Bien que graphiquement, ce manga atteint une qualité irréprochable, je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire...Trop violent, trop facile, à mes yeux sans grands intérêts. En effet, j'ai l'impression qu'on passe d'un massacre à un autre massacre avec un super héros qui, de toute façon, est immortel. Bref, les méchants n'auront jamais le dernier mot...Un arrière goût de Rambo. Toutefois, il faut reconnaître que le dessin est magnifique et que l'ambiance nippone y est bien retranscrite...
Le dessin de Vanoli est ici... trop spécial, car il en devient pas assez lisible.
L’histoire est complètement bizarre, et absurde. C’est sans queue ni tête, et ça me laisse assez perplexe. Ceci dit, on ne peut pas dire que ce ne soit pas original.
En fait, je ne sais pas trop ce qu’il faut penser d’un tel récit. :?)
Bof.
J’ai trouvé les dessins pas très lisibles. Ils font un peu griffonnages.
L’histoire est sans intérêt. C’est très banal, on a déjà vu ça plein de fois.
Ceci dit, l’ambiance western qui se dégage de ce petit album est assez sympa, avec des dialogues clichés assez amusants.
Le dessin ne serait pas mauvais si la colorisation ne venait pas rendre les planches toutes franchement moches à mes yeux. Dommage sur ce plan là.
Ensuite, sur le plan du scénario, cette Bd érotique introduit une part scénaristique non négligeable pour une fois. Il y a bien là une histoire, une histoire où la domination politique se mêle à la domination sexuelle dans le contexte compliqué de la Russie du 19e siècle. Il n'y a donc pas que du cul là-dedans.
Mais concernant l'érotisme, il est plutôt du genre qui me rebute personnellement. Sado-Masochisme, homosexualité, violence, autant de penchants qui franchement ne m'excitent guère, voire me repoussent vraiment.
C'est donc une Bd que je n'ai pas vraiment apprécié, ni pour son côté érotique, ni pour son intrigue politique qui, avouons-le, est tout de même fortement pretexte à faire de l'érotique-pornographique, et pas par son dessin non plus à cause des couleurs affreuses.
Je précise que je n'ai lu que le 1er tome, Les Armées du Conquérant, dans sa réédition colorisée de 2004. C'est une compilation de 5 histoires courtes qui appartiennent en réalité à une autre série que les 2 autres albums compilés dans l'intégrale Epopées Fantastiques (et qui appartiennent, eux, à la série Arn).
On ne le répètera jamais assez : les histoires courtes, faut vraiment qu'elles reposent sur une idée TRES forte pour marquer les esprits, sinon, ça tombe un peu à plat. Ici, en l'occurrence, il faut bien avouer que ces petites fables "à chute", dont le principal intérêt réside chaque fois dans un retournement de situation final plus ou moins inattendu, ne sont pas d'une qualité exceptionnelle. Bon, évidemment, c'est plutôt pas mal écrit, ça se laisse lire, on ne s'ennuie pas vraiment, mais on ne peut pas dire non plus que ce soit bien passionnant, et ça s'oublie aussi vite que ça se lit. Le dessin, lui non plus, n'est pas exceptionnel. J'irai même jusqu'à dire qu'il est moche. C'est un peu du sous-Richard Corben. À la limite, les décors sont pas mal, mais les couleurs sont pas terribles (ça valait bien le coup de coloriser la BD, qui était en noir et blanc à la base !) et les personnages sont carrément affreux. Bref, à mes yeux, on ne peut pas vraiment dire que cette réédition s'imposait ; ça ressemble plutôt à un cadeau de remerciement de la part des Humanos à Jean-Pierre Dionnet, pour sa participation au Metal Hurlant des années 2000.
Décidément, les BDs d'humour destinées à la jeunesse ne brillent pas par leur originalité depuis quelques années. Ici, malgré l'artifice du graphisme 3D (assez réussi et mignon je l'avoue) qui donne l'illusion qu'on a affaire à quelque chose de neuf, on est malheureusement en face d'une resucée de pas mal d'autres séries. Chaque gag m'a donné l'impression d'avoir été pioché ailleurs, dans un Boule et Bill, un cartoon ou autre. C'est pas qu'ils sont particulièrement mauvais, non, mais juste qu'ils ont tous déjà été faits dans d'autres BDs et d'autres dessins animés, par d'autres auteurs, donc je ne vois pas trop l'intérêt de les refaire encore avec de nouveaux personnages, surtout qu'ils sont bien gentils, Grabouillon et Pétunia, mais franchement ils n'ont pas beaucoup de personnalité, de charisme, d'originalité, bref pas grand'chose qui donne envie de les préférer au Petit Spirou, à Pedro le Coati, à Samedi et Dimanche ou à Georges et Louis.
Mais bon, que voulez-vous que je vous dise, c'est une série pour enfants, public indulgent s'il en est. Les plus jeunes, ceux qui n'ont pas encore lu 250 tonnes de BD du même genre ou ne se lassent pas de lire et relire les mêmes choses à l'infini, s'amuseront peut-être de ces petits gags gentillets, un brin nunuches. En revanche, après 6-8 ans, nul doute que votre gamin préférera se plonger dans Curiosités perverses de Sophie.
Décevant.
Ca commençait pourtant bien. Le premier tome nous présente de beaux dessins, hormis les effets de mouvements. L’histoire s’annonçe bien, avec un univers assez original...
Mais, dans le deuxième tome, le dessin perd beaucoup en qualité: certaines cases sont complètements floues! Quant à la fin de l’histoire, elle est vraiment décevante: ça tombe à plat, et on n’a pas les réponses attendues. Comme si ça appellait une suite(?). Il y a aussi un décalage entre le premier et le deuxième tome: l'histoire ne semble plus centrée sur le même sujet (peut-être à cause du changement de scénariste).
J’ai trouvé la série pas mal, mais pour un début.
En effet, après deux tomes, c’est toujours le début; on ne comprend pas encore grand-chose (du tout) et ça donne l’impression que la série peut être très longue!
Les dessins sont assez bons. Le trait de l’auteur est sympathique. Par contre, la mise en page m’a semblée un peu lourde, avec des pages très denses, des superpositions de cases et beaucoup de cases sans cadre (collant au bord de la page).
Je reste sur une impression mitigée, et je ne conseille pas la série tant qu’il n’y a pas une suite qui enrichit l’histoire.
Ma femme n'a pas aimé du tout, moi j'ai eu franchement du mal à accrocher.
Le dessin est mignon, un peu désuet dans le style manga des années 80, mais j'aime bien. Par contre, il a des défauts. Déjà j'ai mis quelque temps à réaliser que ces albums contenaient des histoires courtes totalement indépendantes : les personnages se ressemblent tellement que j'ai réalisé un peu tard que ce n'était pas le même personnage que nous suivions dans la seconde histoire par rapport à la première. Ensuite, ces mêmes personnages manquent nettement d'expressivité sur leurs visages à mon goût.
Quant aux histoires, la narration confuse m'a franchement empêché d'en profiter. Il m'arrivait souvent de revenir sur une case précédente pour comprendre ce qu'il s'était passé entre deux cases. Et les histoires en elles-mêmes ne m'ont pas accroché du tout. Ce sont des petites histoires sentimentales plutôt dédiées à des jeunes adolescent(e)s romantiques. Certaines sont relativement originales mais toutes sont trop pleines de naïveté et de simplicité pour m'avoir fait m'intéresser ne serait-ce qu'un peu aux personnages et à leurs histoires. Je ne suis même pas sûr qu'étant plus jeune j'aurais apprécié un tant soit peu plus que ça.
Qu'est ce que c'est que ce délire ? Voila pour résumer, la question que je me suis posée pendant toute la lecture. Je ne suis pas forcément cartésien, j'aime plutôt les ambiances décalées, les situations qui jouent sur différents registres, mais le récit de Conrad ressemble à une histoire racontée par un mec qui aurait trop tiré sur son pétard. C'est décousu, ça part dans tous les sens, sans jamais vraiment exploiter complètement les thèmes abordés, bref ça ressemble à un bric-à-brac assez confus, où les personnages ressemblent tous aux spectres qui viennent les hanter. Ils sont inconsistants et mus par des logiques auxquelles on ne comprend pas grand chose.
Le dessin maintenant. Il a certainement été fait avec un lance pierre. J'ai sans cesse eu l'idée qu'il était bâclé. Je ne connais pas Conrad, mais j'espère qu'il est capable de beaucoup mieux.
Bref, pour conclure, je dirais que dans la collection "air libre", cette bd, est la plus mauvaise que j'ai jamais lue.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'Habitant de l'infini
Bien que graphiquement, ce manga atteint une qualité irréprochable, je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire...Trop violent, trop facile, à mes yeux sans grands intérêts. En effet, j'ai l'impression qu'on passe d'un massacre à un autre massacre avec un super héros qui, de toute façon, est immortel. Bref, les méchants n'auront jamais le dernier mot...Un arrière goût de Rambo. Toutefois, il faut reconnaître que le dessin est magnifique et que l'ambiance nippone y est bien retranscrite...
L'Arbre vengeur
Le dessin de Vanoli est ici... trop spécial, car il en devient pas assez lisible. L’histoire est complètement bizarre, et absurde. C’est sans queue ni tête, et ça me laisse assez perplexe. Ceci dit, on ne peut pas dire que ce ne soit pas original. En fait, je ne sais pas trop ce qu’il faut penser d’un tel récit. :?)
Lame Ryder
Bof. J’ai trouvé les dessins pas très lisibles. Ils font un peu griffonnages. L’histoire est sans intérêt. C’est très banal, on a déjà vu ça plein de fois. Ceci dit, l’ambiance western qui se dégage de ce petit album est assez sympa, avec des dialogues clichés assez amusants.
La Tsarine Noire
Le dessin ne serait pas mauvais si la colorisation ne venait pas rendre les planches toutes franchement moches à mes yeux. Dommage sur ce plan là. Ensuite, sur le plan du scénario, cette Bd érotique introduit une part scénaristique non négligeable pour une fois. Il y a bien là une histoire, une histoire où la domination politique se mêle à la domination sexuelle dans le contexte compliqué de la Russie du 19e siècle. Il n'y a donc pas que du cul là-dedans. Mais concernant l'érotisme, il est plutôt du genre qui me rebute personnellement. Sado-Masochisme, homosexualité, violence, autant de penchants qui franchement ne m'excitent guère, voire me repoussent vraiment. C'est donc une Bd que je n'ai pas vraiment apprécié, ni pour son côté érotique, ni pour son intrigue politique qui, avouons-le, est tout de même fortement pretexte à faire de l'érotique-pornographique, et pas par son dessin non plus à cause des couleurs affreuses.
Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)
Je précise que je n'ai lu que le 1er tome, Les Armées du Conquérant, dans sa réédition colorisée de 2004. C'est une compilation de 5 histoires courtes qui appartiennent en réalité à une autre série que les 2 autres albums compilés dans l'intégrale Epopées Fantastiques (et qui appartiennent, eux, à la série Arn). On ne le répètera jamais assez : les histoires courtes, faut vraiment qu'elles reposent sur une idée TRES forte pour marquer les esprits, sinon, ça tombe un peu à plat. Ici, en l'occurrence, il faut bien avouer que ces petites fables "à chute", dont le principal intérêt réside chaque fois dans un retournement de situation final plus ou moins inattendu, ne sont pas d'une qualité exceptionnelle. Bon, évidemment, c'est plutôt pas mal écrit, ça se laisse lire, on ne s'ennuie pas vraiment, mais on ne peut pas dire non plus que ce soit bien passionnant, et ça s'oublie aussi vite que ça se lit. Le dessin, lui non plus, n'est pas exceptionnel. J'irai même jusqu'à dire qu'il est moche. C'est un peu du sous-Richard Corben. À la limite, les décors sont pas mal, mais les couleurs sont pas terribles (ça valait bien le coup de coloriser la BD, qui était en noir et blanc à la base !) et les personnages sont carrément affreux. Bref, à mes yeux, on ne peut pas vraiment dire que cette réédition s'imposait ; ça ressemble plutôt à un cadeau de remerciement de la part des Humanos à Jean-Pierre Dionnet, pour sa participation au Metal Hurlant des années 2000.
Grabouillon
Décidément, les BDs d'humour destinées à la jeunesse ne brillent pas par leur originalité depuis quelques années. Ici, malgré l'artifice du graphisme 3D (assez réussi et mignon je l'avoue) qui donne l'illusion qu'on a affaire à quelque chose de neuf, on est malheureusement en face d'une resucée de pas mal d'autres séries. Chaque gag m'a donné l'impression d'avoir été pioché ailleurs, dans un Boule et Bill, un cartoon ou autre. C'est pas qu'ils sont particulièrement mauvais, non, mais juste qu'ils ont tous déjà été faits dans d'autres BDs et d'autres dessins animés, par d'autres auteurs, donc je ne vois pas trop l'intérêt de les refaire encore avec de nouveaux personnages, surtout qu'ils sont bien gentils, Grabouillon et Pétunia, mais franchement ils n'ont pas beaucoup de personnalité, de charisme, d'originalité, bref pas grand'chose qui donne envie de les préférer au Petit Spirou, à Pedro le Coati, à Samedi et Dimanche ou à Georges et Louis. Mais bon, que voulez-vous que je vous dise, c'est une série pour enfants, public indulgent s'il en est. Les plus jeunes, ceux qui n'ont pas encore lu 250 tonnes de BD du même genre ou ne se lassent pas de lire et relire les mêmes choses à l'infini, s'amuseront peut-être de ces petits gags gentillets, un brin nunuches. En revanche, après 6-8 ans, nul doute que votre gamin préférera se plonger dans Curiosités perverses de Sophie.
Les Remparts d'écume
Décevant. Ca commençait pourtant bien. Le premier tome nous présente de beaux dessins, hormis les effets de mouvements. L’histoire s’annonçe bien, avec un univers assez original... Mais, dans le deuxième tome, le dessin perd beaucoup en qualité: certaines cases sont complètements floues! Quant à la fin de l’histoire, elle est vraiment décevante: ça tombe à plat, et on n’a pas les réponses attendues. Comme si ça appellait une suite(?). Il y a aussi un décalage entre le premier et le deuxième tome: l'histoire ne semble plus centrée sur le même sujet (peut-être à cause du changement de scénariste).
TDB (Trop de Bonheur)
J’ai trouvé la série pas mal, mais pour un début. En effet, après deux tomes, c’est toujours le début; on ne comprend pas encore grand-chose (du tout) et ça donne l’impression que la série peut être très longue! Les dessins sont assez bons. Le trait de l’auteur est sympathique. Par contre, la mise en page m’a semblée un peu lourde, avec des pages très denses, des superpositions de cases et beaucoup de cases sans cadre (collant au bord de la page). Je reste sur une impression mitigée, et je ne conseille pas la série tant qu’il n’y a pas une suite qui enrichit l’histoire.
Short program
Ma femme n'a pas aimé du tout, moi j'ai eu franchement du mal à accrocher. Le dessin est mignon, un peu désuet dans le style manga des années 80, mais j'aime bien. Par contre, il a des défauts. Déjà j'ai mis quelque temps à réaliser que ces albums contenaient des histoires courtes totalement indépendantes : les personnages se ressemblent tellement que j'ai réalisé un peu tard que ce n'était pas le même personnage que nous suivions dans la seconde histoire par rapport à la première. Ensuite, ces mêmes personnages manquent nettement d'expressivité sur leurs visages à mon goût. Quant aux histoires, la narration confuse m'a franchement empêché d'en profiter. Il m'arrivait souvent de revenir sur une case précédente pour comprendre ce qu'il s'était passé entre deux cases. Et les histoires en elles-mêmes ne m'ont pas accroché du tout. Ce sont des petites histoires sentimentales plutôt dédiées à des jeunes adolescent(e)s romantiques. Certaines sont relativement originales mais toutes sont trop pleines de naïveté et de simplicité pour m'avoir fait m'intéresser ne serait-ce qu'un peu aux personnages et à leurs histoires. Je ne suis même pas sûr qu'étant plus jeune j'aurais apprécié un tant soit peu plus que ça.
Le Piège Malais
Qu'est ce que c'est que ce délire ? Voila pour résumer, la question que je me suis posée pendant toute la lecture. Je ne suis pas forcément cartésien, j'aime plutôt les ambiances décalées, les situations qui jouent sur différents registres, mais le récit de Conrad ressemble à une histoire racontée par un mec qui aurait trop tiré sur son pétard. C'est décousu, ça part dans tous les sens, sans jamais vraiment exploiter complètement les thèmes abordés, bref ça ressemble à un bric-à-brac assez confus, où les personnages ressemblent tous aux spectres qui viennent les hanter. Ils sont inconsistants et mus par des logiques auxquelles on ne comprend pas grand chose. Le dessin maintenant. Il a certainement été fait avec un lance pierre. J'ai sans cesse eu l'idée qu'il était bâclé. Je ne connais pas Conrad, mais j'espère qu'il est capable de beaucoup mieux. Bref, pour conclure, je dirais que dans la collection "air libre", cette bd, est la plus mauvaise que j'ai jamais lue.