Les derniers avis (187 avis)

Couverture de la série La Fuite du cerveau
La Fuite du cerveau

Pour le moment c'est l'album qui m'a le moins convaincu de la part de Pierre Henri Gomont. Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à cette anecdote revisitée de façon assez fantaisiste du vol du cerveau de Einstein par le docteur Harvey. Il faut accepter le parti pris de l'auteur de malmener les faits réels pour en faire un récit fictionnel qui tient la route : histoire sentimentale, contraction du temps, non vieillissement des héros -Einstein oblige- poursuite d'agents du FBI idiots et surtout papy Einstein ressuscité en antiflic dérisoire. Malgré un graphisme toujours aussi séduisant et tonique je n'ai pas du tout accroché à ce maelstrom un peu fouillis dont on se demande où cela nous conduit. Pensée éthique ou philosophique, récit humoristique? je dois avouer que je me suis surtout ennuyé dans des séquences que j'ai trouvé bien longues et fades. Même le discours final plein d'humilité de l'auteur n'a pas pu me faire sortir de ma torpeur. Une occasion manquée qui ne retire rien à mon affection pour le travail de cet auteur.

09/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Singes
Les Singes

Les singes, c'était Manon et son père quand elle était enfant, complices au point de jouer aux primates ensemble dans le salon. Mais aujourd'hui, Manon est une jeune adulte qui revient pour un court séjour chez ses parents, et l'ambiance n'a plus rien de joyeux. Sa mère repart une fois de plus en voyage d'affaires, son père est fuyant et dissimule quelque chose, tandis que Manon elle-même n'a plus l'insouciance d'autrefois. Elle est agacée par ce permis qu'elle n'arrive pas à décrocher et rongée par des crises d'angoisse qui la rendent agressive. L'atmosphère est déjà tendue quand son père tente de la traiter comme la petite fille qu'elle n'est plus, et elle se tend encore davantage avec l'arrivée de la tante, qui ne fait qu'accentuer les crispations. Sous des dehors de roman graphique, Yann Le Bec signe en réalité un polar hitchcockien. Comme dans Fenêtre sur cour, toute la question est de savoir si crime il y a, ou si l'héroïne se fait des idées. Manon souffre-t-elle de paranoïa, comme son comportement pourrait le laisser penser ? Ou a-t-elle raison de s'inquiéter ? L'auteur choisit de centrer son récit sur les relations entre les personnages, en particulier celle entre le père et sa fille, à la fois juste et troublante. Aucun protagoniste n'est pourtant vraiment attachant : la mère est absente, le père trop opaque, Manon agaçante dans ses excès émotionnels et ses gestes maladroits... Seule la tante dégage une certaine sympathie, mais elle apparait finalement peu. Le dessin, en bichromie, rappelle le style du roman graphique et sert bien le récit. La mise en scène met en valeur l'état d'esprit de Manon, oscillant entre agitation, angoisse et doute croissant. Malgré quelques longueurs et des personnages peu engageants, l'histoire capte l'attention et maintient l'incertitude jusqu'au bout. La conclusion apporte les réponses attendues, mais elle tombe un peu brutalement : un épilogue aurait permis de refermer le livre de manière plus satisfaisante. C'est un récit imparfait mais prenant, qui joue habilement avec le doute et le malaise à la manière d'Hitchcock. Malgré des personnages auxquels j'ai eu du mal à m'attacher et une fin trop abrupte, j'ai été tenu en haleine par cette atmosphère trouble et ce jeu constant entre paranoïa et réalité.

09/09/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Fantômes de Zalsunda
Fantômes de Zalsunda

Déception. Je pensais prendre du plaisir en retrouvant le soldat Oskar après le très bon Le Chevalier du crépuscule. Mais ce ne fût pas le cas, la cause à un scénario tarabiscoté. Je n'ai ni compris le pourquoi de cette mission, ni la présence d'Oskar dans ladite mission (il ne sert que de faire valoir) même si une explication vient en fin d'album (le mal était fait). À cela, il faut ajouter un humour bancal et une narration chaotique avec des facilités scénaristiques. Dommage, un univers intéressant qui aurait mérité un meilleur développement. Par contre je suis toujours sous le charme de ce dessin rétro, figé et à la mise en scène réussie. Pour une fois les doubles pages ne sont pas rognées pas la reliure. La représentation de ces différents mondes parcourus, les vaisseaux spatiaux et autres types d'engins valent le déplacement. Je note sévère, je m'attendais à beaucoup mieux après Le Chevalier du crépuscule. 2,5 (merci au dessin).

09/09/2025 (modifier)
Par Stouf
Note: 3/5
Couverture de la série Tokyo Mystery Café
Tokyo Mystery Café

On va dire que c’est une lecture divertissante ! On passe un bon moment à suivre ce jeune français dans les petites rues de Tokyo. Seulement l’histoire n’a rien d’extraordinaire. On a l’habitude des personnages typiquement français (le jeune héros gringalet, les amis nerds, la méchante au regard sournois et glacial et ses sbires en costume et lunettes de soleil). Aussi je ne suis fan pas du style aquarelle : trop de bleu et de rose et ça néglige les bords (chacun ses goûts).

09/09/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Redfork
Redfork

2.5 Un comics moyen avec un scénario que n'importe quel amateur de l'horreur a vu une bonne centaine de fois, notamment dans tous ces téléfilms qui existent uniquement pour remplir les cases horaires des chaines du câble. Alors le héros revient dans sa ville natale après avoir passé quelques années en prison. Il voit que sa famille a des problèmes, mais ce n'est rien contre la menace surnaturelle venue d'un autre âge qui est sorti de la terre... La partie surnaturelle est ce qui m'a le moins intéressé dans le scénario, j'aimais mieux lorsqu'on parlait des problèmes de la ruralité américaine avec ce village qui possède non seulement une industrie qui sera bientôt obsolète, mais aussi des mineurs en mauvaise santé à cause des conditions de leur travail et qui finissent souvent drogué. Le mystère sur ce qui se passe est un peu passionnant, mais après avoir lu la clé du mystère ben j'ai aucune raison de relire l'album. Ça se laisse lire et il y a des moments sympas. C'est dommage qu'au final l'histoire soit trop cliché et aussi superficielle dans son traitement (je pense notamment au dénouement final qui me semble aller trop vite). Le dessin est correct.

09/09/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Rédemption (Faust)
Rédemption (Faust)

Un western dans un décor post-apocalyptique qui m'a franchement ennuyé tellement c'était peu original. Bon je sais que c'est dur de réinventer des genres et qu'il y a tellement d'histoires racontées depuis la nuit des temps que c'est difficile d'être original, mais là j'ai l'impression que les auteurs n'ont pas fait de gros efforts. J'aime bien le western et le faire dans un décor différent que la période historique m'a intéressé, mais très vite on dirait juste Mad Max dans une ambiance de western. Le scénario est cousu de fils blanc et aucun personnages ne m'a semblé attachant, même les héroïnes. On notera que l'éditeur qualifie l'histoire de féministe. Ah oui c'est vraiment féministe, on voit une héroïne dur et super badass... Comme j'en ai vu un paquet depuis que je suis petit. Dites ça serait pas plus féministe que de varier les types d'héroïnes qui existent ? Vous savez comme c'est le cas avec les personnages masculins ! Il y aussi des scènes d'amours entre les deux personnages principaux féminins. Je sais pas si c'est pour émoustiller les lecteurs, mais en tout cas ça n'a pas marché sur moi à cause du dessin. Deodato fait parti des nombreux dessinateurs américains dont j'aimais mieux le travail avant l'arrivée de la colorisation par ordinateur. Je pense que j'aurais préféré que ça soit publié en noir et blanc.

08/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Batman - Wayne Family Adventures
Batman - Wayne Family Adventures

J'aime beaucoup les récits tranche de vie. Je trouve qu'il y a quelque chose de fascinant et de très touchant dans les histoires se centrant sur les relations d'individus, sur l'intimité et les petits rien du quotidien. Il y a un potentiel énorme dans ces récits. J'aime aussi relativement bien les histoires de super-héros. Même si les symboliques morales de certaines figures super-héroïques me laisse un goût amer je reconnais apprécier certains personnages, certaines histoires et problématiques de ces univers. Par exemple, je dois bien l'avouer, j'aime plusieurs récits et adaptations autour de l'univers de Batman. Qu'il s'agisse de la série animée de 92, de celle de 2004 ou de certains récits aux enjeux et aux propos travaillés qui naissent parfois dans les comics, j'ai souvent apprécié l'univers dépeints de Gotham (même s'il existe également tant de récits mal écrit le concernant que je considère mon affection toute relative). J'aime particulièrement les ennemis affrontés et la petite famille qui se créé autour de Batman. Alors une série tranche de vie centrée sur ladite petite famille, promettant des blagues et références en veux-tu en voilà et quelques instants dramatiques utilisant à bon escient les passés lourds de ses personnages, ça m'intéresse ! Pourtant, je vais être honnête, j'ai été un peu déçue. Pas que cela soit mauvais : il y a de bonnes idées et l'univers est bien respecté (la série regorge de personnages et de références, n'hésite jamais à faire intervenir toute personne ayant déjà de prêt ou de loin travaillé avec Batman). Mais malheureusement l'exécution m'a semblé pataude. Tout d'abord, le dessin. Il m'a paru trop impersonnel, trop figé même. Difficile d'appuyer certaines expressions comiques, certaines cassures de ton ou même certains moments dramatiques quand les personnages ont l'air si peu expressifs. J'exagère sans doute dans ma retranscription, les personnages ressentent et expriment des émotions, mais le tout m'a vraiment semblé trop retenu (constipé ?). En fait c'est surtout un problème de pose et d'action plutôt que d'expressions du visage. Après, j'avoue que ce défaut est minime, il m'a surtout frappé à une poignée de moments. Le vrai problème que j'ai rencontré lors de cette lecture concernait les dialogues. L'écriture en général, même. C'est un peu trop bateau à mes yeux. Certains épisodes comiques parviennent à trouver des phrases qui paraissent naturelles et font mouches (les épisodes les plus drôles d'ailleurs) mais la majorité des épisodes m'a paru détachée, robotique. Pas à cause du fond, plutôt à cause de la forme presque machinale dont le tout est écrit. Pas assez de blanc, de non-dits, tout est constamment exposé sans subtilité, sans nuance. Je sais que le public visé est adolescent, mais cela n'empêche pas de faire de la qualité ! En fait, pour vous illustrer le problème, il n'y a qu'à parler de la capacité hallucinante qu'ont chacun-e des membres de cette famille à toujours être capable de sortir de profonds discours sur la force d'aller de l'avant et sur le fait que notre passé ne nous défini pas. C'est bon sur le papier, hein, mais quand tous les personnages refont ce même moment d'introspection avec les mêmes sortes d'arguments et la même rythmique à longueur de temps (je vous jure que c'est très souvent) cela perd de son impact. Il y a un côté un peu absurde à voir ses personnages prêts à sortir de long discours d'expositions et d'introspections à tout moment. Je ne sais pas, j'ai toujours préféré les discours motivants et les discussions à cœurs ouverts dans une forme plus naturelle, moins préparée. Ou alors, quitte à faire le choix de l'épique et des discours braves et forts autant iconiser le tout, marquer l'instant par la mise en scène et le rythme. Mais là j'ai vraiment eu l'impression que ces moments survenaient tous les deux épisodes et sans grand impact. Cette sur-insistance constante sur le fait que toute cette famille cherche à aller de l'avant mais retombe encore parfois dans de mauvais mécanismes de défense n'est pas un mal en soi. Au contraire même, je trouve que chacun-e des membre de cette "famille", de ce groupe d'individus aux parcours et aux relations si chaotiques mais s'aimant et se respectant néanmoins a un énorme potentiel pour une série mêlant tranche de vie comique et discours inspirants. Je trouve seulement que l'exécution laisse à désirer, ou en tout cas n'a pas su répondre à mes attentes. J'aurais voulu justement que ces moments aient un impact plus notables dans la psychologie des personnages, que ces discussions paraissent moins préparées et plus touchantes, que je ressente vraiment ce qui fait que cette famille se soit construite malgré les horreurs que ses membres ont vécus par le passé. Bon, ce défaut d'écriture mis à part, la série n'est pas mauvaise. Il y a une bonne utilisation des différences entre chacun des personnages (même si je n'aurais pas dit non à un peu plus de caractérisation chez certain-e-s), de bonnes idées (même si, comme dit plus haut, l'exécution n'est pas toujours extraordinaire), ... Bon, oui, j'ai été déçue, forcément cela déteint sur mon avis. Mais, hey, ça se laisse sincèrement lire. J'ai même lu la série jusqu'au bout sur Webtoon (tout du moins tout ce qui était sorti à ce jour) pour vraiment juger le travail jusqu'au bout. Ce n'est pas mauvais, sincèrement, mais ça remplie juste son office sans grande prise de risque à mes yeux. (Note réelle 2,5)

08/09/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série ONI - Plaisirs intimes
ONI - Plaisirs intimes

Une bien sympathique BD de la part d'une autrice que j'apprécie de plus en plus pour son coup de crayon vraiment pas dégeu. C'est important et sans doute primordial pour une BD de ce genre, mais je dois dire que j'aime cette façon qu'elle a de dessiner, tout en courbes douces mais aussi en couleur légères, pastels, avec une touche d'érotisme classieux. Niveau histoire, c'est léger mais efficace, la narration passant avant tout par les pensées des personnages représentées sous deux teintes. L'histoire racontée est simple, sur deux personnes qui se rencontrent plusieurs fois dans leurs vies, explorant ensemble une osmose sexuelle. Niveau sexe, ça ne va pas très loin et ce n'est pas l'intérêt. C'est surtout la beauté des corps qui se croisent, la question des envies et de la façon de faire monter le désir. C'est classique dans le déroulé mais j'aime beaucoup la douceur qui se dégage de ce genre de récit. Pas de vulgarité, pas de brutalité, juste une découverte de soi et de l'autre. L'ensemble marche bien et j'en suis presque ressorti frustré de la brièveté, puisque le format de 48 pages est respecté et m'a semblé un peu trop court. Une bonne BD, dans le style de l'autrice et qui donne vraiment envie de la voir s'essayer à plus long et plus complexe comme récit, pour l'instant je valide !

08/09/2025 (modifier)
Couverture de la série The Fixer - Une histoire de Sarajevo
The Fixer - Une histoire de Sarajevo

Joe Sacco est un auteur que j’aime beaucoup, son travail de documentariste est franchement très intéressant. Si le conflit israélo-palestinien est le sujet qui l’a le plus occupé, on le retrouve ici dans une région et un conflit sur lesquels il a aussi travaillé plusieurs fois (voir Gorazde par exemple). Si ici on retrouve Sacco se mettant en scène, et si j’ai quand même trouvé agréable ma lecture, j’ai aussi trouvé cet album un peu moins intéressant que celui que je viens de citer – pour rester dans les conflits ayant mené à l’éclatement de l’ex-Yougoslavie. Il y a là moins de profondeur qu’à l’habitude chez Sacco. L’essentiel de l’album tourne autour de ses rencontres avec Neven un « fixer » à Sarajevo, qui lui a permis – moyennant finances, d’avoir des informations de première main, des contacts, et de réaliser des reportages. Le personnage de Neven est ambigu – comme pas mal de chefs de guerre bosniaques évoqués ici – et Sacco ne cherche pas à en faire un saint ou un salaud. On sent toutefois qu’il s’est attaché à lui, par-delà les relations professionnelles. Ce qui n’empêche pas Sacco de jouer d’humour et d’autodérision à chaque fois qu’il doit raquer pour payer Neven (qui ne manque vraiment aucune occasion de lui soutirer quelques billets). Certains passages où Sacco semble se faire un peu enfumer sont amusants. Bref, une lecture pas inintéressante – sur le travail d’un reporter dans le bourbier serbo-bosniaque des années 1990, sur la situation même de la Bosnie au tournant de l’indépendance, avec des chefs de guerre liés à la pègre utilisés par les dirigeants politiques avant qu’ils ne cherchent à s’en débarrasser. Mais un album clairement en deçà en matière de densité et d’ambition par rapport aux meilleurs Sacco.

08/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Super Pixel Boy
Super Pixel Boy

Rhaa credi !! Je suis sorti avec un petit goût de trop peu de ce sympathique album, j’aurais tellement voulu mettre plus. Pourtant je suis carrément dans la cible, j’ai conservé un bon côté gamer old school du dimanche, j’ai une ps4 que je ne sors que pour jouer à des pépites comme Rogue Legacy, Tricky Tower, Broforce, Nuclear throne, Huntdown (une pure tuerie !!) … les connaisseurs apprécieront, la 3D m’emmerde. Alors attention j’ai beaucoup aimé, je me suis reconnu dans pas mal de situation, l’effet nostalgique marche à merveille, les jeux, les amis, la musique … toute une époque, forcément formidable pour ceux qui l’ont vécu ;) Un album qui prend la forme d’une petite madeleine de Proust pour cette (ma) génération. Les 2 auteurs se et nous font plaisir. C’est très bien mis en images par Boris Mirroir, j’aime beaucoup son trait et couleurs, dynamique dans l’ensemble et délicieusement binaire lors des phases de présentation des jeux. La couverture est joliment réussie et le bonus stage forme un beau clin d’œil à cet autrefois en gros pixels. Les différentes histoires concoctées par Loïc Clément sont dans l’ensemble savoureuses, elles m’ont bien parlé (les bornes d’arcade, l'incruste et le choix des copains, leurs parents, la bave hypnotique devant 2 pixels qui se battent en duel …), c’est truffé de références et de moments gentiment bien vu. Et c’est malheureusement un peu là que le bât blesse, le résultat est un poil trop gentillet à mes yeux, je trouve que ça aurait pu être bien plus drôle ou corrosif notamment sur les phases en 8 bits, quelques passages un peu mou, et je déplore des récits un poil trop court. Ma lecture fut hyper plaisante, cependant je l’ai jugé bien trop rapide avec ce fameux goût de trop peu à son issue … en fait j’en redemande, et pour le prix et le format (remarque toute mercantile) il manque une bonne vingtaine de pages pour contenter mon côté geek-radin (peut-être ça qui coûte les 4* tiens ^^) Bref, je suivrais à coup sûr un prochain (?) sur la SNES, ma machine de cœur :) Ajout tome 2 : Une série toujours coup de cœur, mais j’augmente ma note après récente relecture du tome 2. Cet album (toujours centré sur les consoles 8bits) m’a semblé plus abouti et m’a encore plus parlé (jeux et comportements). Même format et style mais je trouve qu’on s’attarde un peu plus sur les relations avec la gente féminine, ça m’a bien fait rire (me reconnaissant dans le côté gauche et naïf de notre Pixel, une époque formidable sans portable). L’astuce du saut temporel vers la fin d’album est également bien vue et permet de dynamiser un peu tout ça. Franchement bon cette série. MàJ tome 3 : Un album que j’attendais beaucoup (consacré à la SNES) pour une conclusion que je n’attendais pas !! Avec ce tome, Loïc Clement boucle les aventures de Pixel boy, et si on retrouve l’ADN de la série, la formule change légèrement. J’avoue avoir été un peu décontenancé lors de ma lecture, on perd en humour pour gagner en émotion. Le jeux vidéo s’efface au profit de la vie et questions de notre jeune (et vieux) Pixel. Le propos peut parfois paraître plus égocentrique mais j’ai trouvé la fin très belle et réussie. Le final lorgne un peu vers "Les contes des cœurs perdus" du même scénariste. Perso ça m’a bien parlé, comme toutes les références et hits de l’époque mais sans ce pré requis, je serai bien plus dubitatif sur votre plaisir de lecture. Une série qui a su me charmer et jouer avec ma nostalgique de belle manière. Toutefois je trouve qu’elle loupe un peu le coche sur le public en terme de message, ce dernier est très beau mais un peu naïf pour les adultes, et je ne pense pas qu’un jeune d’aujourd’hui s’intéresse spécialement à cette trilogie.

13/02/2023 (MAJ le 08/09/2025) (modifier)