Les derniers avis (20198 avis)

Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Wen
Wen

Ayant relu récemment tous les Tetfol, je me suis mis en tête d'essayer de retrouver certaines oeuvres d'Eric, son talentueux dessinateur, au style si typique des années d'or du Lombard. Tombé par hasard sur "Wen", je l'ai donc lu. Je ne sais pas où se situent, chronologiquement, ces histoires (le tome 1 a été publié en 1983, soit en pleine période Tetfol), mais je trouve son dessin moins abouti que sur sa série de référence. Plus "raccourci", moins travaillé la plupart du temps. Par contre, dès que Stoquart lui propose de croquer des créatures fantasmagoriques ou des scènes oniriques, Eric se lâche. Hélas, énorme hélas, un traitement des couleurs absolument abominable sur les trois quarts des planches gâche complètement le plaisir. C'est bien dommage, parce que Jacques Stoquart lui avait concocté des histoires courtes sur mesure, à la fois fantastiques, oniriques comme je l'ai signalé, mais aussi avec un héros emblématique, libre, intrépide et parfois fascinant, même si parfois les saynètes sont un peu "faciles". A lire si vous êtes fan de ce genre de récit.

01/02/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Les Banlieuzards
Les Banlieuzards

Alors là euh... Je pensais que ça n'existait plus ce genre de littérature... le style "djeunz-téssi-zyva" existe bel et bien, enfin, on essaye de le faire ressortir de la naphtaline. "Les Banlieuzards" est en fait la réédition des "Z'assistés" chez le même éditeur. Pas fou le Dikeuss publie lui-même ses trucs impubliables. A grand renfort de langage des banlieues, de situations mettant en scène des "meufs" toutes plus moches les unes que les autres, de belles caisses ou de gags basés sur à peu près tous les liquides (et solides) qui sortent du corps, Dikeuss nous propose des gags sur une ou plusieurs planches où la consternation le dispute à l'envie de passer à autre chose, comme ce délicieux chocolat qu'on m'a offert l'autre jour. En plus de ça, les vannes sont très mauvaises (JointVille", pffff... dire que j'habite à côté). Bref, on se désintéresse très vite du sort et des conneries de Bruno le parleur, Dom Dom le traaaaanquille, Abdel le Tchatcheur, Gilles le foncedé et Léo le vicelard. Seul point positif, le dessin de Dikeuss n'est pas franchement mauvais, mais sa mise en scène et les couleurs criardes en font l'exemple le plus agressif que je connaisse dans la BD franco-belge. Un dessin qui serait bien mieux dans la caricature de presse à mon sens. Bref, à éviter, sauf si vous habitez en banlieue, que vous avez moins de 14 ans et une cervelle de poule.

31/01/2008 (modifier)
Par Katz
Note: 2/5
Couverture de la série Intrigues au Pays du Matin Calme
Intrigues au Pays du Matin Calme

Ainsi donc il existait un « inspecteur secret du roi » sous la dynastie Choson, ou Yi (du nom de son fondateur, Yi Songgye, un général coréen), qui occupa le trône de 1392 à 1910, époque à laquelle le dernier roi Yi fut renversé par les Japonais. L’occupation japonaise, qui dura de 1905 à 1945, fut particulièrement rude, et explique encore l’animosité entre les deux pays à l’heure actuelle. Bien que cette animosité ait tendance à s’estomper chez les jeunes générations (en témoigne le succès d’un drama coréen au Japon), il demeure cependant remarquable de voir une mangaka s’intéresser à la Corée. Notons cependant qu’il s’agit de Natsuki Sumeragi, qui éprouve une profonde attirance pour la Chine, ce qui est aussi fort peu commun chez les Japonais, ceux-ci s’intéressant en général à la Chine plus pour ses légendes ou ce qu’elle est actuellement (une menace et un gigantesque marché). Plus étonnant encore est l’aveu de Natsuki Sumeragi, qui écrit, en postface, avoir appris l’existence de l’inspecteur secret du roi dans un film nord-coréen projeté au Japon, lors d’un festival. Avouez que voilà qui est peu ordinaire, non ? De ce film, donc, naquit l’envie d’en apprendre sur cet « inspecteur secret du roi », au titre trop romantique pour être oublié par une créatrice. Et, in fine, le recueil Intrigues au Pays du Matin Calme en représente l’aboutissement. En tout, quatre nouvelles qui forment, presque, une histoire continue, tant il semble qu’elles s’enchaînent chronologiquement (bien que rien ne permette de l’affirmer). A priori, donc, au-delà de l’aspect un peu trop « romantique » de cet inspecteur secret du roi, aux attributions presque trop belles pour sembler vraies (traquer la corruption des fonctionnaires), Intrigues au Pays du Matin Calme semble tout avoir pour lui : un sujet pratiquement méconnu, ainsi qu’un contexte qui, lui-aussi, sort des sentiers battus (la Corée ancienne). Malheureusement, les forces et faiblesses de Natsuki Sumeragi, qui transparaissaient dans La Voix des fleurs, semblent s’être répondues pour, de forces devenir faiblesses, et de faiblesses demeurer faiblesses. Il en va ainsi de ses défauts : bien que le dessin soit fort agréable et maîtrisé, les jeunes hommes semblent tous se ressembler, et ne se distinguer que par le costume. Il en va de même pour les jeunes femmes, qu’on parvient difficilement à distinguer les unes des autres. Et pire encore est-ce lorsqu’une jeune femme, homonyme de l’épouse de l’inspecteur secret du roi, rapelle celle-ci au « héros ». Au début, vu que les deux jeunes femmes portent le même nom, c’est la confusion la plus totale. A contrario, ce qui semblait une faiblesse dans La Voix des Fleurs : la brièveté des nouvelles, ne devient pas une force. En ce sens qu’ici la faiblesse c’est que les quatre histoires concernent le même personnage, alors que cela ne se justifiait absolument pas. Il me semble que les nouvelles auraient gagné à reposer sur quatre protagonistes différents. Je pense que l’équilibre qui s’opérait entre les nouvelles de La Voix des Fleurs aurait de nouveau joué, malgré l’aspect parfois fade des histoires de Natsuki Sumeragi. Ainsi la nouvelle Vent violent dans région frontalière sino-coréenne aurait certainement eu plus de force si elle n’avait été rattachée, plutôt artificiellement, aux autres nouvelles. Car, ici, franchement, le rôle de l’inspecteur secret du roi est inexistant (il n’est même pas le personnage principal du récit), dans cette nouvelle qui est la plus intéressante et la plus forte des quatre... C’est tout dire, en fait. Et la seule nouvelle qui justifie la présence de l’inspecteur secret du roi, puisqu’il y lutte contre un fonctionnaire corrompu (il s’agit de la nouvelle d’ouverture), ne me l’a d’ailleurs guère rendu sympathique. Pourquoi ? Parce que, tel un Robin des Bois inversé, il va « reprendre » aux riches, pour redonner aux anciens riches. Qu’on m’excuse, mais quand je vois ce « pauvre » fonctionnaire dont la famille a été spoliée d’une partie de ses terres, mais qui semble encore vivre très correctement, je pense surtout aux paysans sans qui, ni lui ni celui qui lui a « volé » ces terres, ne pourraient vivre sur un tel pied. Paysans dont on ne verra pas l’ombre d’une épaule miséreuse... Non, ici il nous est demandé de compatir gravement pour des jeunes gens beaux et plus très riches, qui ne souhaitent que redevenir riches comme il faut pour tenir leur rang de fonctionnaires. Quant aux paysans miséreux, on n’en verra qu’un seul, et ce sera à la fin du recueil. À lui ne sera pas assuré la justice, mais une sorte de vengeance sous forme de mascarade rendue par « l’inspecteur secret du roi », qui signifie par là-même qu’il peut tout pour les riches fonctionnaires, mais rien pour les pauvres paysans. Sympathique et exaltante morale... Enfin, la nouvelle consacrée tout à la fois à l’épouse de l’inspecteur secret du roi, et à son homonyme, ne pourra guère le rendre plus sympathique, bien au contraire. La compassion, franchement, possède ses limites. De plus, et cela est franchement ennuyant, l’aspect « historique » du titre est assez faible. Certains indices nous signalent que l’action de place entre 1500 et 1640 (environ), mais elle aurait bien pu se dérouler en Chine à la même époque, voire sous les Song, ou au Japon avec quelques modifications de circonstances, que cela n’aurait pas changé grand chose. L’auteure avoue d’ailleurs qu’elle n’a réussi à réunir qu’une très faible documentation sur l’inspecteur secret du roi, ne sachant en fait comment il était nommé, comment il exerçait concrètement son pouvoir, et encore moins à obtenir des anecdotes sur des inspecteurs secrets historiques. Voilà qui se ressent dans ce titre, car en le refermant, j’avais la sensation de ne pas avoir appris grand chose sur cet inspecteur secret du roi, hormis son existence.

30/01/2008 (MAJ le 31/01/2008) (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Câlinée sous X
Câlinée sous X

La couverture et le titre de cette BD attisaient ma curiosité depuis un moment mais j'avoue avoir été déçu par ma lecture. C'était avant tout le graphisme qui m'attirait. En feuilletant l'album, je trouvais les couleurs sympathiques et les bouilles des personnages expressives et mignonnes. C'est un style de dessin assez moderne, de forte inspiration manga par moment. Je le trouve cependant encore un peu amateur, manquant de maîtrise dans le trait, l'encrage, l'anatomie et les décors. Ce n'est pas moche, c'est même parfois assez agréable et vivant comme style. Mais certains défauts et certaines approximations m'ont régulièrement dérangé. Ceci étant dit, sur un bon récit, je n'aurais pas été plus ennuyé que cela. Mais c'est là que je n'ai vraiment pas accroché. La narration est très décousue. Déjà, il m'a fallu plusieurs pages avant de comprendre la structure en flash-backs, pouvoir discerner quels passages étaient dans le présent et lesquels dans le passé. Reconnaitre facilement les personnages m'y aurait aidé mais ce n'est pas chose aisée en première lecture puisque l'héroïne change de look et que, vu le style de dessin, le look des personnages est bien l'une des seules manières pour les reconnaitre. D'autant plus qu'ils ne sont que rarement appelés par leurs prénoms dans les dialogues des premières pages. Mais une fois que j'ai eu compris la structure, j'ai constaté que le scénario racontait des petits bouts de la vie intime de l'héroïne, avec ses hauts et ses bas, ses expériences sexuelles et plus ou moins sentimentales, sans vraiment de liant et le tout étant assez morose. J'ai vraiment peiné à m'attacher à ces petites frasques assez immatures, à ces personnages superficiels aux comportements adolescents, à ces scènes de sexe franchement froides voire malsaines. Et tout ça pour finir sur l'entame de (peut-être) une petite love story. Hum... Mouairf... Exercice vain et mal raconté à mes yeux, je n'ai pas accroché.

31/01/2008 (MAJ le 31/01/2008) (modifier)
Par Cartouche
Note: 2/5
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Eh bien pour ma part je tempérerai ces avis. Conseillé par un ami et de nombreux éloges sur cette série, j’ai acheté d’un coup 7 volumes !? Il fallait bien entendu donner un peu de valeur à ma Bdthèque par la présence de ce joyau. Bien mal m’en pris, j’ai trouvé cette série "plaisante", mais certainement pas culte ! D’un graphisme " Simple ?! - Nous dirons que je n'ai pas accroché non plus ! sur le trait malgré une excellente colorisation ! Le scénario est prévisible et déborde de cliché. Un humour CM2 / 6ème, Des chamailleries à la Laurel et Hardy. L’emploi de tirades poétiques est au départ original puis finit par lasser. Seule consolation cette série bénéficie d’une excellente cote ! J’ai donc revendu le tout neuf avec une plus value sur un site de mise aux enchères !? Empruntez les albums à votre médiathèque. C’est incontournable ! Elle l’aura. Mais ne faites pas plus d’effort.

31/01/2008 (MAJ le 31/01/2008) (modifier)
Par Katz
Note: 2/5
Couverture de la série Ultracute (Urukyu)
Ultracute (Urukyu)

Là, comme ça, si vous n’avez pas lu la fiche de la série, mais que vous tombez directement sur cet avis, vous pouvez vous dire « mais qu’est-ce que c’est encore que cette série d’horreur ? ». Bon, d’une certaine façon, Urukyu, c’est de l’horreur, mais point celle qu’on croit. Certes, on verrait bien comme sous titre : Urukyu, la montagne infernale, ou Urukyu, le démon des profondeurs, voire Urukyu et les quarante tronçonneuses. Mais non, Urukyu c’est un shôjô ! Bah ouais, quoi, un shôjô, un truc pour petites filles... Alors, sur ce, donc... pourquoi Urukyu ? Tentons de rendre cet avis un poil instructif, à défaut d’être captivant (vu le niveau de la série d’origine). Urukyu, parce que... « ultra cute » en anglais ! Ah bon, vous ne saisissez pas le principe ? À vrai dire, c’est difficile à qui ne connaîtrait pas les subtilités de la langue japonaise. Celle-ci s’écrit en effet dans un alphabet syllabique. Autrement dit, en japonais, une consonne est toujours accompagnée d’une voyelle, sauf pour le -n final. En japonais donc, le « ultra cute » anglais, se trouve transcrit en urutora kyuto, ce qui est un équivalent phonétique à ultra cute, sachant que son « l » n’existe pas réellement en japonais, mais que le « r » se prononce comme un r roulé, intermédiaire entre le r et le l. Et lorsque les Japonais veulent transcrire une voyelle seule (comme le « l » de ultra) ils choisissent toujours une syllabe s’achevant en -u, sauf pour le do et le to (parce que le « du » et le « tu » n’existent plus dans le syllabaire japonais, ayant évolué en « zu » et « tsu »). D’où : urutora kyuto. Prenez les premières syllabes, et le diminutif d’urutora kyuto devient urukyu. Et voilà... Bref, espérant avoir appris quelque chose à ceux qui l’ignoraient, passons maintenant à la partie la moins intéressante de cet avis : l’avis sur la série en lui-même. Sachant qu’il pourrait se réduire à l’exergue qui accompagne les deux étoiles : « bof, sans plus ». Cela colle parfaitement à Urukyu, la série au titre étrange, et au rythme faussement déjanté. Certes, à la première lecture de ce titre (dont j’avais acheté les cinq premiers tomes d’occasion), et comme je découvrais l’univers du manga, j’ai trouvé plutôt amusant et distrayant au moins les deux premiers tomes. C’est fort bien dessiné, et surtout c’était alors fort dépaysant pour moi. L’ennui est que, comme le souligne un avis précédent, l’histoire semble partir dans tous les sens. Il survient rebondissement sur rebondissement, et nouvelle trame sur nouvelle trame. On s’y perd. L’histoire elle-même, qui lorgne du côté du romantisme (recherche de l’âme-sœur) y perd toute crédibilité, et toute finesse. Entre le speed et le romantisme, il faut un moment choisir. Or Urukyu ne choisit pas. Enfin, l’aspect toujours très « propre sur soi », très « mode » des héroïnes achève de donner à cette histoire un cachet de futilité et de vacuité qui ne milite guère en sa faveur, mais qui résume parfaitement ce qu’est Urukyu.

30/01/2008 (modifier)
Par Katz
Note: 2/5
Couverture de la série La Belle du temple hanté
La Belle du temple hanté

Il était une fois... La Belle du Temple Hanté aurait pu débuter par ces quatre mots qui caractérisent le conte à l’occidentale, puisque nous sommes, ici, clairement, dans le registre du conte. C’est d’ailleurs certainement ce qui ressort de plus intéressant dans cette bande dessinée : l’impression de goûter à l’esprit des anciens contes chinois. Cependant, car il y a bien sûr un « cependant » ou un « mais », La Belle du Temple Hanté ne m’a pas du tout convaincu. C’est magnifiquement dessiné, dans un beau crayonné vif et vigoureux, certes. Mais pour quoi en faire ? En relisant cette histoire, j’ai franchement eu l’impression de me trouver face à un titre jeunesse, tant les personnages sont outrés et caricaturaux. S’il n’y avait eu ces passages érotiques et horrifiques, magnifiquement rendus par le crayonné de l’auteur, j’aurais franchement pu conseiller l’achat et la lecture de cette œuvre chinoise pour des enfants. Car ce qui m’a semblé rédhibitoire en tant qu’adulte m’apparaîtrait constituer un parfait conte pour la jeunesse. En effet, si les personnages sont outrés, le scénario, lui, tient parfaitement la route. De plus, voilà un titre qui vient de Chine, et l’ouverture au monde me semble une valeur importante à transmettre (ou à tenter de transmettre). Malheureusement, donc, ce titre comme le dit la quatrième de couverture est « un conte pour adultes ». Dommage qu’on ne puisse envisager une version pour la jeunesse. Car là où je n’ai vu dans le personnage principal qu’un benêt, limite fat, un enfant y aurait vu un jeune peintre plein d’une fougue joyeuse. Et avec des yeux d’enfant, j’eus vu la même chose. Là où, adulte, la scène de la révélation de l’identité de monsieur Yan une m’a paru d’un pur grotesque d’autosuffisance, digne d’un mauvais nanar genre Mister Yan contre les Pizzaiolos Ninjas, un enfant y eut vu un rebondissement bienvenu, et l’apparition d’un personnage fort au moment opportun. Il en va de même de la dernière partie. Je n’ai rien contre les happy end, mais là j’ai franchement eu l’impression très désagréable d’un happy end forcé, suintant d’une guimauve sirupeuse. Dans un titre jeunesse, j’en eus jugé différemment, estimant sans doute cette fin tendre, douce et mignonne. Mais, nous ne nous trouvons point dans un titre jeunesse (l’érotisme et l’horrifique y sont en effet largement présents). C’est pourquoi, ayant refermé ce titre, et n’ayant été ni bouleversé, ni « emporté », j’ai eu une brève pensée matérialiste. Vous me l’excuserez, je l’espère. Je me suis dit que c’était bien cher pour ce que c’était.

30/01/2008 (MAJ le 30/01/2008) (modifier)
Par Tetsuo
Note: 2/5
Couverture de la série Les Chaussettes trouées
Les Chaussettes trouées

Je n'ai pas du tout accroché. C'est indiqué clairement en 4e de couverture que cette bande dessinée est un hommage à La Guerre des Boutons mais de là à repomper... Changer juste 2-3 détails et hop en voiture on édite... C'est vrai que l'histoire est un peu universelle (deux bandes rivales s'opposent) mais là on retrouve beaucoup trop d'éléments similaires au roman de Pergaud : les personnages, le décor de campagne, les adultes en retrait, le chef de bande,... Le dessin est également très moyen (les couvertures sont réussies, l'envie de jeter un oeil dans cette BD vient de là). Trop d'inégalités entre les cases. On peut passer d'une case très réussie à un ratage complet. Les têtes des personnages par exemple sont mal retranscrites, en particulier le côté figé et souvent grand ouvert de la bouche. Les couleurs par contre sont vraiment sympas. Couleurs chaudes avec une palette assez étendue, on se sent en été à courir dans les prés ! Mais bon à part ça... il me fut difficile de m'intéresser à l'histoire et je n'ai pas envie d'aller au-delà du 2ème tome.

29/01/2008 (modifier)
Couverture de la série Week-end avec préméditation
Week-end avec préméditation

Ca commence comme Quelques jours avec un menteur, en moins bien. Déjà, j’aime moins le dessin, trop sombre, trop rond. Et puis, je sens comme une sorte de malaise planer au-dessus de ce week-end. Mais bon, globalement, j’ai quand même l’impression d’être embarquée dans une balade de trentenaires en plein bilan, prompts à s’envoyer des vannes bien lourdes et quelques réflexions bien incisives. De ce côté-là je suis servie, mais, assez brutalement, l’histoire prend une tout autre tournure. Les pages cartonnées noires qui servent de transition entre chaque scène, ponctuent les allers-retours entre le présent et le passé des personnages. Cette construction narrative est intéressante, mais de mon point de vue, la chair n’est pas à la hauteur du squelette. La faute à des personnages trop rapidement esquissés, trop mystérieux, pour qu’on s’y attache, pour que l’on soit touché par ce qu’il arrive à l’un d’eux. Au moment où j’écris cet avis, cela fait une semaine que j’ai achevé la lecture très prenante d’un livre dont les personnages me hantent encore. L’appréciation de cet album en a peut-être pâti.

28/01/2008 (modifier)
Par Tomeke
Note: 2/5
Couverture de la série Horologiom
Horologiom

J’ai également été déçu par cette série. A vrai dire, j’ai mis beaucoup de temps à terminer le premier tome, chose assez rare… L’histoire d’abord, que j’ai trouvé très longue à devenir intéressante ; il m’a fallu deux tomes pour commencer à lire l’histoire avec intérêt et à soupçonner une larme de suspens. Les dessins sont sympas, les couleurs aussi, mais ne « cassent pas vraiment la baraque ». Je reconnais néanmoins que l’imagination de l’auteur offre une belle diversité dans l’univers créé. C’est le point positif de la lecture de cette série: relever certains détails irréels du monde dans lequel évolue le héros est agréable. Pour le reste, je n’ai pas accroché et, en lisant la majorité des avis, j’ai même eu droit à une belle désillusion après l’achat de l’édition intégrale. Une relecture s’impose… Quand ? Il faudra attendre, si mon avis est modifié, j’apporterai évidemment les modifications. Pour l’instant, je passe à autre chose !

28/01/2008 (modifier)