Malgré tout le respect que j'ai pour Hergé, je dois reconnaître que j'ai toujours trouvé Quick et Mac... Flute, immangeable... inlecturable... imbuvable... je ne sais trop comment le dire. J'en possède pourtant quelques tomes chez moi que j'ai lus avec curiosité, mais c'est vraiment trop niais, trop plat... Il y a des années, je me souviens avoir lu le texte d'un spécialiste d'Hergé qui disait que ce dernier, malgré tous ses efforts pour introduire de l'humour dans son oeuvre, avait toujours raté son coup. Quand on lit Quick et Hamburflupke, on ne peut que lui donner raison.
A lire donc, pour la culture générale et à oublier très vite, au profit des meilleures productions du maître de la ligne claire.
Ce qui est bien avec la collection de BD pour tinenfants du Seuil, c'est qu'on peut en lire l'intégralité en 15 minutes environ. Ce qui est moins bien c'est qu'à 8.99 € le volume ça fait un peu cher la minute de lecture.
Bon, évidemment c'est des mini-histoires pour tout-petits donc il faut pas s'attendre à trouver beaucoup de chefs-d'oeuvres dans le lot, mais il y en a quand même des bons et des moins bons et "L'Ours voleur de merguez", en l'occurrence, n'est pas très bon. Une course-poursuite et une leçon sur le thème "quand on prend la peine de s'écouter les uns les autres on devient tous copains", mmmmouais, bof bof, je doute que même un môme se plonge avec passion là-dedans.
Enfin bon, si vos moins de 6 ans ont déjà lu tous vos Serpieri, vous pouvez toujours leur ramener ça de la bibliothèque, mais c'est clairement pas une lecture prioritaire.
Dans la collection "La Bande des Petits" des éditions du Seuil, il y a des choses très sympas comme Boucle d'or et les sept ours nains, mais il y a aussi pas mal de petits albums très anecdotiques, pas mauvais mais tellement simplets qu'on a du mal à imaginer que même des gosses vont réussir à s'enthousiamer pour. Quant aux adultes, ben, dépenser 8,99 € pour 24 demi-planches de BD lues en 2 minutes, y a de quoi hésiter...
Bref, "Boule de Poils et Mon Canard", c'est pas mauvais mais pas non plus folichon. Le dessin est chouette mais pas super original dans le genre "illustrations pour les enfants", y a quelques gags amusants mais ce n'est pas TRES drôle dans l'ensemble, et c'est franchement très court.
Autrement dit, c'est à emprunter à la bilbiothèque si vous avez des gamins de moins de 6 ans, mais sinon, vous pouvez vous en passer.
Mmm... impression bizarre après lecture de cet album.
J'ai passé un bon moment, je l'ai trouvé amusant, mais je pense que je l'oublierai très vite.
Et puis... bah, j'apprécie la démarche de l'auteur d'avoir voulu faire de ses héroïnes des petites grosses, ça change des jolies filles au corps fantasmé qu'on voit d'habitude dans les BDs, mais elles n'échappent finalement pas aux clichés. Dans toutes ces histoires, elles sont "bonnes" au lit, ont une sexualité décomplexée, mais l'amour leur semble interdit (sauf de la part des idiots) et elles sont rejetées de tous et mal dans leur peau. En voulant briser les stéréotypes, l'auteur retombe dans un autre. Dommage, il y avait tant à dire sur le sujet. Faut dire que le format "histoires courtes" ne permet pas de beaucoup développer les personnages.
Le dessin est honnête mais je n'accroche pas plus que ça.
Heureusement, j'ai acheté la BD d'occas'. C'est pas mauvais mais tout le problème vient de son intérêt, où était-il? On ne le saura jamais. Les pérégrinations de la fourmi n° What'mill n'ont franchement rien de paliptantes en BD.
Alors, d'emblée, je dirais qu'il est Urgent que Smudja trouve un scénariste! parce que là, c'est vraiment n'importe quoi. On recherche le loufoque, un style décalé, un semblant de poésie, un zeste de culture, et au final, on trouve un fouillis sans nom, un humour lourdingue, une surcharge au niveau du dessin. C'en est au point où quand on tourne une page, on doit verifier si on n'en a pas sauté une tant le fil de l'histoire est décousu. Vraiment, c'est dommage, car il faut tout de même reconnaître que le talent de Smudja en tant que dessinateur force l'admiration.
Devant tant d'enthousiasme, on va relativiser un peu...
Je n'ai rien trouvé d'extraordinaire dans cette BD de cul, on est en droit d'aimer la réalisation certes, mais les situations sont un peu surréalistes pour que l'on y croie totalement.
Si Mayumi et Miki, les héroïnes, sont de vraies championnes de la baise toutes catégories confondues, pourquoi s'échinent-elles à ne forniquer qu'avec de jeunes puceaux timides et sensibles (néanmoins pourvus de pénis à faire pâlir d'envie Rocco Sifredi, Roberto Malone ou King-Kong!).
C'est peut-être un phantasme qui plait aux nippons, moi ça me saoule, il est dommage que dans les hentais les femmes, souvent magnifiquement représentées, soient très souvent contraintes de baiser avec de jeunes boutonneux abrutis, de vieux pervers sadiques, des médecins lubriques, ou encore des monstres pourvus de multiples bites tentaculaires.
Fin de ma parenthèse (certainement pleine d'idées préconçues) sur le genre.
Donc cela pourrait être pas mal, mais sur trois tomes en compagnie des gentilles professeurs, on frôle l'indigestion, d'autant que certains délires paraissent un peu difficile à avaler.
À lire une fois, si l'occasion se présente, et un tome me semble plus que suffisant.
Alerter les lecteurs sur les méfaits des nouveaux lotissements ultra protégés est quelque chose de louable. Christin tient là un récit d’actualité du moins aux USA où ce type de cités enclavées permet aux résidents de bénéficier d’une police privée et d’être protégés de la population extérieure. Le scénariste met l’accent sur le risque d’isolement de ces habitants vis à vis de la réalité quotidienne située à deux pas de chez eux !
L’histoire met en scène un groupe de jeunes riches, ces enfants sont constamment en manque d’excitation. L’un d’entre eux, collectionneur d’objets nazis, vient de recevoir un uniforme et un fusil. Ce sera une bonne occasion pour lui de distraire ses camarades. Mais pourquoi diable le scénariste a incorporé cet adorateur de l’Allemagne hitlérienne ? Je pense que ce récit aurait été plus réaliste et juste sans ce personnage et… la jeune française parachutée dans ce « paradis de riches » aux propos moralistes.
Quand une histoire met en scène un jeune adorateur du nazisme, on peut s’attendre au pire et c’est –sans surprise- le cas. A partir de là, à mon avis, le récit perd beaucoup de sa crédibilité et de son originalité.
Le graphisme de Mounier au trait réaliste sied parfaitement à cette histoire. « Mourir au paradis » est finalement une BD basée sur un fait d’actualité qui me laissait présager un scénario intéressant. Malheureusement, ce n’est pas le cas à cause de la présence tout au long de cette histoire de personnages trop stéréotypés.
Bon, je suis un peu embarrassée avec cet album, car je l’avoue, je n’ai trouvé ce témoignage, ni palpitant, ni réaliste.
On assiste à une suite de scènes sans lien entre elles, illustrant de façon parfois assez surréaliste le quotidien en temps de guerre, avec des dialogues tronqués, ce qui n’aide ni à la compréhension, ni à l’intérêt pour les protagonistes.
L’un des personnages surfe sur internet où il apprends qu’Ivan(?) Correspond par mail avec le cinéaste Jan Kounen, sa mère se suicide, des étudiants manifestent, dans un café, Ana et une de ses amies évoquent leur vie amoureuse.
Bref, tout ça est assez décousu et l’on peine à s’attacher à des personnages dont l’auteur nous livre avec une telle réticence, si peu de choses.
Le dessin lui, est fait de magnifiques aquarelles, les visages, notamment sont d’une saisissante intensité. Par contre, il n’est pas homogène, comme s’il y avait deux dessinateurs en alternance, un qui se sert de la couleur pour modeler les visages, et un autre qui les cisèle au scalpel.
L’album se prolonge sur une annexe tout à fait intéressante, elle, sur les conditions de vie (de survie devrait-on dire) dans Belgrade, sous le feu des bombardements de l’OTAN. Et là, on a bien honte de faire partie de l’OTAN :(
Alors, c’est vraiment dommage que le plus intéressant de cet album n’est pas été davantage (ou mieux ?) exploité par l’auteur, dont la sincérité de la démarche ne peut être contestée. La critique n’est jamais agressive, mais elle est sans équivoque : les occidentaux (nous, donc) ont déçu (c’est le mot employé, c’est dire si l’auteur reste mesuré) les Serbes.
A ranger, donc, du côté de Maus, Déogratias ou Gen d'Hiroshima par le thème, pour la valeur de témoignage, mais en beaucoup moins fort. A mettre aussi en perspective avec Sarajevo-Tango de Hermann.
Voilà, j’espère qu’il y aura d’autres lectures de cet album, d’autres points de vue que le mien car le sujet le mérite et puis des auteurs serbes, on n’en rencontre pas si souvent.
Ah oui, j'allais oublier : le titre évoque le fait qu'en raison du bombardement des ponts de Belgrade, l'eau des rivières coulait sur les ponts effondrés...
Je devais sans doute trop attendre d'une BD sur les manuscrits de la mer morte... Je n'adhère pas aux deux personnages centraux, le dessin ne me plait guère... Je dois avouer néanmoins que j'aimerais connaître le dénouement, mais par pure curiosité.
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Quick et Flupke
Malgré tout le respect que j'ai pour Hergé, je dois reconnaître que j'ai toujours trouvé Quick et Mac... Flute, immangeable... inlecturable... imbuvable... je ne sais trop comment le dire. J'en possède pourtant quelques tomes chez moi que j'ai lus avec curiosité, mais c'est vraiment trop niais, trop plat... Il y a des années, je me souviens avoir lu le texte d'un spécialiste d'Hergé qui disait que ce dernier, malgré tous ses efforts pour introduire de l'humour dans son oeuvre, avait toujours raté son coup. Quand on lit Quick et Hamburflupke, on ne peut que lui donner raison. A lire donc, pour la culture générale et à oublier très vite, au profit des meilleures productions du maître de la ligne claire.
L'Ours voleur de merguez
Ce qui est bien avec la collection de BD pour tinenfants du Seuil, c'est qu'on peut en lire l'intégralité en 15 minutes environ. Ce qui est moins bien c'est qu'à 8.99 € le volume ça fait un peu cher la minute de lecture. Bon, évidemment c'est des mini-histoires pour tout-petits donc il faut pas s'attendre à trouver beaucoup de chefs-d'oeuvres dans le lot, mais il y en a quand même des bons et des moins bons et "L'Ours voleur de merguez", en l'occurrence, n'est pas très bon. Une course-poursuite et une leçon sur le thème "quand on prend la peine de s'écouter les uns les autres on devient tous copains", mmmmouais, bof bof, je doute que même un môme se plonge avec passion là-dedans. Enfin bon, si vos moins de 6 ans ont déjà lu tous vos Serpieri, vous pouvez toujours leur ramener ça de la bibliothèque, mais c'est clairement pas une lecture prioritaire.
Boule de poils et mon canard
Dans la collection "La Bande des Petits" des éditions du Seuil, il y a des choses très sympas comme Boucle d'or et les sept ours nains, mais il y a aussi pas mal de petits albums très anecdotiques, pas mauvais mais tellement simplets qu'on a du mal à imaginer que même des gosses vont réussir à s'enthousiamer pour. Quant aux adultes, ben, dépenser 8,99 € pour 24 demi-planches de BD lues en 2 minutes, y a de quoi hésiter... Bref, "Boule de Poils et Mon Canard", c'est pas mauvais mais pas non plus folichon. Le dessin est chouette mais pas super original dans le genre "illustrations pour les enfants", y a quelques gags amusants mais ce n'est pas TRES drôle dans l'ensemble, et c'est franchement très court. Autrement dit, c'est à emprunter à la bilbiothèque si vous avez des gamins de moins de 6 ans, mais sinon, vous pouvez vous en passer.
Les Coeurs boudinés
Mmm... impression bizarre après lecture de cet album. J'ai passé un bon moment, je l'ai trouvé amusant, mais je pense que je l'oublierai très vite. Et puis... bah, j'apprécie la démarche de l'auteur d'avoir voulu faire de ses héroïnes des petites grosses, ça change des jolies filles au corps fantasmé qu'on voit d'habitude dans les BDs, mais elles n'échappent finalement pas aux clichés. Dans toutes ces histoires, elles sont "bonnes" au lit, ont une sexualité décomplexée, mais l'amour leur semble interdit (sauf de la part des idiots) et elles sont rejetées de tous et mal dans leur peau. En voulant briser les stéréotypes, l'auteur retombe dans un autre. Dommage, il y avait tant à dire sur le sujet. Faut dire que le format "histoires courtes" ne permet pas de beaucoup développer les personnages. Le dessin est honnête mais je n'accroche pas plus que ça.
Les Fourmis
Heureusement, j'ai acheté la BD d'occas'. C'est pas mauvais mais tout le problème vient de son intérêt, où était-il? On ne le saura jamais. Les pérégrinations de la fourmi n° What'mill n'ont franchement rien de paliptantes en BD.
Le Cabaret des Muses (Le Bordel des Muses)
Alors, d'emblée, je dirais qu'il est Urgent que Smudja trouve un scénariste! parce que là, c'est vraiment n'importe quoi. On recherche le loufoque, un style décalé, un semblant de poésie, un zeste de culture, et au final, on trouve un fouillis sans nom, un humour lourdingue, une surcharge au niveau du dessin. C'en est au point où quand on tourne une page, on doit verifier si on n'en a pas sauté une tant le fil de l'histoire est décousu. Vraiment, c'est dommage, car il faut tout de même reconnaître que le talent de Smudja en tant que dessinateur force l'admiration.
Cours Particuliers
Devant tant d'enthousiasme, on va relativiser un peu... Je n'ai rien trouvé d'extraordinaire dans cette BD de cul, on est en droit d'aimer la réalisation certes, mais les situations sont un peu surréalistes pour que l'on y croie totalement. Si Mayumi et Miki, les héroïnes, sont de vraies championnes de la baise toutes catégories confondues, pourquoi s'échinent-elles à ne forniquer qu'avec de jeunes puceaux timides et sensibles (néanmoins pourvus de pénis à faire pâlir d'envie Rocco Sifredi, Roberto Malone ou King-Kong!). C'est peut-être un phantasme qui plait aux nippons, moi ça me saoule, il est dommage que dans les hentais les femmes, souvent magnifiquement représentées, soient très souvent contraintes de baiser avec de jeunes boutonneux abrutis, de vieux pervers sadiques, des médecins lubriques, ou encore des monstres pourvus de multiples bites tentaculaires. Fin de ma parenthèse (certainement pleine d'idées préconçues) sur le genre. Donc cela pourrait être pas mal, mais sur trois tomes en compagnie des gentilles professeurs, on frôle l'indigestion, d'autant que certains délires paraissent un peu difficile à avaler. À lire une fois, si l'occasion se présente, et un tome me semble plus que suffisant.
Mourir au paradis
Alerter les lecteurs sur les méfaits des nouveaux lotissements ultra protégés est quelque chose de louable. Christin tient là un récit d’actualité du moins aux USA où ce type de cités enclavées permet aux résidents de bénéficier d’une police privée et d’être protégés de la population extérieure. Le scénariste met l’accent sur le risque d’isolement de ces habitants vis à vis de la réalité quotidienne située à deux pas de chez eux ! L’histoire met en scène un groupe de jeunes riches, ces enfants sont constamment en manque d’excitation. L’un d’entre eux, collectionneur d’objets nazis, vient de recevoir un uniforme et un fusil. Ce sera une bonne occasion pour lui de distraire ses camarades. Mais pourquoi diable le scénariste a incorporé cet adorateur de l’Allemagne hitlérienne ? Je pense que ce récit aurait été plus réaliste et juste sans ce personnage et… la jeune française parachutée dans ce « paradis de riches » aux propos moralistes. Quand une histoire met en scène un jeune adorateur du nazisme, on peut s’attendre au pire et c’est –sans surprise- le cas. A partir de là, à mon avis, le récit perd beaucoup de sa crédibilité et de son originalité. Le graphisme de Mounier au trait réaliste sied parfaitement à cette histoire. « Mourir au paradis » est finalement une BD basée sur un fait d’actualité qui me laissait présager un scénario intéressant. Malheureusement, ce n’est pas le cas à cause de la présence tout au long de cette histoire de personnages trop stéréotypés.
Des Rivières sur les ponts
Bon, je suis un peu embarrassée avec cet album, car je l’avoue, je n’ai trouvé ce témoignage, ni palpitant, ni réaliste. On assiste à une suite de scènes sans lien entre elles, illustrant de façon parfois assez surréaliste le quotidien en temps de guerre, avec des dialogues tronqués, ce qui n’aide ni à la compréhension, ni à l’intérêt pour les protagonistes. L’un des personnages surfe sur internet où il apprends qu’Ivan(?) Correspond par mail avec le cinéaste Jan Kounen, sa mère se suicide, des étudiants manifestent, dans un café, Ana et une de ses amies évoquent leur vie amoureuse. Bref, tout ça est assez décousu et l’on peine à s’attacher à des personnages dont l’auteur nous livre avec une telle réticence, si peu de choses. Le dessin lui, est fait de magnifiques aquarelles, les visages, notamment sont d’une saisissante intensité. Par contre, il n’est pas homogène, comme s’il y avait deux dessinateurs en alternance, un qui se sert de la couleur pour modeler les visages, et un autre qui les cisèle au scalpel. L’album se prolonge sur une annexe tout à fait intéressante, elle, sur les conditions de vie (de survie devrait-on dire) dans Belgrade, sous le feu des bombardements de l’OTAN. Et là, on a bien honte de faire partie de l’OTAN :( Alors, c’est vraiment dommage que le plus intéressant de cet album n’est pas été davantage (ou mieux ?) exploité par l’auteur, dont la sincérité de la démarche ne peut être contestée. La critique n’est jamais agressive, mais elle est sans équivoque : les occidentaux (nous, donc) ont déçu (c’est le mot employé, c’est dire si l’auteur reste mesuré) les Serbes. A ranger, donc, du côté de Maus, Déogratias ou Gen d'Hiroshima par le thème, pour la valeur de témoignage, mais en beaucoup moins fort. A mettre aussi en perspective avec Sarajevo-Tango de Hermann. Voilà, j’espère qu’il y aura d’autres lectures de cet album, d’autres points de vue que le mien car le sujet le mérite et puis des auteurs serbes, on n’en rencontre pas si souvent. Ah oui, j'allais oublier : le titre évoque le fait qu'en raison du bombardement des ponts de Belgrade, l'eau des rivières coulait sur les ponts effondrés...
Qumran
Je devais sans doute trop attendre d'une BD sur les manuscrits de la mer morte... Je n'adhère pas aux deux personnages centraux, le dessin ne me plait guère... Je dois avouer néanmoins que j'aimerais connaître le dénouement, mais par pure curiosité.