Assez beau, en effet, d'un style original qu'on ne voit pour ainsi dire jamais.
Par contre, ce tome n'est guère plus qu'une introduction, qui en plus pose les bases de l'histoire assez rapidement... Quand on referme l'album et qu'on y repense, on a l'impression qu'il n'en reste pas grand chose. De plus, le manque d'originalité est flagrant. On se retrouve donc à lire ce récit un peu comme on se prépare une boite de cassoulet insipide : sans passion.
La toute fin relève tout de même un peu ce morne plat, mais bon, j'ai déjà dû le dire : marre des premiers tomes pleins de vide.
J'aurais dû me douter qu'un nouveau bon premier tome chez Soleil, ce n'était pas possible. Encouragé par les avis positifs ci-dessous, j'ai donc acheté "Belladone" et je me suis quand même bien fait chier. Ah, c'est sûr qu'on n'est pas au niveau des "Royaumes de Borée" mais on est quand même très loin de la bonne BD. L'histoire est extrêmement stéréotypée voire téléphonée. Le dessin, quoiqu'assez dynamique, ne me plaît vraiment pas, dans un style mi-réaliste mi-humoristique qui me fatigue plus qu'autre chose. Reste le fond historique, sympatoche, et quelques scènes de bagarre bien foutues mais pas grand-chose d'autre, insuffisant pour que je veuille lire la suite.
Je trouve les deux avis ici-bas un peu dur : si l'on peut effectivement se poser la question de l'intérêt de publier des gags/dessins parfois même pas finis (surtout à ce prix), c'est l'occasion de découvrir quelques inédits du grand Reiser et, si tout n'est pas génial, certains font clairement mouche. Effectivement, ça n'a rien d'érotique, je mettrais personnellement tous les Reiser en humour. Pour les fans.
Faut-il en rire ou en pleurer ? Un manga d'éducation sexuelle où les coupes anatomiques (les mêmes qu'en cours de bio) se suppléent aux gros plans gynécologiques qu'on serait en droit d'attendre d'un bouquin de cul normal. Le dessin est pas mal, ce qui fait que j'ai lu les quatres premiers tomes sans trop de difficultés mais 15 tomes comme ça et je me fais hara-kiri en avalant un poulpe vivant ! J'ai dû avoir mon premier début d'érection au tome 4, au terme de la première faciale de la série (au bout de 4 tomes, on croit rêver ; bientôt, elles ne voudront plus coucher le premier soir et nous raconteront que la levrette c'est dégradant). Bref, une BD à lire en primaire avant de commencer les premières séances de docteur avec la chagasse du CE1.
J'attendais sans doute trop de cette BD, et en premier lieu une ambiance... raté !
Ce premier opus, sans être franchement mauvais, se lit sans réel plaisir, la faute à un scénario beaucoup trop conventionnel et à un dessin trop propre pour réussir à instaurer un climat réellement angoissant... ce qu'on attend pourtant du genre.
Pour le positif, le dessin est agréable donc, et une piste semble néanmoins intéressante (la montre).
Peut-être le deuxième tome viendra-t-il réhausser la série ?
Je conseille donc d'attendre la suite avant de se lancer...
Réédition plus abordable d'un album paru en octobre 1992, "Santa Claus" est l'adaptation du roman de L. Frank Baum, et relate La "vie secrète" du père Noël (à noter des récitatifs assez abondants mais pas envahissants). On y voit en fait le personnage de Claus, depuis tout bébé, son abandon au fond des bois par ses parents, comment il a été recueilli et élevé par des nymphes, et tout ce qui va le mener peu à peu à devenir le père Noël tel qu'on le connaît.
Côté dessin, la couverture ne donne pas vraiment envie de l'ouvrir. D'ailleurs l'intérieur ne donne pas forcément envie de le lire; les couleurs en particulier, sont très pastels. Et pourtant le dessin devient agréable à la lecture, et il est certainement bien maîtrisé.
Le décor est résolument fantasy, puisque l'histoire se passe alors que les hommes commencent à se répandre sur le monde, et que les créatures magiques et immortelles, géants, elfes, lutins, Ryl bleus, démon des vents, etc. sont sur le déclin, repoussées par l'humanité.
Le thème de l'opposition bien/mal et du destin, du libre arbitre de cette humanité, est assez central. Pourtant le tout est traité assez légèrement, avec un certain optimisme. L'album semble viser la jeunesse, et en ce sens il n'est pas mal. Pour ma part j'ai trouvé ça sympathique mais très facilement oubliable.
J'suis comme Kael, j'ai du mal à comprendre comment un adulte peut aimer ces albums. Pour les marmots, je dis pas mais sinon... Octave est un conte quand même très simpliste et bien bateau qui reprend de plus le même concept sur deux tomes, ce qui fait que ça devrait très vite devenir redondant. Bref, je ne fais bien entendu pas partie du public visé, ce qui peut expliquer mon désintérêt, donc j'attends plutôt Chauvel dans ses polars sanglants que dans ses histoires de poissons.
Livre-concept, "Faudrait voir à voir" est né du défi de réaliser une année durant au moins une page de dessin par jour.
Comme d'habitude avec Ibn Al Rabin, le dessin est minimaliste, et on retrouve son style si particulier et étonnant. Par contre, si effectivement cette exploration est dans l'ensemble assez riche et emprunte de nombreux chemins peu foulés, la lecture est finalement assez ennuyeuse. Les répétitions sont nombreuses, l'inspiration se fait souvent difficile, beaucoup de pages restent éminemment absconses, et on est finalement plus lassé qu'étonné.
D'où la question : est-il vraiment nécessaire de publier tous les albums réalisés d'après une idée (surtout) quelconque ? La réponse est incertaine, mais quant à l'acheter, surtout à 26€, c'est à mon avis clairement non. A lire pour se donner une idée de ce qu'on peut faire dans le genre.
J'ai un peu hésité avant de poser cet avis parce que je n'ai lu que le premier tome (enfin, je l'ai même acheté, j'aurais du lire l'avis de Kael de manière plus attentive avant). Mais bon, vu l'ennui que j'ai éprouvé, je doute avoir envie de lire un jour le deuxième tome. Formellement c'est pas mauvais, loin de là: c'est globalement assez beau et très original. Original et déroutant tant on est parfois mal à l'aise devant cet étalage de chair immonde, de ces corps flasques quand ce n'est pas devant un cadavre ou un quintal de rillette. Bref, cette BD a quelque chose d'organique qui fout un peu la gerbe, comme un bon Cronenberg.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pas accroché mais je me suis royalement ennuyé malgré l'originalité et la noirceur de l'histoire. Pas vraiment d'explications donc, à vous de voir...
Difficile de donner son avis sur une série prévue en deux tomes et dont seul le premier est disponible pour l’instant.
Western sans concession, cet album correspond bien au genre : ambiance rude, compagnons auxquels on se lie par intérêt et non par amitié . . . tout y est. Le ton sonne juste même si j’ai quelques difficultés à m’intéresser aux personnages (dont Clyde) et à leur devenir. Récit qui n’a donc pas suscité de grand enthousiasme de ma part sans vouloir préjuger de la suite. Toutefois, cette BD aurait pu être "pas mal" selon moi si les planches de Malès avaient assuré. Ce n’est pas le cas : corps disproportionné (petite tête, jambes démesurément longues), posture de "pantin", têtes pas très réussies et surlignage futile qui vient gâcher la mise en couleurs directes par un effet de flou. Le style d’Hermann aurait certainement mieux convenu. Au fond, le plus intriguant reste cette fameuse Lucy dont on ne sait rien ou presque . . .
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Dontar
Assez beau, en effet, d'un style original qu'on ne voit pour ainsi dire jamais. Par contre, ce tome n'est guère plus qu'une introduction, qui en plus pose les bases de l'histoire assez rapidement... Quand on referme l'album et qu'on y repense, on a l'impression qu'il n'en reste pas grand chose. De plus, le manque d'originalité est flagrant. On se retrouve donc à lire ce récit un peu comme on se prépare une boite de cassoulet insipide : sans passion. La toute fin relève tout de même un peu ce morne plat, mais bon, j'ai déjà dû le dire : marre des premiers tomes pleins de vide.
Belladone
J'aurais dû me douter qu'un nouveau bon premier tome chez Soleil, ce n'était pas possible. Encouragé par les avis positifs ci-dessous, j'ai donc acheté "Belladone" et je me suis quand même bien fait chier. Ah, c'est sûr qu'on n'est pas au niveau des "Royaumes de Borée" mais on est quand même très loin de la bonne BD. L'histoire est extrêmement stéréotypée voire téléphonée. Le dessin, quoiqu'assez dynamique, ne me plaît vraiment pas, dans un style mi-réaliste mi-humoristique qui me fatigue plus qu'autre chose. Reste le fond historique, sympatoche, et quelques scènes de bagarre bien foutues mais pas grand-chose d'autre, insuffisant pour que je veuille lire la suite.
Dessins Cochons
Je trouve les deux avis ici-bas un peu dur : si l'on peut effectivement se poser la question de l'intérêt de publier des gags/dessins parfois même pas finis (surtout à ce prix), c'est l'occasion de découvrir quelques inédits du grand Reiser et, si tout n'est pas génial, certains font clairement mouche. Effectivement, ça n'a rien d'érotique, je mettrais personnellement tous les Reiser en humour. Pour les fans.
Step up love story
Faut-il en rire ou en pleurer ? Un manga d'éducation sexuelle où les coupes anatomiques (les mêmes qu'en cours de bio) se suppléent aux gros plans gynécologiques qu'on serait en droit d'attendre d'un bouquin de cul normal. Le dessin est pas mal, ce qui fait que j'ai lu les quatres premiers tomes sans trop de difficultés mais 15 tomes comme ça et je me fais hara-kiri en avalant un poulpe vivant ! J'ai dû avoir mon premier début d'érection au tome 4, au terme de la première faciale de la série (au bout de 4 tomes, on croit rêver ; bientôt, elles ne voudront plus coucher le premier soir et nous raconteront que la levrette c'est dégradant). Bref, une BD à lire en primaire avant de commencer les premières séances de docteur avec la chagasse du CE1.
100 âmes
J'attendais sans doute trop de cette BD, et en premier lieu une ambiance... raté ! Ce premier opus, sans être franchement mauvais, se lit sans réel plaisir, la faute à un scénario beaucoup trop conventionnel et à un dessin trop propre pour réussir à instaurer un climat réellement angoissant... ce qu'on attend pourtant du genre. Pour le positif, le dessin est agréable donc, et une piste semble néanmoins intéressante (la montre). Peut-être le deuxième tome viendra-t-il réhausser la série ? Je conseille donc d'attendre la suite avant de se lancer...
Santa Claus
Réédition plus abordable d'un album paru en octobre 1992, "Santa Claus" est l'adaptation du roman de L. Frank Baum, et relate La "vie secrète" du père Noël (à noter des récitatifs assez abondants mais pas envahissants). On y voit en fait le personnage de Claus, depuis tout bébé, son abandon au fond des bois par ses parents, comment il a été recueilli et élevé par des nymphes, et tout ce qui va le mener peu à peu à devenir le père Noël tel qu'on le connaît. Côté dessin, la couverture ne donne pas vraiment envie de l'ouvrir. D'ailleurs l'intérieur ne donne pas forcément envie de le lire; les couleurs en particulier, sont très pastels. Et pourtant le dessin devient agréable à la lecture, et il est certainement bien maîtrisé. Le décor est résolument fantasy, puisque l'histoire se passe alors que les hommes commencent à se répandre sur le monde, et que les créatures magiques et immortelles, géants, elfes, lutins, Ryl bleus, démon des vents, etc. sont sur le déclin, repoussées par l'humanité. Le thème de l'opposition bien/mal et du destin, du libre arbitre de cette humanité, est assez central. Pourtant le tout est traité assez légèrement, avec un certain optimisme. L'album semble viser la jeunesse, et en ce sens il n'est pas mal. Pour ma part j'ai trouvé ça sympathique mais très facilement oubliable.
Octave
J'suis comme Kael, j'ai du mal à comprendre comment un adulte peut aimer ces albums. Pour les marmots, je dis pas mais sinon... Octave est un conte quand même très simpliste et bien bateau qui reprend de plus le même concept sur deux tomes, ce qui fait que ça devrait très vite devenir redondant. Bref, je ne fais bien entendu pas partie du public visé, ce qui peut expliquer mon désintérêt, donc j'attends plutôt Chauvel dans ses polars sanglants que dans ses histoires de poissons.
Faudrait voir à voir
Livre-concept, "Faudrait voir à voir" est né du défi de réaliser une année durant au moins une page de dessin par jour. Comme d'habitude avec Ibn Al Rabin, le dessin est minimaliste, et on retrouve son style si particulier et étonnant. Par contre, si effectivement cette exploration est dans l'ensemble assez riche et emprunte de nombreux chemins peu foulés, la lecture est finalement assez ennuyeuse. Les répétitions sont nombreuses, l'inspiration se fait souvent difficile, beaucoup de pages restent éminemment absconses, et on est finalement plus lassé qu'étonné. D'où la question : est-il vraiment nécessaire de publier tous les albums réalisés d'après une idée (surtout) quelconque ? La réponse est incertaine, mais quant à l'acheter, surtout à 26€, c'est à mon avis clairement non. A lire pour se donner une idée de ce qu'on peut faire dans le genre.
Les Aventures de Philibert
J'ai un peu hésité avant de poser cet avis parce que je n'ai lu que le premier tome (enfin, je l'ai même acheté, j'aurais du lire l'avis de Kael de manière plus attentive avant). Mais bon, vu l'ennui que j'ai éprouvé, je doute avoir envie de lire un jour le deuxième tome. Formellement c'est pas mauvais, loin de là: c'est globalement assez beau et très original. Original et déroutant tant on est parfois mal à l'aise devant cet étalage de chair immonde, de ces corps flasques quand ce n'est pas devant un cadavre ou un quintal de rillette. Bref, cette BD a quelque chose d'organique qui fout un peu la gerbe, comme un bon Cronenberg. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pas accroché mais je me suis royalement ennuyé malgré l'originalité et la noirceur de l'histoire. Pas vraiment d'explications donc, à vous de voir...
Lucy
Difficile de donner son avis sur une série prévue en deux tomes et dont seul le premier est disponible pour l’instant. Western sans concession, cet album correspond bien au genre : ambiance rude, compagnons auxquels on se lie par intérêt et non par amitié . . . tout y est. Le ton sonne juste même si j’ai quelques difficultés à m’intéresser aux personnages (dont Clyde) et à leur devenir. Récit qui n’a donc pas suscité de grand enthousiasme de ma part sans vouloir préjuger de la suite. Toutefois, cette BD aurait pu être "pas mal" selon moi si les planches de Malès avaient assuré. Ce n’est pas le cas : corps disproportionné (petite tête, jambes démesurément longues), posture de "pantin", têtes pas très réussies et surlignage futile qui vient gâcher la mise en couleurs directes par un effet de flou. Le style d’Hermann aurait certainement mieux convenu. Au fond, le plus intriguant reste cette fameuse Lucy dont on ne sait rien ou presque . . .