Les derniers avis (20283 avis)

Couverture de la série L'Ours-Lune
L'Ours-Lune

J’aime bien le genre western, et je cherche encore des récits du genre originaux, sortant des sentiers passablement battus. C’est un peu le cas ici, mais ça ne m’a pas convaincu. Les auteurs jouent pas mal la carte du fantastique. Or ce mélange des genres ne m’a que très rarement convaincu, et ça n’est pas ce diptyque qui me fera changer d’avis. Je pense que le récit aurait pu s’en passer, en tout cas aurait n’en jouer qu’avec plus de parcimonie. Les ressorts dramatiques étaient sans doute suffisants pour s’en passer, avec ce fort paumé, oublié de tous, où la discipline a disparu, et qui voit surgir un officier qui se dit rescapé d’un massacre perpétré par les Indiens du coin, et l’arrivée d’un autre officier autoritaire et un peu dingue. Mais bon, le fantastique a pris le pas sur l’aventure pure. Le premier tome plante le décor, et la fin de l’album et tout le suivant se révèlent un pur défouloir, les massacres s’enchaînant, sans que les personnages et l’intrigue ne soient réellement étoffés. Du coup, ça m’a laissé sur ma faim. Ça se laisse lire, certes, mais j’en suis sorti déçu, d’autant plus que la fin m’est apparue un peu bâclée : en même temps, comment finir correctement une histoire aussi peu creusée et crédible ?

17/06/2025 (modifier)
Par Roro
Note: 2/5
Couverture de la série Wollodrïn
Wollodrïn

J'ai été littéralement transporté par les premiers tomes, je ne pouvais plus m'arrêter mais la suite prend une orientation particulière pour un final ok, mais je ne peux expliquer pourquoi sans spoiler. J'ai lu la série d'une traite, je suis au final déçu par son manque d'homogénéité.

16/06/2025 (modifier)
Couverture de la série La Harde
La Harde

Je découvre cet auteur avec cet album. Le moins que l’on puisse dire est qu’il nous propose ici quelque chose de très original. Graphiquement déjà. En effet, une seule couleur est utilisée, une sorte de rose virant sur le violet, Marijpol jouant juste sur les nuances de ce violet. Concernant le dessin, il n’est pas exempt de défauts, et il est assez minimaliste : peu de décors, peu de détails. Plus que l’histoire elle-même, c’est ce dessin qui m’a empêché d’entrer facilement dans le récit. Je n’en suis pas vraiment fan. Mais il reste lisible. Car l’intrigue elle-même sort elle aussi des sentiers battus. Les personnages sont en effet surprenants – tant physiquement qu’au niveau de leur personnalité. Une intrigue à laquelle j’ai eu du mal à accrocher. Ça se lit vite malgré l’importante pagination (il y a peu de texte), mais certains passages m’ont ennuyé (le culturisme – passion d’une des héroïnes – n’est franchement pas ma tasse de thé), et la narration franchement décousue m’a un peu perturbé. Et le fait que le dessin ne me plaise pas outre mesure a aussi joué pour me laisser de côté. Reste que certaines thématiques ne manquent pas d'intérêt : le questionnement autour du culte du corps, le rejet de l’uniformisation de l’apparence, et, plus généralement, une vision optimiste et positive d’une certaine forme d’humanité (même si l’auteur brouille les pistes, avec un personnage à la jambe et au bras de serpent). Un album à réserver à des lecteurs curieux, qui peux trouver son lectorat, mais dans lequel j’ai eu du mal à entrer.

16/06/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Incal
L'Incal

L'incal est un monument de la BD qui m'a laissé bien dubitatif en de nombreux endroits. Je suis pourtant bien rentré dans la série avec ce personnage de John Difool alias John alias JDF alias Johnny au fil des épisodes et des situations. J'insiste sur ce point car j'ai trouvé le personnage de plus en plus banal au fur et à mesure qu'il passe du rang de anti héros à celui de BG , héros géniteur. Le scénario passe d'une ambiance intrigante avec une pointe d'humour à une équipe qui se fait des politesse BCBG qui culminent au T4. On frôle parfois le roman feuilleton un peu pathétique comme par exemple un inoubliable "Reprends-toi , Méta-Baron! accepte de perdre ma sœur! Je suis là, moi…" T4 p54 . Comme cela s'inscrit dans un scénario qui fait défiler les univers et les situations à toute vitesse je n'ai pas eu le loisir de m'attacher à la psychologie des personnages souvent un peu puérile à mon goût. Je n'ai jamais senti une réelle intensité dramatique mettant en danger la petite(?) équipe de sept. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi les auteurs se sont encombrés de tellement de personnages qui jouent soit à contre emploi ( le Meta baron) , soit deviennent vite transparents ( Tanatah ).Le paradoxe est qu'en dehors de Difool le personnage le plus déterminant (incal) pour faire avancer l'histoire et vaincre des adversaires tigres de papier est invisible. De plus j'ai trouvé le texte souvent difficilement compréhensible avec une abondance de termes techno -trucs sans réelles significations. Par contre je n'ai pas été repoussé par les incursions mystiques assez légères et qui donne aux auteurs une porte de sortie à un T6 où Difool revient dans son personnage. Enfin il y a le graphisme de Moebius. J'adore ces couleurs flashy dans un esprit psychédélique. Les univers sont très créatifs avec une belle recherche dans les détails. La narration visuelle est très fluide et vient souvent au secours d'un texte incertain. Toutefois je trouve les personnages trop lisses ce qui renforce le côté fade d'une psychologie superficielle. Ensuite j'ai trouvé certaines cases d'émeutes, de foules assez quelconque pour un tel dessinateur. Enfin si les T5 et 6 innovent dans un découpage moins classique, le rendu des personnages autres que Difool m'a paru plus incertain, loin de la maitrise habituelle de l'auteur. Une lecture que je ne regrette pas mais qui ne m'a apporté aucune émotion.

15/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Roi des Mouches
Le Roi des Mouches

Encore une série qui croule sous les applaudissements et qui m'a laissé de marbre. Ce n'est pas du tout mon univers malgré un graphisme qui m'a bien plu. Toutefois je me suis vite lassé de ces prises de vue avec un personnage qui essaye de vous hypnotiser avec ses névroses psy pour vous entrainer dans son monde clos et mortifère. Je trouve au contraire qu'il y a une complaisance malsaine à proposer une observation "drosophilique" des dérives de certaines addictions ( alcool, drogues…) au sein d'une génération Tanguy avec des parents démissionnaires. C'est techniquement abouti mais le message d'un monde qui in fine tourne en rond dans une sorte d'apitoiement de soi même n'est pas mon truc.

13/06/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Wild Bill Hickok
Wild Bill Hickok

Une grosse déception que cet album parce que j'avais bien aimé la biographie de ''Jesse James'' par le même scénariste dans la même collection. Je trouve que Wild Bill Hickok est un des personnages historiques du far-west les plus intéressants. En tout cas, il a eu une vie assez mouvementé qui peut donner de bonnes œuvres de fiction et ce n'est pas le cas ici. On suit Hickok à la fin de sa vie et il y a des flash-backs qui montre différents moments de sa vie. Je n'ai pas trop aimé cette approche, surtout que le dessin n'est pas trop clair par moment sur ce qui se passe dans le passé et ce qui se passe dans le présent. C'est décousu et je n'ai rien ressenti durant ma lecture hormis de l'ennuie. On est dans la biographie en BD bancale où on fait que sauter d’une époque à l'autre et tout est survolé et rapidement résumé. Je ne suis pas trop fan du dessin que je trouve inégale. C'est du dessin réaliste sans saveur et sans personnalité que l'on retrouve dans les collections de Glénat de ce type.

13/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Planète Nabiroo (Carrion)
Planète Nabiroo (Carrion)

Mouais. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette série n’est pas ma came. En tout cas je l’ai trouvé très décevante. Du tout public qui s’adresse j’imagine avant tout à un jeune lectorat, qui saura peut-être mieux que moi accepter une intrigue naïve et manquant singulièrement de profondeur, voire d’intérêt. Le dessin est plutôt sympa, et l’univers (avec ces décors de décharge géante habitée par de petits personnages) pouvait être attrayant. Hélas je me suis assez rapidement désintéressé de l’histoire, qui se déroule mollement, sans surprise, avec un méchant caricatural mais sans saveur ni charisme, des gentils dont on sait juste qu’ils sont gentils, et une fin toute en guimauve. A aucun moment la tension ne monte réellement, tout semble édulcoré, aseptisé. J’ai lu l’intégrale rapidement, je pense l’oublier aussi vite.

13/06/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Woods
Woods

Dans un monde ravagé par les excès humains, la Terre est devenue un désert. Les survivants vivent reclus dans des villages fortifiés, dépendants des rares sources d'eau restantes. La forêt voisine, désormais toxique pour l'homme, est considérée comme interdite. Pourtant, certains continuent à vouloir la protéger. C'était le cas de la grand-mère de Ruby, disparue sans laisser de traces. Ruby décide alors de désobéir au conseil autoritaire de son village pour partir à sa recherche et percer les mystères de cette nature mutante. Malheureusement, l'album aligne les stéréotypes sans subtilité, jusqu'à en devenir franchement agaçant. Le point positif : le dessin des personnages, dynamiques et bien maîtrisés, même si certains traits se répètent. Les décors, eux, manquent de richesse et ne retiennent pas l'attention. L'intrigue, quant à elle, semble construite en piochant dans tout ce que le genre post-apo peut offrir de plus convenu, sans rien y apporter. On pense évidemment à Nausicaä, mais aussi à une myriade d'autres récits écologistes déjà vus mille fois. Tout y est : les dirigeants bornés accrochés à leur pouvoir, l'héroïne rebelle et impulsive, la figure de la grand-mère visionnaire, le garçon mystérieux et potentiellement traître, les brutes qui veulent écraser la nature, et les nobles créatures de la forêt qui cherchent seulement à survivre. Le tout repose sur des ficelles grossières, des retournements prévisibles et des comportements incohérents. La conclusion de l'affrontement final, notamment, se construit sur une fausse surprise qui ne tient pas une seconde dès qu'on y réfléchit. Ruby elle-même est souvent pénible : elle méprise ouvertement les siens et se montre agressive envers un jeune homme dont elle ignore tout, mais qu'elle soupçonne immédiatement des pires intentions. Tout cela sonne faux, forcé, artificiel. Reste un récit qui peut vaguement divertir, mais son manque d'originalité et ses incohérences écrasent trop les quelques bons éléments pour vraiment convaincre.

12/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Quand souffle le vent des îles
Quand souffle le vent des îles

Mouais. Je vois en l’avisant que cet album – présenté à l’origine comme une histoire complète – avait intégré une série. Il ne m’a en tout cas vraiment donné l’envie de m’y intéresser. En effet, je suis largement resté sur ma faim avec cette histoire, qui manque singulièrement d’originalité, de rythme et de crédibilité. Et la fin m’est apparu franchement expédiée, avec moult facilités scénaristiques. Tout transpire ici le mauvais téléfilm, et personnages et intrigue (du polar historique) m’ont paru artificiels. Je ne sais pas si la série a ensuite permis de mieux développer les intrigues, mais celle-ci m’a ennuyé. Reste le dessin, qui lui tire son épingle du jeu. Mais ça ne suffit pas.

11/06/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Le Mythe de l’ossuaire - Le Passage
Le Mythe de l’ossuaire - Le Passage

Je ne suis pas un grand fan de Jeff Lemire, mais au moins la plupart des histoires que j'ai lues de lui étaient sympathiques à lire. Ce n'est pas le cas avec ce one-shot qui fait partie d'un projet regroupant plusieurs livres se passant dans le même univers. Lemire s'est clairement inspiré de classiques comme les récits de Lovecraft est c'est le principal problème du scénario. C'est trop classique, on dirait un pot-pourri des histoires d'horreur que je lis sur internet depuis maintenant pas mal d'années. Les personnages ne sont pas du tout attachants et je n'ai pas ressenti de peur durant ma lecture. J'ai surtout ressenti de l'ennui durant ma lecture et cela ne sent pas que c'est fait par un scénariste qui est professionnel depuis maintenant pas mal d'années, on dirait plus le travail d'un débutant qui reprend les éléments de récits d'horreur qu'il a aimés lorsqu'il était plus jeune. Je ne suis pas trop fan non plus du dessin qui est le genre de dessin réaliste que je n'aime pas trop. Par moment on dirait juste des photos que quelqu'un a coloriées dessus.

10/06/2025 (modifier)