Je ne met pas 1/5, car le dessin est bon.
Tout le reste n'est vraiment pas à la hauteur. Cette histoire noire, avec des flashbacks encore plus moches que l'histoire elle-même, avec un brin de philosophie bon marché (je suis une goutte d'eau ?!) ne mène nulle part. On tombe dans un voyeurisme malsain, qu'accentue encore la façon qu'a Catherine de s'adresser au lecteur. On assiste même a une petite scène de palpage de seins façon webcam.
Quand au dénouement, pour ne pas trop en dévoiler, immaginez-vous un instant dans la posture indélicate de cette pauvre Catherine. Vous pensez vous en sortir aussi bien ? Tout ceci relève du fantasme, comme le reste, d'ailleurs.
Archétype de la grande majorité de la production aujourd'hui, cette série présente un graphisme agréable et une histoire sympa mais est aussi vite oubliée qu'elle est lue !
Au final, c'est ce côté insipide qui me gêne vraiment d'autant plus qu'aujourd'hui avec la masse de nouvelles oeuvres produites chaque année, il convient de se montrer plus sélectif encore (à moins d'avoir une planche à billets dans son grenier) et de réserver ses achats à des bd qui nous ont marqué plus de 5 minutes.
Série dont le premier tome m'a vraiment plu, par son dynamisme, son dessin chatoyant, et sa fraîcheur. Il m'a surtout plu par les potentialités qu'il semblait ouvrir au niveau du scénario, dans le Sillage.
Le hic, c'est que par la suite, la série alterne le bon et le moins bon, mais surtout semble éviter d'affronter l'essentiel : les intrigues du Sillage (abordées de manière allusive ou épisodique au cours des différentes aventures) et la question de la recherche de ses origines par Nävis.
Du coup, les faiblesses de la série, comme le fait que l'héroïne soit très (trop) largement inspirée de Gally de Gunnm, deviennent flagrantes et finissent par lasser.
Bref, je lis encore un tome, mais si rien ne change, aux oubliettes...
L'idée de cette BD (du moins ce tome 1 pour le moment unique), c'est de raconter une descente aux enfers expresse d'un jeune homme à partir d'un incendie qui va détruire toute sa vie. Mais alors franchement, c'est une accumulation de malheurs : il n'a plus aucune famille, pas d'ami, pas d'argent, pas de travail sans sa maison, son assureur est un escroc qui fomente sa perte, toute la société est contre lui, etc...
C'est trop !
J'ai franchement trouvé ça lourd tellement tout est tiré à l'extrême. Tout va mal, tout va de plus en plus mal, de manière complètement prévisible : tout le monde est contre lui donc on sait à chacune de ses tentatives qu'il va repartir la queue entre les jambes parce que "les gens sont méchants".
Alors j'ai lu cet album en soupirant de plus en plus en cours de lecture.
Quant au dessin, je le trouve plutôt sympa mais je n'aime pas trop trop les couleurs.
Globalement, je n'ai donc pas été véritablement séduit par le dessin et plutôt agacé par l'histoire. Je me demande bien ce qui suivra ce tome 1.
Comme s'il ne suffisait pas que le cinéma, la musique, la télé et la littérature soient de plus en plus encombrés de "fils de..." et "filles de...", voilà que la bande dessinée se met elle aussi à accueillir dans ses rangs la progéniture d'auteurs connus.
Mademoiselle Mélanie Carali dite Mélaka est donc la fille du patron de la revue Le Psikopat (Carali) et d'un poids lourd de l'édition jeunesse (Gudule), et la nièce d'un pilier de Fluide Glacial (Édika). Sans vouloir être médisant, je me demande si avec tout ça, elle n'est pas un tout petit peu favorisée par rapport au jeune dessinateur lambda quand il s'agit de voir ses oeuvrettes publiées…
Alors j’avoue, c’est sans doute très vilain de ma part mais c’est avec un gros a priori négatif que j’ai ouvert le petit opuscule de miss Mélaka, persuadé que L’Association ne lui avait ouvert ses portes que parce qu’elle était la "fille de...", et non pour son talent. Et j’avoue que la lecture de Romain ne m’a pas vraiment détrompé. Enième membre de l’École Nombriliste (qui compte un nombre incalculable d’adeptes dans la littérature et la BD françaises), elle nous livre là un petit bout d’autobiographie dont le dessin est du niveau d’un fanzine étudiant, et le propos anecdotique au possible.
Ca aurait eu sa place dans le petit journal de sa fac ou pourquoi pas dans le magazine de Papa, mais dans la collection Mimolette de L’Association aux côtés de Cercle vicieux de Lécroart ou de Les Ineffables de Trondheim, je trouve personnellement que ça fait un peu tache.
Pas vraiment bonne à brûler mais ni drôle ni touchante, cette historiette sans originalité prend le prétexte de rendre hommage à un malheureux garçon qui s’est bousillé de désespoir (les gens qui survivent à des accidents graves sont fréquemment présentés comme des héros après ; regardez comme on vante le "courage" de Christopher Reeve simplement parce qu’il vivait en fauteuil roulant) pour nous montrer à quel point la gentille Mélanie est une fille exceptionnelle, puisque 1) les garçons tombent fous amoureux d’elle au point qu’ils veulent se suicider quand elle les largue, et 2) elle est prête à consacrer une bonne partie de son temps à essayer de soulager la peine d’un pauvre légume pitoyable. Le "Romain" qui donne son titre à l’album n’est finalement qu’un faire-valoir, qui n’existe pas en dehors des moments que la gentille Mélanie est prête à lui accorder : qui il était avant sa tentative d’autodestruction, les raisons profondes de son geste derrière le dépit amoureux, tout ça on s’en fout, et ce qu’il ressent après son suicide raté est expédié rapidement. L’important dans Romain n’est pas vraiment Romain mais Mélanie/Mélaka. L’auteur finit presque par l’avouer, d’ailleurs : "Personne ne peut imaginer ce qu’a vécu ce petit bout d’homme, pas même moi". Puisqu’elle ne peut pas l’imaginer, elle pouvait effectivement difficilement en faire le sujet réel du bouquin à qui elle a choisi de donner son nom.
Bref, Romain est un petit album dont vous pouvez facilement vous dispenser.
Le dessin, comme toujours avec Manara, est d'excellente qualité : trait fin et élégant, femmes à poil, y a pas à dire, c'est joli à regarder.
Par contre, au niveau des scénars... Comme souvent avec les recueils d'histoires courtes, le bon côtoie le médiocre dans cet album. Quelques histoires sont réussies (la dernière est bien, la première est pas mal), mais la plupart sont d'un intérêt très très limité.
Bref, un album à réserver aux inconditionnels de l'auteur.
A vrai dire, je me suis plutôt ennuyé en lisant cette BD.
Le dessin n'est pas foncièrement mauvais mais franchement je lui préfère le dessin de Simon Léturgie lui-même. Je trouve les personnages un peu trop simples dans leurs visages et expressions. Et puis je ne trouve pas les couleurs fameuses.
Quant à l'histoire, ben, c'est un remake des films de morts-vivants les plus courants. L'ennui, c'est qu'à mes yeux, ce n'est même pas vraiment une parodie car malgré quelques exagérations et situations sadiques, je n'ai pas trouvé ça vraiment drôle. C'est pas très prenant car l'histoire est tellement déjà vue qu'elle en est très prévisible. Les personnages sont très stéréotypés (c'est voulu évidemment), ils se comportent exactement comme on peut s'y attendre et ne m'ont pas franchement parus attachants.
Bref, une BD qui a glissé sur moi comme une boisson sans grande saveur, et que je pense oublier assez vite.
Après avoir lu Chute de vélo, je commence à mieux cerner le style de Davodeau, qui se cantonne à décrire des faits divers fictifs mais pourtant très proches de la réalité. Tout comme elveen, j'accroche difficilement aux dessins, et la mise en couleur n'arrange rien. Le scénario est décevant et peu captivant mais bien construit dans la forme. En effet, il faut reconnaître à l'auteur son talent pour étoffer et humaniser ses personnages afin de rendre le tout crédible... mais bon, ça ne suffit pas pour en faire un incontournable.
Aie, j'avais oublié cette série la, c'est dire.
Bah voilà, donc cette B.D. est des plus banales au niveau du dessin franco belge aux couleurs un peu flashy parfois, et d'humour au raz des pâquerettes.
Un gag pour exemple : le Pépé qui essaie de faire marcher la télé et il y arrive pas... parce qu'en fait... et bah c'était le micro-onde... mouhahahahaha, qu'est-ce qu'on rigole.
Sinon, il y a en outre une fâcheuse tendance aux calembours ratés : Christophe Dechavanne devient Christophe De Savane (oui je sais, ça fait peur), des répétitions (est-il besoin de le préciser ??? :S) et bref, du très moyen qui penche vers du très nul.
La base c'est la famille obnubilée par la télé et les nouvelles technologies, ça barbe vite, très vite et on sent que la dérision des auteurs dessus tombe à côté du trou...
Nul ! :(:(:(
J'ai ça dans mes armoires depuis un petit moment. Ca ne vaut à mon sens pas plus qu'un bof. Un scénario facile comme le dit Ro de méchants contre gentils.
Le dessin n'est pas vraiment pas fameux non plus mais ça peut encore aller et les couleurs sont assez criardes.
Bref à lire si vous le trouvez en bibliothèque éventuellement.
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Le Style Catherine
Je ne met pas 1/5, car le dessin est bon. Tout le reste n'est vraiment pas à la hauteur. Cette histoire noire, avec des flashbacks encore plus moches que l'histoire elle-même, avec un brin de philosophie bon marché (je suis une goutte d'eau ?!) ne mène nulle part. On tombe dans un voyeurisme malsain, qu'accentue encore la façon qu'a Catherine de s'adresser au lecteur. On assiste même a une petite scène de palpage de seins façon webcam. Quand au dénouement, pour ne pas trop en dévoiler, immaginez-vous un instant dans la posture indélicate de cette pauvre Catherine. Vous pensez vous en sortir aussi bien ? Tout ceci relève du fantasme, comme le reste, d'ailleurs.
Les Arcanes du Midi-minuit
Archétype de la grande majorité de la production aujourd'hui, cette série présente un graphisme agréable et une histoire sympa mais est aussi vite oubliée qu'elle est lue ! Au final, c'est ce côté insipide qui me gêne vraiment d'autant plus qu'aujourd'hui avec la masse de nouvelles oeuvres produites chaque année, il convient de se montrer plus sélectif encore (à moins d'avoir une planche à billets dans son grenier) et de réserver ses achats à des bd qui nous ont marqué plus de 5 minutes.
Sillage
Série dont le premier tome m'a vraiment plu, par son dynamisme, son dessin chatoyant, et sa fraîcheur. Il m'a surtout plu par les potentialités qu'il semblait ouvrir au niveau du scénario, dans le Sillage. Le hic, c'est que par la suite, la série alterne le bon et le moins bon, mais surtout semble éviter d'affronter l'essentiel : les intrigues du Sillage (abordées de manière allusive ou épisodique au cours des différentes aventures) et la question de la recherche de ses origines par Nävis. Du coup, les faiblesses de la série, comme le fait que l'héroïne soit très (trop) largement inspirée de Gally de Gunnm, deviennent flagrantes et finissent par lasser. Bref, je lis encore un tome, mais si rien ne change, aux oubliettes...
Purgatoire
L'idée de cette BD (du moins ce tome 1 pour le moment unique), c'est de raconter une descente aux enfers expresse d'un jeune homme à partir d'un incendie qui va détruire toute sa vie. Mais alors franchement, c'est une accumulation de malheurs : il n'a plus aucune famille, pas d'ami, pas d'argent, pas de travail sans sa maison, son assureur est un escroc qui fomente sa perte, toute la société est contre lui, etc... C'est trop ! J'ai franchement trouvé ça lourd tellement tout est tiré à l'extrême. Tout va mal, tout va de plus en plus mal, de manière complètement prévisible : tout le monde est contre lui donc on sait à chacune de ses tentatives qu'il va repartir la queue entre les jambes parce que "les gens sont méchants". Alors j'ai lu cet album en soupirant de plus en plus en cours de lecture. Quant au dessin, je le trouve plutôt sympa mais je n'aime pas trop trop les couleurs. Globalement, je n'ai donc pas été véritablement séduit par le dessin et plutôt agacé par l'histoire. Je me demande bien ce qui suivra ce tome 1.
Romain
Comme s'il ne suffisait pas que le cinéma, la musique, la télé et la littérature soient de plus en plus encombrés de "fils de..." et "filles de...", voilà que la bande dessinée se met elle aussi à accueillir dans ses rangs la progéniture d'auteurs connus. Mademoiselle Mélanie Carali dite Mélaka est donc la fille du patron de la revue Le Psikopat (Carali) et d'un poids lourd de l'édition jeunesse (Gudule), et la nièce d'un pilier de Fluide Glacial (Édika). Sans vouloir être médisant, je me demande si avec tout ça, elle n'est pas un tout petit peu favorisée par rapport au jeune dessinateur lambda quand il s'agit de voir ses oeuvrettes publiées… Alors j’avoue, c’est sans doute très vilain de ma part mais c’est avec un gros a priori négatif que j’ai ouvert le petit opuscule de miss Mélaka, persuadé que L’Association ne lui avait ouvert ses portes que parce qu’elle était la "fille de...", et non pour son talent. Et j’avoue que la lecture de Romain ne m’a pas vraiment détrompé. Enième membre de l’École Nombriliste (qui compte un nombre incalculable d’adeptes dans la littérature et la BD françaises), elle nous livre là un petit bout d’autobiographie dont le dessin est du niveau d’un fanzine étudiant, et le propos anecdotique au possible. Ca aurait eu sa place dans le petit journal de sa fac ou pourquoi pas dans le magazine de Papa, mais dans la collection Mimolette de L’Association aux côtés de Cercle vicieux de Lécroart ou de Les Ineffables de Trondheim, je trouve personnellement que ça fait un peu tache. Pas vraiment bonne à brûler mais ni drôle ni touchante, cette historiette sans originalité prend le prétexte de rendre hommage à un malheureux garçon qui s’est bousillé de désespoir (les gens qui survivent à des accidents graves sont fréquemment présentés comme des héros après ; regardez comme on vante le "courage" de Christopher Reeve simplement parce qu’il vivait en fauteuil roulant) pour nous montrer à quel point la gentille Mélanie est une fille exceptionnelle, puisque 1) les garçons tombent fous amoureux d’elle au point qu’ils veulent se suicider quand elle les largue, et 2) elle est prête à consacrer une bonne partie de son temps à essayer de soulager la peine d’un pauvre légume pitoyable. Le "Romain" qui donne son titre à l’album n’est finalement qu’un faire-valoir, qui n’existe pas en dehors des moments que la gentille Mélanie est prête à lui accorder : qui il était avant sa tentative d’autodestruction, les raisons profondes de son geste derrière le dépit amoureux, tout ça on s’en fout, et ce qu’il ressent après son suicide raté est expédié rapidement. L’important dans Romain n’est pas vraiment Romain mais Mélanie/Mélaka. L’auteur finit presque par l’avouer, d’ailleurs : "Personne ne peut imaginer ce qu’a vécu ce petit bout d’homme, pas même moi". Puisqu’elle ne peut pas l’imaginer, elle pouvait effectivement difficilement en faire le sujet réel du bouquin à qui elle a choisi de donner son nom. Bref, Romain est un petit album dont vous pouvez facilement vous dispenser.
Courts métrages (Projection privée/Trompeuse apparence)
Le dessin, comme toujours avec Manara, est d'excellente qualité : trait fin et élégant, femmes à poil, y a pas à dire, c'est joli à regarder. Par contre, au niveau des scénars... Comme souvent avec les recueils d'histoires courtes, le bon côtoie le médiocre dans cet album. Quelques histoires sont réussies (la dernière est bien, la première est pas mal), mais la plupart sont d'un intérêt très très limité. Bref, un album à réserver aux inconditionnels de l'auteur.
Outre Tombe
A vrai dire, je me suis plutôt ennuyé en lisant cette BD. Le dessin n'est pas foncièrement mauvais mais franchement je lui préfère le dessin de Simon Léturgie lui-même. Je trouve les personnages un peu trop simples dans leurs visages et expressions. Et puis je ne trouve pas les couleurs fameuses. Quant à l'histoire, ben, c'est un remake des films de morts-vivants les plus courants. L'ennui, c'est qu'à mes yeux, ce n'est même pas vraiment une parodie car malgré quelques exagérations et situations sadiques, je n'ai pas trouvé ça vraiment drôle. C'est pas très prenant car l'histoire est tellement déjà vue qu'elle en est très prévisible. Les personnages sont très stéréotypés (c'est voulu évidemment), ils se comportent exactement comme on peut s'y attendre et ne m'ont pas franchement parus attachants. Bref, une BD qui a glissé sur moi comme une boisson sans grande saveur, et que je pense oublier assez vite.
La gloire d'Albert
Après avoir lu Chute de vélo, je commence à mieux cerner le style de Davodeau, qui se cantonne à décrire des faits divers fictifs mais pourtant très proches de la réalité. Tout comme elveen, j'accroche difficilement aux dessins, et la mise en couleur n'arrange rien. Le scénario est décevant et peu captivant mais bien construit dans la forme. En effet, il faut reconnaître à l'auteur son talent pour étoffer et humaniser ses personnages afin de rendre le tout crédible... mais bon, ça ne suffit pas pour en faire un incontournable.
Les Zappeurs
Aie, j'avais oublié cette série la, c'est dire. Bah voilà, donc cette B.D. est des plus banales au niveau du dessin franco belge aux couleurs un peu flashy parfois, et d'humour au raz des pâquerettes. Un gag pour exemple : le Pépé qui essaie de faire marcher la télé et il y arrive pas... parce qu'en fait... et bah c'était le micro-onde... mouhahahahaha, qu'est-ce qu'on rigole. Sinon, il y a en outre une fâcheuse tendance aux calembours ratés : Christophe Dechavanne devient Christophe De Savane (oui je sais, ça fait peur), des répétitions (est-il besoin de le préciser ??? :S) et bref, du très moyen qui penche vers du très nul. La base c'est la famille obnubilée par la télé et les nouvelles technologies, ça barbe vite, très vite et on sent que la dérision des auteurs dessus tombe à côté du trou... Nul ! :(:(:(
Jeepster
J'ai ça dans mes armoires depuis un petit moment. Ca ne vaut à mon sens pas plus qu'un bof. Un scénario facile comme le dit Ro de méchants contre gentils. Le dessin n'est pas vraiment pas fameux non plus mais ça peut encore aller et les couleurs sont assez criardes. Bref à lire si vous le trouvez en bibliothèque éventuellement.