J'ai laissé pas mal de temps passer avant de m'attaquer à la lecture de Gribouillis, oeuvre de Turf dont j'attendais beaucoup, légitimement lorsque l'on a dégusté la nef des fous !
Donc, après avoir laissé pas mal d'eau couler sous les ponts, voila que je m'atelle à la lecture de ce pavé, à la couverture intrigante par son minimalisme, sa simplicité : Turf, qui nous avait habitué à des prouesses graphiques, change de style radicalement.
Du moins, en apparence. Car on retrouve au fil des pages sa patte unique, la forme des bulles si particulière (rectangle aux coins étirés), son découpage très personnel, et le ton typique de ses histoires.
Oui, mais... mais c'est un livre pour enfant ! non ? on dirait, pourtant. En tout cas, durant la lecture de ce livre, je m'imaginais très bien le racontant à ma petite cousine de 8 ans qui aurait tout compris, et à coup sûr beaucoup plus apprécié le nouvel univers décrit par Turf.
Oui, c'est original, pas de doute là-dessus. Très original, même ! Que ce soit au niveau de la mise en forme graphique, du fond de l'histoire, de l'univers créé, des personnages rencontrés, c'est du grand art de trouvailles et de bonnes idées.
Mais ça ne fait pas tout... Car comme j'ai lu plus bas, l'histoire n'avance vraiment pas, ça traine en longueur à en être énervant parfois, et j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi Turf à choisi de faire autant de page de son histoire, alors que la même sur 48 pages aurait été beaucoup plus rythmée, active (je divise tout de même l'album par 2.5, la, en gros, c'est pas rien).
Bon, les personnages sont mignons, leur style graphique est excellent (on les croit vraiment tout droit sorti des Merveilleuses Usines Mécaniques Mordernes, en effet), et on peut y rencontrer comme thème principal l'exclusion. L'exclusion des gribouillis par les poêles de chauffage. Hum :)
Comme je l'ai déjà dit, le style graphique est très bon. Par contre, les pages sont d'un dépouillé !!! énervant.
La bonne idée, c'est d'avoir conçu cet album à la manière d'un crescendo graphique, pour atteindre son paroxisme dans le chateau d'écosse, avant de redescendre en crescendo jusqu'au gribouillis originel. Bonne idée, sympa, mais qui donne un gout d'inachevé au final.. Qu'est ce qu'elles sont vides, ses planches, parfois !!
Bon, une bonne petite histoire à lire aux enfants, mais je doute fort que le fond puisse intêresser une grande personne...
Ah...
C'est en lisant ce genre d'album qu'on réalise que préparer un scénario ça peut être pas mal et donner un résultat intéressant. Parce qu'ici il n'y en a pas, de scénario...
Tout commence avec Charles-Henry, qui se fait jeter aux oubliettes, puis *pouf* il croise le dieu du mambo, puis *pouf* inondation, puis *pouf* récupération par un appareil en mission, puis *pouf pouf pouf*, etc.
Bref, aucun suivi dans cette histoire qui pourrait être une improvisation tant ces aventures sont bordéliques. Il va sans dire que les personnages sont très superficiels et pas vraiment attachants, que le sujet n'apporte rien et n'est aucunement profond...
Cet album se lit pour se lire, et rien de plus. De même on le finit pour le finir, même pas pour savoir la fin.
Bref, ennuyeux et inutile.
Et le dessin de Christian Durieux, s'il est parfois très sympa, reste dans l'ensemble moyen, très (trop) clair, avec des planches parfois presque vides en matière d'arrière-plan...
Je regrette, mais je ne trouve pas cette série exceptionnelle. Pas du tout même.
Bon, comme d'autres, je suis tombé sous le charme de la version crayonnée à tirage limité. Duhamel est vraiment doué.
Franchement, si je ne devais noter que les dessins, cette BD obtiendrait sans doute la note maximale.
Malheureusement, pour qu'une BD soit vraiment bonne, le dessin ne suffit pas si le scénar' ne suit pas.
Et là, j'ai bien peur que ce soit le cas.
J'aimais bien l'idée de base, d'ailleurs, le résumé de la couverture m'a également motivé à l'achat de cet album.
Mais ma foi, je reste un peu sur ma faim.
J'accroche pas et je ne pense pas que j'achèterai la suite.
Désolé.
Bof, bof, bof... Vraiment, Gnomes de Troy n'est pas un chef d'oeuvre. C'est le moins que l'on puisse dire.
Non mais, c'est vrai, quoi!
Bon, ok, les dessins sont excellents et certains textes et situations ne sont vraiment pas mals.
Mais sinon, les gags ne sont pas drôles. Une floppée de petits obsédés qui torturent des tas d'animaux, ça pourrait être pas mal a priori.
Mais c'est répétitif, c'est lourd, c'est parfois vulgaire,...
Ce n'est pas Lanfeust, ça non.
Quand on connait le talent dingue de ces 2 auteurs, on se demande ce qui leur est passé par la tête lorsqu'ils ont eu l'idée saugrenue de faire ce petit Lanfeust.
Finalement, ce qui aurait pu être une vraie réusite s'avère être un échec quasi total.
Bon, le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis assez déçu par cette oeuvre.
En tout cas, j'attendais personnellement beaucoup de cette BD, car j'aime assez Frédéric Beigbeder et lorsque j'ai appris qu'il allait sortir une BD chez Dargaud, j'étais plutôt impatient de voir ce qu'il valait dans ce domaine.
Alors, première déception, ou plutôt, première surprise, les dessins. Je dis bien première surprise et non pas déception car ils ne sont pas "moches" en soit, c'est juste que c'est pas franchement ce dont en attendait d'une BD de ce style. Mais enfin, on s'y fait vite.
Le scénar', lui, est décalé à souhait. Peut-être même trop décalé. Un brin de vulgarité n'a jamais fait de mal à personne, mais là, on finit par se demander qu'est-ce que toutes leurs folles histoires de c** viennent faire là-dedans.
Sinon, la fin n'est pas mal. Pas mal du tout.
Donc dans l'ensemble, c'est sympa, les couleurs sont assez jolies.
Mouais, un album qui m'a vraiment laissé sur ma faim. Le thème en lui même est archi classique, mais le traitement en strips (mais pas de bain) est plus original. Le dessin lui est fin, clair, dans la veine Trondheim que les amateurs apprécieront, avec ces bestioles marrantes qui évoluent sur une planète un brin farfelue. Mais justement, pas assez farfelu à mon goût. Je n'accroche vraiment pas avec le ton de l'auteur sur cet album, les gags tombent à plat, il ne s'agit ni du comble du raffinement intellectuel, ni le gros gag bien lourd, c'est entre les deux, comme 90% de la production BD du genre.
Plus que cela, ce sont les chutes des strips que je trouve franchement moyennes, avec cette impression d'avoir déjà lu/vu des centaines de fois cette histoire (certainement à cause de certains lieux communs que Trondheim s'amuse à pasticher à l'aide de ses héros).
Pour tout dire, je me suis vraiment ennuyé à la lecture du pays des trois sourires qui ne m'en a jamais arraché un seul…
Je n'ai pu lire que le deuxième tome de cette série... et à dire vrai je n'irai pas chercher à lire les autres.
Tout d'abord parce que le dessin est un peu trop chargé à mon goût (même si le style varie d'un tome à l'autre, voir la galerie). Ensuite (et surtout) parce qu'il s'agit d'aventure, genre qui a du mal à me plaire en général : ici on suit Harry Curtis dans ses aventures pas vraiment folichonnes, style enquête policière / espionnage.
Surtout, c'est le manque d'humour qui se ressent. Car ces aventures, lues au 1er degré, sont plus ennuyeuses qu'autre chose. Il se passe des choses, il y a des rebondissements. Ah bon.
Bref, j'ai suivi ça de façon très détachée. Pas très original ni amusant ni passionnant...
Oui, ça se laisse lire.
Disons que c'est correctement réalisé.
On a des poursuites en voiture, des personnages "crédibles" - dans le sens où on les a déjà vus dans l'un ou l'autre téléfilm -, du suspense, de l'émotion, etc., etc.
Je regrette quand même l'accumulation de clichés (Don Lope en a repris une série ci-dessous mais croyez moi, y en a d'autres).
Je veux bien que l'utilisation de l'une ou l'autre grosse ficelle ne soit pas forcément rédhibitoire, voir même nécessaire (on ne va pas demander aux auteurs de réinventer la roue a chaque oeuvre) mais... trop c'est trop.
Disons que c'est de la "fast-bd" distrayante, bien dans l'ère du temps, par ailleurs très proche d'une esthétique publicitaire (ceci dit sur un ton nullement méprisant), mais qu'on oublie dans les 24 heures suivant la lecture.
Moi je n'accroche pas du tout, car Ghôrg c'est Hébus, Urfold c'est maître Nicolède, Darko c'est Lanfeust, Sleilo c'est Cixi avec un peu de C'ian. Voilà en plus le clergé de la Lumière ressemble aux chevaliers lumière...
Bon je sais je suis le premier à dire qu'il ne faut pas comparer les BDs entre elles ou avec d'autres, mais là je trouve qu'il n'y a aucune originalité.
En plus les dessins ne sont pas tops et je trouve que le scénario ne casse pas des briques.
L'idée est d'explorer les différents "labyrinthes" qui permettent d'accéder au surnaturel, à partir de personnages qui se croisent.
Les dessins sont sympas et ne se prennent pas trop au sérieux, contrairement au scénario.
Rien d'exceptionnel à mon avis, mais ça se laisse lire.
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Les Incroyables Aventures de Gribouillis
J'ai laissé pas mal de temps passer avant de m'attaquer à la lecture de Gribouillis, oeuvre de Turf dont j'attendais beaucoup, légitimement lorsque l'on a dégusté la nef des fous ! Donc, après avoir laissé pas mal d'eau couler sous les ponts, voila que je m'atelle à la lecture de ce pavé, à la couverture intrigante par son minimalisme, sa simplicité : Turf, qui nous avait habitué à des prouesses graphiques, change de style radicalement. Du moins, en apparence. Car on retrouve au fil des pages sa patte unique, la forme des bulles si particulière (rectangle aux coins étirés), son découpage très personnel, et le ton typique de ses histoires. Oui, mais... mais c'est un livre pour enfant ! non ? on dirait, pourtant. En tout cas, durant la lecture de ce livre, je m'imaginais très bien le racontant à ma petite cousine de 8 ans qui aurait tout compris, et à coup sûr beaucoup plus apprécié le nouvel univers décrit par Turf. Oui, c'est original, pas de doute là-dessus. Très original, même ! Que ce soit au niveau de la mise en forme graphique, du fond de l'histoire, de l'univers créé, des personnages rencontrés, c'est du grand art de trouvailles et de bonnes idées. Mais ça ne fait pas tout... Car comme j'ai lu plus bas, l'histoire n'avance vraiment pas, ça traine en longueur à en être énervant parfois, et j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi Turf à choisi de faire autant de page de son histoire, alors que la même sur 48 pages aurait été beaucoup plus rythmée, active (je divise tout de même l'album par 2.5, la, en gros, c'est pas rien). Bon, les personnages sont mignons, leur style graphique est excellent (on les croit vraiment tout droit sorti des Merveilleuses Usines Mécaniques Mordernes, en effet), et on peut y rencontrer comme thème principal l'exclusion. L'exclusion des gribouillis par les poêles de chauffage. Hum :) Comme je l'ai déjà dit, le style graphique est très bon. Par contre, les pages sont d'un dépouillé !!! énervant. La bonne idée, c'est d'avoir conçu cet album à la manière d'un crescendo graphique, pour atteindre son paroxisme dans le chateau d'écosse, avant de redescendre en crescendo jusqu'au gribouillis originel. Bonne idée, sympa, mais qui donne un gout d'inachevé au final.. Qu'est ce qu'elles sont vides, ses planches, parfois !! Bon, une bonne petite histoire à lire aux enfants, mais je doute fort que le fond puisse intêresser une grande personne...
Benito Mambo
Ah... C'est en lisant ce genre d'album qu'on réalise que préparer un scénario ça peut être pas mal et donner un résultat intéressant. Parce qu'ici il n'y en a pas, de scénario... Tout commence avec Charles-Henry, qui se fait jeter aux oubliettes, puis *pouf* il croise le dieu du mambo, puis *pouf* inondation, puis *pouf* récupération par un appareil en mission, puis *pouf pouf pouf*, etc. Bref, aucun suivi dans cette histoire qui pourrait être une improvisation tant ces aventures sont bordéliques. Il va sans dire que les personnages sont très superficiels et pas vraiment attachants, que le sujet n'apporte rien et n'est aucunement profond... Cet album se lit pour se lire, et rien de plus. De même on le finit pour le finir, même pas pour savoir la fin. Bref, ennuyeux et inutile. Et le dessin de Christian Durieux, s'il est parfois très sympa, reste dans l'ensemble moyen, très (trop) clair, avec des planches parfois presque vides en matière d'arrière-plan...
Kochka
Je regrette, mais je ne trouve pas cette série exceptionnelle. Pas du tout même. Bon, comme d'autres, je suis tombé sous le charme de la version crayonnée à tirage limité. Duhamel est vraiment doué. Franchement, si je ne devais noter que les dessins, cette BD obtiendrait sans doute la note maximale. Malheureusement, pour qu'une BD soit vraiment bonne, le dessin ne suffit pas si le scénar' ne suit pas. Et là, j'ai bien peur que ce soit le cas. J'aimais bien l'idée de base, d'ailleurs, le résumé de la couverture m'a également motivé à l'achat de cet album. Mais ma foi, je reste un peu sur ma faim. J'accroche pas et je ne pense pas que j'achèterai la suite. Désolé.
Gnomes de Troy
Bof, bof, bof... Vraiment, Gnomes de Troy n'est pas un chef d'oeuvre. C'est le moins que l'on puisse dire. Non mais, c'est vrai, quoi! Bon, ok, les dessins sont excellents et certains textes et situations ne sont vraiment pas mals. Mais sinon, les gags ne sont pas drôles. Une floppée de petits obsédés qui torturent des tas d'animaux, ça pourrait être pas mal a priori. Mais c'est répétitif, c'est lourd, c'est parfois vulgaire,... Ce n'est pas Lanfeust, ça non. Quand on connait le talent dingue de ces 2 auteurs, on se demande ce qui leur est passé par la tête lorsqu'ils ont eu l'idée saugrenue de faire ce petit Lanfeust. Finalement, ce qui aurait pu être une vraie réusite s'avère être un échec quasi total.
Rester Normal
Bon, le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis assez déçu par cette oeuvre. En tout cas, j'attendais personnellement beaucoup de cette BD, car j'aime assez Frédéric Beigbeder et lorsque j'ai appris qu'il allait sortir une BD chez Dargaud, j'étais plutôt impatient de voir ce qu'il valait dans ce domaine. Alors, première déception, ou plutôt, première surprise, les dessins. Je dis bien première surprise et non pas déception car ils ne sont pas "moches" en soit, c'est juste que c'est pas franchement ce dont en attendait d'une BD de ce style. Mais enfin, on s'y fait vite. Le scénar', lui, est décalé à souhait. Peut-être même trop décalé. Un brin de vulgarité n'a jamais fait de mal à personne, mais là, on finit par se demander qu'est-ce que toutes leurs folles histoires de c** viennent faire là-dedans. Sinon, la fin n'est pas mal. Pas mal du tout. Donc dans l'ensemble, c'est sympa, les couleurs sont assez jolies.
Le pays des trois sourires
Mouais, un album qui m'a vraiment laissé sur ma faim. Le thème en lui même est archi classique, mais le traitement en strips (mais pas de bain) est plus original. Le dessin lui est fin, clair, dans la veine Trondheim que les amateurs apprécieront, avec ces bestioles marrantes qui évoluent sur une planète un brin farfelue. Mais justement, pas assez farfelu à mon goût. Je n'accroche vraiment pas avec le ton de l'auteur sur cet album, les gags tombent à plat, il ne s'agit ni du comble du raffinement intellectuel, ni le gros gag bien lourd, c'est entre les deux, comme 90% de la production BD du genre. Plus que cela, ce sont les chutes des strips que je trouve franchement moyennes, avec cette impression d'avoir déjà lu/vu des centaines de fois cette histoire (certainement à cause de certains lieux communs que Trondheim s'amuse à pasticher à l'aide de ses héros). Pour tout dire, je me suis vraiment ennuyé à la lecture du pays des trois sourires qui ne m'en a jamais arraché un seul…
Interworld - Une aventure d'Harry Curtis, intérimaire de luxe
Je n'ai pu lire que le deuxième tome de cette série... et à dire vrai je n'irai pas chercher à lire les autres. Tout d'abord parce que le dessin est un peu trop chargé à mon goût (même si le style varie d'un tome à l'autre, voir la galerie). Ensuite (et surtout) parce qu'il s'agit d'aventure, genre qui a du mal à me plaire en général : ici on suit Harry Curtis dans ses aventures pas vraiment folichonnes, style enquête policière / espionnage. Surtout, c'est le manque d'humour qui se ressent. Car ces aventures, lues au 1er degré, sont plus ennuyeuses qu'autre chose. Il se passe des choses, il y a des rebondissements. Ah bon. Bref, j'ai suivi ça de façon très détachée. Pas très original ni amusant ni passionnant...
Al'Togo
Oui, ça se laisse lire. Disons que c'est correctement réalisé. On a des poursuites en voiture, des personnages "crédibles" - dans le sens où on les a déjà vus dans l'un ou l'autre téléfilm -, du suspense, de l'émotion, etc., etc. Je regrette quand même l'accumulation de clichés (Don Lope en a repris une série ci-dessous mais croyez moi, y en a d'autres). Je veux bien que l'utilisation de l'une ou l'autre grosse ficelle ne soit pas forcément rédhibitoire, voir même nécessaire (on ne va pas demander aux auteurs de réinventer la roue a chaque oeuvre) mais... trop c'est trop. Disons que c'est de la "fast-bd" distrayante, bien dans l'ère du temps, par ailleurs très proche d'une esthétique publicitaire (ceci dit sur un ton nullement méprisant), mais qu'on oublie dans les 24 heures suivant la lecture.
Les Forêts d'Opale
Moi je n'accroche pas du tout, car Ghôrg c'est Hébus, Urfold c'est maître Nicolède, Darko c'est Lanfeust, Sleilo c'est Cixi avec un peu de C'ian. Voilà en plus le clergé de la Lumière ressemble aux chevaliers lumière... Bon je sais je suis le premier à dire qu'il ne faut pas comparer les BDs entre elles ou avec d'autres, mais là je trouve qu'il n'y a aucune originalité. En plus les dessins ne sont pas tops et je trouve que le scénario ne casse pas des briques.
Labyrinthes
L'idée est d'explorer les différents "labyrinthes" qui permettent d'accéder au surnaturel, à partir de personnages qui se croisent. Les dessins sont sympas et ne se prennent pas trop au sérieux, contrairement au scénario. Rien d'exceptionnel à mon avis, mais ça se laisse lire.