Un pigeon voyageur zélé apprend les ficelles de son métier à un petit nouveau.
C'est une suite de règles simples présentées façon "collègue bourru qui a roulé sa bosse dans le métier", c'est divertissant mais j'avoue avoir tout de même trouvé le tout bien trop moyen. La narration ne décolle pas vraiment, la chute n'est pas mauvaise mais pas excellente non plus, et j'en ressors finalement avec l'idée que tout cela est tombé à plat.
Trêve de calembours de vol, l'album n'est pas mauvais, il y a une bonne idée là-dedans et la lecture n'est pas désagréable. Après, elle n'en est pas pour autant inoubliable.
C'est rigolo, je suppose. En tout cas je n'ai pas ri, ni souris d'ailleurs.
L'album se veut être une courte présentation du métier de créateur de bande-dessinées, pleine d'humour et de piques bien trouvées, mais tout est plat. Pas nécessairement mauvais, juste plat. C'est du vu, du revu, l'album ne surprend pas, ne propose finalement rien d'autre qu'une série d'anecdote pas forcément très drôle, pas forcément portant à la réflexion non plus.
C'est pas mauvais, juste oubliable.
(La dernière case/page aura au moins eu le mérite d'être bien trouvée, elle).
Merci à Cac pour son avis sur ce gros pavé que j'avais lu un peu avant Angoulême, voyant qu'il figurait dans la sélection, histoire de ! Cependant, je n'avais pu me résoudre à poster un avis, d'abord parce que je n'ai pas achevé ma lecture (une bonne grosse moitié tout de même), et ensuite parce que cette lecture m'a laissé complètement dubitatif.
L'avis de Cac résume très bien la chose : c'est long, on met un moment à rentrer dedans, à se mettre au diapason car le ton est assez particulier, froid, tour à tour absurde, ironique, cruel... Et puis on finit par se mettre dedans. Après quelques dizaine de pages, j'ai fini par trouver l'exercice intéressant. En effet, l'auteur créé un mythe, faisant de son personnage Cornélius le chien une figure d'histoires populaire se diffusant à travers les âges, un peu l'équivalent du personnage de Nasreddine pour le monde arabe. Pour cela, il juxtapose des scènes plus ou moins longues, et utilise différentes techniques graphiques avec à chaque fois un effet adapté à l'époque dont la séquence narrative est censée être issue. C'est assez chouette.
Pourtant, je ne me suis jamais vraiment départi d'un ennui lancinant. Je ne voyais pas bien où tout cela allait mener le lecteur. C'est long, il y a beaucoup de redites, si bien qu'après plus de 250 pages, j'ai plié les gaules.
Oui, bel effort, chouette exercice de style, mais finalement assez vain et éreintant.
J'ai eu un mal de chien pour venir à bout de la lecture de ce récit de près de 400 pages.
C'est quelque peu difficile à catégoriser, pas vraiment roman graphique ni vraiment humour même s'il y a beaucoup d'absurde dans ces planches et dans les textes de la préface ainsi que les quelques pages de notes en fin d'ouvrage, que je ne me suis pas donné la peine de lire en entier.
Il était dans la sélection officielle du dernier festival d'Angoulême 2025 mais n'a pas du séduire les foules si je suis le premier à le poster ici. La couverture est à mon sens réussie et intrigante.
Cela narre la vie de Cornélius un chien humanoïde et ses amis, qui sont d'autres chiens comme Amir et Ployploy mais aussi une grenouille colocataire qui lui parle très mal sans qu'il réagisse. Son patron un poil tyrannique est aussi un chien qui se déplace en fauteuil roulant. C'est assez léger sur les premières pages, on sent un héros bonne pâte et quelques pages plus tard virent au thriller avec le rapt de son amie contre lequel Cornélius est impuissant. Toute la suite tourne autour des maladresses du héros et d'une demande de rançon des ravisseurs.
Marc Toricès est un auteur espagnol né en 1989. Il multiplie dans ces pages les styles graphiques et les genres. On est parfois perdu dans cette narration et pour savoir où l'auteur veut nous amener, cela ressemble à un empilement de pages réalisées à différents moments et pour différents supports comme des fanzines ou des strips de journaux. A tel point que je me suis demandé parfois si les pages n'étaient pas mélangées. On nous parle à un moment des Zangano comix dont on nous dit que cela peut se traduire par les comix du paresseux.
Dommage car l'auteur a un vrai talent graphique mais cela part dans tous les sens sans qu'on comprenne bien pourquoi alors que l'histoire est assez vide.
Alors là, je dois bien dire que je suis complètement passé à côté de ma lecture, et je suis assez surpris de notes si positives.
Ma lecture s'est faite sans interruption et sans problématique, mais j'en suis ressorti avec un gros bof. Ce n'est pas que c'est mauvais, mais lorsque j'ai fini ma lecture je me suis sincèrement demandé ce qu'elle racontait. J'ai bien vu (et senti) le propos sur le temps qui passe et le rapport à l'enfance, mais j'ai été embêté lors des révélations finales. Déjà parce que le tout était tellement cryptique que j'avais commencé à me faire mes propres idées de scénarios et que j'ai trouvé le final très décevant par rapport à ça.
L'histoire est cryptique pendant un long moment, et je suis assez circonspect de l'ensemble une fois la lecture finie. Lorsque j'ai reposé la BD, j'ai eu une petite réflexion sur le sens complet de l'histoire et je le vois difficilement. Je pense que la recomposition globale n'a pas spécialement de sens une fois remis dans l'ordre et que beaucoup trop de questions restent en suspens. Pour ma part je ne vois pas le sens globale de tout ça, notamment dans certaines métaphores qui sont explicitées mais dont je ne comprends ni l'intérêt ni l'action dans l'histoire. Et je ne parle pas de détails comme la question de la communication qui est posée en filigrane.
Le dessin est beau, avec une patte agréable notamment dans la colorisation. Mais par contre je dois dire que j'ai été trop peu intéressé par l'ensemble pour qu'il suffise à me tenir dans la durée. Une BD que j'ai déjà en partie oubliée, jolie mais qui me laisse une impression d'être creuse... Pas pour moi, visiblement.
Une jolie jeune femme décide de tester les rencontres sur Meetic, enchaîne les déceptions, puis finit par donner sa chance à un bel inconnu. Mais très vite, l’homme se révèle envahissant, pressant, déjà en train de se projeter dans une vie commune avec mariage et enfants. Elle accepte malgré tout de le voir, et découvre alors son entourage, dont un ami franchement inquiétant, sorte d’ombre collante qui la jauge comme un objet. À chaque rencontre, les signaux d’alerte se multiplient, mais Léa, pourtant décrite comme séduisante et sûre d’elle, n’ose jamais dire non.
C’est là que, pour moi, le récit s’effondre. Tout hurle que ce type est un red flag ambulant, et pourtant l’héroïne se laisse enfermer dans cette spirale sans opposer la moindre résistance. L’histoire me paraît artificielle, forcée, comme si elle sacrifiait toute vraisemblance pour maintenir son malaise. Au lieu d’un humour décalé ou d’une tension maîtrisée, je n’y ai trouvé qu’irritation et incompréhension : pourquoi diable ne l’envoie-t-elle pas balader, voire carrément promener à coups de pied si nécessaire ?
Et la fin n’arrange rien : non pas brutale, mais en queue de poisson, comme si l’histoire s’arrêtait sans véritable conclusion. Ni drôle, ni captivante, cette lecture m’a finalement paru plus pénible qu’autre chose.
La collection/vision « Black, White & Red (ou Blood) » est dernièrement une nouvelle lubie de cet éditeur pour y décliner de nombreux héros de ses franchises.
Je n’ai lu que Marvel Zombies que j’avais trouvé limité mais esthétique mais d’autre existent autour de Deadpool, Carnage, Alien …
Cette anthologie autour de Dark Vador ne viendra malheureusement pas confirmer la petite curiosité que je pouvais avoir autour de ce choix graphique. Pour tout dire, mon intérêt était proche de zéro durant toute ma lecture.
Les histoires, de tailles variables (et souvent bien trop courtes), y sont particulièrement insipides et n’apportent rien au personnage. Sur la petite dizaine proposée, aucune n’est à sauver.
Je ne m’attendais pas à des miracles sur ce point mais on n’est pas loin du néant. Mais le pire vient tout bonnement des parties graphiques, on a bien 3 ou 4 pages (et les couvertures) qui en jettent mais c’est bien chiche au final, et aucun des dessinateurs ne m’a sublimé. Le grand format ne rend pas non plus honneur, les imperfections de trait y sont bien plus visibles. A noter la présence au casting de Stefano Raffaele, le temps d’une infidélité à Christophe Bec, mais j’avoue que je n’ai même pas reconnu sa patte.
Bref passez allègrement votre chemin, pas grand choses pour relever le plat, l’argument esthétique ne fonctionne pas et le personnage a été bien mieux exploité ailleurs.
Cela faisait des années que j’avais repéré Le Fluink, intrigué par son format à l’italienne, son esthétique atypique et son expérimentation narrative. Mais je n’avais jamais réussi à franchir le pas de la lecture, freiné par l’impression d’une narration compliquée et d’un texte verbeux, trop artificiel. J’ai finalement pris le temps de m’y plonger, et je comprends mieux pourquoi j’avais tant de mal à dépasser le stade du simple feuilletage.
Graphiquement, il y a de vraies qualités. Le contraste entre le noir et le blanc est très réussi, avec une belle maîtrise visuelle qui rappelle par moments les Idées Noires de Franquin. L’idée des deux niveaux de narration, le monde du haut noir sur blanc et celui du bas blanc sur noir, fonctionne par instants, créant des effets de parallèles ou d’oppositions qui auraient pu donner un souffle particulier à l’ensemble. Malheureusement, cette expérimentation graphique et narrative reste à mes yeux limitée : elle manque d’ampleur et surtout d’originalité.
Dans tous les cas, mon principal reproche tient à la lecture elle-même. La double (et parfois triple) narration est trop pénible : je ne savais jamais dans quel ordre lire, et dès que je me concentrais sur une ligne, j’en zappais une autre, ce qui finissait par rendre le récit confus. Cette impression de brouillage est renforcée par la profusion de noms propres inventés, qui non seulement alourdissent le texte, mais ajoutent une couche de confusion supplémentaire. À force, j’ai eu l’impression que l’effort demandé pour suivre l’histoire dépassait largement le plaisir de lecture.
Malgré mon intérêt pour le dessin et l'expérience graphique proposée, je n’ai pas pris de plaisir à lire Le Fluink. J’y ai trouvé davantage de frustration que de satisfaction, au point que cette BD repérée depuis si longtemps m’a laissé une impression pénible et décevante.
Tout s’annonçait pourtant plutôt bien à la base ; un sujet en phase avec l’actualité, un univers animalier plutôt avenant au premier coup d’œil. Hélas, j’ai dû déchanter assez vite au sortir de ma lecture.
Le (rare) atout de cette BD, qui s’adresse aux plus jeunes, c’est ce joli titre, avec cette couverture qui évoque les inondations qui semblent frapper un nombre croissant de villes et villages, lors d’incidents météorologiques de plus en plus violents et causés selon les experts scientifiques par le réchauffement climatique. Pour éviter de trop angoisser nos chères têtes blondes, brunes, noires ou rousses (j’en oublie ?), Rodophe a opté pour une aventure localisée avec de mignons petits lapinous où tout finit par s’arranger à la fin. Après la pluie diluvienne qui fait monter l’eau pendant tout le livre, le beau temps revient, tout le monde est content et les petits zoiseaux chantent à nouveau, cui cui.
Globalement, c’est positif, c’est généreux – ces deux marmots qui viennent secourir un vieux monsieur coincé dans sa cave inondée, on a envie de leur faire un gros poutou ! Et toute cette solidarité des habitants du village qui s’organisent pour venir en aide aux sinistrés, c’est tout ce qu’on aime, ce sont les valeurs qui contredisent l’individualisme ambiant et expriment le fait qu’on n’est rien sans les autres.
Oui mais voilà. On réalise en refermant le livre que tout cela ne dit finalement pas grand-chose de l’époque. On voit l’institutrice expliquer à ses mômes la légende biblique de l’arche de Noë, sans la mettre en perspective avec les thématiques actuelles, mis à part une brève allusion sur la fragilité de notre Terre lorsqu’un enfant tente de manipuler un globe terrestre dans la classe. Mais soyons rassurés, il n’y aura aucun mort, et même le chat coincé sur sa branche sera sauvé !
Tout cela m’a tout de même paru un peu maigre, et au final, pas grand-chose à se mettre sous la dent quand on attend un peu de pertinence. Il y aura tout de même une cerise sur le gâteau, qui hélas ne comblera pas votre faim, une cerise qui réduit à néant le semblant de charme qu’on aurait pu trouver à cette histoire.
Et cette cerise, elle vient à la fin, [SPOILER ALERT !] quand le ministre se pointe sur les lieux de la catastrophe accompagné du préfet pour réconforter les habitants (c’est un peu la moindre des choses, non ?). Mais en voyant les habitants s’extasier au moment où ils débarquent dans leur hélico tel des envoyés divins, et que la pluie s’arrête juste à ce moment, on doit se pincer pour y croire. Sans parler des louanges adressées par quelques admirateurs en délire — là on se repince une deuxième fois (et ça fait mal) : « Un vrai magicien, notre ministre ! » ou encore : « Quand on dit que les hommes politiques font la pluie et le beau temps ! » (trop gentils, ces petits lapins !). Quand on connaît la bienveillance de nos ministres, surtout en ce moment en France (je ne ne citerai pas de noms, ils n’en valent pas la peine) envers leurs administrés, on ne peut que rester pantois. [FIN DU SPOILER]
Pour ce qui est du dessin, le trait de Patrick Le Sourd est plutôt plaisant, sur ce plan, rien à redire. Mais quitte à produire une BD animalière, qui suppose une certaine fantaisie et autorise l’intemporalité, on s’interroge sur la présence (certes très discrète) de smartphones, de PC ou de véhicules très réalistes (oui j’ai bien vu une Clio, avec le logo Renault !) au milieu de cette communauté d’animaux à grandes oreilles. Etait-ce vraiment pertinent ?
Quant à Rodophe, scénariste prolixe, aux productions inégales certes mais qui nous avait tout de même enchanté avec Mary la Noire et sa saga L'Autre Monde, plébiscitée par la critique et le public, on a envie de se dire qu’il n’a pas trop mouillé la chemise sur ce coup-là, quand bien même il aurait pu se mettre sous une averse pour voir ce que ça faisait.
Moi qui ne suis pas spécialement porté vers les BD jeunesse, ce n’est pas « Le Pays de l’eau qui monte » qui va m’inciter à persévérer. Je vous rassure, je ne suis pas maso au point de m'infliger des trucs plombants, mais à titre de comparaison, je pense à cette BD sortie récemment, Le Meilleur des deux mondes, qui traite d’écologie à l’attention des enfants, mais ne les prend pas pour autant pour des neuneus.
Des sorcières, des démons, Lucifer en personne, un propos sur l'âme et la vie, normalement le plat devrait me paraître appétissant et pourtant j'ai lancé ma lecture en l'appréhendant. Était-ce le titre, qui m'évoquait une sorte de Winx Club troquant les fées pour les sorcières mais gardant la même écriture palpitante ? Était-ce le dessin, qui me semblait intéressant et travaillé mais étrangement figé, manquant parfois de vivant ? Était le fait que dès les premières pages je suis tombée sur une école de sorcellerie avec la jeune fille paria car apparemment sans pouvoir et que j'ai pu sentir mes yeux rouler jusqu'à faire un tour complet ?
Je ne sais pas. Mais en tout cas j'ai appréhendé cette lecture.
Le résultat ? Bon. En tout cas serviable. En tout cas cochant des cases. En tout cas... En tout cas je ne sais pas vraiment quoi en penser.
Il y a une base qui pourrait me plaire là-dedans, je suis extrêmement friande du sujet de l'âme et de ce qui fait le vivant, les histoires de démons avec pactes douteux et complots sont toujours intéressants à lire, et je n'ai jamais caché avoir une faiblesse pour la figure de la sorcière et ses symboliques. Pourtant, le tout m'a paru passable. Pas bon, pas mauvais non plus, tout juste passable. Pourquoi ? L'histoire m'a semblé sauter des étapes bien trop souvent, laissant de côté le développement de ses bonnes idées pour toujours plus ajouter de nouvelles idées. On passe de l'école de magie au destin du monde sur la sellette (classique), en passant par une visite de la hiérarchie infernale, une interlude "les familiers de la bruja sont un peu concons et desséchés", un complot, une évasion, un procès, sans oublier deux/trois flashbacks et plusieurs ouvertures de propos sur l'individu et la conscience, le tout en une centaine de pages à peine. Ce n'est pas inintéressant mais le tout me semble traité bien trop rapidement, ou à minima ne me semble pas pleinement prendre le temps de respirer.
Le dessin n'aide pas non plus. Il n'est pas mauvais, je lui trouve un certain charme, mais les poses des personnages, la composition et le manque de fluidité narratives entre certaines cases (par là j’entends que l'enchaînement d'actions entre deux cases m'a souvent paru avoir sauté une étape) m'ont vraiment semblé parasité la mise en forme du récit.
Encore une fois, ce n'est pas complètement mauvais. L'histoire a une bonne prémisse (même si pas très originale), on laisse rapidement de côté l'histoire de l'école de magie pour se centrer sur une quête des origines et un sauvetage familial bien plus intéressant, mais la mise en forme imparfaite et la narration qui ne m'a pas paru pleinement respirer m'ont tout de même laissé un mauvais goût à la lecture.
J'aurais pu donné 2,5 à cet album car même si l'histoire est trop rapide et manque d'originalité (comment ça je me répète ?!) la lecture n'a pas été désagréable. Pourtant, je vais tout de même descendre ma note à 2 pour la simple et bonne raison que je ressort de cette lecture avec un sincère sentiment de gâchis. Oui, ma lecture n'a pas été douloureuse, mais enchaîner les clichés et les développements hasardeux à la vitesse de l'éclair cela ne donne pas pour autant une bonne lecture.
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Un pigeon voyageur zélé apprend les ficelles de son métier à un petit nouveau. C'est une suite de règles simples présentées façon "collègue bourru qui a roulé sa bosse dans le métier", c'est divertissant mais j'avoue avoir tout de même trouvé le tout bien trop moyen. La narration ne décolle pas vraiment, la chute n'est pas mauvaise mais pas excellente non plus, et j'en ressors finalement avec l'idée que tout cela est tombé à plat. Trêve de calembours de vol, l'album n'est pas mauvais, il y a une bonne idée là-dedans et la lecture n'est pas désagréable. Après, elle n'en est pas pour autant inoubliable.
Comment réussir sa vie d'artiste
C'est rigolo, je suppose. En tout cas je n'ai pas ri, ni souris d'ailleurs. L'album se veut être une courte présentation du métier de créateur de bande-dessinées, pleine d'humour et de piques bien trouvées, mais tout est plat. Pas nécessairement mauvais, juste plat. C'est du vu, du revu, l'album ne surprend pas, ne propose finalement rien d'autre qu'une série d'anecdote pas forcément très drôle, pas forcément portant à la réflexion non plus. C'est pas mauvais, juste oubliable. (La dernière case/page aura au moins eu le mérite d'être bien trouvée, elle).
La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius
Merci à Cac pour son avis sur ce gros pavé que j'avais lu un peu avant Angoulême, voyant qu'il figurait dans la sélection, histoire de ! Cependant, je n'avais pu me résoudre à poster un avis, d'abord parce que je n'ai pas achevé ma lecture (une bonne grosse moitié tout de même), et ensuite parce que cette lecture m'a laissé complètement dubitatif. L'avis de Cac résume très bien la chose : c'est long, on met un moment à rentrer dedans, à se mettre au diapason car le ton est assez particulier, froid, tour à tour absurde, ironique, cruel... Et puis on finit par se mettre dedans. Après quelques dizaine de pages, j'ai fini par trouver l'exercice intéressant. En effet, l'auteur créé un mythe, faisant de son personnage Cornélius le chien une figure d'histoires populaire se diffusant à travers les âges, un peu l'équivalent du personnage de Nasreddine pour le monde arabe. Pour cela, il juxtapose des scènes plus ou moins longues, et utilise différentes techniques graphiques avec à chaque fois un effet adapté à l'époque dont la séquence narrative est censée être issue. C'est assez chouette. Pourtant, je ne me suis jamais vraiment départi d'un ennui lancinant. Je ne voyais pas bien où tout cela allait mener le lecteur. C'est long, il y a beaucoup de redites, si bien qu'après plus de 250 pages, j'ai plié les gaules. Oui, bel effort, chouette exercice de style, mais finalement assez vain et éreintant.
La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius
J'ai eu un mal de chien pour venir à bout de la lecture de ce récit de près de 400 pages. C'est quelque peu difficile à catégoriser, pas vraiment roman graphique ni vraiment humour même s'il y a beaucoup d'absurde dans ces planches et dans les textes de la préface ainsi que les quelques pages de notes en fin d'ouvrage, que je ne me suis pas donné la peine de lire en entier. Il était dans la sélection officielle du dernier festival d'Angoulême 2025 mais n'a pas du séduire les foules si je suis le premier à le poster ici. La couverture est à mon sens réussie et intrigante. Cela narre la vie de Cornélius un chien humanoïde et ses amis, qui sont d'autres chiens comme Amir et Ployploy mais aussi une grenouille colocataire qui lui parle très mal sans qu'il réagisse. Son patron un poil tyrannique est aussi un chien qui se déplace en fauteuil roulant. C'est assez léger sur les premières pages, on sent un héros bonne pâte et quelques pages plus tard virent au thriller avec le rapt de son amie contre lequel Cornélius est impuissant. Toute la suite tourne autour des maladresses du héros et d'une demande de rançon des ravisseurs. Marc Toricès est un auteur espagnol né en 1989. Il multiplie dans ces pages les styles graphiques et les genres. On est parfois perdu dans cette narration et pour savoir où l'auteur veut nous amener, cela ressemble à un empilement de pages réalisées à différents moments et pour différents supports comme des fanzines ou des strips de journaux. A tel point que je me suis demandé parfois si les pages n'étaient pas mélangées. On nous parle à un moment des Zangano comix dont on nous dit que cela peut se traduire par les comix du paresseux. Dommage car l'auteur a un vrai talent graphique mais cela part dans tous les sens sans qu'on comprenne bien pourquoi alors que l'histoire est assez vide.
Minuit Passé
Alors là, je dois bien dire que je suis complètement passé à côté de ma lecture, et je suis assez surpris de notes si positives. Ma lecture s'est faite sans interruption et sans problématique, mais j'en suis ressorti avec un gros bof. Ce n'est pas que c'est mauvais, mais lorsque j'ai fini ma lecture je me suis sincèrement demandé ce qu'elle racontait. J'ai bien vu (et senti) le propos sur le temps qui passe et le rapport à l'enfance, mais j'ai été embêté lors des révélations finales. Déjà parce que le tout était tellement cryptique que j'avais commencé à me faire mes propres idées de scénarios et que j'ai trouvé le final très décevant par rapport à ça. L'histoire est cryptique pendant un long moment, et je suis assez circonspect de l'ensemble une fois la lecture finie. Lorsque j'ai reposé la BD, j'ai eu une petite réflexion sur le sens complet de l'histoire et je le vois difficilement. Je pense que la recomposition globale n'a pas spécialement de sens une fois remis dans l'ordre et que beaucoup trop de questions restent en suspens. Pour ma part je ne vois pas le sens globale de tout ça, notamment dans certaines métaphores qui sont explicitées mais dont je ne comprends ni l'intérêt ni l'action dans l'histoire. Et je ne parle pas de détails comme la question de la communication qui est posée en filigrane. Le dessin est beau, avec une patte agréable notamment dans la colorisation. Mais par contre je dois dire que j'ai été trop peu intéressé par l'ensemble pour qu'il suffise à me tenir dans la durée. Une BD que j'ai déjà en partie oubliée, jolie mais qui me laisse une impression d'être creuse... Pas pour moi, visiblement.
L'Arche de Noé a flashé sur vous
Une jolie jeune femme décide de tester les rencontres sur Meetic, enchaîne les déceptions, puis finit par donner sa chance à un bel inconnu. Mais très vite, l’homme se révèle envahissant, pressant, déjà en train de se projeter dans une vie commune avec mariage et enfants. Elle accepte malgré tout de le voir, et découvre alors son entourage, dont un ami franchement inquiétant, sorte d’ombre collante qui la jauge comme un objet. À chaque rencontre, les signaux d’alerte se multiplient, mais Léa, pourtant décrite comme séduisante et sûre d’elle, n’ose jamais dire non. C’est là que, pour moi, le récit s’effondre. Tout hurle que ce type est un red flag ambulant, et pourtant l’héroïne se laisse enfermer dans cette spirale sans opposer la moindre résistance. L’histoire me paraît artificielle, forcée, comme si elle sacrifiait toute vraisemblance pour maintenir son malaise. Au lieu d’un humour décalé ou d’une tension maîtrisée, je n’y ai trouvé qu’irritation et incompréhension : pourquoi diable ne l’envoie-t-elle pas balader, voire carrément promener à coups de pied si nécessaire ? Et la fin n’arrange rien : non pas brutale, mais en queue de poisson, comme si l’histoire s’arrêtait sans véritable conclusion. Ni drôle, ni captivante, cette lecture m’a finalement paru plus pénible qu’autre chose.
Star Wars - Dark Vador - Black, White & Red
La collection/vision « Black, White & Red (ou Blood) » est dernièrement une nouvelle lubie de cet éditeur pour y décliner de nombreux héros de ses franchises. Je n’ai lu que Marvel Zombies que j’avais trouvé limité mais esthétique mais d’autre existent autour de Deadpool, Carnage, Alien … Cette anthologie autour de Dark Vador ne viendra malheureusement pas confirmer la petite curiosité que je pouvais avoir autour de ce choix graphique. Pour tout dire, mon intérêt était proche de zéro durant toute ma lecture. Les histoires, de tailles variables (et souvent bien trop courtes), y sont particulièrement insipides et n’apportent rien au personnage. Sur la petite dizaine proposée, aucune n’est à sauver. Je ne m’attendais pas à des miracles sur ce point mais on n’est pas loin du néant. Mais le pire vient tout bonnement des parties graphiques, on a bien 3 ou 4 pages (et les couvertures) qui en jettent mais c’est bien chiche au final, et aucun des dessinateurs ne m’a sublimé. Le grand format ne rend pas non plus honneur, les imperfections de trait y sont bien plus visibles. A noter la présence au casting de Stefano Raffaele, le temps d’une infidélité à Christophe Bec, mais j’avoue que je n’ai même pas reconnu sa patte. Bref passez allègrement votre chemin, pas grand choses pour relever le plat, l’argument esthétique ne fonctionne pas et le personnage a été bien mieux exploité ailleurs.
Le Fluink
Cela faisait des années que j’avais repéré Le Fluink, intrigué par son format à l’italienne, son esthétique atypique et son expérimentation narrative. Mais je n’avais jamais réussi à franchir le pas de la lecture, freiné par l’impression d’une narration compliquée et d’un texte verbeux, trop artificiel. J’ai finalement pris le temps de m’y plonger, et je comprends mieux pourquoi j’avais tant de mal à dépasser le stade du simple feuilletage. Graphiquement, il y a de vraies qualités. Le contraste entre le noir et le blanc est très réussi, avec une belle maîtrise visuelle qui rappelle par moments les Idées Noires de Franquin. L’idée des deux niveaux de narration, le monde du haut noir sur blanc et celui du bas blanc sur noir, fonctionne par instants, créant des effets de parallèles ou d’oppositions qui auraient pu donner un souffle particulier à l’ensemble. Malheureusement, cette expérimentation graphique et narrative reste à mes yeux limitée : elle manque d’ampleur et surtout d’originalité. Dans tous les cas, mon principal reproche tient à la lecture elle-même. La double (et parfois triple) narration est trop pénible : je ne savais jamais dans quel ordre lire, et dès que je me concentrais sur une ligne, j’en zappais une autre, ce qui finissait par rendre le récit confus. Cette impression de brouillage est renforcée par la profusion de noms propres inventés, qui non seulement alourdissent le texte, mais ajoutent une couche de confusion supplémentaire. À force, j’ai eu l’impression que l’effort demandé pour suivre l’histoire dépassait largement le plaisir de lecture. Malgré mon intérêt pour le dessin et l'expérience graphique proposée, je n’ai pas pris de plaisir à lire Le Fluink. J’y ai trouvé davantage de frustration que de satisfaction, au point que cette BD repérée depuis si longtemps m’a laissé une impression pénible et décevante.
Le Pays de l'eau qui monte
Tout s’annonçait pourtant plutôt bien à la base ; un sujet en phase avec l’actualité, un univers animalier plutôt avenant au premier coup d’œil. Hélas, j’ai dû déchanter assez vite au sortir de ma lecture. Le (rare) atout de cette BD, qui s’adresse aux plus jeunes, c’est ce joli titre, avec cette couverture qui évoque les inondations qui semblent frapper un nombre croissant de villes et villages, lors d’incidents météorologiques de plus en plus violents et causés selon les experts scientifiques par le réchauffement climatique. Pour éviter de trop angoisser nos chères têtes blondes, brunes, noires ou rousses (j’en oublie ?), Rodophe a opté pour une aventure localisée avec de mignons petits lapinous où tout finit par s’arranger à la fin. Après la pluie diluvienne qui fait monter l’eau pendant tout le livre, le beau temps revient, tout le monde est content et les petits zoiseaux chantent à nouveau, cui cui. Globalement, c’est positif, c’est généreux – ces deux marmots qui viennent secourir un vieux monsieur coincé dans sa cave inondée, on a envie de leur faire un gros poutou ! Et toute cette solidarité des habitants du village qui s’organisent pour venir en aide aux sinistrés, c’est tout ce qu’on aime, ce sont les valeurs qui contredisent l’individualisme ambiant et expriment le fait qu’on n’est rien sans les autres. Oui mais voilà. On réalise en refermant le livre que tout cela ne dit finalement pas grand-chose de l’époque. On voit l’institutrice expliquer à ses mômes la légende biblique de l’arche de Noë, sans la mettre en perspective avec les thématiques actuelles, mis à part une brève allusion sur la fragilité de notre Terre lorsqu’un enfant tente de manipuler un globe terrestre dans la classe. Mais soyons rassurés, il n’y aura aucun mort, et même le chat coincé sur sa branche sera sauvé ! Tout cela m’a tout de même paru un peu maigre, et au final, pas grand-chose à se mettre sous la dent quand on attend un peu de pertinence. Il y aura tout de même une cerise sur le gâteau, qui hélas ne comblera pas votre faim, une cerise qui réduit à néant le semblant de charme qu’on aurait pu trouver à cette histoire. Et cette cerise, elle vient à la fin, [SPOILER ALERT !] quand le ministre se pointe sur les lieux de la catastrophe accompagné du préfet pour réconforter les habitants (c’est un peu la moindre des choses, non ?). Mais en voyant les habitants s’extasier au moment où ils débarquent dans leur hélico tel des envoyés divins, et que la pluie s’arrête juste à ce moment, on doit se pincer pour y croire. Sans parler des louanges adressées par quelques admirateurs en délire — là on se repince une deuxième fois (et ça fait mal) : « Un vrai magicien, notre ministre ! » ou encore : « Quand on dit que les hommes politiques font la pluie et le beau temps ! » (trop gentils, ces petits lapins !). Quand on connaît la bienveillance de nos ministres, surtout en ce moment en France (je ne ne citerai pas de noms, ils n’en valent pas la peine) envers leurs administrés, on ne peut que rester pantois. [FIN DU SPOILER] Pour ce qui est du dessin, le trait de Patrick Le Sourd est plutôt plaisant, sur ce plan, rien à redire. Mais quitte à produire une BD animalière, qui suppose une certaine fantaisie et autorise l’intemporalité, on s’interroge sur la présence (certes très discrète) de smartphones, de PC ou de véhicules très réalistes (oui j’ai bien vu une Clio, avec le logo Renault !) au milieu de cette communauté d’animaux à grandes oreilles. Etait-ce vraiment pertinent ? Quant à Rodophe, scénariste prolixe, aux productions inégales certes mais qui nous avait tout de même enchanté avec Mary la Noire et sa saga L'Autre Monde, plébiscitée par la critique et le public, on a envie de se dire qu’il n’a pas trop mouillé la chemise sur ce coup-là, quand bien même il aurait pu se mettre sous une averse pour voir ce que ça faisait. Moi qui ne suis pas spécialement porté vers les BD jeunesse, ce n’est pas « Le Pays de l’eau qui monte » qui va m’inciter à persévérer. Je vous rassure, je ne suis pas maso au point de m'infliger des trucs plombants, mais à titre de comparaison, je pense à cette BD sortie récemment, Le Meilleur des deux mondes, qui traite d’écologie à l’attention des enfants, mais ne les prend pas pour autant pour des neuneus.
Witch club
Des sorcières, des démons, Lucifer en personne, un propos sur l'âme et la vie, normalement le plat devrait me paraître appétissant et pourtant j'ai lancé ma lecture en l'appréhendant. Était-ce le titre, qui m'évoquait une sorte de Winx Club troquant les fées pour les sorcières mais gardant la même écriture palpitante ? Était-ce le dessin, qui me semblait intéressant et travaillé mais étrangement figé, manquant parfois de vivant ? Était le fait que dès les premières pages je suis tombée sur une école de sorcellerie avec la jeune fille paria car apparemment sans pouvoir et que j'ai pu sentir mes yeux rouler jusqu'à faire un tour complet ? Je ne sais pas. Mais en tout cas j'ai appréhendé cette lecture. Le résultat ? Bon. En tout cas serviable. En tout cas cochant des cases. En tout cas... En tout cas je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il y a une base qui pourrait me plaire là-dedans, je suis extrêmement friande du sujet de l'âme et de ce qui fait le vivant, les histoires de démons avec pactes douteux et complots sont toujours intéressants à lire, et je n'ai jamais caché avoir une faiblesse pour la figure de la sorcière et ses symboliques. Pourtant, le tout m'a paru passable. Pas bon, pas mauvais non plus, tout juste passable. Pourquoi ? L'histoire m'a semblé sauter des étapes bien trop souvent, laissant de côté le développement de ses bonnes idées pour toujours plus ajouter de nouvelles idées. On passe de l'école de magie au destin du monde sur la sellette (classique), en passant par une visite de la hiérarchie infernale, une interlude "les familiers de la bruja sont un peu concons et desséchés", un complot, une évasion, un procès, sans oublier deux/trois flashbacks et plusieurs ouvertures de propos sur l'individu et la conscience, le tout en une centaine de pages à peine. Ce n'est pas inintéressant mais le tout me semble traité bien trop rapidement, ou à minima ne me semble pas pleinement prendre le temps de respirer. Le dessin n'aide pas non plus. Il n'est pas mauvais, je lui trouve un certain charme, mais les poses des personnages, la composition et le manque de fluidité narratives entre certaines cases (par là j’entends que l'enchaînement d'actions entre deux cases m'a souvent paru avoir sauté une étape) m'ont vraiment semblé parasité la mise en forme du récit. Encore une fois, ce n'est pas complètement mauvais. L'histoire a une bonne prémisse (même si pas très originale), on laisse rapidement de côté l'histoire de l'école de magie pour se centrer sur une quête des origines et un sauvetage familial bien plus intéressant, mais la mise en forme imparfaite et la narration qui ne m'a pas paru pleinement respirer m'ont tout de même laissé un mauvais goût à la lecture. J'aurais pu donné 2,5 à cet album car même si l'histoire est trop rapide et manque d'originalité (comment ça je me répète ?!) la lecture n'a pas été désagréable. Pourtant, je vais tout de même descendre ma note à 2 pour la simple et bonne raison que je ressort de cette lecture avec un sincère sentiment de gâchis. Oui, ma lecture n'a pas été douloureuse, mais enchaîner les clichés et les développements hasardeux à la vitesse de l'éclair cela ne donne pas pour autant une bonne lecture.