Les derniers avis (20189 avis)

Couverture de la série Geno Cyber
Geno Cyber

Mff... Cet album commence directement par une scène d'action, avec une droïde qui a des perceuses à la place des yeux et un oeil à la place de la bouche, la victime crie, le sang dégouline. Arrive une nana qui émet une grosse onde psychique et se transforme en super guerrier grâce à une super armure, qui masscre les méchants. On n'entendra plus reparler de cet épisode par la suite. On continue avec le papa scientifique intègre qui a une idée noble de la recherche et du progrès, qui a deux filles aux pouvoirs psychiques, qui bosse sur le "bio feedback" (liaison cerveau/ordinateur). Son assistant n'a que la réussite en tête. Il est très méchant et le deviendra de plus en plus. Arrive une grosse compagnie qui veut que le professeur travaille pour eux et kidnappe tout le monde. A partir de là elle engage le méchant assistant, oblige le professeur à bosser, maltraite ses filles. A la fin une des filles s'échappe, son père et sa soeur restent, on ne saura jamais rien de plus que cette fin hyper abrupte. Takezaki sait dessiner, c'est clair. Le trait rappelle même assez Akira. Par contre le scénario est d'une indigence rare. On s'embarque dans du spectaculaire et des combats gratuits, les clichés s'accumulent sans trop de construction et surtout sans aucun but apparent. En outre, et contrairement à ce que pouvait laisser entendre la petite description générale en début d'album, la portée de tout ça est très très réduite : en gros le professeur et ses filles sont persécutés et cherchent à s'échapper. Ah. Toute petite petite aventure, donc. Bref. Surenchères gratuites, aucun but apparent, scénario pas clair et en plus série interrompue... Lisez plutôt AD. Police, pas très éloigné quant à l'esprit et au décor, mais incomparablement plus réussi.

16/03/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Mode O'Day (Belle d'un jour)
Mode O'Day (Belle d'un jour)

Crumb s'efforce de croquer de la façon la plus grinçante possible l'Amérique des années post-baba. Lui qui est devenu célèbre et "adulé" du jour au lendemain a été plongé dans ce milieu yuppy, qu'il exècre abondamment. Il prend ici comme "héros" une femme qui cherche à percer d'à peu près toutes les façons, mais n'arrive finalement à pas grand-chose. Vaniteuse, prétentieuse, arriviste, égocentrique, une vraie salope narcissique. Dès les premières pages, j'ai détesté Belle. Et aussi tous ceux qui l'entourent, cet informaticien voyeur et frustré, ce toutou pique-assiette... Là est la réussite de Crumb : nous faire détester ses personnages. Non seulement pour leur vanité, mais aussi parce que l'histoire en elle-même est très loin d'être passionnante. J'ai dû me forcer à terminer l'album.

16/03/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Simon du fleuve
Simon du fleuve

La BDthèque de mon CE possède l'intégrale de Simon du fleuve mais il a fallu que je vois tous les avis dithyrambiques ci-dessous pour me motiver à la lire car le peu que j'en avais feuilleté ne m'avait pas du tout donné envie. Et c'est également cette somme d'avis ci-dessous qui m'ont fait me forcer à lire tous les tomes car dès le premier tome, je n'ai pas accroché et ça ne s'est guère arrangé au fil de ma lecture. Le dessin n'est pas mauvais mais très vieillot dans le style et un peu trop réaliste pour moi. Et puis c'est un style tellement usité à l'époque (dans le journal Tintin entre autres) que je ne le différencie guère d'autres séries du même genre. Quant au scénario, il a une petite touche d'originalité dans son traitement post-apocalyptique. Ce qu'il a de spécial, c'est que ça se passe en France et que c'est amusant de voir ce que l'auteur a imaginé de ce qu'allait devenir la France si le monde entier retombait dans une vie tout juste plus évoluée que le Moyen-Age. Mais dès le départ, je n'accroche pas à l'idée même de l'Apocalypse telle que l'imagine l'auteur : suite à la crise pétrolière de 1973, l'OPEP a tenté de prendre le pouvoir en restreignant le pétrole ce qui a entraîné un désordre mondial et des conflits qui ont peu à peu fait chuter la civilisation mondiale. Je trouve cette hypothèse un peu trop facile, surtout qu'au bout d'une génération à peine, les hommes sont sensés être retournés à un état Moyen-âgeux et avoir tout oublié de la civilisation précédente. La France elle-même se retrouve envahie de forêts, de grandes plaines et de marais, faisant disparaître les routes et villes pourtant existantes en si grand nombre dans les années 70. Bref, je trouve ce décor peu crédible contrairement à l'avis ci-dessous. Ensuite, les histoires me rappellent un peu Jeremiah tant dans leur décor que dans leur intrigue mais traitées d'une manière qui me plait largement moins. Le héros est un idéaliste bienfaisant qui m'exaspère bien souvent tant par ses dialogues que par ses comportements. Ces mêmes dialogues sont tout au long des albums très lourds et pas naturels du tout. L'histoire est encore alourdie énormément par une narration à profusion (c'est bien simple, j'ai eu l'impression de lire un roman mal adapté en BD). Il y a en outre un manichéisme naïf (les gentils pauvres des campagnes sont oppressés par les méchants Technocrates-militaristes des cités) qui ne sera qu'un tout petit contrebalancé dans le tome 5 par l'apparition du personne de Jason Muller qui est un peu plus intéressant que le trop plat Simon lui-même. Et pour finir, les intrigues ne sont guère prenantes et leur dénouement trop prévisible à mon goût pour presque chaque tome. En résumé, cette série ne m'a rien apporté d'original par rapport à d'autres séries existantes et je me suis ennuyé à sa lecture.

15/03/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Feux (Mattotti)
Feux (Mattotti)

Tout comme Ro, je n’ai guère été touché par ce "Mattotti". Le coup de patte de l’auteur est pourtant bien reconnaissable mais je n’accroche pas aux couleurs ternes et froides même si ce choix est pleinement justifié par le récit. Contrairement à Caboto, les personnages sont beaucoup plus stylisés. Cette histoire d’un officier envoûté par une île pleine de mystères qui sombre progressivement dans la folie est intéressante à la base. Toutefois, je trouve certains passages confus, tant narrativement que graphiquement. De plus, le récit aurait gagné en intensité si certaines séquences avaient été raccourcies. Sans doute la présence de longueurs ou de redondances permet-elle d’appuyer sur l’ambiance glauque du récit ? Une deuxième lecture m’a permis de mieux appréhender l’histoire, notamment en ce qui concerne "les feux" et ces étranges personnages sortis de l’imaginaire. Mais le rendu des planches me rebute trop que pour apprécier davantage cet album.

15/03/2005 (modifier)
Couverture de la série Le Vent dans les Sables
Le Vent dans les Sables

Bon, désolée, mais voilà, j'ai pas pu... Pas pu aimer cet album malgré mes nombreux a priori positifs. La couverture est belle, très belle, mais voilà, à l'intérieur, les couleurs ne sont pas à la hauteur du "Vent dans les saules". Elles sont sombres, limite ternes. Le dessin regorge de détails, j'ai trouvé que ça nuisait à la lisibilité (était-ce déjà ainsi dans "Le Vent dans les saules" ?). L'histoire est poussive, on voit où on veut nous mener, mais c'est lent, trop lent. Je ne vois pas l'intérêt du rat voyageur (fils d'une gitane et d'un marin, hem, un peu gros la référence...). La dernière histoire est meilleure, parce qu'il y a un peu d'action, on rentre enfin dans le vif du sujet, mais le début est pénible à lire. Bref, loin d'être indispensable... Malheureusement :(

15/03/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série Titania
Titania

Comme souvent dans les albums regroupant des histoires courtes, c'est très irrégulier. Seul le dessin de Juan Gimenez reste sublime de bout en bout, et tant mieux ! Il s'attaque ici à différentes facettes des paradoxes temporels, mais sans arriver à être original. Du coup, même si ces histoires ne sont pas mauvaises dans le fond, elle se lise sans vrai plaisir et finalement j'ai trouvé ça bien plat, bien banal. Reste le dessin...

15/03/2005 (modifier)
Par EXJulien
Note: 2/5
Couverture de la série Jason Muller
Jason Muller

Le brouillon de Simon Dufleuve. Même avec deux telles pointures au scénario, la série ne décolle jamais vraiment. Ou plutôt, elle n'en a pas eu le temps. Les premières petites histoires dont est composé ce tome font vraiment penser au pilote d'une série. Jason lutte contre le porc-épic martien, Jason enquête sur un gourou, etcetc.. La dernière est plus intéressante car préfigure le monde SF 70's de Simon Dufleuve. A réserver aux fans d'Auclair.

14/03/2005 (modifier)
Par dut
Note: 2/5
Couverture de la série Vagabond
Vagabond

Oulala, je sens que je vais faire chuter la moyenne moi... Et oui, j'ai craqué au bout du 3eme tome, j'ai pourtant bien essayé de lire entièrement Vagabond, mais y a pas, quand ça veut pas, ça veut pas... j'accroche pas, pas facile à expliquer lorsque l'on voit autant d'avis très très positifs... Autant, j'avais adoré Takehiko Inoue dans Slam Dunk, autant là, dans Vagabond, je suis un peu déçu... Ok les dessins sont plutôt bon, quoiqu'un peu confus et brouillon a mon goût, mais je trouve l'histoire d'un ennui mortel ! Pas moyen de rentrer dedans ! Même après 3 tomes (je m'étais forcé en espérant que ça s'améliore mais en vain...) toujours pas la flamme, le petit truc qui te fait aimer, t'intéresser... Pourtant j'avais que des bons a priori sur Vagabond, j'étais persuadé que j'aimerais... et bien non, j'ai bien fait de l'emprunter au lieu de l'acheter ! Ceci dit, je comprends que l'on trouve ce manga bon, suffit juste de s'intéresser et de rentrer dedans, ce que je n'ai pas réussit à faire :(

14/03/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Thor - Vikings
Thor - Vikings

Une horde de barbares barbus qui, à bord d'une machine volante (oui, on ne sait pas trop pourquoi, mais le drakkar vole), provoque le chaos à Manhattan et tue des milliers de civils, ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, Garth Ennis, new-yorkais d'adoption, revisite à son tour, de façon détournée, les facéties des terroristes aéroportés les plus médiatiques de leur génération. Enfin, sans doute. Ca en a l'air en tout cas, mais je vous avoue que j'ai du mal à saisir le message derrière tout ça. Un soldat du IIIème Reich, un chevalier chrétien fanatique et une féministe viking qui s'allient au dieu nordique de la foudre pour mettre une branlée à ceux qui ont défiguré New York... ça représente quoi, ça signifie quoi ? La "vieille Europe" unie pour aider les Ricains ? Les fanatiques guerriers en lutte contre les guerriers fanatiques ? Simplement un défouloir, une façon de "punir les méchants" par procuration ? Ou bien c'est moi qui me prends trop la tête, et il ne faut chercher ni métaphore ni message dans ce 1er tome de Thor - Vikings qui ne serait qu'une grosse farce macabre et grand-guignolesque qui tiendrait plus d'une version ultra-gore de Pirates des Caraïbes que d'un commentaire sur les acrobaties aériennes des Oussama's boys et la guerre sainte qu'elles ont déclenchée ? Allez savoir ce qui se passe dans la tête des auteurs... Bref. Allez, disons qu'on va prendre tout ça au 1er degré finalement, histoire de simplifier. Rendez-vous au Valhalla, c'est donc une BD de bagarre qui a la particularité d'être illustrée par Glenn Fabry, l'auteur des excellentes couvertures de la série Preacher. Son style en rebutera plus d'un : Fabry a visiblement une fascination pour le laid, le crade, le grotesque. Il n'a pas son pareil pour représenter, avec force détails réalistico-dégueus, la mort, le massacre, l'éviscération, la putréfaction, la mutilation, le découpage brutal de chairs sanguinolentes. Autant dire que si vous aimez le gore, la tripaille, la viande crue en tranches bien saignantes, vous allez être servis : à toutes les pages, démembrements et décapitations sont monnaie courante. Dans le fond, c'est presque un hommage à un genre cinématographique en voie d'extinction depuis que Peter Jackson et Sam Raimi ont arrêté de faire du cinéma pour devenir fabricants de blockbusters : le gore rigolo, le comique horrifique, la farce grand-guignolesque. Ca donc, c'est pour le dessin : c'est affreux mais c'est fait exprès, et s'il y a un intérêt à chercher dans cet album, il est là. Parce que le scénario, lui, bah... comment dire... Garth Ennis a apparemment épuisé tout son immense talent sur la saga Preacher ; depuis, il ne signe plus que des choses anecdotiques, voire médiocres. Et Thor tombe dans la catégorie du médiocre, hélas. Du divertissement creux, pas foncièrement mal écrit, mais parfaitement dispensable. Bref, on va dire que c'est une BD d'action pour amateurs de gore qui cherchent un truc à lire vite fait, pour se détendre, et à oublier sitôt refermé.

14/03/2005 (modifier)
Couverture de la série Piece of Cake
Piece of Cake

Dans le genre pur "roman graphique" façon Hélène et les garçons, "Piece of Cake" se pose... Shino (l'héroïne) est assez paumée, et a visiblement beaucoup de problèmes à choisir ses mecs. En plus elle tombe évidemment amoureuse de celui qu'il ne faut pas... Tout cela perdu au milieu d'un petit boulot, de soucis de loyer, de rivalité avec la copine du gars dont elle tombe amoureuse, ça n'est pas spécialement fascinant. D'autant plus qu'on ne sent pas vraiment de "profondeur" derrière tout cela. :o/ Les quelques touches d'humour auraient pu faire de cette lecture un moment tout de même sympathique, mais malheureusement la narration est très fouilli et on peine vraiment beaucoup à comprendre ce qui se passe (qui n'est pourtant pas spécialement compliqué, notez). Conclusion : sujet un peu bateau sans rien de nouveau ni même d'intéressant, narration beaucoup trop confuse, dessins parfois (très) jolis mais souvent moyens... Asuka a publié nettement mieux.

13/03/2005 (modifier)