"Les pompiers" quand les soldats du feu s’enflamment …
Je trouve les gags de Cazenove pas très drôles et c’est plutôt gênant pour une bd qui mise tout la dessus. Et sur pas mal de strips que les protagonistes soient des pompiers ou des boulangers ne change rien à la dynamique du gag, ce qui pour moi caractérise un large manque d’inspiration. Et je ne parle pas des répétitions, mais bon, là, c’est monnaie courante avec les bds à gags.
Les dessins de Stédo sont assez sympas tout en rondeur et en simplicité qui convient parfaitement à une série d’humour.
Les couleurs informatisées de Favrelle, n’ont rien d’exceptionnelles, ce sont de simples aplats avec de légers dégradés. Mais c’est lot courant avec ce genre.
Je suis très déçu par cette série. Pourtant, comme pour le Chat du Rabbin (au moins le tome 1), il y avait un vrai potentiel. Je n'ai pas vu de philosophie tant la réflexion est minimaliste. Le scénario n'a rien d'extraordinaire. Bon, j'ai quand même apprécié les quelques pointes d'humour et puis le dessin me fait marrer.
J'achèterai les prochains tomes car j'aime avoir des séries complètes mais ça s'arrête là.
Le soap opera, c'est un peu comme le roman-photo ou les histoires sentimentales à quatre sous façon Harlequin : c'est un genre tellement risible en soi qu'il se passe presque de parodie. Faites le test, regardez 5 minutes d'Amour, Gloire et Beauté et vous verrez qu'il n'y a pas vraiment besoin qu'un humoriste repasse derrière pour que ce soit drôle. Mais vous noterez aussi que c'est drôle... 5 minutes, mais après ça, fini, on a fait le tour, on a compris comment ça fonctionnait, sur quoi ça reposait, et il n'y a plus qu'à zapper, parce que bon quand même, c'est nul. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a jamais eu de bonne parodie de soap opera, mais le risque quand on se lance là-dedans est de faire une copie si fidèle du modèle qu'elle en devient aussi nulle.
"Eva Miranda" oscille entre parodie et pastiche de ce genre et, à force de se balancer ainsi le cul entre deux chaises, finit par basculer du mauvais côté (le pastiche trop proche du modèle plutôt que la parodie outrée et absurde comme, je ne sais pas moi, mettons ça ou ça) : à part quelques scènes qui font sourire (sans plus), l'album apparaît rapidement aussi creux et niais qu'un vrai épisode des Feux de l'Amour. Intrigue à deux balles, dialogues à deux balles, fausses pubs ratées : ça sert à rien de parodier un truc naze si c'est pour faire soi-même un truc aussi naze. Mais visiblement le scénariste est très fier de tout ça puisqu'il n'hésite pas à signer soi-même sa propre préface bien pompeuse sur le thème du soap opera comme symbole de notre 3ème millénaire vulgaire, superficiel et consumériste (j'adore les auteurs qui 1) enfilent un beau costume de chevalier blanc pour enfoncer des portes ouvertes depuis 20 ans et 2) jouent la carte du "tout le monde est nul et con, sauf toi bien sûr ami lecteur, qui a choisi mon livre parce que, comme moi, tu n'es pas dupe de ce monde nul et con").
Bref, 2 étoiles parce que le dessin est chouette dans son genre, mais à part ça, pfffffffrrrrrrrt...
Voilà une initiative qui s'annonce bien prometteuse, malheureusement les histoires s'enchaînent sans véritable lien, les anecdotes multiples et parfois amusantes paraissent noyées dans ce qui ressemble à une bouillie chargée de relents auteurisants et indigestes.
Certaines histoires m'ont plu bien sûr, comme celle de Sfar plutôt hilarante, celle de de Crécy assez originale (j'aime bien son style graphique), celle de Neaud qui nous raconte son quotidien de façon spontanée... Mais ma préférée reste celle d'Aurélia Aurita, la narration est parfaite, l'histoire sympa et fraîche et les crayonnés sont du plus bel effet, cela paraît simpliste, en fait c'est beau (galerie).
Pour le reste j'étais pressé d'aller au bout de ces 250 pages, côté japonais rien de bien transcendant, à part peut-être un léger intérêt pour l'histoire d'Hanawa : La Forêt profonde. Cela fait bien peu pour seize histoires.
Bien sûr il y a évidemment des auteurs que je n'apprécie pas du tout, comme Jirô Taniguchi, je trouve que son style contemplatif est extrêmement lent et ennuyeux, j'y suis totalement hermétique. Quant à Boilet, je n'ai jamais accroché et je pense que je n'y arriverai jamais.
Voilà, l'album est assez inégal, je suis certain que d'autres l'auraient mieux apprécié que moi, je ne suis pas spécialement fan de ce genre de produit.
Au final, je trouve cela creux et décevant.
Voilà une série d'humour dont on se lasse très vite avant même la fin d'un album.
Le dessin est dans le style classique humour franco-belge à gros nez. Pas original, pas vraiment moche, rien à dire.
L'humour maintenant est très bateau, souvent franchement médiocre. Les thèmes abordés ne concernent pas tellement spécifiquement les fonctionnaires mais plutôt la vie de bureau dans son ensemble, si ce n'est que l'auteur caractérise la vie de bureau d'un fonctionnaire par les critères suivants : le fonctionnaire travaille très peu et pense sans arrêt à ses vacances et le fonctionnaire fait souvent la grève. Pour le reste, les gags peuvent globalement s'appliquer à n'importe quels employés de bureau.
Mais je le répête, ce sont des gags parfois assez lourds, souvent répétitifs et très peu drôles, donc personnellement, je m'en passe très bien.
Etrange cette BD... Autant le dessin est plaisant, fouillé, travaillé, autant le scénario ressemble à du grand n'importe quoi... Les péripéties et les situations s'enchaînent sans aucune logique. Le canard-détective passe son temps à se faire rosser, humilier, ou alors sa voiture se fait uriner dessus. On a l'impression que Baggi avait l'intention d'aligner certains éléments dans son histoire, sans se soucier réellement de la cohérence du tout, qui ressemble à un mélange d'histoire lovecraftienne avec un roman noir classique.
Un seul bon point donc, le dessin.
Boarf, Eye Shield 21 je me suis fait prêter les 2 premiers, l'un pour lire dans la salle de perm' du lycée et l'autre pour lire dans le bus et, à lire comme ça c'est rigolo... le ton loufoque m'a fait penser à Samurai Champloo ... un peu gamin mais ça fait sourire, le trio / quatuor de personnage est attachant, on a un des rare personnage principal de Manga qui a du charisme ... pour moi ça ne vaut pas Slam Dunk, c'est sûr, je n'irais pas les acheter mais à mes les faire prêter les uns après les autres pour lire quand je n'ai rien à faire c'est très agréable !
Waow. Je crois que là on atteint le summum de l'absolu archétype de l'autobiographie. En trois mots, c'est... chiant. Il ne se passe quasiment rien, les personnages ne sont vraiment pas attachants. Okay, c'est probablement vrai à 80%, mais de savoir que Chester Brown était un adolescent indifférent n'est pas forcément intéressant. Alors on se console avec le graphisme, qui est sympathique, mais sans plus, par rapport à ce qu'il fera plus tard...
Etant jeune, je n'ai jamais été fan des jouets Transformers et je me souviens à peine des dessins animés que je zappais rapidement. Maintenant, je trouve que les Transformers sont des jouets désuets datant d'une époque où les petits robots en plastique faisaient la joie de gamins qui ne connaissaient pas encore les consoles de jeu vidéo. Aussi ai-je été surpris de les voir adaptés dans une BD qui a toutes les allures d'une BD sérieuse. Je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose de bon et d'original qui pouvait sortir de l'adaptation d'une série et de personnages aussi désuets. Ben non...
Le dessin de cette BD est très professionnel. Je ne me suis pas renseigné mais on dirait bien que cette BD est en fait issue d'un OAV Japonais au dessin travaillé et à la colorisation assistée par ordinateur, quelque chose qui doit donner très bien en vidéo, et qui, une fois adapté en BD, a un bon rendu même si les personnages sont un peu figés et la colorisation un peu artificielle.
Par contre, le scénario est vraiment médiocre.
Pour commencer, il faut comprendre qu'il s'est passé pas mal de choses avant cette BD. Les Transformers ont déjà vécu pas mal d'aventures sur Terre, sans doute le contenu des épisodes de dessins animés des années 80, et ils allaient pouvoir retourner sur leur planète d'origine à bord d'un vaisseau qui s'est crashé 3 ans avant le début de la BD actuelle. Mais maintenant, 3 ans plus tard, des méchants extrêmistes ont récupéré les méchants Transformers, les ont ranimés et les utilisent pour leurs basses actions. Sauf que le méchant Mégatron est encore plus méchant que les méchants et qu'il va se révolter et amener encore plus de destruction et de combats autour de lui. Heureusement, les gentils militaires et le gentil Spike vont eux aussi réussir à réveiller des Transformers, les gentils avec à leur tête Optimus Prime. Et voilà, le champ de bataille est prêt pour voir s'affronter les gentils robots contre les méchants robots.
Dans ce scénario, il y a pas mal de côtés ridicules. Déjà, le physique des Transformers eux-mêmes a énormément vieilli et autant ils pouvaient plaire à un gosse dans les années 80, autant ils font désuets et moches dans une BD au style manga moderne comme celle-ci. Ensuite, l'idée que les Transformers soient des extra-terrestres est passablement ridicule également : ben oui, tout le monde sait que sur une planète lointaine, les habitants ne peuvent qu'évoluer sous la forme de robots capables de se transformer en vieille jeep, en vieux camion ou en ambulance qui fait pin-pon. De toute façon, quelle importance qu'ils puissent se transformer : cette BD ne les utilise quasiment que sous leur forme robotique pour mieux les voir s'affronter à grands coups d'explosions.
Une BD bourrin, sans autre interêt de t'attirer la curiosité d'anciens amateurs des dessins animés quand ils étaient gamins.
Cette BD me fait penser à un recueil de petites BDs amateurs sur fond de SF, le genre qu'un dessinateur doué mais sans réel maturité scénaristique pourrait publier dans un fanzine de fac.
Azpiri nous montre là qu'il sait assez bien dessiner, notamment Lorna évidemment qui a tous les atouts physiques pour plaire. Mais le dessin est inégal d'une histoire à l'autre, et il a une touche assez débutante sur certains récits. Au niveau colorisation, c'est son style typique également à base de couleurs pêtantes ou pastels. Cela donne parfois bien mais d'autre fois, les couleurs sont vraiment fouillis et ne vont pas du tout ensemble à mon goût.
Quant aux scénarios, ben, ils sont assez creux et rapidement résumés. De petites histoires de SF, avec une petite dose d'humour un peu bourrin, et pas mal d'érotisme surtout sur les dernières histoires. Tout est basé sur le personnage de Lorna, blond pulpeuse qui passe sa vie à poil ou les seins à l'air. Une sorte de mercenaire-pute de l'espace. Franchement rien de bien original, le genre même d'histoire qu'on imagine assez facilement issue d'un jeune amateur de SF, de jolies filles et d'action.
Une BD qui manque nettement de maturité et d'interêt même si le dessin et le personnage de Lorna suffise à aiguiser la curiosité du lecteur.
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Les Pompiers
"Les pompiers" quand les soldats du feu s’enflamment … Je trouve les gags de Cazenove pas très drôles et c’est plutôt gênant pour une bd qui mise tout la dessus. Et sur pas mal de strips que les protagonistes soient des pompiers ou des boulangers ne change rien à la dynamique du gag, ce qui pour moi caractérise un large manque d’inspiration. Et je ne parle pas des répétitions, mais bon, là, c’est monnaie courante avec les bds à gags. Les dessins de Stédo sont assez sympas tout en rondeur et en simplicité qui convient parfaitement à une série d’humour. Les couleurs informatisées de Favrelle, n’ont rien d’exceptionnelles, ce sont de simples aplats avec de légers dégradés. Mais c’est lot courant avec ce genre.
Socrate le demi-chien
Je suis très déçu par cette série. Pourtant, comme pour le Chat du Rabbin (au moins le tome 1), il y avait un vrai potentiel. Je n'ai pas vu de philosophie tant la réflexion est minimaliste. Le scénario n'a rien d'extraordinaire. Bon, j'ai quand même apprécié les quelques pointes d'humour et puis le dessin me fait marrer. J'achèterai les prochains tomes car j'aime avoir des séries complètes mais ça s'arrête là.
Eva Miranda
Le soap opera, c'est un peu comme le roman-photo ou les histoires sentimentales à quatre sous façon Harlequin : c'est un genre tellement risible en soi qu'il se passe presque de parodie. Faites le test, regardez 5 minutes d'Amour, Gloire et Beauté et vous verrez qu'il n'y a pas vraiment besoin qu'un humoriste repasse derrière pour que ce soit drôle. Mais vous noterez aussi que c'est drôle... 5 minutes, mais après ça, fini, on a fait le tour, on a compris comment ça fonctionnait, sur quoi ça reposait, et il n'y a plus qu'à zapper, parce que bon quand même, c'est nul. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a jamais eu de bonne parodie de soap opera, mais le risque quand on se lance là-dedans est de faire une copie si fidèle du modèle qu'elle en devient aussi nulle. "Eva Miranda" oscille entre parodie et pastiche de ce genre et, à force de se balancer ainsi le cul entre deux chaises, finit par basculer du mauvais côté (le pastiche trop proche du modèle plutôt que la parodie outrée et absurde comme, je ne sais pas moi, mettons ça ou ça) : à part quelques scènes qui font sourire (sans plus), l'album apparaît rapidement aussi creux et niais qu'un vrai épisode des Feux de l'Amour. Intrigue à deux balles, dialogues à deux balles, fausses pubs ratées : ça sert à rien de parodier un truc naze si c'est pour faire soi-même un truc aussi naze. Mais visiblement le scénariste est très fier de tout ça puisqu'il n'hésite pas à signer soi-même sa propre préface bien pompeuse sur le thème du soap opera comme symbole de notre 3ème millénaire vulgaire, superficiel et consumériste (j'adore les auteurs qui 1) enfilent un beau costume de chevalier blanc pour enfoncer des portes ouvertes depuis 20 ans et 2) jouent la carte du "tout le monde est nul et con, sauf toi bien sûr ami lecteur, qui a choisi mon livre parce que, comme moi, tu n'es pas dupe de ce monde nul et con"). Bref, 2 étoiles parce que le dessin est chouette dans son genre, mais à part ça, pfffffffrrrrrrrt...
Japon
Voilà une initiative qui s'annonce bien prometteuse, malheureusement les histoires s'enchaînent sans véritable lien, les anecdotes multiples et parfois amusantes paraissent noyées dans ce qui ressemble à une bouillie chargée de relents auteurisants et indigestes. Certaines histoires m'ont plu bien sûr, comme celle de Sfar plutôt hilarante, celle de de Crécy assez originale (j'aime bien son style graphique), celle de Neaud qui nous raconte son quotidien de façon spontanée... Mais ma préférée reste celle d'Aurélia Aurita, la narration est parfaite, l'histoire sympa et fraîche et les crayonnés sont du plus bel effet, cela paraît simpliste, en fait c'est beau (galerie). Pour le reste j'étais pressé d'aller au bout de ces 250 pages, côté japonais rien de bien transcendant, à part peut-être un léger intérêt pour l'histoire d'Hanawa : La Forêt profonde. Cela fait bien peu pour seize histoires. Bien sûr il y a évidemment des auteurs que je n'apprécie pas du tout, comme Jirô Taniguchi, je trouve que son style contemplatif est extrêmement lent et ennuyeux, j'y suis totalement hermétique. Quant à Boilet, je n'ai jamais accroché et je pense que je n'y arriverai jamais. Voilà, l'album est assez inégal, je suis certain que d'autres l'auraient mieux apprécié que moi, je ne suis pas spécialement fan de ce genre de produit. Au final, je trouve cela creux et décevant.
Les Fonctionnaires
Voilà une série d'humour dont on se lasse très vite avant même la fin d'un album. Le dessin est dans le style classique humour franco-belge à gros nez. Pas original, pas vraiment moche, rien à dire. L'humour maintenant est très bateau, souvent franchement médiocre. Les thèmes abordés ne concernent pas tellement spécifiquement les fonctionnaires mais plutôt la vie de bureau dans son ensemble, si ce n'est que l'auteur caractérise la vie de bureau d'un fonctionnaire par les critères suivants : le fonctionnaire travaille très peu et pense sans arrêt à ses vacances et le fonctionnaire fait souvent la grève. Pour le reste, les gags peuvent globalement s'appliquer à n'importe quels employés de bureau. Mais je le répête, ce sont des gags parfois assez lourds, souvent répétitifs et très peu drôles, donc personnellement, je m'en passe très bien.
L'Affaire Loretta Stevens
Etrange cette BD... Autant le dessin est plaisant, fouillé, travaillé, autant le scénario ressemble à du grand n'importe quoi... Les péripéties et les situations s'enchaînent sans aucune logique. Le canard-détective passe son temps à se faire rosser, humilier, ou alors sa voiture se fait uriner dessus. On a l'impression que Baggi avait l'intention d'aligner certains éléments dans son histoire, sans se soucier réellement de la cohérence du tout, qui ressemble à un mélange d'histoire lovecraftienne avec un roman noir classique. Un seul bon point donc, le dessin.
Eye Shield 21
Boarf, Eye Shield 21 je me suis fait prêter les 2 premiers, l'un pour lire dans la salle de perm' du lycée et l'autre pour lire dans le bus et, à lire comme ça c'est rigolo... le ton loufoque m'a fait penser à Samurai Champloo ... un peu gamin mais ça fait sourire, le trio / quatuor de personnage est attachant, on a un des rare personnage principal de Manga qui a du charisme ... pour moi ça ne vaut pas Slam Dunk, c'est sûr, je n'irais pas les acheter mais à mes les faire prêter les uns après les autres pour lire quand je n'ai rien à faire c'est très agréable !
Je ne t'ai jamais aimé
Waow. Je crois que là on atteint le summum de l'absolu archétype de l'autobiographie. En trois mots, c'est... chiant. Il ne se passe quasiment rien, les personnages ne sont vraiment pas attachants. Okay, c'est probablement vrai à 80%, mais de savoir que Chester Brown était un adolescent indifférent n'est pas forcément intéressant. Alors on se console avec le graphisme, qui est sympathique, mais sans plus, par rapport à ce qu'il fera plus tard...
Transformers
Etant jeune, je n'ai jamais été fan des jouets Transformers et je me souviens à peine des dessins animés que je zappais rapidement. Maintenant, je trouve que les Transformers sont des jouets désuets datant d'une époque où les petits robots en plastique faisaient la joie de gamins qui ne connaissaient pas encore les consoles de jeu vidéo. Aussi ai-je été surpris de les voir adaptés dans une BD qui a toutes les allures d'une BD sérieuse. Je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose de bon et d'original qui pouvait sortir de l'adaptation d'une série et de personnages aussi désuets. Ben non... Le dessin de cette BD est très professionnel. Je ne me suis pas renseigné mais on dirait bien que cette BD est en fait issue d'un OAV Japonais au dessin travaillé et à la colorisation assistée par ordinateur, quelque chose qui doit donner très bien en vidéo, et qui, une fois adapté en BD, a un bon rendu même si les personnages sont un peu figés et la colorisation un peu artificielle. Par contre, le scénario est vraiment médiocre. Pour commencer, il faut comprendre qu'il s'est passé pas mal de choses avant cette BD. Les Transformers ont déjà vécu pas mal d'aventures sur Terre, sans doute le contenu des épisodes de dessins animés des années 80, et ils allaient pouvoir retourner sur leur planète d'origine à bord d'un vaisseau qui s'est crashé 3 ans avant le début de la BD actuelle. Mais maintenant, 3 ans plus tard, des méchants extrêmistes ont récupéré les méchants Transformers, les ont ranimés et les utilisent pour leurs basses actions. Sauf que le méchant Mégatron est encore plus méchant que les méchants et qu'il va se révolter et amener encore plus de destruction et de combats autour de lui. Heureusement, les gentils militaires et le gentil Spike vont eux aussi réussir à réveiller des Transformers, les gentils avec à leur tête Optimus Prime. Et voilà, le champ de bataille est prêt pour voir s'affronter les gentils robots contre les méchants robots. Dans ce scénario, il y a pas mal de côtés ridicules. Déjà, le physique des Transformers eux-mêmes a énormément vieilli et autant ils pouvaient plaire à un gosse dans les années 80, autant ils font désuets et moches dans une BD au style manga moderne comme celle-ci. Ensuite, l'idée que les Transformers soient des extra-terrestres est passablement ridicule également : ben oui, tout le monde sait que sur une planète lointaine, les habitants ne peuvent qu'évoluer sous la forme de robots capables de se transformer en vieille jeep, en vieux camion ou en ambulance qui fait pin-pon. De toute façon, quelle importance qu'ils puissent se transformer : cette BD ne les utilise quasiment que sous leur forme robotique pour mieux les voir s'affronter à grands coups d'explosions. Une BD bourrin, sans autre interêt de t'attirer la curiosité d'anciens amateurs des dessins animés quand ils étaient gamins.
Lorna (Soleil Production)
Cette BD me fait penser à un recueil de petites BDs amateurs sur fond de SF, le genre qu'un dessinateur doué mais sans réel maturité scénaristique pourrait publier dans un fanzine de fac. Azpiri nous montre là qu'il sait assez bien dessiner, notamment Lorna évidemment qui a tous les atouts physiques pour plaire. Mais le dessin est inégal d'une histoire à l'autre, et il a une touche assez débutante sur certains récits. Au niveau colorisation, c'est son style typique également à base de couleurs pêtantes ou pastels. Cela donne parfois bien mais d'autre fois, les couleurs sont vraiment fouillis et ne vont pas du tout ensemble à mon goût. Quant aux scénarios, ben, ils sont assez creux et rapidement résumés. De petites histoires de SF, avec une petite dose d'humour un peu bourrin, et pas mal d'érotisme surtout sur les dernières histoires. Tout est basé sur le personnage de Lorna, blond pulpeuse qui passe sa vie à poil ou les seins à l'air. Une sorte de mercenaire-pute de l'espace. Franchement rien de bien original, le genre même d'histoire qu'on imagine assez facilement issue d'un jeune amateur de SF, de jolies filles et d'action. Une BD qui manque nettement de maturité et d'interêt même si le dessin et le personnage de Lorna suffise à aiguiser la curiosité du lecteur.