Je suis parti en mettant la barre très haute sur cet album: je me suis demandé si on pourrait avoir un second "Peter Pan"...
Ce n'est pas le cas, pour plusieurs raisons:
1/ Le dessin est beau mais sans plus et certains passages sont moyens. Notons que la couverture est très belle cependant.
2/ L'histoire est un peu fouillie et on ne comprend pas bien le rapport qu'entreteint Pinocchio avec la nature et avec Gepetto.
3/ Je n'aime pas certaines interprétations qui sont faites de l'histoire originale, avec l'incorporatoin de certains personnages secondaires qui onfluent le cours de l'histoire.
Par contre cretains passages sont vraiment sympa, et j'ai sourit quelque fois. Mais pas plus. Je jetterai tout de même un coup d'oeil sur les autres tomes.
J'ai été très géné par le caractère peu construit, voire brouillon de cette BD. Il dessert le dessin dont certaines planches s'avèrent très belles. Certains passages se révèlent très fort émotionnellement. Il faut essayer de passer par dessus le caractère fouilli du texte et du dessin, pour pouvoir se faire plaisir en lisant. Or ça n'a commencé qu'au bout de la cinquième tentative pour moi...
Noir c'est noir. Poème littéraire et graphique noir, tendance gothique, torturé, désespéré, violent, comme la mort. C'est le récit halluciné et fantastique d'une vengeance, entrecoupé de flash-backs, un long cri de souffrance et de haine, brutes mais ciblées, ponctué ça et là, de poèmes et de textes de chansons (au passage, merci pour la trad de Hanging Garden de Cure). Le dessin est d'un magnifique N&B, seul bémol, les coupes de cheveux très eighties des persos. C'est assez éprouvant comme lecture, du fait de la nature de l'histoire, d'où la sévérité de ma note.
Le graphisme d’Efa, particulier, ne plaira pas à tous. Mais j’apprécie ce style qui a le mérite de se singulariser des autres productions. Certes, les dessins sont sujet à quelques maladresses et approximations (les chevaux ne sont pas top) et les couleurs sont sans doute trop saturées, trop vives et les planches trop contrastées. Toutefois, le talent d’Efa est palpable tout comme l’évolution de son style qui gagne en assurance au fil des tomes (voir les planches dans la galerie).
Cette exubérance des couleurs pastels et les petits défauts qu’on peut déceler de ci de là dans les dessins donnent une certaine sensibilité à l’œuvre qui me touche. Pour en venir à l’histoire, je dois dire qu’elle m’a globalement déçu, d’où ma note (peut-être trop sévère). L’histoire démarre simplement et sent d’ailleurs un peu le déjà vu. Puis le récit s’épaissit pour prendre forme et on finit par s’intéresser à cette petite Clio qui paraît bien déterminée. Mais la lecture du troisième tome me laisse perplexe... J’ai l’impression d’une cassure nette avec les tomes précédents. L’histoire devient inutilement complexe et trop nébuleuse. Ce cycle se termine donc d'une drôle de manière. Je n’ai pas tout compris. Dommage car il y avait de bonnes idées et l’univers créé est prometteur.
Enfin, cette série aura permis de révéler un jeune surdoué du crayon et des pinceaux !
Je me suis un peu forcé pour aller jusqu'au bout de ma lecture. Et c'est surtout à cause du graphisme crade et confus, que j'ai autant freiné. L'histoire en elle même, aurait pu être interessante, si elle avait bénéficié d'un dessin plus fin, plus soigné. Au bout du compte, je n'irais sans doute pas plus loin avec cette série. J'ai acheté l'intégrale par curiosité, mais en fait, j'aurais largement pu trouver une meilleure utilisation de mon fric.
Une atmosphère glauquissime, un dessin de virtuose, férocement baroque, des encrages sublimes et un scénario ... euh ... étrange.
Le dessin tout d'abord : les murs de la ville, ses trottoirs, ses drôles de véhicules, ses personnages improbables aux dents pourries, tout suinte le glauque et pourtant le résultat est d'un baroque somptueux. Simplement, il faut aimer le style De Crécy.
L'histoire se met lentement en place et il faut bien avouer qu'aucun des protagonistes ne suscite la sympathie. On a donc une sombre histoire de secret de famille, irradiée par un dessin flamboyant et génial.
A n'acheter que si vous craquez littéralement sur les illustrations. D'où ma note, car un dessin, si beau soit-il, ne saurait compenser la faiblesse du scénario qu'il accompagne.
Quant on sait, quand on voit ce que Paty fait sur "la Cicatrice du Souvenir", ou bien mieux encore, sur les "Kookaburra Universe" 2&3, on se dit que c'est moins bien. Forcément. En tout cas, c'est mon cas.
Sur cet album, le trait si rond et lisse de Paty ne donne pas toute son ampleur. C'est assez commun, et heureusement que j'avais lu "la Cicatrice du Souvenir" avant, sinon en voyant "l'Angeolende", j'aurais eu pas mal d'a priori sur le dessin de Paty. Ce n'est pas déplaisant, oui, mais rien de bien extraordinaire non plus...
En plus, les couleurs ne rendent pas justice une seconde au dessin. Que dire, sinon que je n'aime pas ces couleurs ?:)
Côté histoire, le scénario, qui ne brille pas par son originalité, aurait pu donner quelque chose de pas mauvais... Simplement, c'est traité de façon un peu maladroite à mon avis, et sans grande originalité de A à Z (alors si ça avait été bien développé pourquoi pas, mais là même pas).
Mais, comme l'idée de base était pas mal, je mets 2/5.
Vous l'aurez compris, une série dispensable, par son manque d'originalité sur l'histoire, par le dessin pas encore extra de Paty (contrairement à ces autres albums) et par le fait que ça soit une série arrêtée. Ce qui diminue l'intérêt.
Assez beau, en effet, d'un style original qu'on ne voit pour ainsi dire jamais.
Par contre, ce tome n'est guère plus qu'une introduction, qui en plus pose les bases de l'histoire assez rapidement... Quand on referme l'album et qu'on y repense, on a l'impression qu'il n'en reste pas grand chose. De plus, le manque d'originalité est flagrant. On se retrouve donc à lire ce récit un peu comme on se prépare une boite de cassoulet insipide : sans passion.
La toute fin relève tout de même un peu ce morne plat, mais bon, j'ai déjà dû le dire : marre des premiers tomes pleins de vide.
J'aurais dû me douter qu'un nouveau bon premier tome chez Soleil, ce n'était pas possible. Encouragé par les avis positifs ci-dessous, j'ai donc acheté "Belladone" et je me suis quand même bien fait chier. Ah, c'est sûr qu'on n'est pas au niveau des "Royaumes de Borée" mais on est quand même très loin de la bonne BD. L'histoire est extrêmement stéréotypée voire téléphonée. Le dessin, quoiqu'assez dynamique, ne me plaît vraiment pas, dans un style mi-réaliste mi-humoristique qui me fatigue plus qu'autre chose. Reste le fond historique, sympatoche, et quelques scènes de bagarre bien foutues mais pas grand-chose d'autre, insuffisant pour que je veuille lire la suite.
Je trouve les deux avis ici-bas un peu dur : si l'on peut effectivement se poser la question de l'intérêt de publier des gags/dessins parfois même pas finis (surtout à ce prix), c'est l'occasion de découvrir quelques inédits du grand Reiser et, si tout n'est pas génial, certains font clairement mouche. Effectivement, ça n'a rien d'érotique, je mettrais personnellement tous les Reiser en humour. Pour les fans.
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Pinocchio
Je suis parti en mettant la barre très haute sur cet album: je me suis demandé si on pourrait avoir un second "Peter Pan"... Ce n'est pas le cas, pour plusieurs raisons: 1/ Le dessin est beau mais sans plus et certains passages sont moyens. Notons que la couverture est très belle cependant. 2/ L'histoire est un peu fouillie et on ne comprend pas bien le rapport qu'entreteint Pinocchio avec la nature et avec Gepetto. 3/ Je n'aime pas certaines interprétations qui sont faites de l'histoire originale, avec l'incorporatoin de certains personnages secondaires qui onfluent le cours de l'histoire. Par contre cretains passages sont vraiment sympa, et j'ai sourit quelque fois. Mais pas plus. Je jetterai tout de même un coup d'oeil sur les autres tomes.
Eloge de la poussière
J'ai été très géné par le caractère peu construit, voire brouillon de cette BD. Il dessert le dessin dont certaines planches s'avèrent très belles. Certains passages se révèlent très fort émotionnellement. Il faut essayer de passer par dessus le caractère fouilli du texte et du dessin, pour pouvoir se faire plaisir en lisant. Or ça n'a commencé qu'au bout de la cinquième tentative pour moi...
The Crow
Noir c'est noir. Poème littéraire et graphique noir, tendance gothique, torturé, désespéré, violent, comme la mort. C'est le récit halluciné et fantastique d'une vengeance, entrecoupé de flash-backs, un long cri de souffrance et de haine, brutes mais ciblées, ponctué ça et là, de poèmes et de textes de chansons (au passage, merci pour la trad de Hanging Garden de Cure). Le dessin est d'un magnifique N&B, seul bémol, les coupes de cheveux très eighties des persos. C'est assez éprouvant comme lecture, du fait de la nature de l'histoire, d'où la sévérité de ma note.
Les Icariades
Le graphisme d’Efa, particulier, ne plaira pas à tous. Mais j’apprécie ce style qui a le mérite de se singulariser des autres productions. Certes, les dessins sont sujet à quelques maladresses et approximations (les chevaux ne sont pas top) et les couleurs sont sans doute trop saturées, trop vives et les planches trop contrastées. Toutefois, le talent d’Efa est palpable tout comme l’évolution de son style qui gagne en assurance au fil des tomes (voir les planches dans la galerie). Cette exubérance des couleurs pastels et les petits défauts qu’on peut déceler de ci de là dans les dessins donnent une certaine sensibilité à l’œuvre qui me touche. Pour en venir à l’histoire, je dois dire qu’elle m’a globalement déçu, d’où ma note (peut-être trop sévère). L’histoire démarre simplement et sent d’ailleurs un peu le déjà vu. Puis le récit s’épaissit pour prendre forme et on finit par s’intéresser à cette petite Clio qui paraît bien déterminée. Mais la lecture du troisième tome me laisse perplexe... J’ai l’impression d’une cassure nette avec les tomes précédents. L’histoire devient inutilement complexe et trop nébuleuse. Ce cycle se termine donc d'une drôle de manière. Je n’ai pas tout compris. Dommage car il y avait de bonnes idées et l’univers créé est prometteur. Enfin, cette série aura permis de révéler un jeune surdoué du crayon et des pinceaux !
Agence Barbare
Je me suis un peu forcé pour aller jusqu'au bout de ma lecture. Et c'est surtout à cause du graphisme crade et confus, que j'ai autant freiné. L'histoire en elle même, aurait pu être interessante, si elle avait bénéficié d'un dessin plus fin, plus soigné. Au bout du compte, je n'irais sans doute pas plus loin avec cette série. J'ai acheté l'intégrale par curiosité, mais en fait, j'aurais largement pu trouver une meilleure utilisation de mon fric.
Foligatto
Une atmosphère glauquissime, un dessin de virtuose, férocement baroque, des encrages sublimes et un scénario ... euh ... étrange. Le dessin tout d'abord : les murs de la ville, ses trottoirs, ses drôles de véhicules, ses personnages improbables aux dents pourries, tout suinte le glauque et pourtant le résultat est d'un baroque somptueux. Simplement, il faut aimer le style De Crécy. L'histoire se met lentement en place et il faut bien avouer qu'aucun des protagonistes ne suscite la sympathie. On a donc une sombre histoire de secret de famille, irradiée par un dessin flamboyant et génial. A n'acheter que si vous craquez littéralement sur les illustrations. D'où ma note, car un dessin, si beau soit-il, ne saurait compenser la faiblesse du scénario qu'il accompagne.
L'AngeOlende
Quant on sait, quand on voit ce que Paty fait sur "la Cicatrice du Souvenir", ou bien mieux encore, sur les "Kookaburra Universe" 2&3, on se dit que c'est moins bien. Forcément. En tout cas, c'est mon cas. Sur cet album, le trait si rond et lisse de Paty ne donne pas toute son ampleur. C'est assez commun, et heureusement que j'avais lu "la Cicatrice du Souvenir" avant, sinon en voyant "l'Angeolende", j'aurais eu pas mal d'a priori sur le dessin de Paty. Ce n'est pas déplaisant, oui, mais rien de bien extraordinaire non plus... En plus, les couleurs ne rendent pas justice une seconde au dessin. Que dire, sinon que je n'aime pas ces couleurs ?:) Côté histoire, le scénario, qui ne brille pas par son originalité, aurait pu donner quelque chose de pas mauvais... Simplement, c'est traité de façon un peu maladroite à mon avis, et sans grande originalité de A à Z (alors si ça avait été bien développé pourquoi pas, mais là même pas). Mais, comme l'idée de base était pas mal, je mets 2/5. Vous l'aurez compris, une série dispensable, par son manque d'originalité sur l'histoire, par le dessin pas encore extra de Paty (contrairement à ces autres albums) et par le fait que ça soit une série arrêtée. Ce qui diminue l'intérêt.
Dontar
Assez beau, en effet, d'un style original qu'on ne voit pour ainsi dire jamais. Par contre, ce tome n'est guère plus qu'une introduction, qui en plus pose les bases de l'histoire assez rapidement... Quand on referme l'album et qu'on y repense, on a l'impression qu'il n'en reste pas grand chose. De plus, le manque d'originalité est flagrant. On se retrouve donc à lire ce récit un peu comme on se prépare une boite de cassoulet insipide : sans passion. La toute fin relève tout de même un peu ce morne plat, mais bon, j'ai déjà dû le dire : marre des premiers tomes pleins de vide.
Belladone
J'aurais dû me douter qu'un nouveau bon premier tome chez Soleil, ce n'était pas possible. Encouragé par les avis positifs ci-dessous, j'ai donc acheté "Belladone" et je me suis quand même bien fait chier. Ah, c'est sûr qu'on n'est pas au niveau des "Royaumes de Borée" mais on est quand même très loin de la bonne BD. L'histoire est extrêmement stéréotypée voire téléphonée. Le dessin, quoiqu'assez dynamique, ne me plaît vraiment pas, dans un style mi-réaliste mi-humoristique qui me fatigue plus qu'autre chose. Reste le fond historique, sympatoche, et quelques scènes de bagarre bien foutues mais pas grand-chose d'autre, insuffisant pour que je veuille lire la suite.
Dessins Cochons
Je trouve les deux avis ici-bas un peu dur : si l'on peut effectivement se poser la question de l'intérêt de publier des gags/dessins parfois même pas finis (surtout à ce prix), c'est l'occasion de découvrir quelques inédits du grand Reiser et, si tout n'est pas génial, certains font clairement mouche. Effectivement, ça n'a rien d'érotique, je mettrais personnellement tous les Reiser en humour. Pour les fans.