Eh bien... Je n'ai rien compris ! C'est complètement absurde, les dialogues perdent toute cohérence au bout de trois échanges... Je ne comprends pas non plus le rôle des différents personnages. A part le graphisme de Dumontheuil, tout en pastels vifs (bizarre, hein ?), et que je trouve correct pour un premier album, il n'y a pas grand-chose à sauver... Mais on ne peut s'empêcher de penser à ce qu'aurait pu devenir un tel concept dans les mains de manipulateurs d'absurde tels que Corbeyran, ou mieux, Andreas...
Comès a une âme de poète. Il le prouve encore une fois avec cet album, centré sur les automates. Une âme de poète, mais pas toujours les talents de conteur et/ou d'illustrateur pour transcender cette âme. Ainsi le scénario d'Eva est-il chaotique, les personnages sont indigents... Quant au dessin, il reste assez figé, permettant ainsi l'ambiguité concernant les automates, ce qui est plutôt artificiel.
La lecture en est barbante.
Mon avis va rejoindre celui de mon confrère Cassidy. On tape dans le trash, là ! Julie Doucet est une (digne ?) représentante du trash de nos cousins. Son album, un recueil de rêves, nous montre les pensées les plus (cra)dingues qui aient pu passer par son cerveau un peu dérangé. Ca ressemble presque à de l'écriture automatique en BD, sans tabous, sans censure. Tout nous est livré cash, sans enluminure psychanalytique (ce qui est rare chez l'Association).
C'est souvent à la limite du supportable, assez vulgaire, et, la plupart du temps, sans intérêt.
Quant au dessin de Julie, si... expressif, on va dire qu'il est en adéquation avec son sujet : moche, crade et quelconque.
Crumb, dans un genre comparable, a fait bien mieux.
En ouvrant l'album, je pensais que ce serait une histoire (ou plusieurs) sur une jeune dessinatrice québécoise qui tente de percer chez le voisin américain. Las ! On retrouve ce qui a fait l'essentiel de Ciboire de Criss !, c'est à dire le récit de ses déboires sentimentaux (pourquoi ne quitte-t-elle pas son petit ami, puisqu'elle comprend assez vite qu'il lui gâche non seulement son travail, mais aussi sa vie ?), des tracas qu'elle a laissés à Montréal et qu'elle ne parvient pas à oublier...
Bof bof. L'intérêt décroît très vite, même si l'idée du journal "en temps réel" nous laisse supposer une fraîcheur et une sincérité assez sympathiques.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Les Eaux de Mortelune même si le contexte post-apocalyptique n'est pas là. Vu que je n'avais pas aimé les eaux, j'ai vite compris pendant la lecture que j'allais ne pas aimer Face de Lune.
J'ai un gros problème d'adaptation au dessin de Boucq, et plus particulièrement aux couleurs. C'est vieux croulant ce type de dessin, typiquement dans les trucs (à suivre) que je n'ai jamais beaucoup aimé... Et les couleurs 70's n'arrangent vraiment rien.
Pour du Jodo, c'est quand même vachement conventionnel, presque banal au regard des productions actuelles. Du coup, on ne peut pas dire que ça manque de quelque chose de particulier, l'hsitoire est bien menée, Face de Lune est intrigant à souhait, mais bof quoi, ça ne m'a pas intéressé.
Il n'y aura pas de T3 pour moi.
Attiré par le dessin, je me suis lancé une nouvelle fois dans une BD érotique sans trop y croire.
Le dessin confirme complètement mes premières impressions : Riverstone manie le pinceau comme peu savent le faire. Les femmes sont peut-être un peu trop girondes à mon goût, mais elle sait les mettre en valeur d'une manière des plus fines (oui ça reste du porno, mais bon). J'avoue être impressionné quand elles cambrent le dos... argh...
Sinon, l'histoire est plutôt chiante (forcement) et la fantaisie complètement absente. C'est du porno chiant, presque prude (sauf leurs histoires de pets qui relèvent plus du gag qu'autre chose). Dommage...
Tout d'abord, ce n'est pas vraiment une bande dessinée, mais plutôt le résumé illustré d'un séjour de l'auteur dans les territoires occupés.
Pour le reste, je suis globalement d'accord avec les deux avis précédents.
Pour moi, Sacco était largement pro palestinien avant de se rendre en Palestine, et cette bd est le reflet de son opinion plutôt qu'une étude approfondie du problème. Reste que ce qu'il raconte est certainement vrai, et qu'à notre époque, c'est une honte que les puissances occidentales ne fassent pas appliquer les résolutions de l'ONU, notamment celles qui demandent à Israël de se retirer des territoires occupés. Mais les Palestiniens n'ont pas de pétrole, c'est là leur plus gros défaut... Ceci étant, c'est une guerre opposant une armée régulière et un mouvement de résistance. L'auteur à donc beau jeu de nous montrer les abus des plus forts, en l'occurrence les Israéliens. D'autre part, il est fâcheux qu'il ne donne jamais la version israélienne, à par un moment, à travers le témoignage de deux femmes, qu'il fait d'ailleurs gentiment passer pour des filles faciles. Il pourrait aussi regarder ce qu'il se passe ailleurs, comme par exemple en Irak plus récemment, avec les USA à la place des israéliens. Ca lui permettrait peu être de se mettre un peu à la place d'un israélien "de base".
Pour finir, il n'y est pas resté beaucoup, en Palestine. Dans la bande de Gaza encore moins (une semaine). Comment fournir un travail sérieux après si peu de temps, sans prendre le temps de vérifier un tant soit peu les infos, de faire se recouper les témoignages, d'interroger les deux parties?
Bon, ne noircissons pas trop le tableau, Sacco a au moins le mérite d'y être allé et d'essayer de nous décrire ce qu'il a vu ou entendu sur place. Je ne connaissais le problème que par ce qu'on en apprend aux infos (c'est à dire pas grand chose) et cette bd a éclairci pas mal de choses pour moi, notamment factions de l'OLP, les noms des camps, un peu d'histoire, etc. Mais pour moi, cela aurait mérité un travail bien plus complet.
Cet ouvrage m'a plutôt déçu. Les aventures de l'Ombre sont trop répétitives, on a l'impression de lire 5 fois la même histoire. C'est du vieux fumetti populaire vaguement américanisé, un pur produit de consomation qui a mal vieilli. On pouvait se demander comment un oeuvre de Pratt pouvait ne pas avoir été encore traduite en français, après la lecture, je me demande sérieusement si ces aventures méritaient vraiment une édition française, si le dessin n'était pas signé Pratt, elles seraient sans doute restées dans l'oubli...
Alors bien sûr, cela a un certain charme, une bd dessinée par Pratt réserve quelques beaux moments graphiques, mais d'un point de vue strictement scénaristique, c'est décidément trop "premier degré" à mon goût...Pratt a fait bien mieux tout seul. A réserver aux fans absolus.
Je ne vais pas trop m'attarder sur le dessin (ni la couleur) : il est très simple, presque minimaliste, sûrement pas d'un grand niveau artistique ni technique mais bon, ce n'est pas l'essentiel ici. Soyons franc, c'est plutôt moche, mais ça n'empêche pas la lecture.
Pour le reste, ce sont pour la plupart des gags des monologues imaginaires de patients sur un divan de psychanalyste. Ca commence en général par le patient qui parle de lui, de sa famille, de son corps, de son état d'esprit, etc... tout ce qu'on peut trouver chez quelqu'un qui se fait psychanalyser quoi. Et puis il y a toujours la dernière case où vient une chute avec un mot surprenant, un contexte absurde, une révélation humoristique. Une technique de gag très basique, donc, et sans grande surprise.
Et les gags en eux-mêmes ne sont pas franchement surprenants non plus. On s'attend toujours plus ou moins à la chute et il est difficile de faire mieux que sourire dans le meilleur des cas.
Ca peut peut-être plaire à ceux qui sont intéressés par la psychanalyse et la psychologie, mais personnellement, j'ai trouvé cette BD d'humour très moyenne.
Côté dessin, c'est potable. Noir et blanc, c'est un style très typée gags avec gros nez mais un peu trash au passage. Le genre qui colle parfaitement aux BDs d'humour caustique dans la lignée des Wolinski et autres Reiser, mais en plus soigné, plus propre et d'une certaine manière avec moins d'âme finalement.
Côté humour, par contre, c'est vraiment pas ça. Ca se veut caustique et ironique, mais c'est une critique de la société avec de gros sabots, sans aucune finesse, aucune originalité, aucune surprise à mes yeux. L'auteur, à mon sens, tient plus compte de son envie de faire passer des messages politiques, humanistes et pessimistes que d'une envie de faire rigoler le lecteur. Et comme le message en question est trop grossier dans sa démarche et franchement déjà-vu, c'est raté en ce qui me concerne.
Pas vraiment drôle, quoi...
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L'Enclave
Eh bien... Je n'ai rien compris ! C'est complètement absurde, les dialogues perdent toute cohérence au bout de trois échanges... Je ne comprends pas non plus le rôle des différents personnages. A part le graphisme de Dumontheuil, tout en pastels vifs (bizarre, hein ?), et que je trouve correct pour un premier album, il n'y a pas grand-chose à sauver... Mais on ne peut s'empêcher de penser à ce qu'aurait pu devenir un tel concept dans les mains de manipulateurs d'absurde tels que Corbeyran, ou mieux, Andreas...
Eva
Comès a une âme de poète. Il le prouve encore une fois avec cet album, centré sur les automates. Une âme de poète, mais pas toujours les talents de conteur et/ou d'illustrateur pour transcender cette âme. Ainsi le scénario d'Eva est-il chaotique, les personnages sont indigents... Quant au dessin, il reste assez figé, permettant ainsi l'ambiguité concernant les automates, ce qui est plutôt artificiel. La lecture en est barbante.
Ciboire de criss !
Mon avis va rejoindre celui de mon confrère Cassidy. On tape dans le trash, là ! Julie Doucet est une (digne ?) représentante du trash de nos cousins. Son album, un recueil de rêves, nous montre les pensées les plus (cra)dingues qui aient pu passer par son cerveau un peu dérangé. Ca ressemble presque à de l'écriture automatique en BD, sans tabous, sans censure. Tout nous est livré cash, sans enluminure psychanalytique (ce qui est rare chez l'Association). C'est souvent à la limite du supportable, assez vulgaire, et, la plupart du temps, sans intérêt. Quant au dessin de Julie, si... expressif, on va dire qu'il est en adéquation avec son sujet : moche, crade et quelconque. Crumb, dans un genre comparable, a fait bien mieux.
Changements d'adresses
En ouvrant l'album, je pensais que ce serait une histoire (ou plusieurs) sur une jeune dessinatrice québécoise qui tente de percer chez le voisin américain. Las ! On retrouve ce qui a fait l'essentiel de Ciboire de Criss !, c'est à dire le récit de ses déboires sentimentaux (pourquoi ne quitte-t-elle pas son petit ami, puisqu'elle comprend assez vite qu'il lui gâche non seulement son travail, mais aussi sa vie ?), des tracas qu'elle a laissés à Montréal et qu'elle ne parvient pas à oublier... Bof bof. L'intérêt décroît très vite, même si l'idée du journal "en temps réel" nous laisse supposer une fraîcheur et une sincérité assez sympathiques.
Face de Lune
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Les Eaux de Mortelune même si le contexte post-apocalyptique n'est pas là. Vu que je n'avais pas aimé les eaux, j'ai vite compris pendant la lecture que j'allais ne pas aimer Face de Lune. J'ai un gros problème d'adaptation au dessin de Boucq, et plus particulièrement aux couleurs. C'est vieux croulant ce type de dessin, typiquement dans les trucs (à suivre) que je n'ai jamais beaucoup aimé... Et les couleurs 70's n'arrangent vraiment rien. Pour du Jodo, c'est quand même vachement conventionnel, presque banal au regard des productions actuelles. Du coup, on ne peut pas dire que ça manque de quelque chose de particulier, l'hsitoire est bien menée, Face de Lune est intrigant à souhait, mais bof quoi, ça ne m'a pas intéressé. Il n'y aura pas de T3 pour moi.
Chloé - Trop plein d'écume
Attiré par le dessin, je me suis lancé une nouvelle fois dans une BD érotique sans trop y croire. Le dessin confirme complètement mes premières impressions : Riverstone manie le pinceau comme peu savent le faire. Les femmes sont peut-être un peu trop girondes à mon goût, mais elle sait les mettre en valeur d'une manière des plus fines (oui ça reste du porno, mais bon). J'avoue être impressionné quand elles cambrent le dos... argh... Sinon, l'histoire est plutôt chiante (forcement) et la fantaisie complètement absente. C'est du porno chiant, presque prude (sauf leurs histoires de pets qui relèvent plus du gag qu'autre chose). Dommage...
Palestine
Tout d'abord, ce n'est pas vraiment une bande dessinée, mais plutôt le résumé illustré d'un séjour de l'auteur dans les territoires occupés. Pour le reste, je suis globalement d'accord avec les deux avis précédents. Pour moi, Sacco était largement pro palestinien avant de se rendre en Palestine, et cette bd est le reflet de son opinion plutôt qu'une étude approfondie du problème. Reste que ce qu'il raconte est certainement vrai, et qu'à notre époque, c'est une honte que les puissances occidentales ne fassent pas appliquer les résolutions de l'ONU, notamment celles qui demandent à Israël de se retirer des territoires occupés. Mais les Palestiniens n'ont pas de pétrole, c'est là leur plus gros défaut... Ceci étant, c'est une guerre opposant une armée régulière et un mouvement de résistance. L'auteur à donc beau jeu de nous montrer les abus des plus forts, en l'occurrence les Israéliens. D'autre part, il est fâcheux qu'il ne donne jamais la version israélienne, à par un moment, à travers le témoignage de deux femmes, qu'il fait d'ailleurs gentiment passer pour des filles faciles. Il pourrait aussi regarder ce qu'il se passe ailleurs, comme par exemple en Irak plus récemment, avec les USA à la place des israéliens. Ca lui permettrait peu être de se mettre un peu à la place d'un israélien "de base". Pour finir, il n'y est pas resté beaucoup, en Palestine. Dans la bande de Gaza encore moins (une semaine). Comment fournir un travail sérieux après si peu de temps, sans prendre le temps de vérifier un tant soit peu les infos, de faire se recouper les témoignages, d'interroger les deux parties? Bon, ne noircissons pas trop le tableau, Sacco a au moins le mérite d'y être allé et d'essayer de nous décrire ce qu'il a vu ou entendu sur place. Je ne connaissais le problème que par ce qu'on en apprend aux infos (c'est à dire pas grand chose) et cette bd a éclairci pas mal de choses pour moi, notamment factions de l'OLP, les noms des camps, un peu d'histoire, etc. Mais pour moi, cela aurait mérité un travail bien plus complet.
L'Ombre (Les Jouets du Général)
Cet ouvrage m'a plutôt déçu. Les aventures de l'Ombre sont trop répétitives, on a l'impression de lire 5 fois la même histoire. C'est du vieux fumetti populaire vaguement américanisé, un pur produit de consomation qui a mal vieilli. On pouvait se demander comment un oeuvre de Pratt pouvait ne pas avoir été encore traduite en français, après la lecture, je me demande sérieusement si ces aventures méritaient vraiment une édition française, si le dessin n'était pas signé Pratt, elles seraient sans doute restées dans l'oubli... Alors bien sûr, cela a un certain charme, une bd dessinée par Pratt réserve quelques beaux moments graphiques, mais d'un point de vue strictement scénaristique, c'est décidément trop "premier degré" à mon goût...Pratt a fait bien mieux tout seul. A réserver aux fans absolus.
Bulles de divan
Je ne vais pas trop m'attarder sur le dessin (ni la couleur) : il est très simple, presque minimaliste, sûrement pas d'un grand niveau artistique ni technique mais bon, ce n'est pas l'essentiel ici. Soyons franc, c'est plutôt moche, mais ça n'empêche pas la lecture. Pour le reste, ce sont pour la plupart des gags des monologues imaginaires de patients sur un divan de psychanalyste. Ca commence en général par le patient qui parle de lui, de sa famille, de son corps, de son état d'esprit, etc... tout ce qu'on peut trouver chez quelqu'un qui se fait psychanalyser quoi. Et puis il y a toujours la dernière case où vient une chute avec un mot surprenant, un contexte absurde, une révélation humoristique. Une technique de gag très basique, donc, et sans grande surprise. Et les gags en eux-mêmes ne sont pas franchement surprenants non plus. On s'attend toujours plus ou moins à la chute et il est difficile de faire mieux que sourire dans le meilleur des cas. Ca peut peut-être plaire à ceux qui sont intéressés par la psychanalyse et la psychologie, mais personnellement, j'ai trouvé cette BD d'humour très moyenne.
C'est l'an 2000
Côté dessin, c'est potable. Noir et blanc, c'est un style très typée gags avec gros nez mais un peu trash au passage. Le genre qui colle parfaitement aux BDs d'humour caustique dans la lignée des Wolinski et autres Reiser, mais en plus soigné, plus propre et d'une certaine manière avec moins d'âme finalement. Côté humour, par contre, c'est vraiment pas ça. Ca se veut caustique et ironique, mais c'est une critique de la société avec de gros sabots, sans aucune finesse, aucune originalité, aucune surprise à mes yeux. L'auteur, à mon sens, tient plus compte de son envie de faire passer des messages politiques, humanistes et pessimistes que d'une envie de faire rigoler le lecteur. Et comme le message en question est trop grossier dans sa démarche et franchement déjà-vu, c'est raté en ce qui me concerne. Pas vraiment drôle, quoi...