Avec le duo Loustal-Paringaux, on est sûr à tous les coups de tomber sur une narration pesante qui plombe d'emblée le récit. On essaye de s'accrocher aux images mais elles subissent un léger décalage avec le texte ce qui est quand même légèrement ennuyeux. Précisons qu'il s'agit encore d'une bd sans bulle comme on feuilletterait un roman imagé ce qui est la marque de fabrique de ce tandem.
Que dire encore si ce n'est de ne pas se fier au titre car ce Tom n'est décidément pas un garçon aussi romantique...
Les auteurs ont 'ils voulu fustiger la famille princière de Monaco qu'ils ne se seraient pas pris autrement ? Bien sûr, toute ressemblance avec des personnages ayant existé ne serait que fortuite. Pauvre Grâce !
Si je commence à apprécier les BD de Rabaté, celle ci ne m'a pas convaincu.
La description de la vie à Johannesburg est sans compromis, j'étais loin de l'imaginer aussi chaotique. Cette autobiographie commence crûment et se termine trop "peace and love" à mon goût.
La fin jure avec le scénario, comment une conquête féminine et une ambiance shit peut tout occulter de la sorte.
C'est dommage, on aurait pu mieux connaître cette Afrique du Sud où la fin de l'apartheid n'a pas solutionné tous les problèmes.
Pourquoi toute cette violence ? etc., on se pose beaucoup de questions.
Le contenu de la BD se révèle faible, et je sors déçu de la lecture.
La série "Brieuc Birand" est, comme l’a rappelé L’Ymagier, précurseur de Colin Colas. Ce sont les mêmes personnages, seuls leurs noms changent.
Avec "Pépé-la-triche", on a un album aux qualités graphiques incontestables. Eddy Ryssack est un dessinateur injustement trop méconnu. Mais il est vrai que l’histoire en tant que telle est pauvre. Les situations restent convenues. Le ressort narratif est éculé. On sent que ce récit est artificiellement tiré en longueur pour arriver péniblement au nombre de pages requis.
Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur des dessins. Heureusement, cela s’améliore avec Colin Colas. Mais ça, c’est une autre histoire . . .
Je n’ai pas lu les œuvres majeures d’Andreas (Rork, . . . ). Mais qu’importe, ce recueil de dix histoires d’enquêtes mystérieuses peut se lire indépendamment.
Et comme mes prédécesseurs, je suis resté sur ma faim. C’est court, bien trop court. Et comme Andreas aime complexifier à outrance ses récits, on ne comprend bien souvent pas grand-chose. Quatre ou cinq planches pour résoudre une affaire, c’est plutôt vite expédié. Tout n’est pas dévoilé et les indices sont insuffisants pour y parvenir. Reste les dessins d’Andreas plutôt réussi. Mais cela n’améliore pas ma note.
Bref, un goût de trop peu.
Bof, sans plus . . .
Mauvais Aliens . . . Mauvaise bd ? Je n’irai pas jusque là. Mais . . . Vendue sous blister (impossible à feuilleter) avec trois couvertures différentes et autant de figurines d’un Mauvais Alien (à collectionner !) et, en prime, avec une "super surprise" (une planche de 12 autocollants en fait, top mega cool), on ne peut nier que cette bd au format comics sent l’opération commerciale à plein nez.
Les tribulations humoristiques de nos compères extraterrestres ont été initialement publiées dans Delcourt Planète (feu le mag des éditions Delcourt). Sous cette forme, c’était plutôt sympa et distrayant même si les gags n’étaient pas transcendant. Mais voici que Attakus, fabricant bien connu de figurines de collection, se lance dans l’édition et décide de reprendre les aventures des Mauvais Aliens de Fred et Olivier. Et là, la déception est au rendez-vous. Imaginez 15 pages de bd seulement pour 11,99 euros, c’est bien peu. Plus de la moitié de l’album est rempli par des story-board et croquis plus que dispensable. Evidemment, comme le feuilletage n’est pas possible, on ne s’en rend compte qu’après l’achat.
Relisez préférentiellement vos vieux Delcourt Planète.
Mwouais… rien de bien nouveau pour un sujet au fort goût de « déjà vu, déjà lu ». Rien de fort novateur car, qui plus est, postulat et développements sont fort classiques. L’un dans l’autre, on sent que le scénariste a vraisemblablement puisé son inspiration dans des romans de Wells ou de vieux films des années 50/60.
Le dessin ?.. un bon graphisme réaliste et clair qui, parfois, m’a fait penser à ces bons vieux comics de ces années-là. Hormis cela, ben, pas grand chose à dire. Un album divertissant (c’est quand même bien fait) qui pourrait attirer les « djeunes » de maintenant. Mais à part ça…
Une bonne idée : celle d’un « 24hrs chrono » de la BD lancé par Trondheim à Angoulême en 2007. Et 26 auteurs vont relever le défi : 24 planches en 24 heures ; ce avec l’obligation d’une boule de neige dans la première et la dernière case.. Résultat ? Un petit recueil assez sympathique MAIS qui ne reprend les histoires que de 9 des participants (et les autres, ils ne valent rien ?…). En lui même, le bouquin est intéressant car il témoigne de la spontanéité qu’un auteur peut avoir en pleine création.
MAIS : était-ce bien utile ?.. surtout que toutes les planches se sont retrouvées visibles sur le net. Petit album témoignage d’une idée, d’un moment de création(s) mais qui n’a pas grand chose d’attirant en lui-même. Je n’écris pas « pouvais mieux faire » mais je me demande ce que cela aurait donné avec quelques « plus grands noms ». L’ensemble ne m’a pas attiré, malgré son côté sympa.
Une série pas trop oubliée car due aux talents conjugués de deux bons auteurs. Cette « jungle » ?… ben… pas très récente ! Elle débute en effet dans Pif Gadget n° 34 du 18 Octobre 1969. Mais je ne l’ai connue que quelques années plus tard, tant dans certains albums Dargaud que –surtout- dans la collection « 16/22 » (une chouette série brochée, difficilement trouvable –en bon état- de nos jours).
La « Jungle en folie » ?… pas trop aimé. Pourtant, nombre d’ingrédients d’une bonne BD sont réunis. D’abord le concept : une sorte d’arche de Noé –dans un désert infranchissable- où les animaux vivent une sorte de huis clos. Et cette vie n’est pas triste. Réflexions philosophiques et jeux de mots basés sur une sorte d’observation de notre monde à nous –les humains- sont parfois vraiment hilarants. On y rencontre des personnages attractifs par leurs comportements : Auguste –un crocodile poète-, Joé –un tigre végétarien-, Potame –un médecin psychologue-, Gros Rhino –l’amuseur de la bande-, Mortimer –un serpent à « sornettes »-, etc.
Ce petit monde vit sa vie, nous est décrit sous le pinceau alerte de Mic Delinx. Ce dernier, par son trait vraiment habile, parvient à rendre « ses » animaux quasi humains en leur faisant vivre un modus vivendi proche du nôtre.
C’est satirique, rafraîchissant, habile dans la réalisation, vraiment souriant par moments MAIS –avis perso- je me suis senti peu concerné par les états d’âmes des intervenants. Trop jeune à l’époque pour vraiment apprécier cette dualité entre les animaux et nous, et moi ?… Vraisemblable. Mais je me suis jamais réellement posé la question. Je possède quelques tomes de cette « Jungle ». Faudra que je les relise un jour. Mais ce ne sera pas dans un avenir proche…
Bon, au risque de déplaire aux auteurs, je me suis ennuyé terrible, à la lecture de ce volume. Qu’est ce que c’est creux ! Le scénario est d’une mollesse incroyable, on tourne les pages en espérant qu’il va se passer quelque chose…il finit par ce passer quelque chose… dans les dernières pages…voilà c’est fini. C’est sans queue, ni tête.
Le découpage du dessin est plutôt réussi, mais c’est à l’égal du scénario : beaucoup trop de remplissage pour ne rien dire : l’exemple de la page ou Simon est à son balcon lorsque Anne le quitte, franchement 6 cases auraient été suffisantes. Et il y a beaucoup d’autres planches du même style…
Enfin bref, je ne recommande pas l’achat.
C’était en 2003, devant le succès de plus en plus grandissant des mangas, je m’étais mis en tête de lire une bd japonais. Il faut dire que ceux que j’avais feuilleté jusqu’à maintenant ne m’ont jamais enthousiasmé pour plusieurs raisons (voir plus bas). En rencontrant un ami fana de mangas et selon mes goûts en matière de la lecture de bd franco-belge, celui-ci me conseilla fortement de lire « Nausicaä de la vallée des vents ». Aussitôt dit, aussitôt fait : je me rendis dans ma librairie habituelle pour acheter les trois premiers tomes de cette série.
Ma première impression en lisant le premier album fut mitigée.
Au niveau du dessin, je trouvais l’ensemble assez plaisant à regarder mais je retrouvais dans ce manga tout ce que je n’aime pas dans la représentation des personnages, c'est-à-dire des gros yeux de biche et des expressions à la limite de la caricature. De plus, les décors se noient dans des détails, le dessin m’est apparu donc fouillis et pas toujours évident à déchiffrer (De plus, la qualité du papier de cette édition est, à mon avis, à désirer). Les quelques exemples de dessins superbement coloriés d’une lisibilité exemplaire me font d’ailleurs regretter que l’auteur n’ait pas réalisé une édition en couleurs de sa série…
Au niveau du scénario, dès le début, il y a une chose que je n’ai pas appréciée : c’est l’utilisation d’une jeune princesse comme héroïne, seule et contre tous capable de sauver le monde… bref, j’ai retrouvé là tous les ingrédients d’un vieux dessin animé de mon enfance, c’est dire le niveau du scénario !
Mais bon, le monde dans lequel évolue cette histoire semblait vaste et le thème de l’écologie me plaisait alors je me suis encouragé à lire les tomes suivants en espérant que ceux-ci soient de plus en plus fascinants…
Et bien non ! Au fil des tomes, mon intérêt pour ce récit chuta de plus de plus ! Là encore, ce que je me faisais comme idée des mangas se confirma : leurs histoires comportent tous de looooongues séquences de réflexion suivies de looooongues séquences d’action (ou de combat)…
Bref, l’originalité de ce récit basée pourtant sur le thème de l’écologie ne m’est donc pas apparue si marquante que ça au point je commençais à m’ennuyer fortement en la lisant.
Malgré tout, j’ai acheté le quatrième tome sans grand enthousiasme qui m’acheva cette lecture ! Je n’arrivais pas à m’attacher à cette histoire, le dessin ne me plaisait pas plus que ça, je n’aimais pas l’héroïne et surtout les scènes que ce soit pour les combats ou les moments de détente me semblaient toujours interminables.
J’ai donc mis mes quatre tomes de côté en me disant que ce n’était décidément pas ma bonne période pour les lire. Depuis, je n’ai plus eu envie de refeuilleter cette série. De plus, mon mauvais souvenir de cette lecture m’a empêché pendant des années de me replonger dans les mangas…
« Nausicaä de la vallée des vents » est un manga qui m’est resté à travers la gorge, je me suis ennuyé en le lisant au point que j’ai arrêté cette lecture au quatrième tome. Tellement déçu qu’il m’a fallu que je lise un manga de Jiro Taniguchi des années et des années après pour que j’appréciasse enfin une bd nipponne !
En tous cas, ne tombez pas dans le même piège comme moi ! Allez emprunter les trois premiers tomes chez un ami ou dans une bibliothèque : si vous les aimez, il y a de fortes chances que vous appréciez pleinement « Nausicaä de la vallée des vents » sinon vous risquez d’être très déçus !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Un Garçon romantique
Avec le duo Loustal-Paringaux, on est sûr à tous les coups de tomber sur une narration pesante qui plombe d'emblée le récit. On essaye de s'accrocher aux images mais elles subissent un léger décalage avec le texte ce qui est quand même légèrement ennuyeux. Précisons qu'il s'agit encore d'une bd sans bulle comme on feuilletterait un roman imagé ce qui est la marque de fabrique de ce tandem. Que dire encore si ce n'est de ne pas se fier au titre car ce Tom n'est décidément pas un garçon aussi romantique... Les auteurs ont 'ils voulu fustiger la famille princière de Monaco qu'ils ne se seraient pas pris autrement ? Bien sûr, toute ressemblance avec des personnages ayant existé ne serait que fortuite. Pauvre Grâce !
Bienvenue à Jobourg
Si je commence à apprécier les BD de Rabaté, celle ci ne m'a pas convaincu. La description de la vie à Johannesburg est sans compromis, j'étais loin de l'imaginer aussi chaotique. Cette autobiographie commence crûment et se termine trop "peace and love" à mon goût. La fin jure avec le scénario, comment une conquête féminine et une ambiance shit peut tout occulter de la sorte. C'est dommage, on aurait pu mieux connaître cette Afrique du Sud où la fin de l'apartheid n'a pas solutionné tous les problèmes. Pourquoi toute cette violence ? etc., on se pose beaucoup de questions. Le contenu de la BD se révèle faible, et je sors déçu de la lecture.
Brieuc Briand
La série "Brieuc Birand" est, comme l’a rappelé L’Ymagier, précurseur de Colin Colas. Ce sont les mêmes personnages, seuls leurs noms changent. Avec "Pépé-la-triche", on a un album aux qualités graphiques incontestables. Eddy Ryssack est un dessinateur injustement trop méconnu. Mais il est vrai que l’histoire en tant que telle est pauvre. Les situations restent convenues. Le ressort narratif est éculé. On sent que ce récit est artificiellement tiré en longueur pour arriver péniblement au nombre de pages requis. Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur des dessins. Heureusement, cela s’améliore avec Colin Colas. Mais ça, c’est une autre histoire . . .
Raffington Event - Détective
Je n’ai pas lu les œuvres majeures d’Andreas (Rork, . . . ). Mais qu’importe, ce recueil de dix histoires d’enquêtes mystérieuses peut se lire indépendamment. Et comme mes prédécesseurs, je suis resté sur ma faim. C’est court, bien trop court. Et comme Andreas aime complexifier à outrance ses récits, on ne comprend bien souvent pas grand-chose. Quatre ou cinq planches pour résoudre une affaire, c’est plutôt vite expédié. Tout n’est pas dévoilé et les indices sont insuffisants pour y parvenir. Reste les dessins d’Andreas plutôt réussi. Mais cela n’améliore pas ma note. Bref, un goût de trop peu.
Mauvais Aliens
Bof, sans plus . . . Mauvais Aliens . . . Mauvaise bd ? Je n’irai pas jusque là. Mais . . . Vendue sous blister (impossible à feuilleter) avec trois couvertures différentes et autant de figurines d’un Mauvais Alien (à collectionner !) et, en prime, avec une "super surprise" (une planche de 12 autocollants en fait, top mega cool), on ne peut nier que cette bd au format comics sent l’opération commerciale à plein nez. Les tribulations humoristiques de nos compères extraterrestres ont été initialement publiées dans Delcourt Planète (feu le mag des éditions Delcourt). Sous cette forme, c’était plutôt sympa et distrayant même si les gags n’étaient pas transcendant. Mais voici que Attakus, fabricant bien connu de figurines de collection, se lance dans l’édition et décide de reprendre les aventures des Mauvais Aliens de Fred et Olivier. Et là, la déception est au rendez-vous. Imaginez 15 pages de bd seulement pour 11,99 euros, c’est bien peu. Plus de la moitié de l’album est rempli par des story-board et croquis plus que dispensable. Evidemment, comme le feuilletage n’est pas possible, on ne s’en rend compte qu’après l’achat. Relisez préférentiellement vos vieux Delcourt Planète.
Les Aventuriers du temps
Mwouais… rien de bien nouveau pour un sujet au fort goût de « déjà vu, déjà lu ». Rien de fort novateur car, qui plus est, postulat et développements sont fort classiques. L’un dans l’autre, on sent que le scénariste a vraisemblablement puisé son inspiration dans des romans de Wells ou de vieux films des années 50/60. Le dessin ?.. un bon graphisme réaliste et clair qui, parfois, m’a fait penser à ces bons vieux comics de ces années-là. Hormis cela, ben, pas grand chose à dire. Un album divertissant (c’est quand même bien fait) qui pourrait attirer les « djeunes » de maintenant. Mais à part ça…
Boule de neige (Delcourt)
Une bonne idée : celle d’un « 24hrs chrono » de la BD lancé par Trondheim à Angoulême en 2007. Et 26 auteurs vont relever le défi : 24 planches en 24 heures ; ce avec l’obligation d’une boule de neige dans la première et la dernière case.. Résultat ? Un petit recueil assez sympathique MAIS qui ne reprend les histoires que de 9 des participants (et les autres, ils ne valent rien ?…). En lui même, le bouquin est intéressant car il témoigne de la spontanéité qu’un auteur peut avoir en pleine création. MAIS : était-ce bien utile ?.. surtout que toutes les planches se sont retrouvées visibles sur le net. Petit album témoignage d’une idée, d’un moment de création(s) mais qui n’a pas grand chose d’attirant en lui-même. Je n’écris pas « pouvais mieux faire » mais je me demande ce que cela aurait donné avec quelques « plus grands noms ». L’ensemble ne m’a pas attiré, malgré son côté sympa.
La Jungle en folie
Une série pas trop oubliée car due aux talents conjugués de deux bons auteurs. Cette « jungle » ?… ben… pas très récente ! Elle débute en effet dans Pif Gadget n° 34 du 18 Octobre 1969. Mais je ne l’ai connue que quelques années plus tard, tant dans certains albums Dargaud que –surtout- dans la collection « 16/22 » (une chouette série brochée, difficilement trouvable –en bon état- de nos jours). La « Jungle en folie » ?… pas trop aimé. Pourtant, nombre d’ingrédients d’une bonne BD sont réunis. D’abord le concept : une sorte d’arche de Noé –dans un désert infranchissable- où les animaux vivent une sorte de huis clos. Et cette vie n’est pas triste. Réflexions philosophiques et jeux de mots basés sur une sorte d’observation de notre monde à nous –les humains- sont parfois vraiment hilarants. On y rencontre des personnages attractifs par leurs comportements : Auguste –un crocodile poète-, Joé –un tigre végétarien-, Potame –un médecin psychologue-, Gros Rhino –l’amuseur de la bande-, Mortimer –un serpent à « sornettes »-, etc. Ce petit monde vit sa vie, nous est décrit sous le pinceau alerte de Mic Delinx. Ce dernier, par son trait vraiment habile, parvient à rendre « ses » animaux quasi humains en leur faisant vivre un modus vivendi proche du nôtre. C’est satirique, rafraîchissant, habile dans la réalisation, vraiment souriant par moments MAIS –avis perso- je me suis senti peu concerné par les états d’âmes des intervenants. Trop jeune à l’époque pour vraiment apprécier cette dualité entre les animaux et nous, et moi ?… Vraisemblable. Mais je me suis jamais réellement posé la question. Je possède quelques tomes de cette « Jungle ». Faudra que je les relise un jour. Mais ce ne sera pas dans un avenir proche…
La Cellule
Bon, au risque de déplaire aux auteurs, je me suis ennuyé terrible, à la lecture de ce volume. Qu’est ce que c’est creux ! Le scénario est d’une mollesse incroyable, on tourne les pages en espérant qu’il va se passer quelque chose…il finit par ce passer quelque chose… dans les dernières pages…voilà c’est fini. C’est sans queue, ni tête. Le découpage du dessin est plutôt réussi, mais c’est à l’égal du scénario : beaucoup trop de remplissage pour ne rien dire : l’exemple de la page ou Simon est à son balcon lorsque Anne le quitte, franchement 6 cases auraient été suffisantes. Et il y a beaucoup d’autres planches du même style… Enfin bref, je ne recommande pas l’achat.
Nausicaä de la vallée du vent
C’était en 2003, devant le succès de plus en plus grandissant des mangas, je m’étais mis en tête de lire une bd japonais. Il faut dire que ceux que j’avais feuilleté jusqu’à maintenant ne m’ont jamais enthousiasmé pour plusieurs raisons (voir plus bas). En rencontrant un ami fana de mangas et selon mes goûts en matière de la lecture de bd franco-belge, celui-ci me conseilla fortement de lire « Nausicaä de la vallée des vents ». Aussitôt dit, aussitôt fait : je me rendis dans ma librairie habituelle pour acheter les trois premiers tomes de cette série. Ma première impression en lisant le premier album fut mitigée. Au niveau du dessin, je trouvais l’ensemble assez plaisant à regarder mais je retrouvais dans ce manga tout ce que je n’aime pas dans la représentation des personnages, c'est-à-dire des gros yeux de biche et des expressions à la limite de la caricature. De plus, les décors se noient dans des détails, le dessin m’est apparu donc fouillis et pas toujours évident à déchiffrer (De plus, la qualité du papier de cette édition est, à mon avis, à désirer). Les quelques exemples de dessins superbement coloriés d’une lisibilité exemplaire me font d’ailleurs regretter que l’auteur n’ait pas réalisé une édition en couleurs de sa série… Au niveau du scénario, dès le début, il y a une chose que je n’ai pas appréciée : c’est l’utilisation d’une jeune princesse comme héroïne, seule et contre tous capable de sauver le monde… bref, j’ai retrouvé là tous les ingrédients d’un vieux dessin animé de mon enfance, c’est dire le niveau du scénario ! Mais bon, le monde dans lequel évolue cette histoire semblait vaste et le thème de l’écologie me plaisait alors je me suis encouragé à lire les tomes suivants en espérant que ceux-ci soient de plus en plus fascinants… Et bien non ! Au fil des tomes, mon intérêt pour ce récit chuta de plus de plus ! Là encore, ce que je me faisais comme idée des mangas se confirma : leurs histoires comportent tous de looooongues séquences de réflexion suivies de looooongues séquences d’action (ou de combat)… Bref, l’originalité de ce récit basée pourtant sur le thème de l’écologie ne m’est donc pas apparue si marquante que ça au point je commençais à m’ennuyer fortement en la lisant. Malgré tout, j’ai acheté le quatrième tome sans grand enthousiasme qui m’acheva cette lecture ! Je n’arrivais pas à m’attacher à cette histoire, le dessin ne me plaisait pas plus que ça, je n’aimais pas l’héroïne et surtout les scènes que ce soit pour les combats ou les moments de détente me semblaient toujours interminables. J’ai donc mis mes quatre tomes de côté en me disant que ce n’était décidément pas ma bonne période pour les lire. Depuis, je n’ai plus eu envie de refeuilleter cette série. De plus, mon mauvais souvenir de cette lecture m’a empêché pendant des années de me replonger dans les mangas… « Nausicaä de la vallée des vents » est un manga qui m’est resté à travers la gorge, je me suis ennuyé en le lisant au point que j’ai arrêté cette lecture au quatrième tome. Tellement déçu qu’il m’a fallu que je lise un manga de Jiro Taniguchi des années et des années après pour que j’appréciasse enfin une bd nipponne ! En tous cas, ne tombez pas dans le même piège comme moi ! Allez emprunter les trois premiers tomes chez un ami ou dans une bibliothèque : si vous les aimez, il y a de fortes chances que vous appréciez pleinement « Nausicaä de la vallée des vents » sinon vous risquez d’être très déçus !