Le brouillon de Simon Dufleuve.
Même avec deux telles pointures au scénario, la série ne décolle jamais vraiment. Ou plutôt, elle n'en a pas eu le temps.
Les premières petites histoires dont est composé ce tome font vraiment penser au pilote d'une série. Jason lutte contre le porc-épic martien, Jason enquête sur un gourou, etcetc.. La dernière est plus intéressante car préfigure le monde SF 70's de Simon Dufleuve.
A réserver aux fans d'Auclair.
Oulala, je sens que je vais faire chuter la moyenne moi...
Et oui, j'ai craqué au bout du 3eme tome, j'ai pourtant bien essayé de lire entièrement Vagabond, mais y a pas, quand ça veut pas, ça veut pas... j'accroche pas, pas facile à expliquer lorsque l'on voit autant d'avis très très positifs...
Autant, j'avais adoré Takehiko Inoue dans Slam Dunk, autant là, dans Vagabond, je suis un peu déçu... Ok les dessins sont plutôt bon, quoiqu'un peu confus et brouillon a mon goût, mais je trouve l'histoire d'un ennui mortel ! Pas moyen de rentrer dedans ! Même après 3 tomes (je m'étais forcé en espérant que ça s'améliore mais en vain...) toujours pas la flamme, le petit truc qui te fait aimer, t'intéresser...
Pourtant j'avais que des bons a priori sur Vagabond, j'étais persuadé que j'aimerais... et bien non, j'ai bien fait de l'emprunter au lieu de l'acheter !
Ceci dit, je comprends que l'on trouve ce manga bon, suffit juste de s'intéresser et de rentrer dedans, ce que je n'ai pas réussit à faire :(
Une horde de barbares barbus qui, à bord d'une machine volante (oui, on ne sait pas trop pourquoi, mais le drakkar vole), provoque le chaos à Manhattan et tue des milliers de civils, ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, Garth Ennis, new-yorkais d'adoption, revisite à son tour, de façon détournée, les facéties des terroristes aéroportés les plus médiatiques de leur génération. Enfin, sans doute. Ca en a l'air en tout cas, mais je vous avoue que j'ai du mal à saisir le message derrière tout ça. Un soldat du IIIème Reich, un chevalier chrétien fanatique et une féministe viking qui s'allient au dieu nordique de la foudre pour mettre une branlée à ceux qui ont défiguré New York... ça représente quoi, ça signifie quoi ? La "vieille Europe" unie pour aider les Ricains ? Les fanatiques guerriers en lutte contre les guerriers fanatiques ? Simplement un défouloir, une façon de "punir les méchants" par procuration ? Ou bien c'est moi qui me prends trop la tête, et il ne faut chercher ni métaphore ni message dans ce 1er tome de Thor - Vikings qui ne serait qu'une grosse farce macabre et grand-guignolesque qui tiendrait plus d'une version ultra-gore de Pirates des Caraïbes que d'un commentaire sur les acrobaties aériennes des Oussama's boys et la guerre sainte qu'elles ont déclenchée ?
Allez savoir ce qui se passe dans la tête des auteurs...
Bref.
Allez, disons qu'on va prendre tout ça au 1er degré finalement, histoire de simplifier. Rendez-vous au Valhalla, c'est donc une BD de bagarre qui a la particularité d'être illustrée par Glenn Fabry, l'auteur des excellentes couvertures de la série Preacher. Son style en rebutera plus d'un : Fabry a visiblement une fascination pour le laid, le crade, le grotesque. Il n'a pas son pareil pour représenter, avec force détails réalistico-dégueus, la mort, le massacre, l'éviscération, la putréfaction, la mutilation, le découpage brutal de chairs sanguinolentes. Autant dire que si vous aimez le gore, la tripaille, la viande crue en tranches bien saignantes, vous allez être servis : à toutes les pages, démembrements et décapitations sont monnaie courante. Dans le fond, c'est presque un hommage à un genre cinématographique en voie d'extinction depuis que Peter Jackson et Sam Raimi ont arrêté de faire du cinéma pour devenir fabricants de blockbusters : le gore rigolo, le comique horrifique, la farce grand-guignolesque.
Ca donc, c'est pour le dessin : c'est affreux mais c'est fait exprès, et s'il y a un intérêt à chercher dans cet album, il est là. Parce que le scénario, lui, bah... comment dire... Garth Ennis a apparemment épuisé tout son immense talent sur la saga Preacher ; depuis, il ne signe plus que des choses anecdotiques, voire médiocres. Et Thor tombe dans la catégorie du médiocre, hélas. Du divertissement creux, pas foncièrement mal écrit, mais parfaitement dispensable.
Bref, on va dire que c'est une BD d'action pour amateurs de gore qui cherchent un truc à lire vite fait, pour se détendre, et à oublier sitôt refermé.
Dans le genre pur "roman graphique" façon Hélène et les garçons, "Piece of Cake" se pose... Shino (l'héroïne) est assez paumée, et a visiblement beaucoup de problèmes à choisir ses mecs. En plus elle tombe évidemment amoureuse de celui qu'il ne faut pas... Tout cela perdu au milieu d'un petit boulot, de soucis de loyer, de rivalité avec la copine du gars dont elle tombe amoureuse, ça n'est pas spécialement fascinant. D'autant plus qu'on ne sent pas vraiment de "profondeur" derrière tout cela. :o/
Les quelques touches d'humour auraient pu faire de cette lecture un moment tout de même sympathique, mais malheureusement la narration est très fouilli et on peine vraiment beaucoup à comprendre ce qui se passe (qui n'est pourtant pas spécialement compliqué, notez).
Conclusion : sujet un peu bateau sans rien de nouveau ni même d'intéressant, narration beaucoup trop confuse, dessins parfois (très) jolis mais souvent moyens... Asuka a publié nettement mieux.
Autant "la bite à Urbain" m'avait fait marrer, autant "sacré Jésus" m'a laissé de marbre les 3/4 du temps.
Certaines idées sont assez délirantes (genre la multiplication des lépreux), mais elle sont sur-exploitées (genre la multiplication des seins) et deviennent fatigantes au bout de quelques pages.
Le reste du temps, c'est vraiment trop basique pour me faire rire ou même sourire.
Moi, je n'aime pas le dessin de cette série. Je n'accroche pas du tout. Je trouve que ce sont en permanence des contre-plongées, angles bizarres et autres scènes d'actions figées et pas faciles à comprendre. En outre, je n'aime guère le trait même du dessin et surtout pas les yeux exorbités des personnages à tout bout de champ.
Je trouve que ce dessin ne colle pas vraiment avec un scénario qui par contre m'intéresse bien. Bon, ok, au bout de deux tomes, on n'est pas tellement plus avancé dans l'histoire, mais les personnages, les décors et l'intrigue en elle-même sont intéressants à mes yeux. Je trouve qu'il y a beaucoup de bonnes idées, d'originalité dans ce récit. Et j'aime assez la façon dont l'histoire est racontée. Bon, je trouve assez dommage par contre cette petite recherche de "sensationnalisme amusant" notamment à la fin du tome 2 quand Morvan s'amuse à faire débouler au même endroit tous les intervenants, ennemis et autres possibles pour faire genre la "super confrontation fantastique" ! Ca fait un peu... facilité scénaristique...
Néanmoins je suis curieux de connaitre la suite mais je n'ai pas réellement accroché notamment à cause du dessin.
Après lecture du tome 3 :
Je suis assez déçu. Le scénario joue trop sur la corde de la facilité et de l'ambiance adolescente à mes yeux. Dans ce tome, la seule chose qui persiste qui me plaise bien, c'est l'aspect cool de l'alien. Le reste, c'est baston, grosses cascades et péripéties à rebondissements sans grand interêt. Je lirais la suite par curiosité mais sans aucun empressement.
(Je n’ai lu que trois tomes de cette série)
Une série pour enfant de plus, comme tant d’autres : des dessins rondouillards sans rien d’exceptionnel, des aventures qui sont un peu tirées par les cheveux pour pouvoir partir de la vie de tous les jours tout en se voulant palpitantes (afin que l’enfant puisse s’identifier au héros :?)), des personnages bien typés, quelques gags, beaucoup de bonne humeur chez les personnages, et une morale un peu facile.
Bon, je suis peut-être un peu dure avec cette série, mais c’est pas évident d’apprécier de tels albums quand on les découvre une fois sorti de l’enfance. On peut lui reconnaître une certaine originalité dans les thèmes traités (même si en général, le duo va affronter un méchant bien plus fort qu'eux et gagner, on va aussi voir l’héroïne se prendre la grosse tête et devenir franchement insupportable, jusqu’à ce que ses amis et la vie la remettent sur le droit chemin, ou bien au contraire affronter tous ses camarades de classe qui ne la croient pas) ou dans le personnage de l’araignée-robot, mais justement, je trouve ce dernier particulièrement agaçant avec sa bonne volonté un peu niaise.
Enfin voilà, c’est pour les enfants, et même pour eux y a d’autres choses à lire d’abord.
Tronchet est un auteur à part, il le prouve encore ici. Certaines idées sont assez jouissives, j'aime vraiment cet humour décallé.
Pourtant, la sauce ne prend pas, ça devient très vite assez lourd, presque répétitif.
En fait, passé la surprise face à ce Raymond Calbuth, tout devient presque prévisible et le charme s'envole.
J'ai même eu du mal à lire le 7e tome tant je commençais à saturer et avoir l'impression de perdre mon temps. Non pas que ça perde en qualité au fur et à mesure des albums, mais c'est surtout que je suis pas passé loin de l'indigestion.
Mais j'avoue que certaines idées sont géniales ;)
En fait, mon avis est un peu nuancé. J'ai vraiment bien aimé les premiers tomes. Par contre, le 5 eme et dernier tome, la qualité du scénario est en chute libre. Une histoire pas très bien ficelée, qui finit en deux ou 3 pages. Un dessin un peu moins intéressant que les précédents. Bref, je conseille l'achat des 3 premiers, mais il n'y a pas de réel renouvellement ensuite.
Ce genre d'ouvrage n'est pas ma tasse de thé. Déjà, ce n'est pas évident de le cataloguer comme étant une BD car d'une part le dessin est composé de photos-montages et autres oeuvres picturales à mi-chemin entre Man Ray et Dave Mc Kean, et d'autre part la narration est tellement symbolique, onirique et hachée qu'il est dur de trouver un suivi dans les textes et dans les images qui sont sensées s'y rapporter.
Le récit est en réalité une suite de pensées, dialogues et souvenirs mis à plat comme au fil d'une pensée ou d'un songe. Les illustrations suivent plus ou moins ces textes mais sont parfois tellement abstraites qu'on a du mal non seulement à voir ce qu'elles représentent mais aussi à trouver quel peut bien être le lien avec le texte.
Quant au texte lui-même, il part dans tous les sens, aborde plein de sujets, sans que j'ai été capable d'y trouver un véritable fil narratif ni même une réelle thématique.
C'est pour moi une tentative de faire de l'onirique-symbolique, une oeuvre d'art moderne telle que je ne les aime guère et surtout que je ne comprends pas.
Heureusement, l'aspect visuel de cette BD n'est pas moche, j'aime assez même si c'est du déjà vu pour moi cette utilisation de photos de corps flous additionnés de dessins naïfs ou symboliques en niveaux de gris.
Assez joli mais non seulement ce n'est pas mon genre de BD mais en plus je n'ai rien compris.
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Jason Muller
Le brouillon de Simon Dufleuve. Même avec deux telles pointures au scénario, la série ne décolle jamais vraiment. Ou plutôt, elle n'en a pas eu le temps. Les premières petites histoires dont est composé ce tome font vraiment penser au pilote d'une série. Jason lutte contre le porc-épic martien, Jason enquête sur un gourou, etcetc.. La dernière est plus intéressante car préfigure le monde SF 70's de Simon Dufleuve. A réserver aux fans d'Auclair.
Vagabond
Oulala, je sens que je vais faire chuter la moyenne moi... Et oui, j'ai craqué au bout du 3eme tome, j'ai pourtant bien essayé de lire entièrement Vagabond, mais y a pas, quand ça veut pas, ça veut pas... j'accroche pas, pas facile à expliquer lorsque l'on voit autant d'avis très très positifs... Autant, j'avais adoré Takehiko Inoue dans Slam Dunk, autant là, dans Vagabond, je suis un peu déçu... Ok les dessins sont plutôt bon, quoiqu'un peu confus et brouillon a mon goût, mais je trouve l'histoire d'un ennui mortel ! Pas moyen de rentrer dedans ! Même après 3 tomes (je m'étais forcé en espérant que ça s'améliore mais en vain...) toujours pas la flamme, le petit truc qui te fait aimer, t'intéresser... Pourtant j'avais que des bons a priori sur Vagabond, j'étais persuadé que j'aimerais... et bien non, j'ai bien fait de l'emprunter au lieu de l'acheter ! Ceci dit, je comprends que l'on trouve ce manga bon, suffit juste de s'intéresser et de rentrer dedans, ce que je n'ai pas réussit à faire :(
Thor - Vikings
Une horde de barbares barbus qui, à bord d'une machine volante (oui, on ne sait pas trop pourquoi, mais le drakkar vole), provoque le chaos à Manhattan et tue des milliers de civils, ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, Garth Ennis, new-yorkais d'adoption, revisite à son tour, de façon détournée, les facéties des terroristes aéroportés les plus médiatiques de leur génération. Enfin, sans doute. Ca en a l'air en tout cas, mais je vous avoue que j'ai du mal à saisir le message derrière tout ça. Un soldat du IIIème Reich, un chevalier chrétien fanatique et une féministe viking qui s'allient au dieu nordique de la foudre pour mettre une branlée à ceux qui ont défiguré New York... ça représente quoi, ça signifie quoi ? La "vieille Europe" unie pour aider les Ricains ? Les fanatiques guerriers en lutte contre les guerriers fanatiques ? Simplement un défouloir, une façon de "punir les méchants" par procuration ? Ou bien c'est moi qui me prends trop la tête, et il ne faut chercher ni métaphore ni message dans ce 1er tome de Thor - Vikings qui ne serait qu'une grosse farce macabre et grand-guignolesque qui tiendrait plus d'une version ultra-gore de Pirates des Caraïbes que d'un commentaire sur les acrobaties aériennes des Oussama's boys et la guerre sainte qu'elles ont déclenchée ? Allez savoir ce qui se passe dans la tête des auteurs... Bref. Allez, disons qu'on va prendre tout ça au 1er degré finalement, histoire de simplifier. Rendez-vous au Valhalla, c'est donc une BD de bagarre qui a la particularité d'être illustrée par Glenn Fabry, l'auteur des excellentes couvertures de la série Preacher. Son style en rebutera plus d'un : Fabry a visiblement une fascination pour le laid, le crade, le grotesque. Il n'a pas son pareil pour représenter, avec force détails réalistico-dégueus, la mort, le massacre, l'éviscération, la putréfaction, la mutilation, le découpage brutal de chairs sanguinolentes. Autant dire que si vous aimez le gore, la tripaille, la viande crue en tranches bien saignantes, vous allez être servis : à toutes les pages, démembrements et décapitations sont monnaie courante. Dans le fond, c'est presque un hommage à un genre cinématographique en voie d'extinction depuis que Peter Jackson et Sam Raimi ont arrêté de faire du cinéma pour devenir fabricants de blockbusters : le gore rigolo, le comique horrifique, la farce grand-guignolesque. Ca donc, c'est pour le dessin : c'est affreux mais c'est fait exprès, et s'il y a un intérêt à chercher dans cet album, il est là. Parce que le scénario, lui, bah... comment dire... Garth Ennis a apparemment épuisé tout son immense talent sur la saga Preacher ; depuis, il ne signe plus que des choses anecdotiques, voire médiocres. Et Thor tombe dans la catégorie du médiocre, hélas. Du divertissement creux, pas foncièrement mal écrit, mais parfaitement dispensable. Bref, on va dire que c'est une BD d'action pour amateurs de gore qui cherchent un truc à lire vite fait, pour se détendre, et à oublier sitôt refermé.
Piece of Cake
Dans le genre pur "roman graphique" façon Hélène et les garçons, "Piece of Cake" se pose... Shino (l'héroïne) est assez paumée, et a visiblement beaucoup de problèmes à choisir ses mecs. En plus elle tombe évidemment amoureuse de celui qu'il ne faut pas... Tout cela perdu au milieu d'un petit boulot, de soucis de loyer, de rivalité avec la copine du gars dont elle tombe amoureuse, ça n'est pas spécialement fascinant. D'autant plus qu'on ne sent pas vraiment de "profondeur" derrière tout cela. :o/ Les quelques touches d'humour auraient pu faire de cette lecture un moment tout de même sympathique, mais malheureusement la narration est très fouilli et on peine vraiment beaucoup à comprendre ce qui se passe (qui n'est pourtant pas spécialement compliqué, notez). Conclusion : sujet un peu bateau sans rien de nouveau ni même d'intéressant, narration beaucoup trop confuse, dessins parfois (très) jolis mais souvent moyens... Asuka a publié nettement mieux.
Sacré Jésus !
Autant "la bite à Urbain" m'avait fait marrer, autant "sacré Jésus" m'a laissé de marbre les 3/4 du temps. Certaines idées sont assez délirantes (genre la multiplication des lépreux), mais elle sont sur-exploitées (genre la multiplication des seins) et deviennent fatigantes au bout de quelques pages. Le reste du temps, c'est vraiment trop basique pour me faire rire ou même sourire.
TDB (Trop de Bonheur)
Moi, je n'aime pas le dessin de cette série. Je n'accroche pas du tout. Je trouve que ce sont en permanence des contre-plongées, angles bizarres et autres scènes d'actions figées et pas faciles à comprendre. En outre, je n'aime guère le trait même du dessin et surtout pas les yeux exorbités des personnages à tout bout de champ. Je trouve que ce dessin ne colle pas vraiment avec un scénario qui par contre m'intéresse bien. Bon, ok, au bout de deux tomes, on n'est pas tellement plus avancé dans l'histoire, mais les personnages, les décors et l'intrigue en elle-même sont intéressants à mes yeux. Je trouve qu'il y a beaucoup de bonnes idées, d'originalité dans ce récit. Et j'aime assez la façon dont l'histoire est racontée. Bon, je trouve assez dommage par contre cette petite recherche de "sensationnalisme amusant" notamment à la fin du tome 2 quand Morvan s'amuse à faire débouler au même endroit tous les intervenants, ennemis et autres possibles pour faire genre la "super confrontation fantastique" ! Ca fait un peu... facilité scénaristique... Néanmoins je suis curieux de connaitre la suite mais je n'ai pas réellement accroché notamment à cause du dessin. Après lecture du tome 3 : Je suis assez déçu. Le scénario joue trop sur la corde de la facilité et de l'ambiance adolescente à mes yeux. Dans ce tome, la seule chose qui persiste qui me plaise bien, c'est l'aspect cool de l'alien. Le reste, c'est baston, grosses cascades et péripéties à rebondissements sans grand interêt. Je lirais la suite par curiosité mais sans aucun empressement.
Muriel et Boulon
(Je n’ai lu que trois tomes de cette série) Une série pour enfant de plus, comme tant d’autres : des dessins rondouillards sans rien d’exceptionnel, des aventures qui sont un peu tirées par les cheveux pour pouvoir partir de la vie de tous les jours tout en se voulant palpitantes (afin que l’enfant puisse s’identifier au héros :?)), des personnages bien typés, quelques gags, beaucoup de bonne humeur chez les personnages, et une morale un peu facile. Bon, je suis peut-être un peu dure avec cette série, mais c’est pas évident d’apprécier de tels albums quand on les découvre une fois sorti de l’enfance. On peut lui reconnaître une certaine originalité dans les thèmes traités (même si en général, le duo va affronter un méchant bien plus fort qu'eux et gagner, on va aussi voir l’héroïne se prendre la grosse tête et devenir franchement insupportable, jusqu’à ce que ses amis et la vie la remettent sur le droit chemin, ou bien au contraire affronter tous ses camarades de classe qui ne la croient pas) ou dans le personnage de l’araignée-robot, mais justement, je trouve ce dernier particulièrement agaçant avec sa bonne volonté un peu niaise. Enfin voilà, c’est pour les enfants, et même pour eux y a d’autres choses à lire d’abord.
Raymond Calbuth
Tronchet est un auteur à part, il le prouve encore ici. Certaines idées sont assez jouissives, j'aime vraiment cet humour décallé. Pourtant, la sauce ne prend pas, ça devient très vite assez lourd, presque répétitif. En fait, passé la surprise face à ce Raymond Calbuth, tout devient presque prévisible et le charme s'envole. J'ai même eu du mal à lire le 7e tome tant je commençais à saturer et avoir l'impression de perdre mon temps. Non pas que ça perde en qualité au fur et à mesure des albums, mais c'est surtout que je suis pas passé loin de l'indigestion. Mais j'avoue que certaines idées sont géniales ;)
Merlin (Munuera)
En fait, mon avis est un peu nuancé. J'ai vraiment bien aimé les premiers tomes. Par contre, le 5 eme et dernier tome, la qualité du scénario est en chute libre. Une histoire pas très bien ficelée, qui finit en deux ou 3 pages. Un dessin un peu moins intéressant que les précédents. Bref, je conseille l'achat des 3 premiers, mais il n'y a pas de réel renouvellement ensuite.
Une ville, un mardi
Ce genre d'ouvrage n'est pas ma tasse de thé. Déjà, ce n'est pas évident de le cataloguer comme étant une BD car d'une part le dessin est composé de photos-montages et autres oeuvres picturales à mi-chemin entre Man Ray et Dave Mc Kean, et d'autre part la narration est tellement symbolique, onirique et hachée qu'il est dur de trouver un suivi dans les textes et dans les images qui sont sensées s'y rapporter. Le récit est en réalité une suite de pensées, dialogues et souvenirs mis à plat comme au fil d'une pensée ou d'un songe. Les illustrations suivent plus ou moins ces textes mais sont parfois tellement abstraites qu'on a du mal non seulement à voir ce qu'elles représentent mais aussi à trouver quel peut bien être le lien avec le texte. Quant au texte lui-même, il part dans tous les sens, aborde plein de sujets, sans que j'ai été capable d'y trouver un véritable fil narratif ni même une réelle thématique. C'est pour moi une tentative de faire de l'onirique-symbolique, une oeuvre d'art moderne telle que je ne les aime guère et surtout que je ne comprends pas. Heureusement, l'aspect visuel de cette BD n'est pas moche, j'aime assez même si c'est du déjà vu pour moi cette utilisation de photos de corps flous additionnés de dessins naïfs ou symboliques en niveaux de gris. Assez joli mais non seulement ce n'est pas mon genre de BD mais en plus je n'ai rien compris.