Les derniers avis (20390 avis)

Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Jim the Wolf
Jim the Wolf

Une histoire sans paroles (ou presque) pour une BD qui se veut proche de Tex Avery. Hélas, le talent est le don le moins bien réparti chez les humains. Les histoires manquent de rythme, les rebondissements sont téléphonés... C'est très plat, du fanzinisme assez médiocre...

08/03/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série B.N. et les sept petits adultes
B.N. et les sept petits adultes

Sur une idée de départ ma foi sympathique, la revisite des caractères des sept nains, on a là un petit album sans prétention, mais loin d'être inoubliable ; les dessins, grâce à leur diversité, rendent l'ensemble agréable à lire, mais les histoires sont soit trop creuses, soit remplies de clichés.

08/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 2/5
Couverture de la série Le Roi Cyclope
Le Roi Cyclope

Je suis surprise de voir autant d'avis positifs sur cette BD. Comme l'indique ma note, je n'ai pas vraiment aimé... Le scénario ne m'a pas emballé, c'est une sorte de mélange de contes divers et variés pas franchement original ni très enthousiasmant. Et puis le caractère des personnages est à peine esquissé et les dialogues sont souvent très théâtraux. C'est dommage, il y avait matière à faire des caractères ambigüs très intéressants, mais l'auteur(e) est passée à côté de l'opportunité. Le graphisme est inégal. Certaines cases sont vraiment très réussies, mais d'autres semblent plus bâclées et le tout laisse une sensation de vide pas très agréable. Les couleurs sont jolies, en revanche. Mais ce qui m'a le plus dérangée c'est la narration, très mauvaise. Il n'y a aucune structure dans le récit, les rebondissements ne sont pas amenés, le déroulement de l'histoire est linéaire et plan-plan. Bref, rien n'est fait pour attiser l'intérêt du lecteur, qui a tôt fait de s'ennuyer et de lire la fin en diagonale. Une déception, donc :o/

08/03/2004 (modifier)
Par eldin
Note: 2/5
Couverture de la série Les Technopères
Les Technopères

L'histoire a bien démarré. Les tomes sont dessinés avec technique et maîtrise ! L'histoire avait de la potentialité. Mais depuis le tome 3, c'est la descente... Les idées manquent, se répètent même, comme dans les tomes 4 et 5. Les personnages se banalisent et on a l'impression de lire des bouts d'histoire incomplètes. Il faut espérer que cela va changer...

07/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Pognon's Story
Pognon's Story

Dimitri signe ici une aventure assez abracadabrante, saupoudrée d’un peu d’humour grinçant et de satire socio-politique… Malheureusement, la sauce ne prend jamais vraiment : on ne rit pas beaucoup et le scénario est quand même bien léger. Il faut attendre la dernière partie de l’album pour sourire un peu grâce à cette histoire de pierre magique qui rend leur confiance en soi et leur lucidité à ceux qui se l’accrochent aux couilles, ce qui mécontente le gouvernement qui ne veut pas d’un peuple éclairé et déterminé à ne pas se laisser marcher sur les pieds… Bref ce n’est pas totalement raté, mais c’est pas une franche réussite non plus, d’autant que, comme dans "Les Mange-merde" du même auteur, un lecteur un peu tatillon pourra déceler dans cette BD quelques relents misogynes et racistes.

07/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Une éducation algérienne
Une éducation algérienne

Hum... Bon, j'hésite entre dire que c'est Pas Mal et dire que c'est Bof. En effet, j'ai trouvé le contexte intéressant. Je ne connais pas bien la Guerre d'Algérie et encore moins la façon dont elle s'est terminée. J'ai donc trouvé la BD intéressante pour son côté historique. Mais d'un autre côté... D'un autre côté, il y a déjà le dessin. Alain Bignon devait en être à ses débuts car le dessin est assez approximatif, notamment sur les visages qui sont souvent durs à reconnaître (d'autant que la colorisation laisse à désirer et qu'on ne peut même pas les reconnaître à la couleur des cheveux). Et puis il y a le scénario. Oh, l'histoire aurait pu être sympa, enfin surtout intéressante. Mais la narration est ardue, la compréhension souvent difficile. Je dois avouer n'avoir pas tout suivi de l'action et des discussions, je m'y perdais entre les personnages, qui était qui, qui faisait quoi, qui est dans quel camp. En fin de lecture, j'ai eu le sentiment d'être complètement passé à côté du scénario et de l'intrigue. Bref, une BD qui aurait mérité à la fois un dessin un peu meilleur (et aussi une meilleure colorisation) et surtout une narration plus fluide et intelligible.

06/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Consommateurs
Les Consommateurs

Un graphisme typique de Dimitri : pas exceptionnel mais qui convient bien à une BD à l'humour caustique comme celle-ci. Et concernant le scénario justement, bon, déjà il est bien loufoque : cet escroc qui s'est fait piquer les fesses par une arête de barracuda ensorcelée et qui depuis se transforme peu à peu en amphibien (tout en gardant toujours ses lunettes). Je dois avouer avoir rigolé en milieu de BD en observant la situation dans laquelle le héros de la BD se retrouvait face à cet homme-salamandre ridicule dans sa baignoire. Quelques dialogues sont savoureux. Mais dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose dans cette BD. Quand on a lu le début et vu la couverture, on sait tout ce qu'il va se passer ensuite. Tout l'album joue sur le loufoque de la situation, mais c'est quasiment toujours la même situation dont on doit rigoler, et une fois passée la moitié de l'album, on commence à se lasser. En outre, la fin est rapide et vite expédiée. Bref, voilà une BD qu'on lit en bonne partie avec un certain plaisir, mais une fois arrivé à la fin, on peut l'oublier aussi vite.

06/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Whiteout
Whiteout

Il est des BD dont on n’attend pas grand’chose et qui se révèlent être des réussites, et il en est de plus alléchantes qui, finalement, ne tiennent pas leurs promesses. Pour moi, malheureusement, "Whiteout" est entré dans la seconde catégorie… Je m’attendais à une bonne série noire qui sortirait des sentiers battus et rebattus du polar mais, hélas, si l’on excepte le cadre dans lequel évoluent les personnages, "Whiteout" se révèle être très conventionnel. Le tome 1 relate une enquête policière assez banale, dans laquelle on retrouve tous les passages obligés du genre, traités sans originalité particulière : découverte des cadavres, autopsies, tension/rivalité entre les agents chargés de l’affaire, assassin planqué en embuscade… Ca reste assez plan-plan. Le tome 2 est plus axé aventure même si le point de départ est, là encore, une enquête. Ça reste du même niveau, moyen sans plus : l’intrigue n’est pas particulièrement élaborée et la poursuite entre flics et voyous n’est pas franchement haletante. Le personnage principal, une US Marshal tenace exilée de force au pôle Sud suite à une bavure, manque un peu d’originalité, de substance, de ce petit quelque chose qui fait qu’on s’attache à un personnage. Son côté "petite dure à cuire qui ne se laisse pas emmerder par tous ces machos qui l’entourent", ses souvenirs douloureux et sa blessure physique ne suffisent pas à lui insuffler l’âme nécessaire : pour un peu, son sort nous serait presque indifférent. Le dessin manque lui aussi de personnalité… En plus, ce serait même presque brouillon par moments : les scènes d’action sont confuses, et l’héroïne semble changer de visage d’une case sur l’autre… Bref, le jeu de mots est facile, mais "Whiteout" est vraiment une série qui laisse froid. Un produit de qualité honnête certes, pas foncièrement désagréable, mais qui n’atteint jamais des sommets. Dommage !

06/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série La Grand-Messe
La Grand-Messe

Côté dessin, c'est du pur Dimitri : pas franchement beau, plus caricatural et dédié à l'humour, sauf que là, il n'y a pas vraiment d'humour. Donc la qualité visuelle de cet album est très moyenne. Côté scénario, c'est un peu spécial. Déjà, pendant les premières pages, on a droit à un long rêve absurde durant le temps où le héros est inconscient après son accident, rêve qui devrait sans doute se vouloir métaphorique mais dont le message n'a pas grand chose à voir avec le reste de l'histoire. Ensuite, le reste de l'histoire est une critique directe et sans détour de la politique, des politiciens qui se foutent de la gueule de leurs électeurs, des discours vides de sens, de l'indifférence entre la Gauche, la Droite, le Centre et tous les autres, de la manipulation, etc... Le tout est raconté sans franchement d'humour (à part les discours eux-mêmes qui sont bien réussis car franchement sans contenu alors que bien écrit) et l'histoire se termine à peu près aussi vite qu'elle a commencé. Et à la fin, on se demande où voulait en venir l'auteur avec toute cette histoire, et on réalise bien vite que c'était juste cette critique facile et "déjà-vu" de la Politique politicienne. Dans l'ensemble, ça se lit bien mais bon, le tout est en fait plutôt bof.

05/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Meneur de Chiens
Le Meneur de Chiens

Un album étrange et dérangeant. Dimitri raconte son histoire au premier degré directement, sans ajouter d'explication nulle part qui puisse expliquer la raison d'être de son histoire. Il raconte l'histoire de cet homme qui va lancer sa horde de chiens féroces contre les humains, insensible à leurs cris et à la vision de leur chair broyée par les crocs des molosses. On a vraiment le sentiment de partager les pensées démentes de quelqu'un qui se sent totalement au-dehors de la société humaine, pour qui les hommes ne sont que des proies, voire même de la nourriture. C'en est même franchement malsain par moment. Le dessin n'est pas fantastique. Dimitri a voulu faire du réaliste au niveau dessin, et... bon, c'est pas formidable, sans être affreux, quoi. Et côté scénario, ça commence très vite, un petit peu trop vite pour avoir le temps d'entrer dans l'histoire, mais ensuite durant la moitié de l'album, on est bien dedans, assez horrifié par ce que l'on voit et en plein malaise par la manière dont l'histoire se distancie du monde humain. Par contre, ensuite, quand le meneur de chiens s'en prend vraiment aux humains, en attaquant la ville et que les humains ne s'organisent et ne se défendent pas du tout, ça ne fait plus tellement réaliste alors on lâche prise. Et puis vient la fin, avec en gros son message : les humains sont finalement toujours vainqueurs car ils sont plus meurtriers que les bêtes féroces. Je n'ai pas accroché à l'émotion de rebellion envers la société et les hommes que Dimitri cherche à transmettre via cette BD. J'ai été mal à l'aise à l'idée que c'était véritablement les idées de l'auteur qui pouvaient bien être représentées là. Je n'ai aucune idée de si c'est le cas, puisque comme je le disais aucune préface ne dit rien, si ce n'est une dédicace un peu aigrie et triste justement... Et puis j'ai un peu tiqué sur une case disant "Parmi la foule médusée, quelqu'un avait conservé des instincts élémentaires et flaira le danger. Il poussa des cris suraigus." et l'image représente un noir, le seul noir de l'album, qui se met à hurler. Bref, celui qui conservé ses instincts animaux, c'est un noir... Franchement limite et je ne peux qu'espérer que ce ne soit pas voulu. En résumé, voilà un album qui m'a mis mal à l'aise sans vraiment me convaincre de son interêt et de sa qualité.

05/03/2004 (modifier)