Je ne serai sans doute pas aussi sévère dans mes propos que Pouet mais la note finale ne change guère, je le reconnais.
L’histoire se lit bien : il y a de l’action, du mouvement. C’est parfois même un peu décalé avec un soupçon d’humour. Mais cela reste bien trop basique et l’histoire ne décolle pas vraiment. Le tandem formé par Sonny et Jerck fait preuve de peu d’inventivité. Dans le genre "mettons ensemble des gens que tout oppose", je préfère le duo Spoon & White. Par contre, je trouve le dessin très correctement réalisé et je n’ai pas de grief à formuler concernant les couleurs (c’est soigné).
Dommage que la couverture manque d’accroche et que le prix soit si élevé.
En fait, je ne pense pas que ce format d’édition soit le mieux adapté aux prétentions de la bd.
J'ai lu cette BD avec un bon à-priori : je venais de lire le Voyage en Italie et j'avais apprécié Saigon-Hanoi qui ressemble beaucoup pour moitié à Joyeux Noël, May !. Et effectivement, lors de ma lecture, je l'ai plutôt appréciée.
Cosey n'a pas son pareil pour dessiner des décors grandioses de montagnes enneigées : on ressent le froid, la grandeur, l'air pur dans ses dessins. L'ambiance y est. Bref, même si étant jeune, je n'aimais pas trop le dessin de Cosey, maintenant je l'aime plutôt bien.
Ensuite, l'histoire, même si elle ne m'a guère captivé se lisait plutôt bien... jusqu'à la fin que j'ai trouvé franchement bof. En gros, je ne vois pas vraiment l'interêt de cette histoire : pourquoi mettre en BD un tel scénario où il ne se passe en réalité... presque rien. On a une sorte de révélation en fin d'album, révélation qu'on comprend à moitié mais surtout qui n'apporte rien à l'histoire à mes yeux, qui est traitée en 2-3 pages et puis, pouf, voilà l'histoire est finie. Tout ça pour quoi ?
Je n'ai pas ressenti suffisamment d'émotions à la lecture pour que ce simple récit me suffise. Le scénario est sans originalité et sans réel interêt à mon goût.
Assez d'accord avec Kael pour le coup : Lothario Grimm, c'est typiquement le genre de truc moyen/médiocre qu'on s'attend plus à voir chez Soleil... En même temps, faut pas non plus s'étonner que d'autres éditeurs cherchent à lancer de vagues copies de Lanfeust (dans le genre heroic fantasy déconnante avec pouffes bien roulées) dans l'espoir de rencontrer le même succès commercial.
Pas terriblement bien dessiné (le style n'est pas très original, et le trait pas super beau), Lothario Grimm souffre également d'un scénario du niveau de celui d'un jeu vidéo, ce qui n'est pas franchement un compliment. Oh, bien sûr, il y a des jeux vidéos honnêtement scénarisés, mais là on est plutôt dans un beat'em up basique : pour parvenir à la fin de sa quête, le héros doit traverser dans l'ordre les 4 mondes, celui de la Terre, celui du Feu, celui de l'Eau et celui de l'Air, le "boss de fin de niveau" étant à chaque fois une donzelle à épouser. Pour donner un coup d'épée, appuyez sur "croix". Pour accéder à l'inventaire magique, faites "triangle". Pour prononcer une réplique bébête, appuyez sur "carré", et pour sauter la première nana qui passe à portée de bite, faites "rond".
Sans être totalement affligeant, Lothario Grimm est donc assez franchement bas-du-front. Je vous dirais bien "bah, c'est encore une couillonnade pour adolescents", mais à tous les coups je me ferais encore engueuler, genre "les boutonneux ados ne lisent pas que des débilités". Cela dit, faut quand même avouer que c'est vraiment écrit et dessiné pour plaire aux mecs de 15 ans : le scénar est simple à comprendre, les dialogues sonnent comme ceux d'une production Jerry Bruckheimer (même s'ils sont, il est vrai, agrémentés de quelques "inventions" lexicales, d'ailleurs peu originales et peu drôles), l'humour est simplet, le héros est du genre "cool et déconneur", et dans l'ensemble, c'est assez misogyne... Tous les personnages féminins, qui ne ratent jamais une occasion d'exhiber leurs gros seins (voire plus pour certaines), sont soit des gourgandines simples d'esprit, soit des pimbêches niaises genre "demoiselle en détresse", soit des salopes manipulatrices, soit des nymphomanes perverses. Dans l'ensemble, elles ne sont là que pour se dénuder et se faire baiser, notamment par le héros. Pas très subtil tout ça, vous l'admettrez.
Bref, parti comme ça, j'ai du mal à croire qu'on s'oriente vers un chef-d'oeuvre, même si la série n'en est qu'à mi-chemin. Disons que ça a le mérite de se lire vite et que c'est toujours un moyen de tuer un peu de temps sans se prendre la tête.
Mouais... Ca fait vieillot tout ça.
Le dessin d'Hermann y est bien foutu, maîtrisé, certaines grandes cases sont belles au niveau de la composition et de la qualité du dessin, mais franchement étant dessiné aux débuts des années 80, cette BD a un style visuel franchement vieillot. Moi qui aime bien Hermann, je n'ai pas été tellement séduit par son dessin ici qui est trop proche du style de ses débuts.
Quant aux scénarios, ce sont des histoires courtes un peu dans le genre des Contes de la Crypte : toutes noires, leurs genres sont celui d'un thriller violent pour le premier, deux petites histoires un peu SF-Fantastique pour les 2 suivantes et une histoire d'horreur-fantastique pour la dernière. Rien d'original dans ces scénarios qui sont dans un style qu'on a déjà vu et revu à la télé ou dans d'autres histoires courtes en BD ou en livres. Ca se laisse lire mais sans surprise. Et je n'ai pas non plus été franchement captivé par ma lecture.
Tout comme Ro, je suis surpris que Spooky n’ai pas pensé à poster cette série qui date, euh ... d’il y a longtemps. :)
Louis-Michel Carpentier, connu avec sa série phare "du côté de chez Poje" (tiens, que vois-je ... série non encore postée ? :)), signe ici des albums sans grand relief scénaristique mais au trait humoristique bien maîtrisé. L'arrivée de Raoul ne relève d'ailleurs guère le niveau des histoires. En effet, ces dernières sont assez moyennes en général. Elles peuvent toutefois convenir pour les plus jeunes, moins exigeants sur le fond. Par contre, les dessins sont vraiment pas mal dans le style humoristique.
Voilà une adaptation BD dont je ne comprends guère l'interêt.
En effet, même si les fourmis y sont largement humanisées et si le récit est manifestement destiné à un grand public, j'aime les récits que Werber a faits sur ses Fourmis. Les livres sont prenants, instructifs et sympas à lire.
Mais à quoi servait-il de les adapter en BD ?
Le dessin de cette BD est correct. Mais à vrai dire, représenter des fourmis noires à chaque case, évoluant sous terre la plupart du temps, ça n'est guère un sujet intéressant à voir. Toutes se ressemblent, les décors se ressemblent, bref l'image n'apporte pas grand chose au récit. Seules les cartes des lieux et certaines représentations de tactiques de combats des fourmis sont intéressantes à voir en image.
De même, comme l'image ne montre pas bien ce qu'il se passe, il y a du texte en abondance pour décrire les évènements. En gros, on lit bien plus qu'on ne regarde les dessins.
En outre, même si l'histoire est intéressante à la lecture, ce tome 1 s'achève sans suite alors que son intrigue est loin d'être terminée.
Série inachevée sans doute car les auteurs se sont rendus compte que le support BD ne lui convenait pas.
Bof...
J'aime bien le dessin de cet album. Je le trouve net, bien foutu, joliment mis en page dans un style "art déco" des années folles. Si ce n'était les couleurs que je trouve assez peu harmonieuses et qui, même si elles sont bien faites, auraient pu être mieux choisies à mon avis, je trouverais cette BD très jolie.
Mais par contre, côté scénario, je n'ai pas franchement aimé. Le héros n'est pas attachant puisque ce n'est que vers la fin qu'on comprend pourquoi il agit comme il le fait. L'intrigue est complexe et on la suit sans la comprendre. Telle qu'on lit l'histoire, ça ressemble à une suite d'obstacles et de dangers que le héros doit surmonter pour atteindre son but de Belgique jusqu'au Congo Belge, mais d'une part ces péripéties sont sans originalité ni réel interêt, mais en plus on comprend mal pourquoi le héros se contente d'aller de l'avant presque bêtement, sans prévenir personne autour de lui et sans chercher à ruser. La narration est en outre guère prenante.
Toute l'intrigue est expliquée en fin d'album par une suite de longues pages de texte, mais même alors je n'ai ressenti rien d'autre qu'un gros "bof" devant l'idée même du scénario. Une histoire guère intéressante et racontée de manière peu prenante.
Dommage car le dessin est bon.
Voilà une histoire d’HF bien classique pour un comics au dessin tout aussi classique mais très beau. On est rarement surpris dans cette BD, un méchant odieux revient massacrer tout son petit monde, pour le contrer on place tous nos espoirs dans une bande d’aventuriers, beaux, forts avec une épée et au passé trouble (on peut penser qu’on en apprendra sur eux dans les tomes à venir).
Tout ça se lit vraiment très facilement, mon seul regret est qu’à la fin du second tome on a quasiment pas avancé dans leur quête, l’auteur revenant sans arrêt nous expliquer ce qui est en jeu, alors que dès la page 10 du premier tome, on a compris qui fait et fera quoi et pourquoi.
En résumé, vu la vitesse à laquelle on distille les informations importantes, c’est partie pour durer un moment à mon avis. C’est pourquoi, à la fin du tome 2 mon enthousiasme a vraiment diminué. Il faut être accroc au genre pour se lancer dans la lecture de cette série.
J'ai trouvé cette BD plutôt nulle.
Pas vraiment pour son dessin qui n'est absolument pas original (on dirait vaguement du Hardy, mais en fait ça ressemble surtout à nombre de BDs d'humour franco-belge) mais il passe sans problème.
Non, le soucis pour moi, c'est l'humour : je trouve ça carrément pas drôle.
Ca joue sur la caricature du personnage façon Dirty Harry avec son gros flingue et ses manières de bourrin sans état d'âme. Ca se veut politiquement incorrect mais c'est surtout grand guignolesque à mon goût et franchement bateau : pas vraiment de surprise en fin de gag, des gags répétitifs et parfois lourds. Franchement, j'ai lu ça sans aucun intérêt. Quelques gags m'ont un peu titillé les muscles faciaux, me faisant presque sourire par leur sadisme un peu absurde, mais ceux-là sont tellement rares perdus au milieu d'un fatras d'ironie à la truelle et de politiquement incorrect industriel que franchement, l'ensemble m'a paru globalement mauvais.
Hummmmmmm !
Le dessin est tout ce qu'il y a de plus classique et colle bien au ton.
On reprochera au comique d'être un peu gamin et l'histoire, même si assez originale, nous laisse quand même un scénario prévisible (j'ai deviné le petit mystère du garçon amnésique avant qu'il ne soit, en partie, dévoilé).
C'est plus pour les pré-ados à mon avis.
Sinon il faut quand même reconnaître le boulot de Patrick Sobral qui assure à lui seul le dessin, le scénario et les couleurs.
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Sonny & Jerck
Je ne serai sans doute pas aussi sévère dans mes propos que Pouet mais la note finale ne change guère, je le reconnais. L’histoire se lit bien : il y a de l’action, du mouvement. C’est parfois même un peu décalé avec un soupçon d’humour. Mais cela reste bien trop basique et l’histoire ne décolle pas vraiment. Le tandem formé par Sonny et Jerck fait preuve de peu d’inventivité. Dans le genre "mettons ensemble des gens que tout oppose", je préfère le duo Spoon & White. Par contre, je trouve le dessin très correctement réalisé et je n’ai pas de grief à formuler concernant les couleurs (c’est soigné). Dommage que la couverture manque d’accroche et que le prix soit si élevé. En fait, je ne pense pas que ce format d’édition soit le mieux adapté aux prétentions de la bd.
Joyeux Noël, May !
J'ai lu cette BD avec un bon à-priori : je venais de lire le Voyage en Italie et j'avais apprécié Saigon-Hanoi qui ressemble beaucoup pour moitié à Joyeux Noël, May !. Et effectivement, lors de ma lecture, je l'ai plutôt appréciée. Cosey n'a pas son pareil pour dessiner des décors grandioses de montagnes enneigées : on ressent le froid, la grandeur, l'air pur dans ses dessins. L'ambiance y est. Bref, même si étant jeune, je n'aimais pas trop le dessin de Cosey, maintenant je l'aime plutôt bien. Ensuite, l'histoire, même si elle ne m'a guère captivé se lisait plutôt bien... jusqu'à la fin que j'ai trouvé franchement bof. En gros, je ne vois pas vraiment l'interêt de cette histoire : pourquoi mettre en BD un tel scénario où il ne se passe en réalité... presque rien. On a une sorte de révélation en fin d'album, révélation qu'on comprend à moitié mais surtout qui n'apporte rien à l'histoire à mes yeux, qui est traitée en 2-3 pages et puis, pouf, voilà l'histoire est finie. Tout ça pour quoi ? Je n'ai pas ressenti suffisamment d'émotions à la lecture pour que ce simple récit me suffise. Le scénario est sans originalité et sans réel interêt à mon goût.
Lothario Grimm (Le Voleur de Proxima)
Assez d'accord avec Kael pour le coup : Lothario Grimm, c'est typiquement le genre de truc moyen/médiocre qu'on s'attend plus à voir chez Soleil... En même temps, faut pas non plus s'étonner que d'autres éditeurs cherchent à lancer de vagues copies de Lanfeust (dans le genre heroic fantasy déconnante avec pouffes bien roulées) dans l'espoir de rencontrer le même succès commercial. Pas terriblement bien dessiné (le style n'est pas très original, et le trait pas super beau), Lothario Grimm souffre également d'un scénario du niveau de celui d'un jeu vidéo, ce qui n'est pas franchement un compliment. Oh, bien sûr, il y a des jeux vidéos honnêtement scénarisés, mais là on est plutôt dans un beat'em up basique : pour parvenir à la fin de sa quête, le héros doit traverser dans l'ordre les 4 mondes, celui de la Terre, celui du Feu, celui de l'Eau et celui de l'Air, le "boss de fin de niveau" étant à chaque fois une donzelle à épouser. Pour donner un coup d'épée, appuyez sur "croix". Pour accéder à l'inventaire magique, faites "triangle". Pour prononcer une réplique bébête, appuyez sur "carré", et pour sauter la première nana qui passe à portée de bite, faites "rond". Sans être totalement affligeant, Lothario Grimm est donc assez franchement bas-du-front. Je vous dirais bien "bah, c'est encore une couillonnade pour adolescents", mais à tous les coups je me ferais encore engueuler, genre "les
boutonneuxados ne lisent pas que des débilités". Cela dit, faut quand même avouer que c'est vraiment écrit et dessiné pour plaire aux mecs de 15 ans : le scénar est simple à comprendre, les dialogues sonnent comme ceux d'une production Jerry Bruckheimer (même s'ils sont, il est vrai, agrémentés de quelques "inventions" lexicales, d'ailleurs peu originales et peu drôles), l'humour est simplet, le héros est du genre "cool et déconneur", et dans l'ensemble, c'est assez misogyne... Tous les personnages féminins, qui ne ratent jamais une occasion d'exhiber leurs gros seins (voire plus pour certaines), sont soit des gourgandines simples d'esprit, soit des pimbêches niaises genre "demoiselle en détresse", soit des salopes manipulatrices, soit des nymphomanes perverses. Dans l'ensemble, elles ne sont là que pour se dénuder et se faire baiser, notamment par le héros. Pas très subtil tout ça, vous l'admettrez. Bref, parti comme ça, j'ai du mal à croire qu'on s'oriente vers un chef-d'oeuvre, même si la série n'en est qu'à mi-chemin. Disons que ça a le mérite de se lire vite et que c'est toujours un moyen de tuer un peu de temps sans se prendre la tête.Abominable
Mouais... Ca fait vieillot tout ça. Le dessin d'Hermann y est bien foutu, maîtrisé, certaines grandes cases sont belles au niveau de la composition et de la qualité du dessin, mais franchement étant dessiné aux débuts des années 80, cette BD a un style visuel franchement vieillot. Moi qui aime bien Hermann, je n'ai pas été tellement séduit par son dessin ici qui est trop proche du style de ses débuts. Quant aux scénarios, ce sont des histoires courtes un peu dans le genre des Contes de la Crypte : toutes noires, leurs genres sont celui d'un thriller violent pour le premier, deux petites histoires un peu SF-Fantastique pour les 2 suivantes et une histoire d'horreur-fantastique pour la dernière. Rien d'original dans ces scénarios qui sont dans un style qu'on a déjà vu et revu à la télé ou dans d'autres histoires courtes en BD ou en livres. Ca se laisse lire mais sans surprise. Et je n'ai pas non plus été franchement captivé par ma lecture.
Les Toyottes
Tout comme Ro, je suis surpris que Spooky n’ai pas pensé à poster cette série qui date, euh ... d’il y a longtemps. :) Louis-Michel Carpentier, connu avec sa série phare "du côté de chez Poje" (tiens, que vois-je ... série non encore postée ? :)), signe ici des albums sans grand relief scénaristique mais au trait humoristique bien maîtrisé. L'arrivée de Raoul ne relève d'ailleurs guère le niveau des histoires. En effet, ces dernières sont assez moyennes en général. Elles peuvent toutefois convenir pour les plus jeunes, moins exigeants sur le fond. Par contre, les dessins sont vraiment pas mal dans le style humoristique.
Les Fourmis
Voilà une adaptation BD dont je ne comprends guère l'interêt. En effet, même si les fourmis y sont largement humanisées et si le récit est manifestement destiné à un grand public, j'aime les récits que Werber a faits sur ses Fourmis. Les livres sont prenants, instructifs et sympas à lire. Mais à quoi servait-il de les adapter en BD ? Le dessin de cette BD est correct. Mais à vrai dire, représenter des fourmis noires à chaque case, évoluant sous terre la plupart du temps, ça n'est guère un sujet intéressant à voir. Toutes se ressemblent, les décors se ressemblent, bref l'image n'apporte pas grand chose au récit. Seules les cartes des lieux et certaines représentations de tactiques de combats des fourmis sont intéressantes à voir en image. De même, comme l'image ne montre pas bien ce qu'il se passe, il y a du texte en abondance pour décrire les évènements. En gros, on lit bien plus qu'on ne regarde les dessins. En outre, même si l'histoire est intéressante à la lecture, ce tome 1 s'achève sans suite alors que son intrigue est loin d'être terminée. Série inachevée sans doute car les auteurs se sont rendus compte que le support BD ne lui convenait pas.
Couleur Café
Bof... J'aime bien le dessin de cet album. Je le trouve net, bien foutu, joliment mis en page dans un style "art déco" des années folles. Si ce n'était les couleurs que je trouve assez peu harmonieuses et qui, même si elles sont bien faites, auraient pu être mieux choisies à mon avis, je trouverais cette BD très jolie. Mais par contre, côté scénario, je n'ai pas franchement aimé. Le héros n'est pas attachant puisque ce n'est que vers la fin qu'on comprend pourquoi il agit comme il le fait. L'intrigue est complexe et on la suit sans la comprendre. Telle qu'on lit l'histoire, ça ressemble à une suite d'obstacles et de dangers que le héros doit surmonter pour atteindre son but de Belgique jusqu'au Congo Belge, mais d'une part ces péripéties sont sans originalité ni réel interêt, mais en plus on comprend mal pourquoi le héros se contente d'aller de l'avant presque bêtement, sans prévenir personne autour de lui et sans chercher à ruser. La narration est en outre guère prenante. Toute l'intrigue est expliquée en fin d'album par une suite de longues pages de texte, mais même alors je n'ai ressenti rien d'autre qu'un gros "bof" devant l'idée même du scénario. Une histoire guère intéressante et racontée de manière peu prenante. Dommage car le dessin est bon.
Sojourn
Voilà une histoire d’HF bien classique pour un comics au dessin tout aussi classique mais très beau. On est rarement surpris dans cette BD, un méchant odieux revient massacrer tout son petit monde, pour le contrer on place tous nos espoirs dans une bande d’aventuriers, beaux, forts avec une épée et au passé trouble (on peut penser qu’on en apprendra sur eux dans les tomes à venir). Tout ça se lit vraiment très facilement, mon seul regret est qu’à la fin du second tome on a quasiment pas avancé dans leur quête, l’auteur revenant sans arrêt nous expliquer ce qui est en jeu, alors que dès la page 10 du premier tome, on a compris qui fait et fera quoi et pourquoi. En résumé, vu la vitesse à laquelle on distille les informations importantes, c’est partie pour durer un moment à mon avis. C’est pourquoi, à la fin du tome 2 mon enthousiasme a vraiment diminué. Il faut être accroc au genre pour se lancer dans la lecture de cette série.
Inspecteur Dirty (Dirty Henry)
J'ai trouvé cette BD plutôt nulle. Pas vraiment pour son dessin qui n'est absolument pas original (on dirait vaguement du Hardy, mais en fait ça ressemble surtout à nombre de BDs d'humour franco-belge) mais il passe sans problème. Non, le soucis pour moi, c'est l'humour : je trouve ça carrément pas drôle. Ca joue sur la caricature du personnage façon Dirty Harry avec son gros flingue et ses manières de bourrin sans état d'âme. Ca se veut politiquement incorrect mais c'est surtout grand guignolesque à mon goût et franchement bateau : pas vraiment de surprise en fin de gag, des gags répétitifs et parfois lourds. Franchement, j'ai lu ça sans aucun intérêt. Quelques gags m'ont un peu titillé les muscles faciaux, me faisant presque sourire par leur sadisme un peu absurde, mais ceux-là sont tellement rares perdus au milieu d'un fatras d'ironie à la truelle et de politiquement incorrect industriel que franchement, l'ensemble m'a paru globalement mauvais.
Les Légendaires
Hummmmmmm ! Le dessin est tout ce qu'il y a de plus classique et colle bien au ton. On reprochera au comique d'être un peu gamin et l'histoire, même si assez originale, nous laisse quand même un scénario prévisible (j'ai deviné le petit mystère du garçon amnésique avant qu'il ne soit, en partie, dévoilé). C'est plus pour les pré-ados à mon avis. Sinon il faut quand même reconnaître le boulot de Patrick Sobral qui assure à lui seul le dessin, le scénario et les couleurs.