de plusieurs gags en suivant lasse très vite tant ils semblent tous fonctionner selon le même moule. Tout repose sur le décalage entre le texte récitatif et ce qu’il se passe à l’image. Cela fonctionne bien le temps de deux-trois gags, et puis on reproche assez vite à l’auteur de décliner le même effet jusqu’à plus soif… Le dessin, de son côté, est pas mal. Mais cela ne suffit pas à éveiller mon intérêt au point de vouloir acheter ces albums.