La grande erreur des auteurs est sans doute d'avoir illustré dans ce premier opus une histoire que tout le monde connait (soit par la lecture du "Livre de la jungle" de Kipling, soit par le dessin animé éponyme de Disney). Desberg aurait dû débuter son scénario là où Disney avait achevé son film, à savoir le retour de Mowgli chez les hommes. Les animaux paraissent parfois simplistes sous le dessin de Reculé (comme Baloo), voire inexpressifs (comme Bagheera qui a toujours le même "visage" figé quelque soit son humeur).
En conclusion, voici donc un album que l'on attendait depuis plus d'un an (et dont la sortie était retardée à cause de droits d'auteur) et qui m'a beaucoup déçu. Espérons que le deuxième volet des aventures de Mowgli soit moins académique que ce premier opus, qui pourrait s'intituler plus simplement "Le livre de la jungle".
Cette BD était annoncée depuis longtemps et en l'achetant, je me suis dis "chouette, enfin une histoire de pirates, en avant pour l'aventure et l'île de la tortue !". Au final, une déception, non au niveau du dessin de Guéra, qui reste d'une grande qualité (voire très minutieux) mais au niveau du scénario qui est confus ! J'ai du mal à suivre les personnages, d'autant plus que les phylactères relèvent parfois (souvent ?) des pattes de mouches ! Une loupe devrait être livrée avec cet opus en lieu et place de l'ex libris de Juillard. Bref, un grande déception.
Que vois-je, une BD signée Corbeyran dans laquelle on ne voit ni monstre, ni meurtre en série, ni cauchemar. Bref, un Corbeyran bucolique ! Pourtant, ce changement de cap ne me convient guère. Je trouve que l'histoire est un peu laborieuse au démarrage (l'explication entre Huguette et Paul -pages 11 à 15- est trop longue). En outre quelques personnages et intrigues auraient mérité un meilleur développement dans l'histoire (Tels quels, ils n'apportent en effet rien au scénario, sauf à rajouter quelques pages), comme l'aventure du châtelain et de son trésor, la romance de Marc et Amélie, le language du fada, la mésaventure des deux touristes...
Quant à la chute de l'histoire, elle est en elle même superficielle. Cette conclusion deus ex machina n'apporte rien à l'ensemble.
Une BD bien décevante au regard d'une idée de base originale de scénario. Le dessin pourtant colle assez bien à l'ambiance champêtre de l'histoire.
Dommage....
Je n'avais pas aimé la série Poème Rouge, publiée chez Glénat, du dessinateur Wachs. Beaucoup de questions sans réponses dans ce one shot (d'où proviennent les pouvoirs de l'héroïne, que devient-elle ?).
L'idée de base du scénariste est intéressante : un entretien avec chaque protagoniste, qui fait songer à une enquête policière. Mais par la suite, on a du mal à réaliser le lien qui existe entre l'histoire de cette maudite gamine et cette légende du moyen âge (d'ailleurs expliquée de manière très succincte sur la page de garde). En outre, les pleines pages n'apportent, à mon sens, rien à l'histoire.
Enfin, j'ai vraiment du mal avec le dessin de Wachs : je ne tombe pas sous le charme de Mélusine. Album décevant qui est loin de me réconcilier avec ce dessinateur.
La collection "La Loge Noire" de Glénat me déçoit de plus en plus.
Difficile de juger cet album qui semble faire partie d’un projet plus vaste dont on ne connaît encore rien des tenants et aboutissants, tout au plus devine-t-on une (pseudo ou réelle, c’est toute la question) portée philosophique. Non, cet album n’est pas mauvais, il repose sur une bonne idée à la base, ce qui fournit au moins une bonne chute. Mais le déroulement même de cette histoire n’est pas des plus distrayant. Les scènes se suivent mal, il existe des problèmes de temporalités, certains mots du héros restent énigmatiques et le dessin, certes sympathique, ne brille pas particulièrement. Pour l’instant : bof… mais je jetterai quand même un coup d’œil sur la suite pour voir où tout cela mène. Que cela ne vous empêche pas d’en faire autant avec ce premier tome. Car s’il est une chose qu’on ne peut lui enlever, c’est son originalité.
Heureusement qu'il y a le dessin de Moebius, parce qu'il y a encore un de ces scénarii de Jodorowski qu'il est de bon ton de considérer comme un grand (certainement à cause du nombre impressionnant de fois où il nous a raconté la même histoire). Moi, c'est vraiment pas ma tasse de thé.
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD : un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo. Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite. Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires.
Bref un récit où le suspense manque cruellement. Espérons que la suite nous réserve plus de surprises.
Ca c'est du héros Bernard Prince ! Il est beau, il est fort, il est intelligent, et j'en oublie. En plus, il a un copain qui est moche, vieux, alcoolique, gros, beaucoup moins rusé. Il est vraiment malin ce Bernard, celui-là il risque pas de lui casser ses coups, bien au contraire ! Ah oui ! Et puis il a aussi recueilli un gamin basané, ça montre bien qu'il a grand coeur et qu'il est pas raciste. Et je vous parle même pas de ce qu'il fait avec ce beau corps et ce beau cerveau, si le FBI le connaissait, Bill Baroud serait au chômage.
Quand j'avais 10 ans, j'aurais voulu être Bernard Prince, mais voila, la puberté est passée par là, et je n'arrive même plus à finir un de ses albums.
Et si vous aimez le dessin de Hermann, il a fait mieux ailleurs, où vous n'aurez pas à supporter un mauvais scénario.
Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.
C'est l'histoire d'une trentenaire de fraîche date qui se pose un tas de problèmes existentiels et qui finit par résoudre ses problèmes existentiels. Problèmes auxquels, pour ma part, j'ai un peu de mal à compatir tant ils sont superficiels.
On retrouve là les thèmes récurrents destinés, à mon sens, à un public féminin, de la recherche du prince charmant à l'épanouissement professionnel et familial de la femme dans une société moderne... Mais bon, le niveau de réflexion est plutôt du niveau "Pretty woman". Et puis certains clichés: pfff! Genre: il est beau, il est spirituel, il est branché et patatras... il est homo. Ou bien encore, la meilleure amie de Lucie aime s'étendre sur sa vie réussie: un mari qui gagne bien et qu'elle a à sa botte, les magasins, le club de gym et patatras... le mari la trompe avec la baby sitter. Comme ça tout du long.
Distrayant donc, mais très léger, trop léger à mon goût. Comme Spookynette, certaines situations ont fait bien rire Pacwoman, plus habituée que moi à ce type d'humour, genre "Fonelle et Bianca" de la revue Elle. D'ailleurs, le graphisme n'est pas sans rappeler les scripts de magazines, genre Bretecher ou Faizant.
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Le Dernier Livre de la Jungle
La grande erreur des auteurs est sans doute d'avoir illustré dans ce premier opus une histoire que tout le monde connait (soit par la lecture du "Livre de la jungle" de Kipling, soit par le dessin animé éponyme de Disney). Desberg aurait dû débuter son scénario là où Disney avait achevé son film, à savoir le retour de Mowgli chez les hommes. Les animaux paraissent parfois simplistes sous le dessin de Reculé (comme Baloo), voire inexpressifs (comme Bagheera qui a toujours le même "visage" figé quelque soit son humeur). En conclusion, voici donc un album que l'on attendait depuis plus d'un an (et dont la sortie était retardée à cause de droits d'auteur) et qui m'a beaucoup déçu. Espérons que le deuxième volet des aventures de Mowgli soit moins académique que ce premier opus, qui pourrait s'intituler plus simplement "Le livre de la jungle".
Howard Blake
Cette BD était annoncée depuis longtemps et en l'achetant, je me suis dis "chouette, enfin une histoire de pirates, en avant pour l'aventure et l'île de la tortue !". Au final, une déception, non au niveau du dessin de Guéra, qui reste d'une grande qualité (voire très minutieux) mais au niveau du scénario qui est confus ! J'ai du mal à suivre les personnages, d'autant plus que les phylactères relèvent parfois (souvent ?) des pattes de mouches ! Une loupe devrait être livrée avec cet opus en lieu et place de l'ex libris de Juillard. Bref, un grande déception.
Le village qui s'amenuise
Que vois-je, une BD signée Corbeyran dans laquelle on ne voit ni monstre, ni meurtre en série, ni cauchemar. Bref, un Corbeyran bucolique ! Pourtant, ce changement de cap ne me convient guère. Je trouve que l'histoire est un peu laborieuse au démarrage (l'explication entre Huguette et Paul -pages 11 à 15- est trop longue). En outre quelques personnages et intrigues auraient mérité un meilleur développement dans l'histoire (Tels quels, ils n'apportent en effet rien au scénario, sauf à rajouter quelques pages), comme l'aventure du châtelain et de son trésor, la romance de Marc et Amélie, le language du fada, la mésaventure des deux touristes... Quant à la chute de l'histoire, elle est en elle même superficielle. Cette conclusion deus ex machina n'apporte rien à l'ensemble. Une BD bien décevante au regard d'une idée de base originale de scénario. Le dessin pourtant colle assez bien à l'ambiance champêtre de l'histoire. Dommage....
Sous la peau, le serpent
Je n'avais pas aimé la série Poème Rouge, publiée chez Glénat, du dessinateur Wachs. Beaucoup de questions sans réponses dans ce one shot (d'où proviennent les pouvoirs de l'héroïne, que devient-elle ?). L'idée de base du scénariste est intéressante : un entretien avec chaque protagoniste, qui fait songer à une enquête policière. Mais par la suite, on a du mal à réaliser le lien qui existe entre l'histoire de cette maudite gamine et cette légende du moyen âge (d'ailleurs expliquée de manière très succincte sur la page de garde). En outre, les pleines pages n'apportent, à mon sens, rien à l'histoire. Enfin, j'ai vraiment du mal avec le dessin de Wachs : je ne tombe pas sous le charme de Mélusine. Album décevant qui est loin de me réconcilier avec ce dessinateur. La collection "La Loge Noire" de Glénat me déçoit de plus en plus.
Matière fantôme
Difficile de juger cet album qui semble faire partie d’un projet plus vaste dont on ne connaît encore rien des tenants et aboutissants, tout au plus devine-t-on une (pseudo ou réelle, c’est toute la question) portée philosophique. Non, cet album n’est pas mauvais, il repose sur une bonne idée à la base, ce qui fournit au moins une bonne chute. Mais le déroulement même de cette histoire n’est pas des plus distrayant. Les scènes se suivent mal, il existe des problèmes de temporalités, certains mots du héros restent énigmatiques et le dessin, certes sympathique, ne brille pas particulièrement. Pour l’instant : bof… mais je jetterai quand même un coup d’œil sur la suite pour voir où tout cela mène. Que cela ne vous empêche pas d’en faire autant avec ce premier tome. Car s’il est une chose qu’on ne peut lui enlever, c’est son originalité.
l'Incal
Heureusement qu'il y a le dessin de Moebius, parce qu'il y a encore un de ces scénarii de Jodorowski qu'il est de bon ton de considérer comme un grand (certainement à cause du nombre impressionnant de fois où il nous a raconté la même histoire). Moi, c'est vraiment pas ma tasse de thé.
William Panama
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD : un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo. Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite. Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires. Bref un récit où le suspense manque cruellement. Espérons que la suite nous réserve plus de surprises.
Bernard Prince
Ca c'est du héros Bernard Prince ! Il est beau, il est fort, il est intelligent, et j'en oublie. En plus, il a un copain qui est moche, vieux, alcoolique, gros, beaucoup moins rusé. Il est vraiment malin ce Bernard, celui-là il risque pas de lui casser ses coups, bien au contraire ! Ah oui ! Et puis il a aussi recueilli un gamin basané, ça montre bien qu'il a grand coeur et qu'il est pas raciste. Et je vous parle même pas de ce qu'il fait avec ce beau corps et ce beau cerveau, si le FBI le connaissait, Bill Baroud serait au chômage. Quand j'avais 10 ans, j'aurais voulu être Bernard Prince, mais voila, la puberté est passée par là, et je n'arrive même plus à finir un de ses albums. Et si vous aimez le dessin de Hermann, il a fait mieux ailleurs, où vous n'aurez pas à supporter un mauvais scénario.
Diane de Grand Lieu
Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.
Lucie s'en soucie
C'est l'histoire d'une trentenaire de fraîche date qui se pose un tas de problèmes existentiels et qui finit par résoudre ses problèmes existentiels. Problèmes auxquels, pour ma part, j'ai un peu de mal à compatir tant ils sont superficiels. On retrouve là les thèmes récurrents destinés, à mon sens, à un public féminin, de la recherche du prince charmant à l'épanouissement professionnel et familial de la femme dans une société moderne... Mais bon, le niveau de réflexion est plutôt du niveau "Pretty woman". Et puis certains clichés: pfff! Genre: il est beau, il est spirituel, il est branché et patatras... il est homo. Ou bien encore, la meilleure amie de Lucie aime s'étendre sur sa vie réussie: un mari qui gagne bien et qu'elle a à sa botte, les magasins, le club de gym et patatras... le mari la trompe avec la baby sitter. Comme ça tout du long. Distrayant donc, mais très léger, trop léger à mon goût. Comme Spookynette, certaines situations ont fait bien rire Pacwoman, plus habituée que moi à ce type d'humour, genre "Fonelle et Bianca" de la revue Elle. D'ailleurs, le graphisme n'est pas sans rappeler les scripts de magazines, genre Bretecher ou Faizant.