Achtung Zelig !

Note: 1.7/5
(1.7/5 pour 10 avis)

Zelig et Zelig père, deux juifs polonais, ont réussi à sauter du train qui les emmenait vers un camp de concentration. Ils marchent dans la campagne à l'aveuglette tant le brouillard est épais. Une fois celui-ci dissipé, ils s'aperçoivent qu'ils se sont jetés dans la gueule du loup, à savoir une unité allemande. Cette étrange garnison est commandée par un nabot à chapeau pointu qui manie l'humour et le second degré.


Casterman : Un monde Nazisme et Shoah

Il recherche deux fuyards juifs et quand Zelig père lui avouent qu'ils sont ceux-là, il s'esclave et les invite à prendre un verre. Mais les fugitifs vont le décevoir. En effet, ils libèrent un troupeau de chats détenus pour d'obscures expérimentations. Père et fils sont alors faits prisonniers avec deux énormes chats, qui sont en réalité deux résistants polonais déguisés. Ils seront finalement libérés par l'Armée populaire qui donne l'assaut au convoi allemand.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Achtung Zelig ! © Casterman 2005
Les notes
Note: 1.7/5
(1.7/5 pour 10 avis)
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28/08/2005 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

C’est un BD visiblement clivante, et qui laisse la majorité de ses lecteurs perplexes, désemparés. Je comprends ce qui a pu gêner la lecture de beaucoup de lecteurs. Un dessin – et un propos – très sombres (dans tous les sens du terme d'ailleurs), une intrigue se déroulant dans un des moments les plus abjectes de l’Histoire (on est ici en Pologne, au moment où les Nazis font des rafles pour exterminer les Juifs) mais qui se développe sur un mode totalement loufoque, des personnages au visages animaliers au milieu de soldats réalistes, et une fin totalement délirante étant donné le contexte (je pense à la page 47, qui mélange récit historique complet et précis et dessin représentant sous forme de montage IKEA une scène de combats). Et pour finir, une fin qui n’en est pas une, comme si une suite manquait. Bref, on a sans doute là de quoi rebuter pas mal de lecteurs. Et d’ailleurs tous ces aspects m’ont questionné, m’ont parfois gêné. Mais j’ai trouvé qu’au milieu de ce fatras il y avait autre chose. Un peu comme le film de Benigni « La vie est belle », Rosenberg développe une loufoquerie quasi cathartique, comme quelqu’un qui ne pourrait pas s’empêcher de rigoler par spasmes devant une vision d’horreur. C’est ainsi je pense qu’il faut prendre cette histoire (les chats jouant ici le rôle des Juifs – dans une allégorie à la fois absurde et transparente). C’est donc une farce, mais qui n’a pas pour but de faire rire. C’est déroutant certes, mais dans la folie de l’Histoire, une histoire folle peut trouver sa place. Reste la fin, qui n’en est pas vraiment une donc. Dans sa postface, Rosinski affirme qu’un synopsis pour la suite existe. Pour je ne sais quelles raisons, il n’y a pas eu de suite publiée en tout cas. Mais si on regarde bien cette dernière planche (où le mot fin n’existe pas), on peut raisonnablement penser qu’elle peut être une conclusion, les Juifs disparaissant dans des marais obscurs, car, comme le dit le dernier texte (qui évoque d’ailleurs « l’imagination enfantine »), « le pire était encore à venir ».

04/03/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Je n'aurais jamais pensé donner une note aussi basse pour un sujet qui traite de l'holocauste. C'est comme si je cautionnais le nazisme. Fort heureusement, il n'en n'est rien car je juge l'oeuvre indépendamment du sujet traité qui est certes très sérieux. En fait, je n'ai pas aimé le dessin avec ses têtes d'animaux très hideux. Mais surtout, j'avoue ne pas avoir compris grand chose sur le sens de ce récit très étrange. Il me faut certainement des repères. L'absurde sur des thèmes aussi sensibles, pour moi, cela ne le fait pas.

25/02/2017 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Ben j'ai rien compris! J'ai tenté de voir le degré sous le degré, le symbole caché, l'allusion fine ou une subtilité quelconque, mais mille fois hélas rien de rien. On nous dit que lors de sa sortie en Pologne cette BD a reçu tous les éloges : scénario, dessin et tutti quanti. Ok, plusieurs camps de concentration étaient installés en Pologne et il est possible que les lecteurs y aient vu comme une sorte de rédemption à la suite de ce trouble passé où leurs ancêtres furent parfois peu reluisants. Mais bon, les résistants déguisés en chats, le chef nazi, un nain avec un chapeau pointu orné de croix gammées, les SS qui capturent des chats, non franchement j'ai rien compris. La BD comporte deux ou trois cases qui ne sont pas mal dessinées, mais le reste c'est du grand foutage de gueule. Comme l'a dit un autre posteur, l'acide, ou je dirais le LSD, ça aide pas trop à concevoir un scénario. N'est pas T. Leary, Burgess ou Kerouac qui veut!

17/10/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

Aouch ! Le gars qui a pondu un tel scénario doit être schizo, sous acides, et bien chargé !! Franchement, c'est incompréhensible, cauchemardesque, impénétrable.... Je fais le résumé des pages que j'ai réussi à lire, avant de lâcher, c'est-à-dire la moitié de l'album à peu près... Un père et son fils, tous les deux juifs, représentés sous des traits monstrueux et, malgré leur lien de parenté, très différents l'un de l'autre, tombent dans les mains d'une brigade de SS, dirigée par une espèce de nain nazi déguisé en Merlin l'enchanteur, sauf qu'au lieu des étoiles et croissants de lune, son habit figure des croix gammées. Au début, ils sympathisent, mais nos deux ptits monstres se rendent compte que les nazis enlèvent des ptits chats pour les tuer, et ça, c'est intolérable, ils décident de les libérer, et, du coup, ils se disputent avec Merlin le nazi et sont faits prisonniers... J'en étais arrivé au moment où deux soldats polonais poètes, déguisés en chat, font exprès de se faire capturer par cette escouade pour les sauver... Voilà donc le style d'histoire auquel vous vous confronterez en lisant cet album. J'ai pas pu tenir plus, car, en plus d'être complètement fou, les dialogues sont chiants à mourrir, et que le dessin n'est même pas beau. Je constate que je ne suis pas le seul à mettre la note fatidique, je vous conseille donc de passer votre chemin, et de choisir autre chose. (267)

25/11/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je dois avouer qu'au début, je trouvais l'histoire sympathique. J'aimais bien le coté bizarre du récit et puis le petit bonhomme avec un chapeau d'enchanteur était intéressant. Je n'ai pas trouvé le dessin moche. Au contraire, il allait bien avec l'univers bien étrange de l'album. Malheureusement, les défauts du scénario commencent à apparaitre lorsque le père et le fils se font déporter. Plus rien ne m'a captivé et il m'a semblé que l'intrigue de l'histoire était bien mince. En réfléchissant bien, on pourrait dire que le récit n'est qu'une accumulation de scènes et qu'il contient quelques vagues idées dont on ne comprend pas toujours la signification. Bref, je rejoins les autres avis quand ils écrivent qu'ils ne savent pas ce que voulaient faire les auteurs. C'est vraiment la question que je me suis posé en lisant la fin.

27/04/2009 (modifier)
Par Manuel
Note: 2/5

Une histoire de déportation qui tourne mal. Alpagués par des militaires allemands, Zelig père et fils se retrouvent confrontés à un officier déluré. Le scénar me laisse pantois, très moyen à mon goût, pas de corps, plein de mélodrame plus ou moins insignifiant, surtout insignifiant. Les dessins sont souvent très corrects, mais la caricature déstabilise sans raison la lecture d'un sujet trop difficile à synthétiser. C'est là où j'ai du mal à comprendre, est-ce une synthèse représentant les principaux points de la déportation (l'officier commande, parle et les soldats exécutent) ? Ou alors c'est un amoncellement de faits divers, insolites et propres à la guerre. J'avoue ne pas bien cerner la bd. Enfin les textes et les découpages s'ajoutent à cette incertitude de compréhension. Il y a des points positifs, mais très moyens à mon avis.

19/06/2007 (modifier)
Par klechko
Note: 2/5

En Pologne lors de la seconde guerre mondiale, Zelig et son père s’évadent d’un train devant les mener vers leur dernière destination…. Le dessin est particulier et ne me plait guère, le découpage lui, est assez intéressant. Je n’ai toutefois pas accroché au scénario qui me semble brouillon car je ne pense pas avoir entièrement compris où l’auteur voulait nous mener puisque je reste sur une impression d’inachevé. Un BD trop suggestive pour moi dont le ton se veut à la fois sombre, tragique et humoristique, et dont le seul souvenir appréciable restera juste ou presque une superbe couverture.

22/01/2007 (modifier)
Par Manu
Note: 2/5

Je n'ai pas beaucoup aimé l'histoire, classique, un lien se créé entre les juifs et le chef de la troupe allemande, qui se rompt presque aussi vite. Les dessins sont caricaturés et les visages des personnages principaux imagés. En bref, je ne conseille pas cette bd, très moyenne à mon goût.

09/10/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Je l'avoue, l'album a failli me tomber des mains dès les premières pages. Parce qu'il regroupe à peu près tout ce que je n'aime pas dans une BD, qui plus est une BD qui se veut un témoignage. Dessin affreux, nébulosité du propos, histoire sans début ni fin, voilà un trio rédhibitoire à mes yeux. Le dessin, donc. Besogneux, haché, je dirais même bâclé, il n'est pas sans rappeler (et pour cause !) le style de jeunesse de Gregorz Rosinski. En pire. Passons au propos. De toute évidence, les auteurs ont fait un peu comme Spiegelman pour Maus, en donnant à une partie de leurs personnages des faciès d'animaux. des faciès un peu plus monstrueux cependant. Mais pourquoi les Nazis sont-ils des humains ? Un renversement de symbolisme ? Etrange point de vue, en tous les cas. Troisième point, la structure de l'histoire. Zelig et Zelig errent sur les routes, mais on aurait bien aimé savoir ce qu'il s'est passé avant. Quant à la fin de l'album, c'est étrange, on a l'impression de partir de nulle part pour arriver nulle part. Il est probable que je n'aie absolument rien compris à cette BD. Quelqu'un a un Spirou et Fantasio à me prêter ?

10/03/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

En matière d’œuvres traitant de sujets historiques, je préfère généralement celles dont leurs auteurs ont décidés de traiter leur sujet de manière originale, symbolique ou métaphorique, plutôt que les oeuvres qui prétendent au « réalisme ». Je n’échangerais pas un Kusturica contre deux Spielberg, par exemple. Evidemment l’ennui avec une oeuvre comme « Underground », c’est qu’elle mise fortement sur l’intelligence du spectateur. Ce n’est pas une leçon d’histoire claire et transparente mais une interprétation affective. Elle nécessite non seulement des connaissances historiques préalables mais aussi un effort d’interprétation. C’est pleinement à cette catégorie d’oeuvre qu’appartient Achtung Zelig, mais malgré mon attirance pour le « genre », cette bd m’est complètement tombée des mains. Je n’ai aucunement saisi où les auteurs voulaient en venir, ce qu’ils voulaient faire passer... Alors soit je n’ai pas les connaissances suffisantes sur l’histoire de la Pologne pour saisir réellement la portée de cette histoire, soit c’est de l’absurde plus prétentieux que réussi... Mon agacement s’est accentué à la lecture de la fin de l’album, et l’impossibilité de savoir si il y aura une suite ou pas... Rosinski, qui signe la postface, et Casterman se contredisent sur ce point. En tout cas, si ça termine là, cette fin est franchement mauvaise et cette intrigue bien trop mince... C’est bien simple, la présentation de Casterman résume tout l’album !

28/08/2005 (modifier)