Les derniers avis (20190 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Tokyo Babylon
Tokyo Babylon

Brouf, brouf... Je pense que je n'ai jamais lu une intégrale aussi rapidement, non par parce qu'elle m'a passionné mais bien parce que très vite, je me suis mis à la feuilleter plutôt qu'à la lire tant elle me gonflait. Je trouve le format des albums et les couvertures bien sympathiques. Rien que les couleurs et le dessin des couvertures me donnaient envie de lire la série. Mais ensuite le dessin intérieur m'a nettement moins accroché (le style Clamp, j'en ai été vacciné depuis X: 1999). Les visages féminins des hommes, leurs vêtements et leurs comportements qui font se demander si ce sont des femmes ou des hommes, les plumes ou les fleurs de cerisiers qui emplissent l'arrière-plan dans les moments "tragiques", les postures des personnages et leurs visages qui collent difficilement avec les situations correspondantes, etc... C'est pas mon style. Ensuite, l'histoire commence d'une manière qui m'a assez surpris, moi qui m'attendait à la grandiloquence de X: 1999 : la narration du tome 1 est très fouillis, l'histoire mêlant de la magie/exorcisme à une sorte de romance bizarre, homosexuelle et légèrement humoristique entre les deux personnages principaux Subaru et Seiichiro, romance dont on ne comprend pas grand chose dans ce premier tome. Au fil des tomes, tandis que les scènes de magie et d'aventures se poursuivent à la façon d'épisodes, cette drôle de romance se fait expliquer et l'humour cède peu à peu la place à la "tragédie grandiloquente" qui m'énerve tant chez Clamp. On revient sans arrêt sur une "vision/souvenir" de Subaru qui très vite nous amène à nous méfier de plus en plus de Seiichiro et à se dire "oh la la, mais quel peut bien être ce mystère incroyable et grandiose que cache ce Seiichiro ? oh, je tremble à l'idée de le savoir...". Et cette vision est rabâchée sans arrêt, tandis que l'intrigue globale n'avance pas ou presque pas. Et ça finit sur un tome 7 totalement grandiloquent à la manière de X: 1999, avec les mêmes répliques répétées sans arrêt pour bien insister dessus, avec le côté tragique accentuée artificiellement, avec une intrigue qui se trouve enfin expliquée même si on avait tout compris depuis des heures tant le scénario avait insisté lourdement sur ces "visions" de Subaru. C'est lourdingue, ennuyeux, prévisible. Alors ce doit être la série de Clamp que j'ai le mieux réussi à lire jusqu'à présent car le dessin est de qualité et l'histoire pas détestable, mais franchement, je n'ai guère apprécié cette série.

22/03/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Love & Rockets X
Love & Rockets X

Cet album se veut une sorte de représentation de la société de la Cité des Anges il y a 15 ans. Le tableau est loin d'être riant : meurtres racistes, insouciance des ethnies, inconséquence sexuelle, instabilité sentimentale... A travers le parcours de cette trentaine de personnages, c'est toute la décadence de l'Amérique des années Reagan/Bush Sr que l'on assiste. Et c'est lourd. Il y a trop de personnages, dont les destins s'entrecroisent, et le propos est dilué dans la masse. Le dessin est quelconque, certes typique de l'underground, mais pas toujours très lisible. On a vraiment du mal à s'y intéresser. Je retiendrai cependant deux "bons mots", que j'ai bien aimés : "Smoke, drink, take drugs, wear fur, fuck" marqué sur un t-shirt, et "l'âge n'a aucune importance, sauf si tu es un fromage". :)

21/03/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série Girl
Girl

Le principal défaut de cette BD porno, c'est la taille démesurée des sexes des mecs. Rocco serait ridicule à côté vu qu'on s'approche plutôt de la taille d'un sexe de cheval. Bref, les mecs ont chacun une monstruosité entre les jambes, et j'ai mal pour les nanas qui doivent s'empaler sur les poteaux télégraphiques qui leur servent de sexe. C'est tellement énorme et long que les nanas doivent parfois avoir du mal à bouger la tête ! A part ce "petit" détail, c'est une BD porno plutôt correcte grâce à un dessin assez cartoon, ce qui est rare (à ma connaissance) dans ce type de BD. C'est je crois la première BD X que je lis qui me fait penser aux gonzo...

21/03/2005 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Borgia
Borgia

Une fresque historique qui mélange sexe, sang et religion : avec ça, il y a soit de quoi faire une tragédie passionnante, soit un gros nanar bien tartignolle et indigeste. Même s’il est un peu tôt pour se prononcer définitivement sur cette série qui est censée s’étendre sur 3 tomes, pour le moment Du sang pour le Pape envoie Borgia vers la deuxième catégorie plutôt que vers la première. Pourtant, Jodorowsky et Manara sont quand même censés ne pas être des manchots ; ils ont même une réputation plutôt bien établie de "maîtres de la bande dessinée". Hélas, je dois avouer que rien ne m’a convaincu dans cet album, ni l’histoire, ni les dialogues, ni le dessin. Côté scénario, avec une histoire aussi riche que celle des Borgia il y aurait déjà eu de quoi s’occuper, à mon avis, sans avoir à en rajouter. Or, là, nous avons droit à : -des péripéties assez peu crédibles parfois : ainsi, avant même de devenir pape, le père Borgia est apparemment suffisamment puissant et influent pour faire massacrer qui il veut quand il veut, au vu et au su de tout le monde, sans que personne y trouve à redire. C’est une chose que d’empoisonner discrètement un rival, mais envoyer une petite armée pour se débarrasser d’un riche et puissant prince italien, à Rome, sans se faire taper sur les doigts, quand on est un cardinal espagnol méprisé par ses pairs ? Faire exécuter cent cinquante moines ? Une fois devenu le tout puissant Saint-Père, Borgia a sûrement eu les coudées franches pour faire tout ce qu’il voulait, mais là, c’est avant. J’ai du mal à gober ça. -des scènes sordido-sexuelles purement gratuites qui arrivent comme des poils de chatte sur la soupe : la demoiselle qui turlute le chipolata de la statue de St-Sébastien, le petit cardinal pédé qui tripote les roupettes du nouveau pape, les sœurs Borgia qui commencent par se bagarrer puis finissent par jouer à broute-mi et broute-moi devant leurs camarades de couvent, le gamin qui dégueule dans le décolleté de sa frangine… Ah, et le coup du sac de zguegs aussi ! Ca devait démanger Manara, de pas avoir pu dessiner une seule bite jusque là dans l'album ! Bon, bref, ce mélange cul et religion choquait le bourgeois dans les années 60 et 70, période sur laquelle bon nombre de vieux obsédés "provocateurs" sont restés bloqués, mais aujourd’hui, le côté provocant de la chose ayant largement perdu de sa force, ces scènes en deviennent plus risibles qu’autre chose. -des répliques "coquines" qui, comme souvent chez les auteurs qui cherchent à intellectualiser le cul, sont parfaitement ridicules : "Ta semence me fit perdre la raison. J’entrai dans une autre dimension de l’espace et du temps", ou encore "L’anus de Vanozza est sacré". Au final, tout ça ne me paraît pas assez crédible pour faire une bonne BD historique, et pas assez cochon pour faire une bonne BD de cul. Le dessin est extrêmement décevant de la part de quelqu’un comme Manara. C’est joli mais sans âme. Les nanas ont l’air directement importées d’albums précédents par copier-coller plutôt qu’inventées et dessinées spécialement pour celui-ci, quant aux décors… Rome, sous les pinceaux de Manara, n’est ni majestueuse ni infernale, mais ressemble à une aquarelle insipide de carte postale pour mamies. Enfin, comme le fait justement remarquer steamboy13, les méchants vicieux ont des têtes de méchants vicieux, ce qui n’est pas franchement d’une audace et d’une originalité folle. Le pire c’est que ça se laisse lire, finalement, et qu’on a quand même envie de savoir la suite de tout cela (d’autant que le deuxième tome va sans doute nous causer de la petite Lucrèce, dont les aventures seront vraisemblablement plus croustillantes que les manigances de son pape-ounet). Bref, voilà, pour l’instant je vais dire 2/5, en espérant avoir l’occasion de remonter ma note d’ici la fin de la série. Petite note pour finir : si ça peut rassurer les plus sensibles d’entre vous, pour autant que je sache aucun des "monstres" de l’album n’a jamais été canonisé, que ce soient les Borgia ou Innocent VIII.

19/03/2005 (modifier)
Par Thorn
Note: 2/5
Couverture de la série Banquise
Banquise

Une troupe de chasseurs répugnants se retrouve sur la banquise, où les affronte une femme shaman qui use et abuse de ses pouvoirs pour sauver les animaux. La petite équipe est composée de meurtriers, de fous et d’ivrognes, qui sont une caricature d’eux-mêmes. En fait on se demande pourquoi le shaman a besoin d’intervenir, vu qu’il semble évident que laissés entre eux, ceux qui n’auraient pas fini par s’entretuer risquent de mourir de négligence (complètement soul, l’un d’eux passe une nuit dehors mais ne semble pas en souffrir). Le caractère outré de ces personnages est finalement ridicule, et leur violence gratuite sans vraiment d’intérêt. L’autre « camp », représenté par le shaman et les animaux, est assez étrange et guère plus attachant. La magie dont il use est violente et étrange. Mais ils nous réservent des surprises, et il faut avouer que les 10 dernières pages, en rompant avec la logique du début, relève l’originalité du récit. Enfin bon, ce n’est pas grandiose non plus, et ce récit m’a laissé l’impression d’un conte malsain à vite oublier. Les dessins ne sont pas très agréables, mais vont bien avec l'ambiance et les couleurs. En fait on a l'impression que tout était réuni pour une bonne histoire (dessins, persos, ambiance), et que l'auteur a un peu lâché tout ça pour voir où ils allaient tous seuls. Inutile de lire cet album pour deviner qu'en fait, ils ne vont nulle part...

18/03/2005 (modifier)
Par Gevaudan
Note: 2/5
Couverture de la série Djinn
Djinn

Bon là, je sens que je ne vais pas me faire des amis. Autant être clair, je n'ai franchement pas été passionné par cette BD. Le dessin, encensé dans les avis ci dessous, ne m'a pas subjugué. Certes les femmes ont des corps sculpturaux mais correspondent toutes au même canon de beauté avec des formes rebondies et des jambes à n'en plus finir, et je trouve que les visages sont un peu réduits à leur plus simple expression et manquent cruellement d'originalité. Le scénario ne m'a pas emballé non plus. Oscillant entre aventure, contexte historique et érotisme soit disant sulfureux, il ne m'a pas captivé. Le traitement du contexte géopolitique de la fin de l'empire ottoman m'a paru assez léger et simpliste. De même, la vie du harem correspond plus à une vision fantasmée orientaliste qu'à un témoignage réaliste de ce qui s'y passait vraiment. Et puis, il y a les multiples scènes et propos érotiques qui sont, ai-je trouvé, parfois un peu, et même, franchement limites, présentant souvent la femme comme un objet sexuel (je pense notamment au passage où l'héroïne doit se taper je ne sais plus combien de gugusses pour enlever ses clochettes...), dont le seul espoir dans la vie est de dominer l'homme en sachant manipuler ses bas instincts. L'aventure (côté chasse au trésor) est vraiment bof et l'on sent bien qu'elle ne sert que de prétexte au délire sensuello-orientaliste des auteurs. Désolé pour ceux qui ont aimé, mais moi ça m'est un peu tombé des mains.

18/03/2005 (modifier)
Par Gevaudan
Note: 2/5
Couverture de la série L'oiseau noir
L'oiseau noir

Bon, ben, pour moi, la sauce n'a pas pris, désolé. Les dessins je ne les trouve franchement pas extraordinaires: trop simplistes, et ne possédant pas vraiment d'âme. Ils réussissent assez bien à rendre l'atmosphère du Sud de la France (couleurs douces et très ensoleillées) mais sont complètement ratés lorsqu'il s'agit de retranscrire l'horreur et la folie des derniers combats de Berlin en 1945 (on sent bien que ce n'est pas la tasse de thé du dessinateur et qu'il s'attaque là à quelque chose qu'il ne maîtrise pas). Quant à l'histoire, je la trouve lourde, très lourde de bons sentiments et jalonnée de lieux communs et de personnages qui sont autant d'archétypes: le pauvre Allemand mal aimé, les péquenots avinés intolérants, la marie couche toi là au grand coeur, le petit gamin malheureux, etc, etc.. On se croirait dans un téléfilm du lundi soir sur France 2. Et en plus, on nous assène un happy ending, la totale! La trame en elle même n'est pas des plus cohérentes et crédible (mais qu'est ce que ce vétéran Allemand vient faire en Provence? A vélo, depuis l'Alsace, en plus!) et il y a des choses que je ne m'explique pas (mais pourquoi a-t-il laissé tomber sa Mädchen, le Manfred? et comment il a fait pour la retrouver?). Probablement trop de bons sentiments pour moi dans tout ça. Sur l'ambiguïté des rapports humains pendant et après l'occupation, il y a bien mieux, à mon avis (allez voir du côté de Gibrat, c'est moins niais).

17/03/2005 (modifier)
Couverture de la série Marie & Elie Alchimistes de Salburg
Marie & Elie Alchimistes de Salburg

Bon à part une couverture bien sucrée, pas grand chose à signaler pour cet album. La vie est belle à Salburg, Marie et Elie picolent le soir, fabriquent des potions magiques la journée, les futés lutins assurent les rôles de gamins collants et les chevaliers partent combattre un gentil monstre qui ressemble à une boule de chewing-gum... Une lecture destiné aux jeunes filles avec des dessins tout "kawaï". Les codes du genre sont respectés, le style vestimentaire des personnage est extravagant, les expressions sont exagérées au maximum et la mièvrerie colle au récit. Un shojo très moyen, pour un public plutôt jeune. Passé 13 ans, le deuxième degré ne fonctionne jamais vraiment...

17/03/2005 (modifier)
Par Gevaudan
Note: 2/5
Couverture de la série Trois éclats blancs
Trois éclats blancs

Je n'ai franchement pas été emballé par cette BD. Le dessin, même s'il reste parfois un peu approximatif (il me fait souvent penser au style de Marvano dans la Guerre Eternelle ou dans les 7 nains) ne me gêne pas, au contraire. Mais j'ai trouvé le scénario un peu vide. Le concept de base aurait pu donner des développements intéressants (cet ingénieur parisien qui vient construire un phare dans un coin paumé de Bretagne, reflet du choc entre la modernité en marche et les coutumes des autochtones) mais je suis resté sur ma faim. J'ai eu le sentiment que l'auteur n'arrivait pas à décider sur quel registre il allait faire porter son histoire et plusieurs thèmes sont abordés sans la profondeur suffisante (l'amour, la mer, le déclin des anciens modes de vie face au progrès, etc..) ce qui est au final assez frustrant. ****SPOILER**** En plus l'irruption de la guerre en toute fin d'album, ça vient comme un cheveu sur la soupe, je n'ai pas compris et ça a achevé de me perdre. ****FIN DU SPOILER**** Bref, un scénario qui part d'une idée de base sympa mais qui ne nous mène pas très loin. Je n'ai pas compris pourquoi il a été récompensé. Et les dessins ne rehaussent pas l'ensemble. Pas très convaincant.

17/03/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 2/5
Couverture de la série L'Homme sans talent
L'Homme sans talent

C'est marrant, j'arrive à être assez proche de l'avis de ThePatrick (qui a adoré ce bouquin) alors que moi je l'ai trouvé finalement assez moyen. En fait, ce bouquin ne manque certainement pas de qualités, mais tout est question de sensibilité face à cet homme. Moi, il ne m'a pas touché, il ne m'a presque pas intéressé, et il m'a franchement agacé. J'aime pas les gens mous, ça me sort par les yeux, donc Sukezo n'avait pas une chance de m'émouvoir. Si seulement la fin avait été plus optimiste, quite à perdre un peu en originalité... mais non, il est et restera un rêveur mou. Honnêtement, je m'attendais à bien mieux de ce one-shot dont j'avais entendu tant de bien...

17/03/2005 (modifier)