Une bande dessinée originale. Un album surprenant.
J’ai ici eu affaire à une fable, un conte, hors du temps : à une histoire inspirée et –par certains côtés- assez emballante.
Je me suis retrouvé -dans une sorte de monde hypothétique- à suivre un personnage qui ne doit sa (sur)vie qu’à son boulot d’épouvantail à peine humain. Et lorsque cet agent de sécurité à la gueule cassée –qui fait le bonheur du pouvoir en place- aura des états d’âmes, « il » ne sera plus bon –lui et son chien- qu’à se retrouver au chômage.
Un bon postulat, de bons développements pour un duo d’auteurs en pleine forme.
Seulement voilà : je n’aime pas le graphisme. Elevé dans cette vieille école dite « franco-belge », et bien que j’apprécie le renouveau graphique de ce bon 9ème art, j’ai eu du mal à assimiler ce trait (que je précise créatif) et cette mise en page.
C’est ainsi. Il y a des moments de ressenti que l’on ne sait expliquer. C’est viscéral. Et c’est comme ça pour cet album. A relire dans quelques temps… mais pas tout de suite…
Marrant… si on peut dire. Depuis quelques mois, les chaînes télés nous abreuvent de séries de type « les experts de… » ; séries qui mettent en scène une police plus scientifique de « terrain ». Forcément, fallait bien que ce genre d’histoires donnent des envies d’en créer de même type « sur papier ».
Ainsi est née A.C.I.S. Mais ce qui fonctionne bien en télé n’est pas forcément tout bon en BD.
C’est le cas ici. On suit –sans réel intérêt- une équipe d’analystes criminels sur une affaire de tueur-dépeceur. Le petit « plus », quand même, c’est que les membres de cette équipe se font descendre au fil des pages de l’album.
Le scénario ?… ténu.
Les dialogues ?… on est loin, très loin- d’être dans un Alix.
Le dessin ?… un trait réaliste assez moyen ; les intervenants n’ayant pas un réel attrait olfactif.
Tout ça pour ?… un « petit » album qui joue sur la vague de l’engouement que suscitent ces séries. Mais à part ça…
Cette BD a pas mal de qualités que ce soit au niveau de la narration ou du dessin. Son principal défaut, c'est qu'elle se compare immanquablement à Blacksad dont elle se rapproche beaucoup trop.
Nous retrouvons en effet ici une trame très similaire. Polar animalier, détective privé qui enquête en parallèle d'un commissaire bourru connu de longue date de l'héroïne, dessin proche du style Disney contrastant avec une ambiance un peu noire, histoires en un tome. On s'y croirait à ceci près que, non seulement l'originalité n'est plus là mais surtout, Léa Graslin ne tient pas la comparaison.
Pris indépendamment, le graphisme n'est pas mauvais. Les personnages animaliers façon Disney sont sympathiques d'aspect. Les postures des personnages sont pleines de vie et les scènes d'action très dynamiques. Seules les expressions un peu répétitives des visages, et notamment celui de l'héroïne qui a toujours les mêmes sourcils à demi froncés, sont un peu dommage. Les décors sont plus simples mais corrects.
L'ennui à nouveau, c'est la comparaison avec Blacksad. Elle se fait dès la première planche où, comme dans le premier tome de Guarnido, on a droit à deux vues plongeantes sur un bureau encombré. La différence de niveau technique est franchement flagrante.
En outre, les couleurs informatiques et délavées ne sont pas tout à fait à mon goût.
Quant à l'histoire, même si elle se déroule correctement, elle n'est pas des plus captivantes. L'héroïne est assez antipathique, femme au physique superbe qui le sait et se prend vraiment trop au sérieux, paraissant mépriser une bonne part de son entourage à commencer par son dévoué assistant. Le récit est largement axé sur le sexe notamment parce que le père de l'héroïne tient un sex-shop mais aussi parce que ses enquêtes sont le plus souvent des histoires de moeurs et de prostitution. D'où quelques scènes un peu racoleuses dont on aurait pu se passer.
Quant à l'intrigue en elle-même, elle manque de saveur et d'intérêt. On la suit sans grande passion, s'indignant parfois de certaines coïncidences faciles et du hasard qui fait bien les choses en plaçant l'héroïne au bon endroit au bon moment sans que rien ne le justifie dans le scénario.
Bref, une lecture divertissement qui reprend trop la recette de Blacksad sans en atteindre la qualité tant au niveau graphique que scénaristique.
"Le chat", chat alors...
Je suis assez sévère avec mon 2/5 car je trouve beaucoup de strips particulièrement drôles mais je n’accroche absolument pas aux dessins que je trouve statiques, inexpressifs et simplistes. Geluck est un génie de la démonstration par l’absurde et ses jeux de mots font souvent mouche. En gros, il a d’excellentes idées de sketch mais la mise en image manque cruellement de vie.
D’ailleurs, si on fait le décompte, beaucoup de gags (je dirai la moitié) pourraient se passer du dessin, seul le dialogue (le monodialogue pour être précis :S) suffirait pour que la mécanique fonctionne. Et comme pour moi, dans la BD, le dessin est très important voire primordial vis-à-vis du scénario, ceci explique cela...
Les Femmes en blanc c'est sympa pendant 5 tomes, mais après c'est franchement mauvais. Déjà qu'à la base les gags ne me faisaient que sourire et que je ne riais que deux ou trois fois, ça devient pas drôle du tout.
On a souvent droit à deux genres de gags qui ne me font pas rire. Premièrement, y a des gags qui se passent en conférences avec un médecin qui nous décrit une maladie dont je n’ai rien à foutre. L'autre c'est deux infirmières qui parlent d'un sujet et y en a une autre qui arrive et se demande c'est quoi l'anecdote censée faire rire le lecteur.
L'un de pires séries que Cauvin à fait. Heureusement qu'il y a quelques bons gags dans les premiers tomes qui sauvent la série du 1/5.
Je n'ai jamais accroché à l'humour d'Édika. Au mieux, un album me fait sourire pendant 5 minutes avant de tourner en rond. Les situations ne me font pas rire ou ont certains potentiels qui sont malheureusement mal exploités. De plus, plusieurs gags sont trop lourds pour moi. Je n'ai rien contre l'humour pipi-caca-cul et ça me fait rigoler, mais pas avec Édika.
Le dessin est plutôt moyen. Je n'aime pas la façon dont Édika dessine ses personnages. Je trouve cela moche, en particulier les têtes. Les décors ne sont pas mal en revanche et je mets donc 2/5 au lieu de 1/5 rien que pour cela.
Ju-cdm est bon dessinateur qui possède un style assez agréable à lire. En revanche, pour le scénario et l'humour ça ne vole pas très haut. Les diverses histoires ne me font pas rire et je cherche toujours en quoi c'est marrant.
Cosmic Roger est un personnage sans aucune profondeur à mes yeux. Impossible de s'attacher à lui ! Je pourrais mettre 1/5, mais je préfère 2/5 car comme je l'ai dit, j'aime le dessin de Ju-cdm qui devrait sérieusement chercher un scénariste pour rendre ses histoires intéressantes.
Cette série met en scène les aventures d'un jeune garçon qui devient détective par passion pour une jeune fille admiratrice de Sherlock Holmes. Mais nous n'apprendrons ce postulat que dans le second et dernier tome. Nous passons en revue tous les personnages de la littérature : une large part pour Frankenstein dans le premier tome, Dracula, Merlin, Moriarty...
Je n'ai pas vraiment aimé ce mélange de genre. L'histoire est d'une très grande naïveté destinée surtout à un public en bas âge. Rien de fracassant ou d'original et trop enfantin pour convaincre...
Ce thriller ne restera pas dans les annales de la bande dessinée, c'est le moins que l'on puisse dire! Cela manque singulièrement de rythme. Nous avons une bonne part de mystère dans le premier tome qui évoque la carrière de sportifs américain de haut niveau dans le football américain.
On est baladé dans les deux suivants puis on nous assène la vérité dans un final aussi abruptement que possible. Cela m'a gâché un peu le plaisir.
Il y a beaucoup de personnages et de plans statiques. Le tout donne un effet accentué d'immobilisme à ce récit policier.
Et puis, cette sensation que cette histoire sonne faux tant les invraisemblances s'accumulent. On peut passer son chemin bien que cela ne soit pas intrinsèquement mauvais. Mais il manque beaucoup de subtilité et de psychologie à cette bd.
Un ensemble assez moyen. En effet, le scénario est un peu brinquebalent et le dessin pas assez maitrisé dans son ensemble. Les qualités de cet album ne peuvent sauver cette histoire un peu décousue.
L’intrigue démarre lentement sans trop de rapport avec ce qu’on apprend au début de l’histoire. Un cataclysme climatique a changé le visage de la planète, condamnant des côtes maritimes, modifiant des frontières et perturbant ainsi le contexte géopolitique. (par exemple Bordeaux se retrouve à côté de la mer). Mais cela ne nous avance pas à grand-chose de savoir cela puisqu’il n’y a aucun rapport avec ce qui se déroule par la suite… alors pourquoi nous présenter ce contexte ? De plus on ne maîtrise pas tous les aspects du scénario ce qui fait que parfois je me suis senti un peu déboussolé et entraîné sur de mauvaises pistes. C’est un peu confus côté construction de l’intrigue.
Pour le dessin, des bonnes cases côtoient des plans vraiment insipides voire totalement ratés. Mais bizarrement j’aime assez bien le trait d'Anton et j’attends de le voir plus finalisé. Trop de défauts ponctuent son dessin (les visages sont distordus) et ne donnent pas à voir le reflet exact de son travail, que l’on aperçoit quelquefois cependant (la couverture est vraiment chouette). Mais trop rarement. Son style me fait énormément penser à celui de Nicolas Nemiri, la ressemblance est saisissante.
Je ne saisis pas où les auteurs souhaitent nous emmener. Bref, un premier tome trop superficiel et trop imparfait.
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L'Epouvantail Pointeur
Une bande dessinée originale. Un album surprenant. J’ai ici eu affaire à une fable, un conte, hors du temps : à une histoire inspirée et –par certains côtés- assez emballante. Je me suis retrouvé -dans une sorte de monde hypothétique- à suivre un personnage qui ne doit sa (sur)vie qu’à son boulot d’épouvantail à peine humain. Et lorsque cet agent de sécurité à la gueule cassée –qui fait le bonheur du pouvoir en place- aura des états d’âmes, « il » ne sera plus bon –lui et son chien- qu’à se retrouver au chômage. Un bon postulat, de bons développements pour un duo d’auteurs en pleine forme. Seulement voilà : je n’aime pas le graphisme. Elevé dans cette vieille école dite « franco-belge », et bien que j’apprécie le renouveau graphique de ce bon 9ème art, j’ai eu du mal à assimiler ce trait (que je précise créatif) et cette mise en page. C’est ainsi. Il y a des moments de ressenti que l’on ne sait expliquer. C’est viscéral. Et c’est comme ça pour cet album. A relire dans quelques temps… mais pas tout de suite…
A.C.I.S
Marrant… si on peut dire. Depuis quelques mois, les chaînes télés nous abreuvent de séries de type « les experts de… » ; séries qui mettent en scène une police plus scientifique de « terrain ». Forcément, fallait bien que ce genre d’histoires donnent des envies d’en créer de même type « sur papier ». Ainsi est née A.C.I.S. Mais ce qui fonctionne bien en télé n’est pas forcément tout bon en BD. C’est le cas ici. On suit –sans réel intérêt- une équipe d’analystes criminels sur une affaire de tueur-dépeceur. Le petit « plus », quand même, c’est que les membres de cette équipe se font descendre au fil des pages de l’album. Le scénario ?… ténu. Les dialogues ?… on est loin, très loin- d’être dans un Alix. Le dessin ?… un trait réaliste assez moyen ; les intervenants n’ayant pas un réel attrait olfactif. Tout ça pour ?… un « petit » album qui joue sur la vague de l’engouement que suscitent ces séries. Mais à part ça…
Léa Graslin
Cette BD a pas mal de qualités que ce soit au niveau de la narration ou du dessin. Son principal défaut, c'est qu'elle se compare immanquablement à Blacksad dont elle se rapproche beaucoup trop. Nous retrouvons en effet ici une trame très similaire. Polar animalier, détective privé qui enquête en parallèle d'un commissaire bourru connu de longue date de l'héroïne, dessin proche du style Disney contrastant avec une ambiance un peu noire, histoires en un tome. On s'y croirait à ceci près que, non seulement l'originalité n'est plus là mais surtout, Léa Graslin ne tient pas la comparaison. Pris indépendamment, le graphisme n'est pas mauvais. Les personnages animaliers façon Disney sont sympathiques d'aspect. Les postures des personnages sont pleines de vie et les scènes d'action très dynamiques. Seules les expressions un peu répétitives des visages, et notamment celui de l'héroïne qui a toujours les mêmes sourcils à demi froncés, sont un peu dommage. Les décors sont plus simples mais corrects. L'ennui à nouveau, c'est la comparaison avec Blacksad. Elle se fait dès la première planche où, comme dans le premier tome de Guarnido, on a droit à deux vues plongeantes sur un bureau encombré. La différence de niveau technique est franchement flagrante. En outre, les couleurs informatiques et délavées ne sont pas tout à fait à mon goût. Quant à l'histoire, même si elle se déroule correctement, elle n'est pas des plus captivantes. L'héroïne est assez antipathique, femme au physique superbe qui le sait et se prend vraiment trop au sérieux, paraissant mépriser une bonne part de son entourage à commencer par son dévoué assistant. Le récit est largement axé sur le sexe notamment parce que le père de l'héroïne tient un sex-shop mais aussi parce que ses enquêtes sont le plus souvent des histoires de moeurs et de prostitution. D'où quelques scènes un peu racoleuses dont on aurait pu se passer. Quant à l'intrigue en elle-même, elle manque de saveur et d'intérêt. On la suit sans grande passion, s'indignant parfois de certaines coïncidences faciles et du hasard qui fait bien les choses en plaçant l'héroïne au bon endroit au bon moment sans que rien ne le justifie dans le scénario. Bref, une lecture divertissement qui reprend trop la recette de Blacksad sans en atteindre la qualité tant au niveau graphique que scénaristique.
Le Chat
"Le chat", chat alors... Je suis assez sévère avec mon 2/5 car je trouve beaucoup de strips particulièrement drôles mais je n’accroche absolument pas aux dessins que je trouve statiques, inexpressifs et simplistes. Geluck est un génie de la démonstration par l’absurde et ses jeux de mots font souvent mouche. En gros, il a d’excellentes idées de sketch mais la mise en image manque cruellement de vie. D’ailleurs, si on fait le décompte, beaucoup de gags (je dirai la moitié) pourraient se passer du dessin, seul le dialogue (le monodialogue pour être précis :S) suffirait pour que la mécanique fonctionne. Et comme pour moi, dans la BD, le dessin est très important voire primordial vis-à-vis du scénario, ceci explique cela...
Les Femmes en blanc
Les Femmes en blanc c'est sympa pendant 5 tomes, mais après c'est franchement mauvais. Déjà qu'à la base les gags ne me faisaient que sourire et que je ne riais que deux ou trois fois, ça devient pas drôle du tout. On a souvent droit à deux genres de gags qui ne me font pas rire. Premièrement, y a des gags qui se passent en conférences avec un médecin qui nous décrit une maladie dont je n’ai rien à foutre. L'autre c'est deux infirmières qui parlent d'un sujet et y en a une autre qui arrive et se demande c'est quoi l'anecdote censée faire rire le lecteur. L'un de pires séries que Cauvin à fait. Heureusement qu'il y a quelques bons gags dans les premiers tomes qui sauvent la série du 1/5.
Edika
Je n'ai jamais accroché à l'humour d'Édika. Au mieux, un album me fait sourire pendant 5 minutes avant de tourner en rond. Les situations ne me font pas rire ou ont certains potentiels qui sont malheureusement mal exploités. De plus, plusieurs gags sont trop lourds pour moi. Je n'ai rien contre l'humour pipi-caca-cul et ça me fait rigoler, mais pas avec Édika. Le dessin est plutôt moyen. Je n'aime pas la façon dont Édika dessine ses personnages. Je trouve cela moche, en particulier les têtes. Les décors ne sont pas mal en revanche et je mets donc 2/5 au lieu de 1/5 rien que pour cela.
Cosmik Roger
Ju-cdm est bon dessinateur qui possède un style assez agréable à lire. En revanche, pour le scénario et l'humour ça ne vole pas très haut. Les diverses histoires ne me font pas rire et je cherche toujours en quoi c'est marrant. Cosmic Roger est un personnage sans aucune profondeur à mes yeux. Impossible de s'attacher à lui ! Je pourrais mettre 1/5, mais je préfère 2/5 car comme je l'ai dit, j'aime le dessin de Ju-cdm qui devrait sérieusement chercher un scénariste pour rendre ses histoires intéressantes.
Zachary Holmes
Cette série met en scène les aventures d'un jeune garçon qui devient détective par passion pour une jeune fille admiratrice de Sherlock Holmes. Mais nous n'apprendrons ce postulat que dans le second et dernier tome. Nous passons en revue tous les personnages de la littérature : une large part pour Frankenstein dans le premier tome, Dracula, Merlin, Moriarty... Je n'ai pas vraiment aimé ce mélange de genre. L'histoire est d'une très grande naïveté destinée surtout à un public en bas âge. Rien de fracassant ou d'original et trop enfantin pour convaincre...
Quarterback
Ce thriller ne restera pas dans les annales de la bande dessinée, c'est le moins que l'on puisse dire! Cela manque singulièrement de rythme. Nous avons une bonne part de mystère dans le premier tome qui évoque la carrière de sportifs américain de haut niveau dans le football américain. On est baladé dans les deux suivants puis on nous assène la vérité dans un final aussi abruptement que possible. Cela m'a gâché un peu le plaisir. Il y a beaucoup de personnages et de plans statiques. Le tout donne un effet accentué d'immobilisme à ce récit policier. Et puis, cette sensation que cette histoire sonne faux tant les invraisemblances s'accumulent. On peut passer son chemin bien que cela ne soit pas intrinsèquement mauvais. Mais il manque beaucoup de subtilité et de psychologie à cette bd.
Miki
Un ensemble assez moyen. En effet, le scénario est un peu brinquebalent et le dessin pas assez maitrisé dans son ensemble. Les qualités de cet album ne peuvent sauver cette histoire un peu décousue. L’intrigue démarre lentement sans trop de rapport avec ce qu’on apprend au début de l’histoire. Un cataclysme climatique a changé le visage de la planète, condamnant des côtes maritimes, modifiant des frontières et perturbant ainsi le contexte géopolitique. (par exemple Bordeaux se retrouve à côté de la mer). Mais cela ne nous avance pas à grand-chose de savoir cela puisqu’il n’y a aucun rapport avec ce qui se déroule par la suite… alors pourquoi nous présenter ce contexte ? De plus on ne maîtrise pas tous les aspects du scénario ce qui fait que parfois je me suis senti un peu déboussolé et entraîné sur de mauvaises pistes. C’est un peu confus côté construction de l’intrigue. Pour le dessin, des bonnes cases côtoient des plans vraiment insipides voire totalement ratés. Mais bizarrement j’aime assez bien le trait d'Anton et j’attends de le voir plus finalisé. Trop de défauts ponctuent son dessin (les visages sont distordus) et ne donnent pas à voir le reflet exact de son travail, que l’on aperçoit quelquefois cependant (la couverture est vraiment chouette). Mais trop rarement. Son style me fait énormément penser à celui de Nicolas Nemiri, la ressemblance est saisissante. Je ne saisis pas où les auteurs souhaitent nous emmener. Bref, un premier tome trop superficiel et trop imparfait.