Sans m'être renseigné sur cette série, j'ai aussitôt reconnu en la lisant le style des BDs "sérieuses" qu'on pouvait trouver dans les Pif-Gadget d'antan. Aux côtés de Rahan, Doc Justice, etc..., cette BD de Gillon ne ferait pas tâche tant par le style graphique que par le scénario.
Le style de Gillon fait assez vieillot. Réaliste et un peu désuet, je ne peux pas dire que je l'apprécie vraiment, mais il colle bien à cette histoire un peu naïve de pirates et de jeune garçon aventureux.
Car oui, le scénario fait vraiment naïf. Ca ressemble à de la "BD à papa", où l'aventure et l'exotisme priment sur le réalisme et la rigueur historique. Ca commence avec notre jeune héros, Jérémie, qui se retrouve Robinson sur une île infestée d'Incas sauvages décidés à le sacrifier en haut de leur pyramide. Après une fuite pleine de ruse et d'astuces, Jérémie se retrouve à bord d'un bateau pirate avec lesquels il vivra quelques aventures avant de fuir avec la jolie mais capricieuse Doña Aurelia Sanchez Espinoza. Vraiment rien de bien nouveau dans ces histoires de 20 pages qui se suivent, à raison de 2 par albums. On retrouve tous les poncifs et la naïveté des vieilles histoires d'aventures, de pirates et de Caraïbes.
La narration est également très désuète puisqu'il n'y a pas là de bulles de textes mais uniquement une narration présente à chaque case, alourdissant un peu le récit, lui donnant un côté encore plus naïf et surtout toujours désuet. Ce serait presque un hommage aux BDs d'antan si seulement Gillon avait su aller au delà de ce qui se faisait déjà antan et faire un peu mieux ou un peu plus neuf.
Hormis cet aspect très vieillot, le récit se laisse lire mais sans apporter de nouveauté au genre. Si on n'a rien d'autre à lire, ça passe, quoi.
J'ai mis l'album en one shot, mais il me semble avoir entendu dire que ce serait une série reprenant à chaque tome un personnage de l'univers de Warhammer.
Etant joueur de ce jeu de plateau, j'ai acheté l'album par curiosité.
On peut dire que c'est assez médiocre.
D'une part le dessin est passable, parfois ça va mais le reste du temps le trait est gros, flou. En plus le dessinateur s'est aidé de l'ordinateur pour créer des décors ou des objets, quand on voit ce que c'est on se dit que ce serait allé plus vite de les faire à la main et ça aurait au moins donné de l'homogénéité à l'album. C'est bien simple on a des images de synthèse sur papier.
L'histoire de Malus se découpe en fait en plusieurs épisodes, certains sont pas mal, d'autres sont franchement moins bons et inutiles.
On ne peut pas dire non plus que la psychologie du personnage soit très travaillée...
Seulement pour les fans du jeu, pour les autres ya de bien meilleures histoires de fantasy.
Etait-il judicieux de donner une suite à Lanfeust de Troy ? Pour Soleil, certainement ! Pour nous lecteurs, c’est nettement plus discutable !
Cependant, je dois avouer que c’est avec un certain appétit que je me suis attelée à la lecture des nouvelles aventures de cet abruti de Lanfeust, Hébus (et ses mouches) et de la volcanique Cixi.
Bon, le scénario lève le voile sur les origines de Troy (pour nous faire avaler la pilule du passage de nos héros, de l’univers de l’heroïc-fantasy à celui de la science-fiction), bien, intéressant, ... mais encore ? A partir du tome 3, on ne sait plus trop où Arleston veut en venir, ça devient mou. Tout devient prétexte à un humour qui s’alourdit de page en page, mention spéciale au tome 4 et son pénible “...tu l’as ta E.T douche !”, mon dieu, deux planches pour cette chute minable !! Ils sont sponsorisés ou quoi ?!
Reste le dessin : là, je dois dire que je ne crache pas sur ces planches, le trait est fin, les scènes de paysages sont vraiment belles, les couleurs, bien que numériques, sont assez harmonieuses, bref, si l’histoire était à la hauteur, cela constituerait une bonne série, mais, hélas ... !
3ème série de Dorison que je lis et 3ème série qui me laisse sur ma faim.
Le scénario à la base aurait pu me plaire mais c'est traité de manière tellement superficielle - Franchement, y en a qui ont réussi à s'attacher à l'un des personnages de l'équipe? - que je n'ai pu retenir un soupir de soulagement en voyant arriver le mot fin.
Non seulement c'est tape à l'œil mais c'est parfois hyper compliqué à suivre! Que les scènes s'enchaînent très rapidement, un peu à la manière d'un montage à la Tony Scott, je veux bien. Mais que les scènes d'actions en elles même soient si difficiles à comprendre, moi je crie au mauvais découpage.
Un problème que j'avais déjà décelé dans "sanctuaire".
Je n'ai pas pu m'empêcher de compare la scène finale du tome 2, fusillade inutilement compliquée à la fin de l'excellent "Angel Face". Et la est peut être la qualité de West... m'avoir redonné l'envie de me plonger dans un bon Blueberry.
J'aime beaucoup "Sherlock Holmes" des mêmes auteurs, ça me fait plier en deux de rire... Ce n'est pas le cas ici...
C'est le même dessin, les mêmes mimiques, expressions, seule l'allure générale indique qu'il s'agit d'autres personnages, ça sent le déjà vu. Le scénario (la révolte des femmes) est intéressant, mais ce n'est pas une raison pour faire de Blake un personnage scabreux ! C'est un personnage sérieux à l'origine, de même Mortimer, et je trouve que la caricature ne leur correspond pas.
Vous l'aurez compris, je suis une inconditionnelle de Blake et Mortimer. Je ne dis pas que c'est un crime d'"agresser" une de mes séries favorites, mais si caricature il doit y avoir, qu'elle soit au moins correcte dans le sens de caricaturer, c'est-à-dire d'exagérer les traits des personnages.
En ce qui concerne la caricature, on pourrait faire la même remarque pour Sherlock Holmes, et on aurait raison si Sherlock Holmes existait en BD. Mettre en BD un livre permet des largesses que l'on ne peut pas forcément faire d'une BD à une autre... Et puis Sherlock Holmes est irrésistible, c'est d'autant plus facile, que c'est la seule version que je connaisse ;)
Bref, pour tous ceux qui ont aimé leur précédente série, et qui ne connaissent pas bien Blake et Mortimer, vous allez aimer, vous allez adorer, parce que l'on y retrouve les mêmes ingrédients :)
Continuez sur cette voie, je vous aime beaucoup, néanmoins :)
Le premier tome, le dessin est tout simplement horrible, et par la suite le scénario franchement banal. Au lycée, j'aimais lire cette BD, mais maintenant je ne regrette pas de ne pas l'avoir acheté, des BD plus anciennes méritent un plus grand intérêt que ça !
Une idée plutôt attirante, au final gâchée par un traitement beaucoup trop linéaire, peut-être que 44 pages c'est un peu juste pour traiter d'un sujet qui méritait plus de profondeur...
Quoi qu'il en soit, cette BD laisse un désagréable goût d'inachevé, c'est bien dommage. D'autant plus dommage que les dessins sont élégants.
Au final un album qui n'est pas dénué de qualités, mais qui s'avère frustrant.
J'ai strictement le même avis que Arzak ci-dessous.
Malgré un dessin correct (quoique n'ayant pas vraiment ma préférence), cette série est une suite de gags sans originalité. L'idée de base est d'avoir pour personnage un monstre gentil qui mange n'importe quoi et peut faire n'importe quelle bêtise. Avec un tel monstre, on peut imaginer n'importe quel type de gag, tout est ouvert, puisque le monstre est parfois bête comme un simple animal, et parfois capable de pirater un code informatique pour faire une nouvelle bêtise.
Mais malgré cette facilité scénaristique, tout est totalement déjà-vu, d'un humour qui ne fait vraiment plus rire à la longue, des gags interchangeables avec plein d'autres séries d'humour du même tonneau. Certaines planches ou certains strips sont d'ailleurs largement inspirées d'autres séries, simple hommage ou véritable copie ? (exemple : une planche du tome 4 est l'exacte reproduction d'un gag de Boule et Bill)
Plus que dispensable.
Certes, c'est exotique. Et le dessin, original, me plait bien.
Mais je suis passée complètement à côté du scénar : soit il est complètement creux, soit je n'y ai rien compris. Alors bon, reste l'ambiance, mais ce n'est pas suffisant pour faire une bonne BD à mes yeux.
Note approximative : 2.5/5
Globalement, l'impression générale que je ressens pour cette série est franchement moyenne. Quand j'y repense après lecture, je me dis aussitôt "mouairf, bof...". Mais pourtant, il y a dans cette série un je ne sais quoi de charme et d'originalité qui me donne envie d'être indulgent sur ma considération.
J'apprécie assez le dessin de Makyo. Ce que j'aime dans celui-ci, c'est que chaque case est assez esthétique prise indépendamment, que le dessin a une âme. Mais il est loin d'être exempt de défauts tant il est vrai que les personnages sont assez difficiles à reconnaitre d'une case à l'autre et que la mise en page est légèrement fouillis. Quand à cela s'ajoute une narration très peu fluide avec beaucoup de texte narratif inutile dans les 2 premiers tomes, ça n'arrange pas les choses.
Les 2 premiers tomes sont différents des deux derniers tant dans leur graphisme (plus épuré à partir du tome 3) que dans leur thématique.
Avec les tomes 1 et 2, nous sommes dans une histoire d'enfance campagnarde, mêlée de superstition, de haines et de rusticité. La narration m'a vraiment parue assez ratée car le texte narratif est totalement superflu et inutilement lyrique, le découpage de l'histoire ardu à suivre, et j'ai eu un mal fou à suivre qui faisait quoi, pourquoi et surtout où voulait en venir le récit.
Avec le tome 3, on plonge davantage dans le fantastique avec une intrigue largement plus ésotérique. On y gagne en clarté de la narration (mais pas en clarté du récit car une grosse part de flou et d'incompréhensible demeure) mais on y perd un peu en magie des sous-bois rustiques et des superstitions traditionnelles.
Quant au tome 4, il sert de conclusion à la série, mais une conclusion qui semble avoir été condensée dans ce seul tome comme s'il avait fallu en terminer rapidement. Le fantastique et le conte de fées y sont ici totalement mis en avant sur la fin de l'album, mais ce final se déroule à une telle vitesse comparée au reste de la série que la magie n'y est plus vraiment pour moi.
L'ensemble du scénario de la série me donne l'impression que Makyo ne savait pas vraiment où il voulait aller jusqu'à la fin du tome 2, puis qu'il vire brusquement vers une explication fantastique à partir du tome 3 mais cette explication ne me plait pas vraiment et surtout sonne un peu artificiellement à la fin du tome 4. Les toutes dernières planches du tome 4 sont jolies, notamment par leurs couleurs, mais ça ne suffit pas à redonner la magie qui manque à ce récit.
En résumé, une histoire qui peine à s'entamer dans les premiers tomes mais qui a un certain charme, charme qu'elle perd quand le récit se fixe un objectif de tout expliquer par le fantastique à la fin du tome 4.
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Jeremie dans les îles
Sans m'être renseigné sur cette série, j'ai aussitôt reconnu en la lisant le style des BDs "sérieuses" qu'on pouvait trouver dans les Pif-Gadget d'antan. Aux côtés de Rahan, Doc Justice, etc..., cette BD de Gillon ne ferait pas tâche tant par le style graphique que par le scénario. Le style de Gillon fait assez vieillot. Réaliste et un peu désuet, je ne peux pas dire que je l'apprécie vraiment, mais il colle bien à cette histoire un peu naïve de pirates et de jeune garçon aventureux. Car oui, le scénario fait vraiment naïf. Ca ressemble à de la "BD à papa", où l'aventure et l'exotisme priment sur le réalisme et la rigueur historique. Ca commence avec notre jeune héros, Jérémie, qui se retrouve Robinson sur une île infestée d'Incas sauvages décidés à le sacrifier en haut de leur pyramide. Après une fuite pleine de ruse et d'astuces, Jérémie se retrouve à bord d'un bateau pirate avec lesquels il vivra quelques aventures avant de fuir avec la jolie mais capricieuse Doña Aurelia Sanchez Espinoza. Vraiment rien de bien nouveau dans ces histoires de 20 pages qui se suivent, à raison de 2 par albums. On retrouve tous les poncifs et la naïveté des vieilles histoires d'aventures, de pirates et de Caraïbes. La narration est également très désuète puisqu'il n'y a pas là de bulles de textes mais uniquement une narration présente à chaque case, alourdissant un peu le récit, lui donnant un côté encore plus naïf et surtout toujours désuet. Ce serait presque un hommage aux BDs d'antan si seulement Gillon avait su aller au delà de ce qui se faisait déjà antan et faire un peu mieux ou un peu plus neuf. Hormis cet aspect très vieillot, le récit se laisse lire mais sans apporter de nouveauté au genre. Si on n'a rien d'autre à lire, ça passe, quoi.
Darkblade
J'ai mis l'album en one shot, mais il me semble avoir entendu dire que ce serait une série reprenant à chaque tome un personnage de l'univers de Warhammer. Etant joueur de ce jeu de plateau, j'ai acheté l'album par curiosité. On peut dire que c'est assez médiocre. D'une part le dessin est passable, parfois ça va mais le reste du temps le trait est gros, flou. En plus le dessinateur s'est aidé de l'ordinateur pour créer des décors ou des objets, quand on voit ce que c'est on se dit que ce serait allé plus vite de les faire à la main et ça aurait au moins donné de l'homogénéité à l'album. C'est bien simple on a des images de synthèse sur papier. L'histoire de Malus se découpe en fait en plusieurs épisodes, certains sont pas mal, d'autres sont franchement moins bons et inutiles. On ne peut pas dire non plus que la psychologie du personnage soit très travaillée... Seulement pour les fans du jeu, pour les autres ya de bien meilleures histoires de fantasy.
Lanfeust des Etoiles
Etait-il judicieux de donner une suite à Lanfeust de Troy ? Pour Soleil, certainement ! Pour nous lecteurs, c’est nettement plus discutable ! Cependant, je dois avouer que c’est avec un certain appétit que je me suis attelée à la lecture des nouvelles aventures de cet abruti de Lanfeust, Hébus (et ses mouches) et de la volcanique Cixi. Bon, le scénario lève le voile sur les origines de Troy (pour nous faire avaler la pilule du passage de nos héros, de l’univers de l’heroïc-fantasy à celui de la science-fiction), bien, intéressant, ... mais encore ? A partir du tome 3, on ne sait plus trop où Arleston veut en venir, ça devient mou. Tout devient prétexte à un humour qui s’alourdit de page en page, mention spéciale au tome 4 et son pénible “...tu l’as ta E.T douche !”, mon dieu, deux planches pour cette chute minable !! Ils sont sponsorisés ou quoi ?! Reste le dessin : là, je dois dire que je ne crache pas sur ces planches, le trait est fin, les scènes de paysages sont vraiment belles, les couleurs, bien que numériques, sont assez harmonieuses, bref, si l’histoire était à la hauteur, cela constituerait une bonne série, mais, hélas ... !
W.E.S.T
3ème série de Dorison que je lis et 3ème série qui me laisse sur ma faim. Le scénario à la base aurait pu me plaire mais c'est traité de manière tellement superficielle - Franchement, y en a qui ont réussi à s'attacher à l'un des personnages de l'équipe? - que je n'ai pu retenir un soupir de soulagement en voyant arriver le mot fin. Non seulement c'est tape à l'œil mais c'est parfois hyper compliqué à suivre! Que les scènes s'enchaînent très rapidement, un peu à la manière d'un montage à la Tony Scott, je veux bien. Mais que les scènes d'actions en elles même soient si difficiles à comprendre, moi je crie au mauvais découpage. Un problème que j'avais déjà décelé dans "sanctuaire". Je n'ai pas pu m'empêcher de compare la scène finale du tome 2, fusillade inutilement compliquée à la fin de l'excellent "Angel Face". Et la est peut être la qualité de West... m'avoir redonné l'envie de me plonger dans un bon Blueberry.
Philip et Francis (Les Aventures de)
J'aime beaucoup "Sherlock Holmes" des mêmes auteurs, ça me fait plier en deux de rire... Ce n'est pas le cas ici... C'est le même dessin, les mêmes mimiques, expressions, seule l'allure générale indique qu'il s'agit d'autres personnages, ça sent le déjà vu. Le scénario (la révolte des femmes) est intéressant, mais ce n'est pas une raison pour faire de Blake un personnage scabreux ! C'est un personnage sérieux à l'origine, de même Mortimer, et je trouve que la caricature ne leur correspond pas. Vous l'aurez compris, je suis une inconditionnelle de Blake et Mortimer. Je ne dis pas que c'est un crime d'"agresser" une de mes séries favorites, mais si caricature il doit y avoir, qu'elle soit au moins correcte dans le sens de caricaturer, c'est-à-dire d'exagérer les traits des personnages. En ce qui concerne la caricature, on pourrait faire la même remarque pour Sherlock Holmes, et on aurait raison si Sherlock Holmes existait en BD. Mettre en BD un livre permet des largesses que l'on ne peut pas forcément faire d'une BD à une autre... Et puis Sherlock Holmes est irrésistible, c'est d'autant plus facile, que c'est la seule version que je connaisse ;) Bref, pour tous ceux qui ont aimé leur précédente série, et qui ne connaissent pas bien Blake et Mortimer, vous allez aimer, vous allez adorer, parce que l'on y retrouve les mêmes ingrédients :) Continuez sur cette voie, je vous aime beaucoup, néanmoins :)
Lanfeust de Troy
Le premier tome, le dessin est tout simplement horrible, et par la suite le scénario franchement banal. Au lycée, j'aimais lire cette BD, mais maintenant je ne regrette pas de ne pas l'avoir acheté, des BD plus anciennes méritent un plus grand intérêt que ça !
Stabat Mater
Une idée plutôt attirante, au final gâchée par un traitement beaucoup trop linéaire, peut-être que 44 pages c'est un peu juste pour traiter d'un sujet qui méritait plus de profondeur... Quoi qu'il en soit, cette BD laisse un désagréable goût d'inachevé, c'est bien dommage. D'autant plus dommage que les dessins sont élégants. Au final un album qui n'est pas dénué de qualités, mais qui s'avère frustrant.
Gowap
J'ai strictement le même avis que Arzak ci-dessous. Malgré un dessin correct (quoique n'ayant pas vraiment ma préférence), cette série est une suite de gags sans originalité. L'idée de base est d'avoir pour personnage un monstre gentil qui mange n'importe quoi et peut faire n'importe quelle bêtise. Avec un tel monstre, on peut imaginer n'importe quel type de gag, tout est ouvert, puisque le monstre est parfois bête comme un simple animal, et parfois capable de pirater un code informatique pour faire une nouvelle bêtise. Mais malgré cette facilité scénaristique, tout est totalement déjà-vu, d'un humour qui ne fait vraiment plus rire à la longue, des gags interchangeables avec plein d'autres séries d'humour du même tonneau. Certaines planches ou certains strips sont d'ailleurs largement inspirées d'autres séries, simple hommage ou véritable copie ? (exemple : une planche du tome 4 est l'exacte reproduction d'un gag de Boule et Bill) Plus que dispensable.
Jolie mer de Chine
Certes, c'est exotique. Et le dessin, original, me plait bien. Mais je suis passée complètement à côté du scénar : soit il est complètement creux, soit je n'y ai rien compris. Alors bon, reste l'ambiance, mais ce n'est pas suffisant pour faire une bonne BD à mes yeux.
Grimion gant de cuir
Note approximative : 2.5/5 Globalement, l'impression générale que je ressens pour cette série est franchement moyenne. Quand j'y repense après lecture, je me dis aussitôt "mouairf, bof...". Mais pourtant, il y a dans cette série un je ne sais quoi de charme et d'originalité qui me donne envie d'être indulgent sur ma considération. J'apprécie assez le dessin de Makyo. Ce que j'aime dans celui-ci, c'est que chaque case est assez esthétique prise indépendamment, que le dessin a une âme. Mais il est loin d'être exempt de défauts tant il est vrai que les personnages sont assez difficiles à reconnaitre d'une case à l'autre et que la mise en page est légèrement fouillis. Quand à cela s'ajoute une narration très peu fluide avec beaucoup de texte narratif inutile dans les 2 premiers tomes, ça n'arrange pas les choses. Les 2 premiers tomes sont différents des deux derniers tant dans leur graphisme (plus épuré à partir du tome 3) que dans leur thématique. Avec les tomes 1 et 2, nous sommes dans une histoire d'enfance campagnarde, mêlée de superstition, de haines et de rusticité. La narration m'a vraiment parue assez ratée car le texte narratif est totalement superflu et inutilement lyrique, le découpage de l'histoire ardu à suivre, et j'ai eu un mal fou à suivre qui faisait quoi, pourquoi et surtout où voulait en venir le récit. Avec le tome 3, on plonge davantage dans le fantastique avec une intrigue largement plus ésotérique. On y gagne en clarté de la narration (mais pas en clarté du récit car une grosse part de flou et d'incompréhensible demeure) mais on y perd un peu en magie des sous-bois rustiques et des superstitions traditionnelles. Quant au tome 4, il sert de conclusion à la série, mais une conclusion qui semble avoir été condensée dans ce seul tome comme s'il avait fallu en terminer rapidement. Le fantastique et le conte de fées y sont ici totalement mis en avant sur la fin de l'album, mais ce final se déroule à une telle vitesse comparée au reste de la série que la magie n'y est plus vraiment pour moi. L'ensemble du scénario de la série me donne l'impression que Makyo ne savait pas vraiment où il voulait aller jusqu'à la fin du tome 2, puis qu'il vire brusquement vers une explication fantastique à partir du tome 3 mais cette explication ne me plait pas vraiment et surtout sonne un peu artificiellement à la fin du tome 4. Les toutes dernières planches du tome 4 sont jolies, notamment par leurs couleurs, mais ça ne suffit pas à redonner la magie qui manque à ce récit. En résumé, une histoire qui peine à s'entamer dans les premiers tomes mais qui a un certain charme, charme qu'elle perd quand le récit se fixe un objectif de tout expliquer par le fantastique à la fin du tome 4.