Beaucoup trop de facilités dans ce manga qui joue la carte des combats, des gags et des découvertes oh combien surprenantes... L'histoire est convenue, ultra revue, sans intérêt : l'héroïne fabrique son Angelic layer sans problème, bon passons ce détail, elle se lance à corps perdu dans les combats entre ces marionnettes et contre toute attente elle gagne, oh surprise ! Et les pseudos intrigues avec le mec qui la guide mais on ne sait pas qui il est, oulalala qu'il est mystérieux, et je vous parle pas de la jeune femme qui suit avec attention notre héroïne. Bref, basique et peu intéressant.
En plus, l'humour est lourd-dingue, les situations peu originales... à oublier. Cela en devient fatigant d'enchainer ce genre de mangas qui véhicule souvent des messages communs et surtout qui se content du minimum. Les auteurs font juste l'effort de trouver une idée originale (enfin originale... des poupées qui se fight oO) et après déroule leur histoire sur des schémas préconçus.
Les dessins sont peu originaux également, simplifiés au possible, appliqués lors des joutes et le reste on s'en fout. C'est un choix hein, chacun son truc.
J'ai même eu l'impression que les auteurs se sont ennuyés et qu'ils ont bâclé leur histoire en 5 tomes, ayant épuisé leurs idées.
En lisant une bande dessinée évoquant les grands espaces de l'Ouest américain, je ne pouvais que souscrire naturellement. Pourtant, c'est loin d'être le cas pour le lecteur exigent que je suis.
J'ai d'abord crû à une vaste farce en découvrant des dialogues à la limite de la niaiserie et d'un autre temps de la bande dessinée moderne que je vénère il est vrai. Le scénario tient à un fil: l'enlèvement de la femme et du fils d'un ancien soldat de l'armée américaine ayant participé à des expéditions diverses. C'est non seulement maigre mais sans grand intérêt même d'un point de vue historique où d'autres lectures procurent plus de plaisir ou d'information sur les moeurs de cette époque bien particulière de découverte.
L'enchainement des situations est pire que pathétique. On sent même que l'auteur a construit son histoire de manière mécanique voir très lourde sans laisser place à la poésie.
J'ai ensuite crû à une bd destinée à la jeunesse mais des scènes cruelles et sanguinolentes sont là pour nous rappeler la sauvagerie presque manichéenne de l'époque western. Un dessin plutôt minimaliste, des personnages mal proportionnés, des décors absents, bref tout ce que je n'aime pas. Go West mais pas sur la Wild River !
Et voila encore une série arrêtée de chez l’éditeur Soleil ! Six ans que j’attends le troisième tome de "Fleurs carnivores" ! Je pense que cette série est définitivement abandonnée alors que les lecteurs ne sauront jamais comment cette histoire se termine ! C’est d’autant dommage car j’aime bien ces deux premiers tomes...
C’est une histoire de vengeance sur fond de Far West que nous propose Jean-Blaise Djian, rien d’original donc, à part que les personnages principaux sont quatre femmes...
Et pourtant ! N’allez pas croire que ces belles héroïnes ont été créées rien que pour appâter le lectorat masculin (quoique les auteurs auraient mieux fait de bannir certaines scènes de nudité inutiles et de mettre une autre couverture pour le deuxième tome... mais bon, j’ai vu pire !) ! Car la trame de fond de ce récit est intéressante à suivre et la présence de ces femmes m’est apparue cohérente par rapport à cette histoire de vengeance.
Dans l’ensemble, les personnages sont assez attachants, l’existence d’un protagoniste ressemblant à Lee Van Cleef (Cet acteur a joué le rôle de la brute dans l’un des fameux films de Sergio Leone) ne m’a pas dérangé.
La bd comporte de nombreuses scènes d’action qui combleront les amateurs du genre. Cependant, je regrette un peu que cette histoire ne comprenne pas de scènes humoristiques.
Au niveau du dessin, je trouve que Régis Penet a fait du bon boulot. Son coup de crayon est –à mon avis- très agréable à regarder, les décors sont fouillés. La mise en page aérée contribue beaucoup au plaisir de lecture que j’ai ressenti. Et puis, il faut bien l’avouer, les héroïnes sont vraiment belles... euh, je veux dire par là que les lecteurs ne se perdront pas du tout dans l’identification des différents protagonistes.
La mise en couleurs utilisant des tons à dominante ocre m’est apparue adaptée aux diverses séquences et lieux. Cependant, il est dommage que certaines planches emploient des ambiances un peu trop sombres à mon goût.
Au final, "Fleurs carnivores" m’est apparu comme un western assez captivant à lire. La présence d’héroïnes dans cette bd n’est pas là que pour attirer le lectorat masculin, elles s’intègrent avec cohérence dans ce scénario de Jean-Blaise Djian. Quant au coup de patte de Régis Penet, je l’ai trouvé très agréable à contempler.
Hélas, mille fois hélas ! La série semble avoir été abandonnée, on ne saura jamais la fin de cette histoire ! Du coup, ma note est très sévère : j’ai horreur que les éditeurs et/ou auteurs nous prennent pour des pigeons !
Note finale : 2/5 (3,5/5 si l’histoire avait été terminée)
Un drame à l'antique, ce n'est pas très fréquent en bande dessinée.
Un drame à l'antique réussi c'est encore moins fréquent."Labienus" émarge hélas parmi les échecs du genre. Pourtant c'est une histoire affreuse qui nous est contée. Celle d'un tribun qui bascule dans la folie lors d'une campagne contre des barbares. Son culte à Mithra l'amène à sacrifier un prisonnier, et à amener ses hommes et lui-même à se repaître de sa chair et de son sang. Le dieu appréciera, et proposera même l'immortalité à Labienus, en échange de la vie de la chair de sa chair.
Une histoire dramatique classique donc, mais à laquelle il manque hélas un véritable souffle épique. Je me suis un peu ennuyé pendant cette lecture, même si le second tome me semblait un peu meilleur. Le dessin de Christian Léger m'a rebuté au plus haut point. Pourtant j'ai bien senti un effort de construction, de mise en scène, d'ambiance même. Mais rien à faire, je n'aime pas ce style confus.
Peut-être d'autres lecteurs aimeront-ils...
Je n’accroche pas vraiment avec l’histoire.
Les dessins et la mise en couleur ne me gênent pas plus que ça, je les trouve même plutôt réussis, surtout les couvertures. Par contre coté scénario, c’est lent et sans surprises. Le premier tome passe encore, mais à partir du deuxième franchement on s’ennuie sérieusement. Les albums suivants restent une répétition du premier avec d’autres personnages.
"La liste 66" manque de consistance. L’intrigue reste légère. En bref, malgré un premier album « correct », je ne recommande pas trop cette série, plutôt bof (10/20).
Après l'excellent Qui a tué l'idiot ?, j'attendais plus de ce one-shot.
On y retrouve la même qualité graphique que j'affectionne.
Pour le reste je suis resté perplexe, la première partie du récit étant délirante, la suite m'a tout simplement déconcerté !!!
C'est devenu complètement absurde.
C'est dommage de gâcher un tel potentiel au dessin par un délire sans queue ni tête.
Dommage est bien le mot qui résume cette lecture......
Bande dessinée qui a plutôt mal vieilli dans l'ensemble, surfant sur la "mode" (à l'époque !) de l'héroïc-fantasy. L'univers en lui-même n'est pas trop mal fichu, l'intrigue conventionnelle mais plaisante. Par contre sa réalisation est plate, privilégiant la baston à la réflexion. Les aventures se multiplient, des combats incessants parsèment l'album et le but de tout ça... aucune idée ! Enfin bref, la suite aurait peut-être pu donner une ensemble correct mais à mon avis pas non plus de qualité exceptionnelle. Alors qu'il n'y ait qu'un seul tome...
Malgré une couverture accrocheuse et intrigante, le graphisme est particulièrement raté. Pas dans toutes les pages mais dans l'ensemble c'est mauvais... Le trait est gras et lourd, fouillis et peu attrayant. Cela ne met pas du tout en valeur cette bande dessinée.
A éviter si vous avez l'occasion de tomber dessus, pas d'intérêt à la lire.
Je me suis plutôt pas mal ennuyée en lisant cette bd, je m'attendais à plus d'action, de rebondissements mais on tombe vite dans un huis clos assez lent sur fond de trahison, mouais, rien de transcendent à mon goût.
Dans le résumé de l'histoire il est écrit : "Aucun d'eux ne veut se sentir responsable de la guerre qui creusera le tombeau de l'humanité". D'après le souvenir que j'en garde j'ai plutôt eu l'impression que personne ne veut y laisser sa peau et point final. Avec de surcroît ce petit fond moraliste que je n'aime pas et qui n'a pas arrangé les choses. Vu le nombre d'avis si enthousiastes ma déception n'a été que plus grande, une chose est sûre, je ne relirai pas cette bd.
Sinon je veux bien reconnaître que la narration est bonne, le dessin est en accord avec l'histoire même si ce n'est pas le style que je préfère.
Rosalinde est une jolie bd aux couleurs pastel et au dessin qui va à l'essentiel sans surcharges mais avec beaucoup de gaîté.
Le début de l'album est excellent, soit environ les trente premières pages. On s'attache aux personnages immédiatement et c'est vraiment drôle, surtout dans les attitudes de Rosalinde et de Muchu sa comparse.
Rosalinde a par ailleurs une paire de seins qui n'ont même plus forme de gants de toilettes mais qui semblent animés d'une vie propre, c'est vraiment tordant.
La bataille qu'elles mènent aux extraterrestres est originale et drôle.
La suite ? Tout simplement, comme le dit Rosalinde elle-même : "je m'ennuie" et bien l'ennui nous gagne également, l'humour n'est plus qu'un vague souvenir, même les seins de Rosalinde sont plus sages, bref la bd a perdu presque tout ce qui faisait son charme.
On tombe dans une histoire de manipulation médiatique sans le piquant de la première partie, puis arrive la fin sans vraiment de grande surprise, bien que l'action semble revenir un peu, mais pas suffisamment.
Bref, une déception après un début magistral.
Bof, non. Moi j'ai pas accroché au Décalogue.
J'ai été surpris, malgré la pluralité de dessinateurs, de trouver une cohésion graphique très forte de l'ensemble. D'une façon générale j'ai aimé les dessins de ces auteurs.
Non, c'est au niveau du scénario que je suis très déçu. Tout d'abord et contrairement au graphisme, je trouve qu'il manque une cohésion à l'ensemble, je n'ai à aucun moment eu le sentiment de lire une série mais plutôt un lot de 10 one-shot. À vrai dire certains tomes sont intéressants, mais de nombreux tomes sont vides, insipides et inutiles. Chacun des tomes s'appuie sur une et une seule caractéristique de l'objet central de l'œuvre ("Nahik"). Sa valeur pécuniaire, la valeur artistique de ces écrits, la valeur de ses aquarelles, sa valeur de collection (tome unique et donc incunable), la valeur spirituelle de son contenu... Mais à AUCUN moment ce livre n'est vu comme un tout, comme un ensemble... C'est tellement absurde à mon sens que cela décrédibilise totalement ces scénarii où Nahik n'est finalement qu'un prétexte de départ à des one-shot totalement distincts.
Cette série me donne plus le sentiment d'être un brouillon qu'une œuvre achevé. Je sais que c'est faux mais c'est le sentiment qu'il m'en reste à la fin de la lecture des 11 tomes du Décalogue.
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Angelic Layer
Beaucoup trop de facilités dans ce manga qui joue la carte des combats, des gags et des découvertes oh combien surprenantes... L'histoire est convenue, ultra revue, sans intérêt : l'héroïne fabrique son Angelic layer sans problème, bon passons ce détail, elle se lance à corps perdu dans les combats entre ces marionnettes et contre toute attente elle gagne, oh surprise ! Et les pseudos intrigues avec le mec qui la guide mais on ne sait pas qui il est, oulalala qu'il est mystérieux, et je vous parle pas de la jeune femme qui suit avec attention notre héroïne. Bref, basique et peu intéressant. En plus, l'humour est lourd-dingue, les situations peu originales... à oublier. Cela en devient fatigant d'enchainer ce genre de mangas qui véhicule souvent des messages communs et surtout qui se content du minimum. Les auteurs font juste l'effort de trouver une idée originale (enfin originale... des poupées qui se fight oO) et après déroule leur histoire sur des schémas préconçus. Les dessins sont peu originaux également, simplifiés au possible, appliqués lors des joutes et le reste on s'en fout. C'est un choix hein, chacun son truc. J'ai même eu l'impression que les auteurs se sont ennuyés et qu'ils ont bâclé leur histoire en 5 tomes, ayant épuisé leurs idées.
Wild river
En lisant une bande dessinée évoquant les grands espaces de l'Ouest américain, je ne pouvais que souscrire naturellement. Pourtant, c'est loin d'être le cas pour le lecteur exigent que je suis. J'ai d'abord crû à une vaste farce en découvrant des dialogues à la limite de la niaiserie et d'un autre temps de la bande dessinée moderne que je vénère il est vrai. Le scénario tient à un fil: l'enlèvement de la femme et du fils d'un ancien soldat de l'armée américaine ayant participé à des expéditions diverses. C'est non seulement maigre mais sans grand intérêt même d'un point de vue historique où d'autres lectures procurent plus de plaisir ou d'information sur les moeurs de cette époque bien particulière de découverte. L'enchainement des situations est pire que pathétique. On sent même que l'auteur a construit son histoire de manière mécanique voir très lourde sans laisser place à la poésie. J'ai ensuite crû à une bd destinée à la jeunesse mais des scènes cruelles et sanguinolentes sont là pour nous rappeler la sauvagerie presque manichéenne de l'époque western. Un dessin plutôt minimaliste, des personnages mal proportionnés, des décors absents, bref tout ce que je n'aime pas. Go West mais pas sur la Wild River !
Fleurs carnivores
Et voila encore une série arrêtée de chez l’éditeur Soleil ! Six ans que j’attends le troisième tome de "Fleurs carnivores" ! Je pense que cette série est définitivement abandonnée alors que les lecteurs ne sauront jamais comment cette histoire se termine ! C’est d’autant dommage car j’aime bien ces deux premiers tomes... C’est une histoire de vengeance sur fond de Far West que nous propose Jean-Blaise Djian, rien d’original donc, à part que les personnages principaux sont quatre femmes... Et pourtant ! N’allez pas croire que ces belles héroïnes ont été créées rien que pour appâter le lectorat masculin (quoique les auteurs auraient mieux fait de bannir certaines scènes de nudité inutiles et de mettre une autre couverture pour le deuxième tome... mais bon, j’ai vu pire !) ! Car la trame de fond de ce récit est intéressante à suivre et la présence de ces femmes m’est apparue cohérente par rapport à cette histoire de vengeance. Dans l’ensemble, les personnages sont assez attachants, l’existence d’un protagoniste ressemblant à Lee Van Cleef (Cet acteur a joué le rôle de la brute dans l’un des fameux films de Sergio Leone) ne m’a pas dérangé. La bd comporte de nombreuses scènes d’action qui combleront les amateurs du genre. Cependant, je regrette un peu que cette histoire ne comprenne pas de scènes humoristiques. Au niveau du dessin, je trouve que Régis Penet a fait du bon boulot. Son coup de crayon est –à mon avis- très agréable à regarder, les décors sont fouillés. La mise en page aérée contribue beaucoup au plaisir de lecture que j’ai ressenti. Et puis, il faut bien l’avouer, les héroïnes sont vraiment belles... euh, je veux dire par là que les lecteurs ne se perdront pas du tout dans l’identification des différents protagonistes. La mise en couleurs utilisant des tons à dominante ocre m’est apparue adaptée aux diverses séquences et lieux. Cependant, il est dommage que certaines planches emploient des ambiances un peu trop sombres à mon goût. Au final, "Fleurs carnivores" m’est apparu comme un western assez captivant à lire. La présence d’héroïnes dans cette bd n’est pas là que pour attirer le lectorat masculin, elles s’intègrent avec cohérence dans ce scénario de Jean-Blaise Djian. Quant au coup de patte de Régis Penet, je l’ai trouvé très agréable à contempler. Hélas, mille fois hélas ! La série semble avoir été abandonnée, on ne saura jamais la fin de cette histoire ! Du coup, ma note est très sévère : j’ai horreur que les éditeurs et/ou auteurs nous prennent pour des pigeons ! Note finale : 2/5 (3,5/5 si l’histoire avait été terminée)
Labienus
Un drame à l'antique, ce n'est pas très fréquent en bande dessinée. Un drame à l'antique réussi c'est encore moins fréquent."Labienus" émarge hélas parmi les échecs du genre. Pourtant c'est une histoire affreuse qui nous est contée. Celle d'un tribun qui bascule dans la folie lors d'une campagne contre des barbares. Son culte à Mithra l'amène à sacrifier un prisonnier, et à amener ses hommes et lui-même à se repaître de sa chair et de son sang. Le dieu appréciera, et proposera même l'immortalité à Labienus, en échange de la vie de la chair de sa chair. Une histoire dramatique classique donc, mais à laquelle il manque hélas un véritable souffle épique. Je me suis un peu ennuyé pendant cette lecture, même si le second tome me semblait un peu meilleur. Le dessin de Christian Léger m'a rebuté au plus haut point. Pourtant j'ai bien senti un effort de construction, de mise en scène, d'ambiance même. Mais rien à faire, je n'aime pas ce style confus. Peut-être d'autres lecteurs aimeront-ils...
La Liste 66
Je n’accroche pas vraiment avec l’histoire. Les dessins et la mise en couleur ne me gênent pas plus que ça, je les trouve même plutôt réussis, surtout les couvertures. Par contre coté scénario, c’est lent et sans surprises. Le premier tome passe encore, mais à partir du deuxième franchement on s’ennuie sérieusement. Les albums suivants restent une répétition du premier avec d’autres personnages. "La liste 66" manque de consistance. L’intrigue reste légère. En bref, malgré un premier album « correct », je ne recommande pas trop cette série, plutôt bof (10/20).
Malentendus
Après l'excellent Qui a tué l'idiot ?, j'attendais plus de ce one-shot. On y retrouve la même qualité graphique que j'affectionne. Pour le reste je suis resté perplexe, la première partie du récit étant délirante, la suite m'a tout simplement déconcerté !!! C'est devenu complètement absurde. C'est dommage de gâcher un tel potentiel au dessin par un délire sans queue ni tête. Dommage est bien le mot qui résume cette lecture......
La Hache du Pouvoir
Bande dessinée qui a plutôt mal vieilli dans l'ensemble, surfant sur la "mode" (à l'époque !) de l'héroïc-fantasy. L'univers en lui-même n'est pas trop mal fichu, l'intrigue conventionnelle mais plaisante. Par contre sa réalisation est plate, privilégiant la baston à la réflexion. Les aventures se multiplient, des combats incessants parsèment l'album et le but de tout ça... aucune idée ! Enfin bref, la suite aurait peut-être pu donner une ensemble correct mais à mon avis pas non plus de qualité exceptionnelle. Alors qu'il n'y ait qu'un seul tome... Malgré une couverture accrocheuse et intrigante, le graphisme est particulièrement raté. Pas dans toutes les pages mais dans l'ensemble c'est mauvais... Le trait est gras et lourd, fouillis et peu attrayant. Cela ne met pas du tout en valeur cette bande dessinée. A éviter si vous avez l'occasion de tomber dessus, pas d'intérêt à la lire.
Le Bataillon des lâches
Je me suis plutôt pas mal ennuyée en lisant cette bd, je m'attendais à plus d'action, de rebondissements mais on tombe vite dans un huis clos assez lent sur fond de trahison, mouais, rien de transcendent à mon goût. Dans le résumé de l'histoire il est écrit : "Aucun d'eux ne veut se sentir responsable de la guerre qui creusera le tombeau de l'humanité". D'après le souvenir que j'en garde j'ai plutôt eu l'impression que personne ne veut y laisser sa peau et point final. Avec de surcroît ce petit fond moraliste que je n'aime pas et qui n'a pas arrangé les choses. Vu le nombre d'avis si enthousiastes ma déception n'a été que plus grande, une chose est sûre, je ne relirai pas cette bd. Sinon je veux bien reconnaître que la narration est bonne, le dessin est en accord avec l'histoire même si ce n'est pas le style que je préfère.
Rosalinde
Rosalinde est une jolie bd aux couleurs pastel et au dessin qui va à l'essentiel sans surcharges mais avec beaucoup de gaîté. Le début de l'album est excellent, soit environ les trente premières pages. On s'attache aux personnages immédiatement et c'est vraiment drôle, surtout dans les attitudes de Rosalinde et de Muchu sa comparse. Rosalinde a par ailleurs une paire de seins qui n'ont même plus forme de gants de toilettes mais qui semblent animés d'une vie propre, c'est vraiment tordant. La bataille qu'elles mènent aux extraterrestres est originale et drôle. La suite ? Tout simplement, comme le dit Rosalinde elle-même : "je m'ennuie" et bien l'ennui nous gagne également, l'humour n'est plus qu'un vague souvenir, même les seins de Rosalinde sont plus sages, bref la bd a perdu presque tout ce qui faisait son charme. On tombe dans une histoire de manipulation médiatique sans le piquant de la première partie, puis arrive la fin sans vraiment de grande surprise, bien que l'action semble revenir un peu, mais pas suffisamment. Bref, une déception après un début magistral.
Le Décalogue
Bof, non. Moi j'ai pas accroché au Décalogue. J'ai été surpris, malgré la pluralité de dessinateurs, de trouver une cohésion graphique très forte de l'ensemble. D'une façon générale j'ai aimé les dessins de ces auteurs. Non, c'est au niveau du scénario que je suis très déçu. Tout d'abord et contrairement au graphisme, je trouve qu'il manque une cohésion à l'ensemble, je n'ai à aucun moment eu le sentiment de lire une série mais plutôt un lot de 10 one-shot. À vrai dire certains tomes sont intéressants, mais de nombreux tomes sont vides, insipides et inutiles. Chacun des tomes s'appuie sur une et une seule caractéristique de l'objet central de l'œuvre ("Nahik"). Sa valeur pécuniaire, la valeur artistique de ces écrits, la valeur de ses aquarelles, sa valeur de collection (tome unique et donc incunable), la valeur spirituelle de son contenu... Mais à AUCUN moment ce livre n'est vu comme un tout, comme un ensemble... C'est tellement absurde à mon sens que cela décrédibilise totalement ces scénarii où Nahik n'est finalement qu'un prétexte de départ à des one-shot totalement distincts. Cette série me donne plus le sentiment d'être un brouillon qu'une œuvre achevé. Je sais que c'est faux mais c'est le sentiment qu'il m'en reste à la fin de la lecture des 11 tomes du Décalogue.