Les derniers avis (20482 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Bruce J. Hawker
Bruce J. Hawker

Une série d'aventure pure et dure dans un décor historique de marins de la flotte Anglaise : guère originale... Le dessin de Vance y est très moyen. Il use et abuse d'artifices pour pouvoir dessinner le moins possible de décors : brumes permanentes, pluies battantes, etc... Tant et si bien qu'hormis quelques vues de bateaux ou de bâtiments douloureusement dessinées et livrées avec une extrême parcimonie, on n'a presque droit dans cette série qu'à une suite de visages qui se regardent, qui se parlent... La galerie que vous pouvez voir sur BDT n'est vraiment pas représentative des albums car seules semblent avoir été extraites des images travaillées et assez maîtrisées, alors que sur la quasi totalité du reste, ce ne sont que des images sans décor avec des visages ou des corps aux expressions figées et au style désuet. Quant au scénario, j'ai assez accroché au tout début car c'était de l'aventure un peu militaire très classique mais assez bien faite. Mais très vite, par un manque flagrant d'originalité, l'interêt est retombé pour moi. Les histoires font désuettes, clichés, les personnages sont caricaturaux et sans personnalité, comme si la série datait d'il y a plusieurs décennies. Ca se laisse lire pour les premiers tomes mais j'ai vraiment perdu l'interêt de ma lecture dans les tomes suivants.

31/08/2005 (modifier)
Couverture de la série Les Mauvaises Gens
Les Mauvaises Gens

J'aime beaucoup Davodeau et habituellement, son travail, quel que soit le thème abordé. Sauf que là, les syndicats chez les bouseux, ça m'a un peu gonflée. J'aurais dû jeter un oeil plutôt que d'acheter les yeux fermés, je n'ai pas trop vu l'intérêt du point de vue de la BD et du point de vue Histoire. C'est trop anecdotique pour être une brique de l'Histoire ; franchement, je crois qu'en roman ou biographie, ça ne serait jamais paru. C'est peu intéressant pour les gens qui ne vivent pas dans le coin, ou qui ne font pas partie de la famille. Du point de vue BD, ça n'apporte rien non plus. Davodeau fait de beaux dessins, ok, là il dessine des gens qui racontent, des façades d'usine ou d'église, bref, on se passe du dessin, il n'apporte rien à l'histoire. Ce qui est dommage vu que c'est une BD, et, arrêtez-moi si je me trompe, la BD c'est à la fois du dessin et une histoire. Fans de Davodeau et syndicalistes, assurez-vous que ça vous plaira avant d'acheter.

31/08/2005 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5
Couverture de la série Elixirs
Elixirs

Je ne saurais mieux exprimer mon avis qu'Hespéride. J'ai été carrément déçu par "Elixirs", j'attendais beaucoup mieux de Varanda au dessin, c'est clair. Niveau scénar, il y a un je ne sais quoi qui manque par rapport aux Naufragés d'Ythaq ou au Conquérants de Troy: ça ne m'a pas du tout intéressé alors que je suis très client d'Arleston en général. Ici, je n'ai retrouvé que le clacissisme des scénars d'HF d'Arleston sans le brin de fantaisie (appelez ça comme vous voulez) qui me plait dans d'autres séries du bonhomme. C'est pas totalement soporifique mais ça fait pour le coup vraiment "déjà vu" (enfin encore plus que d'habitude quoi).

29/08/2005 (modifier)
Par Dakhan
Note: 2/5
Couverture de la série La Caste des Méta-barons
La Caste des Méta-barons

Les plus : le dessin est très beau. A la fin de chaque album le suspens est bien ménagé, on est impatient de lire la suite. Le moins : le scénario. J'ai toujours eu du mal à accrocher à Jodorowski, mais là, c'est le bouquet. Peut-être que je n'ai pas saisi les métaphores, les images, la dimension philosophique, la poésie (s'il y en a) ; en tout cas, je trouve cette histoire mauvaise. Résultat, cette série peut dire merci à son dessinateur.

29/08/2005 (modifier)
Par Perle
Note: 2/5
Couverture de la série Elixirs
Elixirs

Après la bonne surprise de Les Naufragés d'Ythaq, j'avais décidé de me pencher un peu sur les dernières parutions Arlestoniennes... J'aurais du rester sur une bonne impression. Elixirs, c'est une série de ficelles plus grosses les unes que les autres, des péripéties dignes des premiers blockbusters en technicolor genre le Capitan, Cadet Roussel ou Surcouf le tigre des 7 mers... Avec le second degré en moins. Les personnages sont ô combien originaux : la princesse enfant gâtée, le jeune séducteur benet, la guerrière au sale caractère, le tout traité avec une lourdeur démesurée. Les influences sont une nouvelle fois très marquée... C'est moi ou la grosse bestiole de la fin est une copie conforme (en moins fin) du Néant, de l'Histoire sans fin ? Je peux me tromper mais Arleston nous a tellement habitués à ces petits pompages pas toujours très assumés que j'en deviens un peu parano... Je comptais sur les dessins de Varanda pour relever le niveau mais non, franchement, il ne s'est quand même pas diablement foulé sur ce coup. Bon ça reste sympa hein, c'est Varanda... Mais quand on voit de quoi il est capable quand il se remue un peu plus... Après, effectivement, cette série n'a rien de catastrophique... Ca se lit sans trop d'ennui quand on n'a rien d'autre à faire... Mais personnellemnt, j'ai justement autre chose à faire.

29/08/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Achtung Zelig !
Achtung Zelig !

En matière d’œuvres traitant de sujets historiques, je préfère généralement celles dont leurs auteurs ont décidés de traiter leur sujet de manière originale, symbolique ou métaphorique, plutôt que les oeuvres qui prétendent au « réalisme ». Je n’échangerais pas un Kusturica contre deux Spielberg, par exemple. Evidemment l’ennui avec une oeuvre comme « Underground », c’est qu’elle mise fortement sur l’intelligence du spectateur. Ce n’est pas une leçon d’histoire claire et transparente mais une interprétation affective. Elle nécessite non seulement des connaissances historiques préalables mais aussi un effort d’interprétation. C’est pleinement à cette catégorie d’oeuvre qu’appartient Achtung Zelig, mais malgré mon attirance pour le « genre », cette bd m’est complètement tombée des mains. Je n’ai aucunement saisi où les auteurs voulaient en venir, ce qu’ils voulaient faire passer... Alors soit je n’ai pas les connaissances suffisantes sur l’histoire de la Pologne pour saisir réellement la portée de cette histoire, soit c’est de l’absurde plus prétentieux que réussi... Mon agacement s’est accentué à la lecture de la fin de l’album, et l’impossibilité de savoir si il y aura une suite ou pas... Rosinski, qui signe la postface, et Casterman se contredisent sur ce point. En tout cas, si ça termine là, cette fin est franchement mauvaise et cette intrigue bien trop mince... C’est bien simple, la présentation de Casterman résume tout l’album !

28/08/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Iris
Iris

Troisième album de Comès que je lis et troisième déception. Pourtant, le trait si caractéristique en N&B de l’auteur figure parmi mes préférés dans le genre (avec ceux de Chabouté). De plus, il n’a pas son pareil pour dessiner les animaux à l’image du chat de cet album. On reste coi devant autant de maîtrise. Par contre, les figures des personnages me plaisent moins. Il en va de même pour ce récit qui m’indiffère complètement. Je trouve la narration maladroite et peu captivante, tout comme ce fut le cas pour La maison où rêvent les arbres. A la lecture des albums de Comès, on peut observer des thèmes récurrents qui se font jour : l’importance du monde végétal ou encore la confrontation entre le monde profane et la religion. Mais ces thèmes sont abordés de manière trop superficielle, sans réelle originalité pour susciter un semblant d’intérêt. Bref, les meilleurs albums de Comès restent pour moi encore à découvrir.

26/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Nos plus grands succès
Nos plus grands succès

Un album paru en 1984 qui n'a vraiment pas dû marquer son époque à mon avis. Le dessin de Béja y est dans un style ligne claire, à mi-chemin entre Tintin et Milou et le style de Berthet des débuts de Pin-up, avec largement moins de talent cependant. En outre, les couleurs sont assez voire franchement moches. Quant aux scénarios, ce sont des adaptations de musiques connues de l'époque qui, hormis celle de Dutronc, sont plus ou moins tombées dans l'oubli. Ces adaptations demandent pour la plupart de bien connaître les chansons ou de les écouter en même temps car leur texte n'est donné qu'en petites proportions, les dialogues et la narration prenant pour acquis qu'on connait déjà l'histoire et ce qu'il se passe. Cela donne beaucoup d'ellipses, une logique narrative pas facile à suivre, une impression que les auteurs se la jouent "artistes" et surtout des histoires franchement inintéressantes. Des histoires courtes en hommage à des artistes et des chansons oubliées, une Bd qui à elle seule ne suffit pas du tout à intéresser le lecteur et des dessins très moyens. Pas la peine de vous ruer sur cette Bd si vous la trouvez en brocante...

26/08/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série The Summer of Love
The Summer of Love

Debbie Drechsler a bien évolué depuis Daddy's Girl. Son dessin est plus fin, plus "propre", et sa narration plus harmonieuse. Son sujet, aussi, est plus "sage", moins brut. Elle raconte ici les aléas sentimentaux d'une adolescente (autobiographie ?), qui découvre presque simultanément l'homosexualité féminine, la sexualité avec des garçons plus âgés, et la fragilité d'une amitié adolescente. Bon, ça peut être intéressant si l'on a l'âme fleur bleue, mais quand même, il ne se passe pas grand-chose... Lily passe beaucoup de temps à rêvasser, à attendre, à se poser des questions, alors que tous, autour d'elle, agissent. Du coup, on a un peu envie de la baffer, cette gamine...

26/08/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série Cours, Bong-Gu!
Cours, Bong-Gu!

J’avais envie de l’aimer ce manhwa avec ses jolies couleurs pastelles... Une mère et un fils débarquent en ville à la recherche du père. Ils tombent sur un vieil homme et sa petite fille. Ils font état de leur misère affective commune. Leçon de vie... Amitié... et tout et tout... A la fin, ils vont tous vivre ensemble pour mieux supporter la vie... C’est d’un mielleux! A ce titre, le dos de couverture est explicite : « Sans sombrer dans le réalisme ou la noirceur, cette histoire a le pouvoir de toucher notre coeur. Elle nous démontre que l’espoir et l’amour de l’humanité peuvent faire fondre la froideur et l’indifférence de nos sociétés urbaines. »... Tout un programme... on croirait entendre la bande annonce d’une nunucherie américaine... Et bien la nunucherie coréenne, ça existe aussi, « Cours Bong-Gu » en est un beau spécimen... Et le dessin, pourtant attirant au premier abord, devient vite insupportable par son incapacité à exprimer des sentiments sur le visage de ses personnages... Les deux gosses, par exemple, n’ont que deux expressions possibles, la bouche grande ouverte comme s’ils gueulaient et la bouche fermée... On est loin de la finesse d’un Tanigushi. Le découpage n’est pas toujours évident à suivre... on ne comprend pas toujours ce qui se passe... J’avais envie de l’aimer ce manhwa avec ses jolies couleurs pastelles...

26/08/2005 (modifier)