Grosse déception. Très grosse déception, même... J'aime la plupart des productions de JD Morvan, j'adore carrément le trait de Munuera, et j'aime vachement "Sillage" et son univers. "Bah alors ?!", me direz-vous...
Bah alors voilà, ça ne passe pas, je me suis carrement ennuyé pendant la lecture de cet album. J'ai du mal avec les animaux qui parlent à Nävis, j'ai du mal avec ce côté "roi lion", j'ai du mal avec le ton trop enfantin de cet album.
Du coup, je lirai peut-être le second tome, mais sans empressement aucun, histoire de voir comment ça évolue.
J'aime bien le côté politiquement incorrect de Yann, notamment dans les Innommables, série que je trouve excellente tant au niveau de l'histoire que de l'humour acide. Et ici aussi, je devrais apprécier puisque c'est souvent de l'humour du même acabit que l'on trouve dans Nicotine Goudron. Pourtant ça me fait franchement moins rire.
Car l'aspect gag en une page, où la chute doit forcément être drôle, ça ne fonctionne pas pour moi avec le style de narration de Yann. Je le trouve meilleur à glisser son humour au fil des cases et des planches d'une longue BD pleine de détails cyniques, de situations pleines d'humour noir, etc. Tandis que là, ben, ça me laisse plutôt froid.
Par contre, il faut avouer que Yann est allé loin dans le politiquement incorrect avec cette BD. Une héroïne qui attrape le sida, qui s'en fout, qui se drogue, qui couche avec n'importe qui souvent pour du pognon, un pote noir qui se fait buter et qui revient sous la forme d'un fantome désabusé, un autre pote qui se découvre homo et se fait prendre dans les terrains vagues... Ca y va, et ça pourrait même choquer... choquer qui, je ne sais, mais ça pourrait choquer.
Côté dessins, Bodart n'a pas pour moi dans cette BD la classe du dessin de Conrad ou la rigueur qu'il aura ensuite dans Green Manor, mais son trait dynamique et vif n'est pas désagréable et colle bien à la BD. Par contre, la colorisation laisse à désirer.
Je ne sais pas si le roman de Fenimore Cooper a beaucoup vieilli, mais les enlèvements, les poursuites, les personnages manichéens, les histoires d'amour à l'eau de rose... il suffit de lire "Rodéo" ou "Akim" pour en avoir son compte, et pour moins cher.
D'ailleurs, le dessin de Ramaïoli est du même tonneau. Non pas que Twing n'ai pas sa place chez mon marchand de journaux, mais dans une édition un peu plus prestigieuse, il me semble qu'on est en droit d'attendre un peu mieux que ces dessins réalisés, c'est évident, à la va vite.
Bref, un beau gachis, pour une histoire qui, à mon avis, méritait mieux.
On peut facilement s'arrêter au tome 3, les autres ne présentant aucun intérêt.
J'aimerais dire que cette BD est pas mal, mais franchement le scénario et la narration me déçoivent. J'ai lu les 3 premiers tomes, je ne sais pas si je ferai autre chose que simplement feuilleter les suivants à la bibliothèque.
Le dessin m'a assez plu au départ. Il est réaliste mais bénéficie d'une bonne mise en couleurs qui m'a fait l'apprécier. En outre, les vues de la ville de Saint-Malo (tomes 1 et 2) sont bien sympas et reflètent une ambiance qui colle bien à l'histoire.
Et effectivement, j'étais heureux de voir une histoire comme cela avoir lieu à Saint-Malo. Et à la fin du tome 1, je ne savais trop à quoi m'attendre, mais j'estimais que cette série pouvait sortir un peu du lot.
Mais voilà, au niveau scénario, j'ai eu l'impression de lire quelque chose de vu et déjà-vu. Ca ressemble pas mal au film "Fog" par certains aspects, avec en plus une touche de malédiction, de voyages imaginaires dans le passé, mais franchement que du réchauffé. Combien de fois ai-je vu ce type de scénario dans un épisode d'une série américaine fantastique ou science-fictionnelle. La grosse histoire de fantômes et de malédiction bien banale. Bref, malgré de beaux décors et un dessin agréable, j'ai été déçu par les tomes 1 et 2.
Et puis ensuite vient le tome 3 où l'histoire change de style. Et là non plus, ça n'a pas marché pour moi. Déjà l'histoire en elle-même ne m'intéressait plus franchement. Puis surtout, la narration s'y fait fouillis et difficilement compréhensible. On pourrait croire qu'un certain nombre d'ellipses permettent de se focaliser sur l'action principale, mais il en ressort beaucoup trop de raccourcis scénaristiques et d'incompréhensions.
Et puis voilà, à la fin du tome 3, ça ne m'intéresse plus de lire la suite.
Dommage... Ca partait bien... J'aime beaucoup par exemple cette image du vieux bateau fantôme sur la place de la vieille ville de Saint-Malo.
Bon c'est vraiment pas fameux comme série. C'est dommage de dire ça d'une série que je trouvais sympa au départ mais quand vous lisez un album complet, ça n'a plus du tout le même effet que si vous lisez un gag de temps en temps dans Spîrou. Les gags se répètent et le dessin, même s'il n'est pas moche, n'est pas du tout novateur.
Je n'ai rien contre les séries paralllèles sur l'enfance du personage principale de BD à succès, quand c'est bien fait en soi et que ça apporte quelque chose à la série principale.
Ce tome ci n'est pas trop raté, mais je le trouve quand même nettement moins bon que ce qu'il aurait pu être.
Les dessins sont bons, même si les planches en N&B sont pas toujours très lisibles. On est encore plus embrouillé par un effet de style qui revient plusieurs fois et qui consiste à représenter plusieurs instants sur le même cliché (voir la galerie). Mais sinon, Nävis a bien une tête de gamine insupportable, ce qu'elle est d'ailleurs.
Le scénario, lui, est très prévisisble :( et en particulier, les personnages sont vraiment simplistes. Alors que dans Sillage, le caractère difficile de Nävis prêtait à sourire plus qu'autre chose, et était assorti d'un peu de réflexion et de beaucoup de fragilité, là elle est seulemmnt et uniquement insuportable. Ca se comprend, mais c'est dommage...
Concernant "la Vengeance d'Arn" et "le Triomphe d'Arn", oui, les dessins sont beaux, impressionants par le travail que chaque planche représente. Certaines vues en perspectives ont presque de quoi donner le vertige. Mais ils restent un peu trop réalistes à mon goût, et je n'aime pas franchement lire une BD avec de tels dessins : le tout paraît trop figé, on dirait plus une suite d'illustrations.
Quant au scénario, il m'a véritablement ennuyé. Ca se rapproche du conte mythologique grandiloquent et sans réelle saveur. Je n'ai eu aucun intérêt à suivre les aventures d'Arn, de son fils et de ses armées. Toute l'histoire ma paraissait sans intérêt, déjà vu, et lourde à suivre.
Bref, une bd que j'ai lue péniblement.
Concernant "les armées du Conquérant", les histoires courtes que contient ce tome ne cassent pas des briques au niveau scénario. Elles sont assez bonnes mais loin d'être captivantes. Par contre le dessin est parfois impressionant de beauté et de maitrise (je pense notamment à l'histoire de la Cathédrale). C'est un style, il faut aimer le côté réaliste et grandiose, c'est certain, mais il y a vraiment de quoi être impressionné au moins par la somme de boulot que certaines planches ont requise.
Mouais, la lecture a été agréable mais sans plus. J'ai l'impression d'être le seul à avoir trouvé ça un peu vain et facile; le côté parodique est sympathique mais ne casse pas trois pattes à un canard. Rajouté au format riquiqui des "Pattes de mouches" (qui colle bien à l'histoire ceci dit) on tombe vraiment dans la BD conceptuelle presque gratuite, je trouve. Enfin bon, je dis ça mais ça reste plutôt sympa à bouquiner en 3 minutes et puis à côté de "Bleu" le mot conceptuel est peut-être trop fort ici. Du même auteur et dans la même collection, j'ai été beaucoup plus convaincu par "Non, non, non".
Contrairement à ArzaK, je n'attendais pas trop de ce petit album scénarisé par Trondheim. En effet le sujet est l'absurde kafkaïen d'un bonhomme complètement perdu dans une gare sans queue ni tête. Cela aurait pu être intéressant, si les situations ne tombaient toujours à plat, si un espèce de rythme ne s'installait dans le récit. Rien de tout cela ici. On se lasse très très vite de cette variation molle, même si le trait de Jean-Pierre Duffour est assez agréable à l'oeil.
Bref, une oeuvre mineure de Trondheim.
Bof bof bof...
J'avais été attiré par la couverture pas mal du tout, et aussi par le fait que la collection Encrages est souvent intéressante... Mais au bout de quelques pages, l'évidence saute aux yeux : il s'agit là d'un n'importe quoi narratif mis en images par des dessins proprement (ou salement ?) hideux... Ca ne ressemble strictement à rien, et c'est bien dommage...
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Nävis
Grosse déception. Très grosse déception, même... J'aime la plupart des productions de JD Morvan, j'adore carrément le trait de Munuera, et j'aime vachement "Sillage" et son univers. "Bah alors ?!", me direz-vous... Bah alors voilà, ça ne passe pas, je me suis carrement ennuyé pendant la lecture de cet album. J'ai du mal avec les animaux qui parlent à Nävis, j'ai du mal avec ce côté "roi lion", j'ai du mal avec le ton trop enfantin de cet album. Du coup, je lirai peut-être le second tome, mais sans empressement aucun, histoire de voir comment ça évolue.
Nicotine Goudron
J'aime bien le côté politiquement incorrect de Yann, notamment dans les Innommables, série que je trouve excellente tant au niveau de l'histoire que de l'humour acide. Et ici aussi, je devrais apprécier puisque c'est souvent de l'humour du même acabit que l'on trouve dans Nicotine Goudron. Pourtant ça me fait franchement moins rire. Car l'aspect gag en une page, où la chute doit forcément être drôle, ça ne fonctionne pas pour moi avec le style de narration de Yann. Je le trouve meilleur à glisser son humour au fil des cases et des planches d'une longue BD pleine de détails cyniques, de situations pleines d'humour noir, etc. Tandis que là, ben, ça me laisse plutôt froid. Par contre, il faut avouer que Yann est allé loin dans le politiquement incorrect avec cette BD. Une héroïne qui attrape le sida, qui s'en fout, qui se drogue, qui couche avec n'importe qui souvent pour du pognon, un pote noir qui se fait buter et qui revient sous la forme d'un fantome désabusé, un autre pote qui se découvre homo et se fait prendre dans les terrains vagues... Ca y va, et ça pourrait même choquer... choquer qui, je ne sais, mais ça pourrait choquer. Côté dessins, Bodart n'a pas pour moi dans cette BD la classe du dessin de Conrad ou la rigueur qu'il aura ensuite dans Green Manor, mais son trait dynamique et vif n'est pas désagréable et colle bien à la BD. Par contre, la colorisation laisse à désirer.
La Saga de Bas de cuir
Je ne sais pas si le roman de Fenimore Cooper a beaucoup vieilli, mais les enlèvements, les poursuites, les personnages manichéens, les histoires d'amour à l'eau de rose... il suffit de lire "Rodéo" ou "Akim" pour en avoir son compte, et pour moins cher. D'ailleurs, le dessin de Ramaïoli est du même tonneau. Non pas que Twing n'ai pas sa place chez mon marchand de journaux, mais dans une édition un peu plus prestigieuse, il me semble qu'on est en droit d'attendre un peu mieux que ces dessins réalisés, c'est évident, à la va vite. Bref, un beau gachis, pour une histoire qui, à mon avis, méritait mieux. On peut facilement s'arrêter au tome 3, les autres ne présentant aucun intérêt.
Ombres
J'aimerais dire que cette BD est pas mal, mais franchement le scénario et la narration me déçoivent. J'ai lu les 3 premiers tomes, je ne sais pas si je ferai autre chose que simplement feuilleter les suivants à la bibliothèque. Le dessin m'a assez plu au départ. Il est réaliste mais bénéficie d'une bonne mise en couleurs qui m'a fait l'apprécier. En outre, les vues de la ville de Saint-Malo (tomes 1 et 2) sont bien sympas et reflètent une ambiance qui colle bien à l'histoire. Et effectivement, j'étais heureux de voir une histoire comme cela avoir lieu à Saint-Malo. Et à la fin du tome 1, je ne savais trop à quoi m'attendre, mais j'estimais que cette série pouvait sortir un peu du lot. Mais voilà, au niveau scénario, j'ai eu l'impression de lire quelque chose de vu et déjà-vu. Ca ressemble pas mal au film "Fog" par certains aspects, avec en plus une touche de malédiction, de voyages imaginaires dans le passé, mais franchement que du réchauffé. Combien de fois ai-je vu ce type de scénario dans un épisode d'une série américaine fantastique ou science-fictionnelle. La grosse histoire de fantômes et de malédiction bien banale. Bref, malgré de beaux décors et un dessin agréable, j'ai été déçu par les tomes 1 et 2. Et puis ensuite vient le tome 3 où l'histoire change de style. Et là non plus, ça n'a pas marché pour moi. Déjà l'histoire en elle-même ne m'intéressait plus franchement. Puis surtout, la narration s'y fait fouillis et difficilement compréhensible. On pourrait croire qu'un certain nombre d'ellipses permettent de se focaliser sur l'action principale, mais il en ressort beaucoup trop de raccourcis scénaristiques et d'incompréhensions. Et puis voilà, à la fin du tome 3, ça ne m'intéresse plus de lire la suite. Dommage... Ca partait bien... J'aime beaucoup par exemple cette image du vieux bateau fantôme sur la place de la vieille ville de Saint-Malo.
Les Zappeurs
Bon c'est vraiment pas fameux comme série. C'est dommage de dire ça d'une série que je trouvais sympa au départ mais quand vous lisez un album complet, ça n'a plus du tout le même effet que si vous lisez un gag de temps en temps dans Spîrou. Les gags se répètent et le dessin, même s'il n'est pas moche, n'est pas du tout novateur.
Nävis
Je n'ai rien contre les séries paralllèles sur l'enfance du personage principale de BD à succès, quand c'est bien fait en soi et que ça apporte quelque chose à la série principale. Ce tome ci n'est pas trop raté, mais je le trouve quand même nettement moins bon que ce qu'il aurait pu être. Les dessins sont bons, même si les planches en N&B sont pas toujours très lisibles. On est encore plus embrouillé par un effet de style qui revient plusieurs fois et qui consiste à représenter plusieurs instants sur le même cliché (voir la galerie). Mais sinon, Nävis a bien une tête de gamine insupportable, ce qu'elle est d'ailleurs. Le scénario, lui, est très prévisisble :( et en particulier, les personnages sont vraiment simplistes. Alors que dans Sillage, le caractère difficile de Nävis prêtait à sourire plus qu'autre chose, et était assorti d'un peu de réflexion et de beaucoup de fragilité, là elle est seulemmnt et uniquement insuportable. Ca se comprend, mais c'est dommage...
Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)
Concernant "la Vengeance d'Arn" et "le Triomphe d'Arn", oui, les dessins sont beaux, impressionants par le travail que chaque planche représente. Certaines vues en perspectives ont presque de quoi donner le vertige. Mais ils restent un peu trop réalistes à mon goût, et je n'aime pas franchement lire une BD avec de tels dessins : le tout paraît trop figé, on dirait plus une suite d'illustrations. Quant au scénario, il m'a véritablement ennuyé. Ca se rapproche du conte mythologique grandiloquent et sans réelle saveur. Je n'ai eu aucun intérêt à suivre les aventures d'Arn, de son fils et de ses armées. Toute l'histoire ma paraissait sans intérêt, déjà vu, et lourde à suivre. Bref, une bd que j'ai lue péniblement. Concernant "les armées du Conquérant", les histoires courtes que contient ce tome ne cassent pas des briques au niveau scénario. Elles sont assez bonnes mais loin d'être captivantes. Par contre le dessin est parfois impressionant de beauté et de maitrise (je pense notamment à l'histoire de la Cathédrale). C'est un style, il faut aimer le côté réaliste et grandiose, c'est certain, mais il y a vraiment de quoi être impressionné au moins par la somme de boulot que certaines planches ont requise.
Imbroglio
Mouais, la lecture a été agréable mais sans plus. J'ai l'impression d'être le seul à avoir trouvé ça un peu vain et facile; le côté parodique est sympathique mais ne casse pas trois pattes à un canard. Rajouté au format riquiqui des "Pattes de mouches" (qui colle bien à l'histoire ceci dit) on tombe vraiment dans la BD conceptuelle presque gratuite, je trouve. Enfin bon, je dis ça mais ça reste plutôt sympa à bouquiner en 3 minutes et puis à côté de "Bleu" le mot conceptuel est peut-être trop fort ici. Du même auteur et dans la même collection, j'ai été beaucoup plus convaincu par "Non, non, non".
Gare centrale
Contrairement à ArzaK, je n'attendais pas trop de ce petit album scénarisé par Trondheim. En effet le sujet est l'absurde kafkaïen d'un bonhomme complètement perdu dans une gare sans queue ni tête. Cela aurait pu être intéressant, si les situations ne tombaient toujours à plat, si un espèce de rythme ne s'installait dans le récit. Rien de tout cela ici. On se lasse très très vite de cette variation molle, même si le trait de Jean-Pierre Duffour est assez agréable à l'oeil. Bref, une oeuvre mineure de Trondheim.
Goudron Plumé
Bof bof bof... J'avais été attiré par la couverture pas mal du tout, et aussi par le fait que la collection Encrages est souvent intéressante... Mais au bout de quelques pages, l'évidence saute aux yeux : il s'agit là d'un n'importe quoi narratif mis en images par des dessins proprement (ou salement ?) hideux... Ca ne ressemble strictement à rien, et c'est bien dommage...