Les derniers avis (20283 avis)

Par Don Lope
Note: 2/5
Couverture de la série Alim le tanneur
Alim le tanneur

Franchement, c'est pas pour faire le rebelle à deux sous, mais j'ai été assez déçu par ce premier opus. Premièrement j'accroche pas plus que ça aux dessins et à la couleur photoshop de cet album. La tête de la gamine sourire ouvert en demi-lune au début de l'album est un bon exemple de ce que je n'aime pas : trop simplet, un peu trop rond, pas super adapté à l'histoire, même si je reconnais une forte originalité et une grande maîtrise : juste pas à mon goût en fait. Le scénario essaie aussi de faire preuve de pronfondeur mais finalement enfonce les mêmes portes ouvertes que "Le décalogue" ou "Le triangle secret" (ou même "La planète des singes" tant qu'on y est) à savoir qu'il ne faut pas détruire le dogme fondateur de la religion sous peine que tout s'écroule. C'est pas franchement original et à moins que le deuxième tome, que je lirai, n'aille sur des sentiers un peu différents, je pense que je vais avoir du mal à plus m'intéresser à cette série que beaucoup semblent apprécier. Mais il en faut pour tous les goûts : encore une fois je ne critique pas la qualité intrinsèque et objective de ce premier tome.

08/10/2004 (modifier)
Par deajazz
Note: 2/5
Couverture de la série Sin City
Sin City

Avis sur le tome 4 : quelle déception! Les nombreux avis enthousiastes concernant "Sin city" avaient réussi à éveiller ma curiosité. Je décidais de me rendre chez mon libraire et de feuilleter les album de "Sin city". Là, une surprise agréable fut le dessin. Directement, j'ai accroché. Mais à la lecture, quelle déception. Le scénario est tout sauf une bonne surprise… C’est bête, plat, violent… Premièrement, le super héros a 60 ans… Ce détail rend cette BD peu crédible car une personne de 60 ans cardiaque qui se prend 6 balles dans le corps n’en réchappe pas. Il ne faut pas déconner quand même. Ensuite, l’idée du fils de sénateur méchant mais alors vraiment méchant me fait hurler de rire. C’est grotesque. Les gens sont beaucoup plus subtils que cela. Et le pompon, c’est le sénateur lui-même pire que son fils… En plus, le pauvre avec une tête pareil comment voulez-vous qu’il soit élu… On est aux Etats-Unis où des acteurs sont élus comme président… J’ai jamais vu qu’on élisait une personne complètement défigurée. En outre je n’aime pas trop qu’on entretienne ce stéréotype des politiciens mafieux et tous pourris. Bref, l’histoire manque vraiment de subtilité et ressemble beaucoup trop à du Clint Eastwood. J’aimais bien quand j’avais 15 ans et que je n’arrivais pas à activer plus d’un neurone à la fois. Bref je préfère franchement du "Alack Sinner" de Munoz et Sampayo bien que je doive reconnaître qu’au niveau graphisme, c’est vraiment original avec de bonnes idées…

08/10/2004 (modifier)
Par jacko
Note: 2/5
Couverture de la série Les Brumes d'Asceltis
Les Brumes d'Asceltis

Non, non et non! Un scénario à forte inspiration "Seigneur des anneaux", mais en moins intéressant et c'est peu de le dire (divers représentant de races multiples s'allient pour un quêeeeete et bla bla bla... je vous passe la suite, vous connaissez déjà c'est vraiment sans surprise); un dessin bien commercial; une nana bien gaulée toujours à moitié à poil pour exciter les lecteurs en manque... Voilà tout à fait le genre de bd qui me révolte car n'ayant aucun autre but que celui de profiter sans scrupules des succès du moment et de ce qui fait vendre, pour s'attaquer au porte monnaie des lecteurs de bd. Cette bd ne m'aurait pas gêné mais là c'est trop : Les dessins, passent encore, car ils sont malgré tout sympa (et parfois à défaut de qualité il y a la quantité), mais le scénario est vraiment indigeste et ne fait que ressasser des histoires à succès que l'on connaît déjà à des fins purement et simplement commerciales. A éviter donc, en particulier si vous aimez et respectez le travail d'Auteur.

08/10/2004 (modifier)
Couverture de la série Isaac le pirate
Isaac le pirate

Je viens de finir le tome 4 : Aïeaïeaïe !!! Le niveau baisse ! Les 2 premiers tomes présentent des persos originaux, attachants, pour une fois l'héroïne est une femme de tête, cultivée, l'ambiance est poétique, voire même magique dans le tome 2, avec la scène de l'aurore boréale. Blain dépeint l'ambiance à bord du vaisseau pirate avec une économie de moyens (dialogues qui vont à l'essentiel, tout est dans les regards) qui rend les scènes très fortes. Tome 3 : Grosse déception ! Le scénario devient n'importe quoi, Blain semble ne plus savoir où il veut en venir, l'histoire fait du sur place. J'aime toujours autant les dessins, si particuliers, pourtant, mais c'est la seule consolation de cet album. A ce moment là, je me dis que c'est sans doute l'éditeur qui lui met la pression, il va se reprendre avec le prochain tome. Tome 4 : Ha, non, alors! C'est de pire en pire ! Isaac rentre à Paris, Isaac cambriole des apparts, Isaac se branle, Isaac cambriole des apparts, Isaac se branle ! C'est bon, on a compris ! Bref, pour résumer, T.1 ***, T.2 ****, T.3 ** et T.4 *. Ma déception est à la mesure des promesses que recélaient les deux premiers tomes. Achetez-les ils sont franchement bien, les suivants sont dispensables. J'espère revoir cet avis à la hausse avec le tome 5, mais vue la tendance, c'est pas gagné. Une abonnée de Télérama

07/10/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Les Nouvelles Aventures de Jimmy Tousseul
Les Nouvelles Aventures de Jimmy Tousseul

Je suis plutôt déçu par la reprise de cette série qui me plaisait pourtant quand j’étais ado. Peut-être parce que malgré le thème du passage à l’âge adulte et les quelques années de plus du héros, je n’ai pas eu l’impression que cet album amenait quelque chose de réellement nouveau à l’univers de la série. On y retrouve ce qui était déjà dans les tomes précédents. Quelques scènes sont un peu éculées (les marques mystérieuses), l’initiation du jeune Jimmy se conclut de manière expéditive et très naïvement puérile (le titre : le blanc et le noir donne déjà le ton, il est question (et oui !) de la fraternité entre blanc et noir…). Le dessin me paraît moins régulier qu’avant et Schatzy a une drôle de tête, on dirait qu’il fait en permanence la grimace.

07/10/2004 (modifier)
Couverture de la série Osamu Tezuka - Biographie
Osamu Tezuka - Biographie

Je l'attendais avec impatience, et pourtant en lisant ce tome je lui ai trouvé de gros défauts. Mais pas de petites choses, non, des défauts dans sa conception même. Déjà il s'agit d'une biographie, et non d'une autobiographie. Celle-ci est réalisée par Tezuka Productions. Graphiquement ça ressemble beaucoup à du Tezuka, y compris au niveau des cadrages parfois étonnants et du découpage souvent vivant. Oui, mais ça ne fait qu'y ressembler. Car en y regardant bien, l'adéquation découpage / récit est franchement médiocre. Là où Tezuka réussissait avec une économie de moyen paradoxalement alliée à des choses étonnament novatrices, ici on n'a qu'une copie assez pâle, sans le génie qui va avec. Ensuite, cette biographie justement, est à peu près le pire de ce qu'on peut faire dans le genre. Si vous la lisez, vous ne pourrez qu'imaginer tout le personnel de Tezuka Productions en larmes et à genoux devant la statue de leur dieu. Car en effet cette biographie est désespérément admirative. Même les rédactions de sixième du petit Tezuka y sont décrites avec un commentaire du style "déjà on devinait son génie". Et c'est comme ça tout le long de ce tome. :( Enfin, la narration assurée par l'Oncle Moustache (toujours le sourire aux lèvres) impose une distance énorme entre le lecteur et le récit. Il est en particulier impossible de s'identifier un tant soit peu à Tezuka. En plus les épisodes courts s'entassent les uns sur les autres, et paraissent parfois très peu significatifs. Bon, c'est à double tranchant, car -- et là on en vient aux deux points positifs -- ce tome est très riche en informations (heureusement), et on apprend pas mal de choses sur l'origine de certains personnages, thèmes et idées récurrents dans l'oeuvre de Tezuka. Le dernier tiers de l'album laisse espérer (pas trop quand même) que le ton des tomes suivants sera moins mièvre. Croisons les doigts, parce que 4 tomes comme celui-ci, ce serait insupportable ! Intéressant donc, mais vraiment trop mièvre. :(

06/10/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Gorn
Gorn

J'avais déjà lu les 4 premiers tomes de Gorn sans les apprécier mais au vu des avis ci-dessous, je me suis dit que je devais peut-être tout relire pour voir si mon avis pouvait évoluer. Je viens donc de lire les 9 tomes parus, et franchement non, je n'aime pas cette série. Je n'aime pas franchement le dessin de Oger. Déjà je ne l'aimais pas du tout dans les premiers tomes de Gorn mais même si j'admets qu'il s'améliore au fil des tomes (sauf pour le tome 9 qui est traité différemment et que j'aime encore moins en définitive), je ne l'aime toujours guère. Je le trouve trop confus, trop embrouillé par des traits trop nombreux. Les visages des personnages ont des yeux énormes et ornés de cils de biche, des joues et des nez rouges, des sourires pleins de dents, etc. bref des visages clownesques et caricaturaux pour la plupart des personnages. Je n'aime pas. Seules quelques planches ou grandes cases sont jolies à mes yeux, tant dans leur composition que dans leurs couleurs, mais elles ressemblent nettement plus à des illustrations (ou ex-libris) qu'à des cases communes de la BD. De même, je n'accroche pas du tout à ce mélange de tragédie antique et de grand-guignolesque "héroïque fantaisiste" des premiers tomes. Le scénario est aussi fouillis que le dessin. Chaque début de tome semble partir dans une direction différente du premier, comme si l'auteur ne savait jamais où il voulait en venir. Au fur et à mesure des tomes, un thème un peu bidon à mon goût sur les dieux et les démons qui n'existent que si on y croit fait son apparition, mais ça ne change pas grand chose à mon opinion : le scénario est toujours aussi changeant et ne m'a pas accroché du tout. C'est du tragique simpliste la plupart du temps, avec des tentatives d'humour qui ne m'ont pas fait rire du tout. En outre, la série me semble vraiment à rallonge. Déjà l'histoire aurait pu se terminer au tome 3 mais elle continue, puis encore au tome 8 où on a même droit à un vrai final qui aurait pu très bien clore le tout mais qui n'a pas empêché l'auteur de continuer avec un tome 9 qui remet encore tout en cause. Simple exemple : rien n'a jamais expliqué pourquoi Gorn ressuscitait sans arrêt et à volonté, que ce soit en fantôme ou en chair et en os, à part le fait que ce soit bien pratique pour faciliter le scénario, jusqu'au tome 9 où l'auteur récupère un peu tout ce qu'il a fait dans les tomes précédents pour donner une explication aussi simple que "c'est parce que tu le veux que Gorn ressuscite"... Ah ben oui, c'était donc ça... Quoiqu'il en soit, la lecture de cette série m'a plutôt gavé qu'autre chose (comme si le comportement du personnage de Dame Gorge dans les premiers tomes n'y suffisait pas) et je n'en conseille guère la lecture.

06/10/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série 5 est le numéro parfait
5 est le numéro parfait

J'avoue que je n'ai lu cet album que parce qu'il était dans les immanquables à un moment donné, et que ma soif de lire me pousse à essayer des albums vers lesquels je n'irais pas naturellement... Ne m'arrêtant pas à la première impresion laissée par la couverture (que je trouve extrêmement laide), je me suis plongé dans sa lecture dans les conditions optimales (musique douce, dans le bain, avec de l'alcool et une vahiné pour me masser... mais je m'égare). En bref, j'ai lu cet album avec un ennui grandissant. Certes, le parcours psychique de Peppino est intéressant, ce revirement teinté de repentance est plutôt bien vu, dans une société napolitaine littéralement étouffée par la Camorra. Mais les histoires de vengeance mafieuses, ça m'a toujours laissé froid. En plus, quand le dessin est truffé d'approximations et de taches, je finis par décrocher quelque peu. Alors, c'est vrai que l'auteur a des idées de mise en scène assez intéressantes, c'est vrai aussi que sa destructuration de la case peut surprendre dans le bon sens du terme. Mais ça n'a pas relevé mon niveau d'intérêt. Même avec l'adoubement de certains ténors de la "nouvelle BD" (ou BD underground, si vous voulez), je n'ai pas vu les qualités inhérentes à l'album ; surtout que celui-ci est assez classique dans son déroulement, avec une fin qui tire en longueur...

05/10/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 2/5
Couverture de la série Garduno, en temps de paix
Garduno, en temps de paix

Garduno... voilà une BD pleine de bons sentiments mais qui utilise des procédés trop malhonnêtes pour me plaire. Tout dans ce livre est manipulation : manipulation des chiffres, tout d'abord, soit erronés soit interprétés de façon bien trop rapide et simpliste. Et manipulation par l'image parfois franchement limite, comme cette revisitation de l'histoire du chocolat en passant par les camps de concentration. Ou bien toutes ces nombreuses fois où Squarzoni accole à son texte une image qui n'a rien à voir mais qui en modifie profondément le sens. Ou encore manipulation dans le propos, avec un nombre incroyable de racourcis faciles. Au final, on a l'impression de tenir un livre de propagande grossière et peu convaincante. Comme en plus le dessin n'est pas terrible, que la narration est bancale et que la voix off est omniprésente, il n'y a à mes yeux pas grand chose à sauver de cette BD... si ce n'est qu'elle réveille, et que l'auteur est visiblement sincère. Mais bon, autant écouter l'émission "là-bas si j'y suis" de France Inter, qui poursuit le même but mais d'une façon nettement plus convaincante et intelligente.

05/10/2004 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série L'Arbre vengeur
L'Arbre vengeur

Le style de Vanoli à "géométrie variable" est très particulier avec un dessin encore bien plus tortueux et difforme que dans la "chasse-galerie". Toutefois, l’ensemble n’est pas brouillon et les planches restent parfaitement lisible. Le graphisme aurait pu passer facilement si le récit avait été à la hauteur. Ici, il déçoit. Certes, l’allégorie est évidente mais la fin est plate et sans saveur. La transition entre le corps du récit et la dernière planche est trop abrupte. En effet, ce conte onirique retombe dans des propos bassement matérialistes.

04/10/2004 (modifier)