Les derniers avis (310 avis)

Couverture de la série The New World
The New World

Dessin et colorisation sont surprenants, et a priori pas forcément ma tasse de thé. Mais je m’y suis rapidement fait, au point qu’au bout d’un moment ils ont presque formé l’attrait principal de cet album. Des couleurs tapantes donc, presque psychédéliques, avec un dessin pas toujours facile à déchiffrer, mais qui est dynamique. L’histoire se laisse lire. Par les outrances mises en avant, elle dénonce la surveillance généralisée de la population via les moyens techniques modernes, une certaine forme de dictature, et les médias diffusant sous forme de surenchère comme si c’était un jeu télévisé (un peu de « Le prix du danger » ici). Comme je l’ai dit, ça se laisse lire, mais j’en suis quand même sorti moins enthousiaste que mes prédécesseurs. Du pas mal sans plus me concernant, même si je reconnais une certaine originalité graphique.

17/10/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Armelle et Mirko
Armelle et Mirko

Avec "Armelle et Mirko", Loïc Clément, Anne Montel et Julien Arnal nous emmènent dans le petit monde bien sombre d'Armelle. Pauvre petite tortue dont le comble du malheur est d'être phobique de l'obscurité... Compliqué de se prémunir des dangers quand son refuge naturel n'est qu'une source d'angoisse ingérable. Heureusement, la rencontre de la luciole Mirko va tout changer ! C'est tout en poésie, grâce notamment au trait tout en rondeur et à une colorisation contrastée et lumineuse, que Julien Arnal nous emmène dans cet univers simple mais pas simpliste. Avec cette histoire toute en subtilités, les enfants découvriront que les angoisses et les peurs, ça arrive à tout le monde et qu'en échangeant avec les bonnes personnes, il existe souvent un moyen de se sortir d'un mauvais pas, voire de se faire des amis. Voilà un album très élégant (je trouve déjà la couverture magnifique), intelligent et empreint de cette petite touche de poésie qui fait toute la différence. *** Tome 2 *** Après l'émerveillement du premier tome, j'étais curieux de voir ce que les auteurs allaient nous proposer pour ces curieux petits personnages. Personnellement, j'ai trouvé que le graphisme était encore plus majestueux mais l'histoire m'a moins touché. Mirko la luciole décide de reprendre son chemin et notre petite Armelle a bien du mal à voir son seul ami reprendre la route et la laisser à ses angoisses. Mais ayant appris à les gérer tant bien que mal, elle va réussir à se faire de nouveaux amis... Moins profond que le premier tome, cet album nous émerveille pourtant grâce au dessin de Julien Arnal qui s'est encore plus lâché, notamment sur la colorisation. C'est lumineux, avec toujours cette petite touche de poésie, tout en abordant des thématiques fortes (amitié, solitudes, angoisses, etc.). Une belle série jeunesse. *** Tome 3 *** C'est avec plaisir que nous retrouvons notre petite équipe d'animaux. L'hiver s'est installé et notre petite troupe profite joyeusement des bons côtés de l'hiver. Balades et randonnées, partage d'un bon repas, lectures solitaires... Tout est bon pour conforter cette belle amitié qui les lie. Mais la fin de l'hiver et le dérèglement climatique va s'inviter violemment dans cette routine rassurante et finir par séparer nos amis. Une nouvelle épreuve à traverser... Ce troisième tome reste toujours aussi agréable, même pour l'adulte que je suis. La qualité est toujours au rendez-vous, que ce soit dans l'écriture que dans l’illustration. Les textes relèvent en effet d'un certain niveau de lecture qui est plutôt plaisant sans donner dans le verbeux ou le pompeux, à l'image du dessin de Julien Armal toujours aussi chatoyant et lumineux. Sa colorisation aquarellée est somptueuse et se marie à merveille avec le récit pour donner cette petite touche de légèreté et de poésie qui transpire de cette série. Encore un très bon tome ! *** Tome 4 *** Oh ! Un Nouvel Armelle et Mirko ! On retrouve notre joyeuse petite bande qui après ses déboires a fini par élire domicile dans une carcasse de tank. Bon, ça ils ne le savent pas, et c'est pour le coup ils l'ont rudement bien aménagé ! Tout va donc pour le mieux, sauf que la vie en communauté, c'est pas toujours facile. Mais le problème avec nos exubérants collocs' c'est qu'Armelle doit supporter la musique matinale de Mirko, repasser derrière tout le monde pour ranger ou faire la vaisselle, supporter les recettes loufoques ou pas à son goût de la renarde... Ajoutez à cela son impossibilité de leur dire... et Armelle va finir par voir rouge !!! Toujours aussi agréable et doux visuellement, le graphisme d'Anne Montel répond à merveille à ces petites histoires malines et intelligentes, ici, l'importance de communiquer et les soucis de vivre ensemble. Une série pour les plus jeunes qui ne les prend pas pour des neuneus (le vocabulaire en est le parfait exemple) et qui traite ses sujets de façon originale ; je recommande !

27/03/2023 (MAJ le 17/10/2025) (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Leave them alone
Leave them alone

Un coup de cœur pour cet excellent western. Un western très classique, mais n'est-ce pas avec les vieilles recettes que l'on fait les meilleures histoires ? Les 160 pages se dévorent rapidement. En 1874, le Far West est encore sauvage dans cette contrée désertique des États-Unis. Des bandits attaquent régulièrement la diligence qui transporte les fonds nécessaires à la petite ville de Flagstaff. Le propriétaire de la banque cherche un moyen pour stopper ces attaques, et il croit l'avoir trouvé avec ce nouveau coffre piégé d'explosifs. La particularité de ce western c'est qu'il va mettre en avant trois femmes, la Jeune Elfie qui vient d'avoir 18 ans et sa grand-mère Marian, elles tiennent un relais de diligences en plein désert. La troisième, la jolie Mattie, est une prostituée qui veut changer de vie. Dans les personnages masculins, un mystérieux cow-boy solitaire tiendra un rôle important, ce qui sera moins le cas de Mad Wolf, un indien navajo qui travaille lui aussi au relais de diligences. Un récit très bien construit, le suspense est présent du début à la fin et les rebondissements sont bien amenés, mais c'est surtout la psychologie très bien travaillée des protagonistes, même des rôles moins importants, qui rend ce récit accrocheur. Certains sont attachants, malgré leurs défauts, et d'autres sont plus que détestables. La violence est omniprésente, je ne compte plus le nombre de balles dans la tête (ou de hache) et ces dames ne seront pas à la noce, tentatives de viol et viols sont malheureusement fréquents dans cette partie du Far West. Une histoire qui se termine sur une note optimiste. J'ai beaucoup aimé le dessin de Christophe Regnault (il va vraiment falloir que je lise son Jesse James). Un style dans la pure tradition du western mais avec une belle expressivité, de la lisibilité et une grande diversité dans les trognes des personnages (elle reflète parfaitement leur personnalité). La mise en scène joue sur les gros plans et ceux plus larges pour profiter des magnifiques paysages. De superbes pleines pages pour le plaisir de nos rétines Du très bon boulot. Un western à découvrir, sans le moindre doute.

17/10/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série La Mécanique
La Mécanique

Après Mezkal et Convoi, revoilà notre duo d'auteurs qui se lance dans une nouvelle série plus développée (3 tomes prévus). Nous voici projetés dans un univers SF bien noir qui pourrait faire penser à Blade Runner pour le background, même si l'action se situe dans une méta-cité de Lyon qui a bien changé avec le temps. Cette mégalopole est tenue d'une main de fer par le Mayor et sa milice et différentes factions mafieuses qui se partagent le marché de la drogue du moment : le Blast, seul échappatoire illusoire d'une populace essorée. Quand arrive sur le marché une contrefaçon meilleur prix, le fragile équilibre de ces magnats commence à vaciller et la mécanique du pire se pointe en ligne de mire... Si les personnages et l'intrigue fourmillent d'emprunts et de clins d'oeils, c'est avant tout le graphisme maîtrisé de Jeff qui nous accroche. Composition, dessin et colorisation sont une franche réussite. Côté scénario, ça sent quand même le déjà vu, même si (comme moi) les amateurs du genre ils trouveront leurs petits. La trame générale reste pour le moment avec ce tome introductif un peu floue, espérons que la suite développe davantage et ouvre de nouveaux horizons. En attendant, un bon premier tome qui donne l'eau à la bouche. *** Tome 2 *** Et voici donc le second volet de cette trilogie ! Moi qui attendait de la surprise et des rebondissements, et bien j'ai été servi ! Car dans ce deuxième opus, ça ne fait pas dans la demi mesure ! On pourrait même parfois reprocher au récit de s'emballer et de frôler le parapet. Certaines scènes s'enchainent tellement vite qu'il m'a fallu reprendre certaines pages pour bien comprendre les enjeux et ce qui se passait. Mais globalement tout se tient et déroule grand train, servi par le dessin de Jef qui pose à merveille ambiances et personnages. C'est sombre et glauque à souhait, maniant un équilibre très juste entre trait, cadrages et colorisation. Le résultat est bluffant. Vivement le tome 3 !

18/01/2025 (MAJ le 17/10/2025) (modifier)
Couverture de la série Le Dernier Vol de Dan Cooper
Le Dernier Vol de Dan Cooper

En 1971, un braqueur intrépide pirate un avion US et s'enfuit en parachute avec un joli pactole. La police ne le retrouvera jamais ... Pour nous, Cornette et Garreta imaginent la suite, celle que même le FBI ne connait pas. Pour le scénario du Dernier vol de Dan Cooper, le belge Jean-Luc Cornette s'est emparé de l'histoire totalement vraie mais complètement folle d'un pirate de l'air étasunien qui en 1971 prend un avion de ligne en otage : il empoche 200.000 $, fait redécoller l'appareil et saute en parachute en plein ciel, façon Tom Cruise. Un braquage plutôt original. L'animal se faisait appeler Dan Cooper : un pseudo tiré d'une BD canadienne en vogue dans les années 50-60. Il ne sera jamais retrouvé même si le FBI n'abandonne les recherches qu'en 2016. Plusieurs imitateurs tenteront des braquages identiques au fil des années, mais tous seront attrapés ou abattus : le mystérieux Dan Cooper est le seul qui, sans doute, profita de son magot. Les dessins sont de Renaud Garreta, un garçon qui aime bien les voitures (Sébastien Loeb), les bateaux (Fastnet) et les avions (Tanguy et Laverdure) ! Le canevas et les personnages : La première partie de l'album reconstitue le braquage et le détournement de l'avion : Cornette imagine même une complice au mystérieux Dan Cooper, une jolie blonde. Après le fameux saut en parachute, le scénario invente une suite aux aventures de Dan Cooper : qu'est-il devenu ? a-t-il retrouvé sa complice ? coule-t-il des jours heureux au Mexique ? Vous le découvrirez bientôt en exclusivité, même le FBI ne le sait pas ! Le détournement d'avion de la première partie donne une histoire assez bluffante, on a du mal à réaliser qu'il s'agit d'une histoire vraie. La suite imaginée par les auteurs réservent quelques surprises, au lecteur comme à Dan Cooper, jusqu'à une fin qui laisse planer encore quelques mystères. Côté dessins, c'est peu la déception : le trait assez classique de Garreta reste dans l'esprit d'une BD comme Insiders, mais les visages nous ont semblé beaucoup moins précis, parfois grossiers en arrière-plan. Ce crayon rapide, cet aspect un peu brouillon, est peut-être là pour rappeler les anciens albums de Dan Cooper mais cela ne convient plus trop à nos grilles de lecture d'aujourd'hui.

17/10/2025 (modifier)
Par grogro
Note: 5/5
Couverture de la série Les Eaux de Mortelune
Les Eaux de Mortelune

C'est en voyant passer l'avis de Lodi que je me suis replongé avec plaisir dans mon souvenir de lecture du premier cycle des Eaux de Mortelune. A l'époque, je découvrais un peu l'univers de la BD. Disons que je sortais des Astérix, Scrameustache, Gaston et consors pour entrer dans la BD adulte. Voilà donc que le frangin m'offre le premier tome.... Bref ! Quelle claque ! Je me souviens de cet univers poisseux et décadent qui avait une texture complètement inédite. Tout était inventif à mes yeux d'ado tout neuf. J'aimais aussi le décalage entre la perversion des puissants et la poésie dont faisait preuve Nicolas. Il y avait dans ce personnage l'étincelle de vie qui parlait à ma conscience d'ado poète (pouet). Je me souviens il y a quelques mois avoir songé à cette BD en me disant qu'elle était totalement dans le ton de notre époque. Le gouvernement Attal se cassait la gueule, Bruno Le Maire en profitait alors pour se barrer en Suisse en laissant une ardoise conséquente, non sans avoir chié un roman dans lequel il faisait état de ses fantasmes beaufs et sodomites. Alors lui, me suis-je dis alors, c'est vraiment le Duc Malik ! Je chie à la gueule des pauvres et je fais mes petites affaires de quéquette à deux balles sur le dos des tondus. Sans vergogne le mec. Et quelques temps plus tard, rebelotte avec ce porc de Larcher qui, avec tant d'autres, vient gerber sur la Justice... On pourrait égrainer la liste, désormais longue comme un jour sans soleil, de ces gestes et paroles de fin d'empire, mais franchement, on dirait la galerie décadente des Eaux de Mortelune, non ? Du coup, la critique de Lodi m'a donné envie de m'attaquer au second cycle, que je n'ai encore jamais lu. J'ajoute donc ces tomes sur ma déjà très longue PAL ! Bref ! Cette BD fait pour moi figure de classique parmi les classiques, à ranger aux côtés des Passagers du vent, Thorgal (jusqu'au tome 13), Astérix (jusqu'à Astérix chez les Belges), L'Incal, Tintin, Philémon... Ce qui s'appelle un immanquable quoi !

17/10/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Downlands
Downlands

Dans le sud de l'Angleterre, un adolescent nommé James tente de surmonter la mort tragique de sa sœur jumelle. Peu avant sa disparition, elle jurait avoir vu un terrible chien noir rôder autour de leur maison. En cherchant à comprendre ce qu'elle a vu, James découvre que sa petite ville et les collines environnantes sont hantées par d'anciennes légendes : un molosse qui annonce la mort, des disparitions inexpliquées, des esprits qui se manifestent à la tombée du jour. Au fil de son enquête, il comprend que le passé du village et le sien s'entremêlent peu à peu. En revisitant les classiques du folklore fantomatique anglais, Norm Konyu livre une fable fantastique moderne, à la croisée du roman graphique et de la méditation mélancolique sur le deuil et la mémoire. Son dessin impose une identité forte. Le trait, précis et anguleux, s'accompagne d'une modernité glacée. Les compositions, d'une rigueur presque architecturale, se parent de teintes douces oscillant entre brumes pastel et gris pluvieux. Par instants, cette esthétique très maîtrisée peut paraître figée, mais elle participe pleinement à l'atmosphère d'étrangeté silencieuse qui enveloppe le récit. Chaque planche respire la solitude et la mélancolie. Sur le plan narratif, Konyu mise sur la lenteur et la suggestion. Il construit son récit autour d'un fil rouge centré sur James, auquel on finit par s'attacher, entrecoupé de saynètes fantastiques retraçant les événements à l'origine des légendes locales ; équivalents britanniques de la Dame Blanche, du Barghest et d'autres récits tragiques devenus contes fantomatiques à faire frissonner au coin du feu. D'abord ancré dans un réalisme presque intimiste, le récit glisse progressivement vers le surnaturel, comme si la mémoire du lieu refaisait surface. L'histoire entretient le doute : s'agit-il vraiment de fantômes ou d'une mémoire collective refusant de s'éteindre ? Si le rythme mesuré peut désarçonner, le scénario reste limpide, et la montée émotionnelle se déploie avec une belle maîtrise. Sous l'enquête surnaturelle affleurent le deuil, la culpabilité et la transmission, jusqu'à une conclusion où l'émotion atteint pleinement le lecteur. Downlands n'est pas un récit d'épouvante, mais un poème graphique sur la perte et la survivance des âmes. Une œuvre sensible, élégante et parfois distante, mais qui touche juste par son ton feutré et son imaginaire crépusculaire. Un bel hommage aux mythes ruraux anglais, revisités avec pudeur et modernité.

17/10/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 5/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Les Eaux de Mortelune
Les Eaux de Mortelune

Tous les tomes, toutes les cases, tout est absolument parfait. Histoire, psychologie, dessin, couleur, dialogue, rythme. Je m'en vais défendre la seconde partie, tant incomprise ! Elle est le reflet inversé de la première, tout simplement, où l'implacable réalité cauchemardesque dévorait le reste, à commencer par le rêve. Passeur entre les deux monde, qui peut déconcerter, mais est-il de meilleur passeur ? Lovecraft, dont les créatures de rêves-cauchemar sont adaptés à l'impuissance à rêver, et surtout à rêver de façon non destructive, des personnages. Eh oui, même de Nicolas, qui ressuscite le duc Malik, soit un des méchants les plus intéressants de la fiction. Et les bons, dans tout ça ? Aux abonnés absents, mais plus intéressant, il y a un cheminement vers la bonté de certains protagonistes. Et vers le… présent. Voyage spatial et temporel sont discrètement là, et on comprend certaines images du début à la fin. L'origine de tout, par Thomas, est bien venue, l'émancipation des personnages aussi. Cruauté sans complaisance, morale sans fadaise, cauchemar sans ressassement, rêves entravés, tout pour moi célèbre les noces de la forme et du fond : perfection.

17/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Chroniques de l'île de l'éphémère
Chroniques de l'île de l'éphémère

2.5 Un album qui regroupe trois histoires se passant dans le même monde. Le résultat est pas trop mal, mais les scénarios m'ont laissé sur ma faim. Puis j'ai lu que ça sert de mise en place pour un film d'animation qui apparemment va se faire et ça explique tout. Les récits sont un survol d'un univers qui a le potentiel d'être très riche, d'où une certaine frustration d'en vouloir plus. Le ton est très influencé par les films de Miyazaki, avec notamment l'importance de l'environnement. Le dessin est très bon et me faisait penser à un storyboard et maintenant que j'ai appris qu'on veut faire de ce monde un film, ça explique tout. Au final, c'est pas mauvais, mais trop peu marquant ou passionnant pour que je recommande la lecture. Ça se laisse lire sans problème et comme je l'ai écrit les illustrations sont jolies, mais c'est à peu près tout.

16/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Léo
Léo

Une œuvre vraiment mineure de Moto Hagio. Ce sont des histoires courtes humoristiques mettant en vedette Léo, un chat qui veut faire comme les humains, sauf que chaque fois qu'il fait quelque chose (aller à l'école, faire le ménage, devenir assistant mangaka) il fait des bêtises et c'est censé être amusant. Peut-être que si j'avais lu ça très petit, j'aurais trouvé ça amusant de voir un chat se lécher le derrière en pleine salle de classe, mais je pense que j'ai passé l'âge. La série est moins ambitieuse que la plupart des séries de l'autrice traduites en français pour le moment. J'ai l'impression que c'était une récréation pour l'autrice, ce qui n'est pas nécessairement un défaut. Le problème est que ce n'est pas marrant et rien ne m'ennuie plus qu'une série humoristique qui ne me fait pas rire. La mise en scène manque un peu trop de dynamisme pour que ça fonctionne. Sinon, Hagio est fidèle à elle-même avec son dessin rétro que j'aime bien, mais certains lecteurs risquent d'y être allergiques. Un truc rigolo est que c'est une de ses séries les plus récentes, mais le dessin donne l'impression que ça date de plusieurs décennies !

16/10/2025 (modifier)