1,5.
Ahlala, dire que je l'attendais !
Alors oui, le tout début est frappant : noir (au propre comme au figuré), bénéficiant d'un graphisme agréablement outré , plein d'asticots, de sang, de morceaux de cadavres parfois encore vivants... Et puis en fait, non. Les petites histoires (tableaux) n'en sont pas vraiment. Ce sont juste des scènes, des portraits brossés très rapidement. Et le souci derrière tout cela, c'est effectivement de faire toujours pire.
Le problème c'est qu'à force de vouloir faire plus, toujours plus, on en arrive très très vite à du trop : ça devient gros. Et puis énorme, tant au niveau des "histoires" que du dessin [1]. Et en parallèle c'est d'une lourdeur incomparable.
Ca ne fait même pas frissoner parce que l'auteur a voulu y mettre du comique...
Le résultat peut se résumer en un seul mot : grotesque.
Après ça plaît ou ça ne plaît pas, moi ça m'a carrément gavé. Seule la toute fin relève un peu le niveau, mais après 180 pages de ça, c'est trop tard. :(
[1] Un exemple : les personnages lèchent des couteaux, puis des couteaux plein de sang, puis des embryons, puis des intestins...
En tout franchise, je suis un peu mal à l'aise avec cette bd car je dois dire que je n'ai pas aimé le scénario. Ce qui me gène surtout c'est qu'on sent que Antoine Dodé dont c'est la première oeuvre, avait une réelle envie que ce bouquin soit réussi. Tout, ici, n'est que spontanéité et sincerité.
Comme je l'ai dit plus haut, le scénario n'est pas vraiment convaincant. En résumé, l'histoire nous parle d'une petite fille qui s'est refermée sur soi-même depuis le divorce de ces parents. Ses contacts avec les autres en souffrent et son seul réconfort est un oiseau avec qui elle s'est liée d'amitié. Cette histoire teintée de fantastique aurait pû vraiment être intéressante mais on a malheureusement du mal à s'attacher à la petite fille. Le récit s'egard parfois et celui-ci en devient forcément ennyeux.
Le dessin par contre m'a beaucoup plus. Le traît de Dodé m'a fait souvent penser à Frederik Peeters et c'est pas désagréable. C'est, d'ailleurs, ce qui m'a motivé à acheter cette bd. Bien-sûr, on y décèle, parfois, quelques maladresses mais certaines ambiances sont tout à fait bien rendues.
Donc c'est vrai que cette bd n'est pas géniale et je sais que ma note est justifiée par rapport à mon avis. Pourtant, une partie de moi-même me pousse à vous dire d'être indulgent car les motivations de l'auteur de vouloir bien faire étaient perceptibles.
Si Antoine Dodé lit cet avis : Désolé de ne pas avoir aimé Armelle et l'oiseau. La prochaine oeuvre sera sûrement plus aboutie (du moins à mon goût). Bon courage pour la suite.
J'avais déjà lu quelques albums de Jack Palmer sans qu'ils ne m'aient marqué plus que ça. Mais avec la sortie du film, je me suis dit que j'allais lire l'Enquête Corse. Et j'ai trouvé ça bof...
Je n'épiloguerai pas sur le dessin qui est dans le style "strip comique qui parait dans les journaux d'information". C'est visuellement lisible. Correct.
Ensuite tout est basé sur l'humour, et cet humour, sans le trouver détestable, ne m'a pas franchement fait rire. Dans le cas de l'Enquête Corse, on est vraiment loin de la finesse et de la drôlerie de Asterix en Corse, par exemple. Ce sont en réalité les mêmes gags qui sont utilisés et ré-utilisés tout au long de l'album.
C'est pas prenant, c'est pas hilarant, c'est moyen quoi.
Cette ouvrage présente peu d'intérêt.
Je ne le considère d’ailleurs pas vraiment comme étant de la bd puisqu’il n’y a pas de récit. L’auteur se contente seulement de présenter une image de "jean qui rit" en regard d’une autre de "jean qui pleure" en gardant la même posture.
Un exercice de style certes, mais qui montre vite ses limites ...
Une série qui date un peu mais dont le titre, assez accrocheur, donne envie de la découvrir.
Mais, au final, on déchante bien vite ! La série débute pourtant pas mal avec Turf aux commandes du scénario. Quand à Mouclier, il a un style bien à lui, un peu fouillis, voire chargé, mais intéressant. En fait, ses planches valent plus le détour pour le coup de pinceau que pour le coup de crayon.
La grosse déception vient donc avec le deuxième opus. En effet, Contremarche reprend le scénario en construisant un récit qui s’écarte de l’intrigue développée par Turf. L’histoire perd tout intérêt et la consistance des personnages imaginés par Truf fond comme neige au soleil. Le dessin n’est pas en reste. Bien que le dessinateur reste le même, la qualité du graphisme baisse sensiblement. Les planches sont nettement moins réussies que dans le premier tome. Aucun soin n’est apporté à la mise en couleur et certaines planches sont carrément floues. De plus, la fin de ce tome laisse suggérer une suite. On reste donc sur sa faim.
Cette série laisse clairement un goût d’inachevé et me conforte dans l’idée qu’un changement de scénariste est rarement une bonne chose pour une série en cours.
Quelle déception !
Le premier tome de donjon crépuscule est sympa, et laisse présager une histoire intéressante. L'évolution des héros par rapport à donon zenith donne envie d'en savoir plus.
Le deuxième est déjà nettement moins emballant, mais se laisse lire, même s'il laisse le lecteur sur sa faim.
Quant au troisième tome... C'est une véritable catastrophe. Sincèrement, je ne comprends pas ce qui a pu se passer dans la tête de Sfar et Trondheim ! Il est illisible, la narration est nulle, l'histoire inintéressante, et le dessin est du Sfar bâclé ! Il n'y a plus l'intelligence du reste de la série donjon... bref, j'ai vraiment eu l'impression de tenir entre les mains le pire album qui soit sorti de l'imagination de ces deux prolifiques auteurs que par ailleurs j'admire énormément.
Si vous voulez découvrir donjon, évitez cette série et préférez-lui par potron-minet ou zenith !!!
Voila la premiere bd au scénario totalement improvisé que je lit. Ce n'est pas vraiment déplaisant, mais c'est long, long...Moi qui ne suis pas (encore?) un fan de Trondheim, je dois dire que la lecture a été pour le moins laborieuse. En plus comme il n'y a pour ainsi dire pas de fin, c'est plutôt frustrant à l'arrivée.
Bon, je voulais lire cet ouvrage avant d'attaquer "les formidables aventures de Lapinot", mais c'était une erreur. Je pense qu'il vaut mieux d'abord connaitre un peu l'oeuvre de Trondheim et lire "Les carrotes de Patagonies" si on accroche vraiment.
Suivre les mésaventures d'un groupe de petites frappes, ça n'est pas très original. Pour y ajouter du piment, on peut y mettre une bluette.
Mais on sent que Stassen s'en désintéresse très vite. Du coup, le dessin est plutôt bâclé, et le scénario vite expédié. Un Stassen mineur, indigne de figurer chez Aire Libre.
Coeurs de sable est plus proche de la nouvelle adaptée en BD que de la vraie BD. Pas de bulles ici, mais des descriptions narratives en bas de cases. Une ambiance aussi très particulière à la lecture.
Je n'aime pas trop le dessin. Loustal a un style bien à lui qui donne des personnages que je trouve assez moches. Par contre, j'aime bien les couleurs qui sont assez fortes (même si je ne les apprécie pas partout de la même manière) et il faut avouer que le tout donne une ambiance assez palpable à l'histoire.
Concernant l'histoire, donc, déjà le côté "narration en bas de case" est assez lourd. Le rythme de lecture en est gâché. Et quand la narration ne réexplique pas justement ce qu'on voit déjà dans le dessin, à l'inverse on a droit à des ellipses qui rendent la compréhension du tout assez ardue. A cause de cela, je n'ai guère réussi à pénétrer dans l'histoire.
Quant au scénario, il me semble un peu typique de ces histoires qui cherchent l'exotisme, les amours difficiles, les affaires louches et sombres, et un final dramatique. Je n'aime pas ce genre d'histoire.
Bref, malgré l'ambiance qui est assez bien rendue, je n'ai pas trop aimé.
Bof bof. Je suis assez de l'avis de Cassidy. L'intérêt de cet album se délite très très vite. Le début, une histoire d'amour contrariée, tourne vite en eau de boudin. Et la suite n'arrange rien. Quant au style graphique, il est assez quelconque, mis à part l'anatomie d'Escapo, le héros. Pope a-t-il rélisé des comics de super-héros ? Parce que ça y ressemble.
Bref, ça se lit très vite, et ça s'oublie assez vite.
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Panorama de l'enfer
1,5. Ahlala, dire que je l'attendais ! Alors oui, le tout début est frappant : noir (au propre comme au figuré), bénéficiant d'un graphisme agréablement outré , plein d'asticots, de sang, de morceaux de cadavres parfois encore vivants... Et puis en fait, non. Les petites histoires (tableaux) n'en sont pas vraiment. Ce sont juste des scènes, des portraits brossés très rapidement. Et le souci derrière tout cela, c'est effectivement de faire toujours pire. Le problème c'est qu'à force de vouloir faire plus, toujours plus, on en arrive très très vite à du trop : ça devient gros. Et puis énorme, tant au niveau des "histoires" que du dessin [1]. Et en parallèle c'est d'une lourdeur incomparable. Ca ne fait même pas frissoner parce que l'auteur a voulu y mettre du comique... Le résultat peut se résumer en un seul mot : grotesque. Après ça plaît ou ça ne plaît pas, moi ça m'a carrément gavé. Seule la toute fin relève un peu le niveau, mais après 180 pages de ça, c'est trop tard. :( [1] Un exemple : les personnages lèchent des couteaux, puis des couteaux plein de sang, puis des embryons, puis des intestins...
Armelle
En tout franchise, je suis un peu mal à l'aise avec cette bd car je dois dire que je n'ai pas aimé le scénario. Ce qui me gène surtout c'est qu'on sent que Antoine Dodé dont c'est la première oeuvre, avait une réelle envie que ce bouquin soit réussi. Tout, ici, n'est que spontanéité et sincerité. Comme je l'ai dit plus haut, le scénario n'est pas vraiment convaincant. En résumé, l'histoire nous parle d'une petite fille qui s'est refermée sur soi-même depuis le divorce de ces parents. Ses contacts avec les autres en souffrent et son seul réconfort est un oiseau avec qui elle s'est liée d'amitié. Cette histoire teintée de fantastique aurait pû vraiment être intéressante mais on a malheureusement du mal à s'attacher à la petite fille. Le récit s'egard parfois et celui-ci en devient forcément ennyeux. Le dessin par contre m'a beaucoup plus. Le traît de Dodé m'a fait souvent penser à Frederik Peeters et c'est pas désagréable. C'est, d'ailleurs, ce qui m'a motivé à acheter cette bd. Bien-sûr, on y décèle, parfois, quelques maladresses mais certaines ambiances sont tout à fait bien rendues. Donc c'est vrai que cette bd n'est pas géniale et je sais que ma note est justifiée par rapport à mon avis. Pourtant, une partie de moi-même me pousse à vous dire d'être indulgent car les motivations de l'auteur de vouloir bien faire étaient perceptibles. Si Antoine Dodé lit cet avis : Désolé de ne pas avoir aimé Armelle et l'oiseau. La prochaine oeuvre sera sûrement plus aboutie (du moins à mon goût). Bon courage pour la suite.
Les Aventures de Jack Palmer
J'avais déjà lu quelques albums de Jack Palmer sans qu'ils ne m'aient marqué plus que ça. Mais avec la sortie du film, je me suis dit que j'allais lire l'Enquête Corse. Et j'ai trouvé ça bof... Je n'épiloguerai pas sur le dessin qui est dans le style "strip comique qui parait dans les journaux d'information". C'est visuellement lisible. Correct. Ensuite tout est basé sur l'humour, et cet humour, sans le trouver détestable, ne m'a pas franchement fait rire. Dans le cas de l'Enquête Corse, on est vraiment loin de la finesse et de la drôlerie de Asterix en Corse, par exemple. Ce sont en réalité les mêmes gags qui sont utilisés et ré-utilisés tout au long de l'album. C'est pas prenant, c'est pas hilarant, c'est moyen quoi.
Jean qui rit et Jean qui pleure
Cette ouvrage présente peu d'intérêt. Je ne le considère d’ailleurs pas vraiment comme étant de la bd puisqu’il n’y a pas de récit. L’auteur se contente seulement de présenter une image de "jean qui rit" en regard d’une autre de "jean qui pleure" en gardant la même posture. Un exercice de style certes, mais qui montre vite ses limites ...
Les Remparts d'écume
Une série qui date un peu mais dont le titre, assez accrocheur, donne envie de la découvrir. Mais, au final, on déchante bien vite ! La série débute pourtant pas mal avec Turf aux commandes du scénario. Quand à Mouclier, il a un style bien à lui, un peu fouillis, voire chargé, mais intéressant. En fait, ses planches valent plus le détour pour le coup de pinceau que pour le coup de crayon. La grosse déception vient donc avec le deuxième opus. En effet, Contremarche reprend le scénario en construisant un récit qui s’écarte de l’intrigue développée par Turf. L’histoire perd tout intérêt et la consistance des personnages imaginés par Truf fond comme neige au soleil. Le dessin n’est pas en reste. Bien que le dessinateur reste le même, la qualité du graphisme baisse sensiblement. Les planches sont nettement moins réussies que dans le premier tome. Aucun soin n’est apporté à la mise en couleur et certaines planches sont carrément floues. De plus, la fin de ce tome laisse suggérer une suite. On reste donc sur sa faim. Cette série laisse clairement un goût d’inachevé et me conforte dans l’idée qu’un changement de scénariste est rarement une bonne chose pour une série en cours.
Donjon Crépuscule
Quelle déception ! Le premier tome de donjon crépuscule est sympa, et laisse présager une histoire intéressante. L'évolution des héros par rapport à donon zenith donne envie d'en savoir plus. Le deuxième est déjà nettement moins emballant, mais se laisse lire, même s'il laisse le lecteur sur sa faim. Quant au troisième tome... C'est une véritable catastrophe. Sincèrement, je ne comprends pas ce qui a pu se passer dans la tête de Sfar et Trondheim ! Il est illisible, la narration est nulle, l'histoire inintéressante, et le dessin est du Sfar bâclé ! Il n'y a plus l'intelligence du reste de la série donjon... bref, j'ai vraiment eu l'impression de tenir entre les mains le pire album qui soit sorti de l'imagination de ces deux prolifiques auteurs que par ailleurs j'admire énormément. Si vous voulez découvrir donjon, évitez cette série et préférez-lui par potron-minet ou zenith !!!
Lapinot et les Carottes de Patagonie
Voila la premiere bd au scénario totalement improvisé que je lit. Ce n'est pas vraiment déplaisant, mais c'est long, long...Moi qui ne suis pas (encore?) un fan de Trondheim, je dois dire que la lecture a été pour le moins laborieuse. En plus comme il n'y a pour ainsi dire pas de fin, c'est plutôt frustrant à l'arrivée. Bon, je voulais lire cet ouvrage avant d'attaquer "les formidables aventures de Lapinot", mais c'était une erreur. Je pense qu'il vaut mieux d'abord connaitre un peu l'oeuvre de Trondheim et lire "Les carrotes de Patagonies" si on accroche vraiment.
Louis le Portugais
Suivre les mésaventures d'un groupe de petites frappes, ça n'est pas très original. Pour y ajouter du piment, on peut y mettre une bluette. Mais on sent que Stassen s'en désintéresse très vite. Du coup, le dessin est plutôt bâclé, et le scénario vite expédié. Un Stassen mineur, indigne de figurer chez Aire Libre.
Coeurs de sable
Coeurs de sable est plus proche de la nouvelle adaptée en BD que de la vraie BD. Pas de bulles ici, mais des descriptions narratives en bas de cases. Une ambiance aussi très particulière à la lecture. Je n'aime pas trop le dessin. Loustal a un style bien à lui qui donne des personnages que je trouve assez moches. Par contre, j'aime bien les couleurs qui sont assez fortes (même si je ne les apprécie pas partout de la même manière) et il faut avouer que le tout donne une ambiance assez palpable à l'histoire. Concernant l'histoire, donc, déjà le côté "narration en bas de case" est assez lourd. Le rythme de lecture en est gâché. Et quand la narration ne réexplique pas justement ce qu'on voit déjà dans le dessin, à l'inverse on a droit à des ellipses qui rendent la compréhension du tout assez ardue. A cause de cela, je n'ai guère réussi à pénétrer dans l'histoire. Quant au scénario, il me semble un peu typique de ces histoires qui cherchent l'exotisme, les amours difficiles, les affaires louches et sombres, et un final dramatique. Je n'aime pas ce genre d'histoire. Bref, malgré l'ambiance qui est assez bien rendue, je n'ai pas trop aimé.
Escapo
Bof bof. Je suis assez de l'avis de Cassidy. L'intérêt de cet album se délite très très vite. Le début, une histoire d'amour contrariée, tourne vite en eau de boudin. Et la suite n'arrange rien. Quant au style graphique, il est assez quelconque, mis à part l'anatomie d'Escapo, le héros. Pope a-t-il rélisé des comics de super-héros ? Parce que ça y ressemble. Bref, ça se lit très vite, et ça s'oublie assez vite.