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Couverture de la série Fantasy - Yourcenar / Alma
Fantasy - Yourcenar / Alma

Comment faire un résumé clair qui ne dévoile pas tout quand tout le sel de l'album vient justement du fait que l'on suit deux histoires bien distinctes et ne se reposant que sur une mauvaise compréhension et une mauvaise communication entre deux peuples ? (Je me permet de révéler ce point parce qu'on le comprend mine de rien assez vite, ne serait-ce que par habitude de ce genre de récit). Tout est dans le titre : il s'agit ici de Fantasy. De science-fantasy, tout d'abord, car les humain-e-s fonctionnent en une sorte de système féodal avec armures techno-magiques et la société divine a des allures de retro-SF, mais également parce que le sujet principal de ces deux histoires, de l'album en lui-même en fait, c'est bien la fantaisie, les croyances en général pour être plus précise. Alma et Yourcenar veulent toutes deux croire au fait d'avoir un but, d'avoir une destinée, un devoir ou encore un amour qui les attend, chacune d'entre elle est enfermée dans les croyances de leurs peuples qui les poussera, l'une comme l'autre, à ce jour fatidique de leur rencontre - et sur lequel je ne vais pas trop m'étendre parce que c'est littéralement le cœur de l'album. L'album se lit dans deux sens possibles, l'un pour Alma et l'autre pour Yourcenar, les deux histoires et leurs protagonistes respectives se croisant enfin au milieu. Il me parait préférable de commencer par Alma, le cœur de son récit reposant énormément sur des parts d'ombres qui nous seront révélées chez Yourcenar. Certes, Yourcenar aussi ne comprend pas nécessairement tout ce qu'il se passe du côté d'Alma mais je trouve vraiment que l'on y perd pas mal si l'on ne lis pas les deux histoires dans cet ordre. Le dessin de Yoann Kavege est bon. Je ne suis pas nécessairement très friande du style "space-fantasy au relents de new-age" chez les divinités mais j'avoue que l'esthétique colle bien, contraste judicieusement avec le médieval-SF des humains. Les cases sont joliment découpées, certains décors sont tout bonnement magnifiques et propices à la contemplation qu'il s'agisse des paysages naturels comme des ruines), … Bref, l'album est beau et coloré. J'aime particulièrement le fait que beaucoup de cases se font écho, se répondent d'une certaine manière, d'un récit à l'autre. J'aurais presque envie de citer l'introduction de "Slay the Princess" et vous dire que "ceci est une histoire d'amour", rien que pour rire.

24/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Stig & Tilde
Stig & Tilde

Voila une très sympathique série pour jeune adolescent ! C'est un récit en tomes courts, proche du 48 pages traditionnel, sur deux enfants parti à 14 ans dans un voyage initiatique rituel, entrainé dans diverses aventures. Les trois tomes contiennent diverses choses, allant du fantastique au social, traitant de divers sujets tels que la violence des enfants entre eux, le rapport à la nature, la peur de la mort et l'amitié, l'entraide. Chaque histoire a sa morale, souvent très classique pour un récit jeunesse, mais sans jamais faire non plus dans l'absurde. C'est entrainant, les deux gamins sont pleins de ressources mais aussi, parfois, perdu et désemparé. La série semble vouloir explorer une île par volume et la fin du troisième tome semble faire conclusion d'un arc et ouverture vers la suite. C'est clairement bien mené, avec une insistance sur des valeurs positives dans un récit qui évolue à grande vitesse. Ce genre de série, au trait expressif et sans beaucoup de décors, est assez caractéristique du trait série-jeunesse et c'est tout à fait ce qu'il en ressort pour moi : une bonne série jeunesse. Ni indispensable ni passable, elle a de beaux atouts. Ça n'a pas du tout été un calvaire à lire, même plutôt un petit plaisir sympathique, et je pense qu'elle plaira encore d'avantage à un jeune public pour qui elle est clairement destinée. Recommandée !

24/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Racines (Lou Lubie)
Racines (Lou Lubie)

Rose, avatar de Lou Lubie dans cette BD, est créole de la Réunion. Malgré sa peau blanche, elle a hérité les cheveux très frisés de la part noire de ses ancêtres. Et ce fut pour elle un vrai traumatisme durant sa jeunesse puis une épreuve durant sa vie de jeune adulte, tandis qu'elle cherchait des moyens de changer de coiffure ou de maîtriser un tant soit peu cette chevelure indomptable. Les problèmes de cheveux, je les ai connus en sens inverse, avec d'abord des cheveux si lisses qu'ils retombaient trop facilement comme un bol sur ma tête d'enfant, puis plus tard... avec leur disparition. Autant dire que les cheveux sont un problème intime pour beaucoup de personnes. Et cette problématique des cheveux trop frisés, je l'avais déjà croisée dans la BD Frizzy. Mais en suivant Rose depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, je l'ai découverte sur un ton à la fois très intime et en même temps universel, avec des problématiques pratiques de contraintes quotidiennes et de recherche du salon de coiffure adéquat, et en même temps le sujet de la pression sociale et de mécanismes de discrimination nichés dans quelque chose d'aussi banal que des cheveux. La dimension documentaire de l'album est remarquable. Au-delà du récit intime, touchant et souvent drôle, j'ai appris énormément de choses sur l'histoire des cheveux crépus, les héritages du colonialisme, les injonctions esthétiques, la taxe rose, et même les lacunes de la formation des coiffeurs en France. Plus j'avançais, plus je réalisais l'accumulation de petits détails du quotidien qui participent à un racisme et un sexisme ordinaires dont je ne mesurais pas l'ampleur. Le personnage de Rose est attachant, et la façon dont Lou Lubie mêle expérience personnelle, humour et pédagogie fonctionne parfaitement. La narration est fluide, dessin et couleurs sont simples mais chaleureux, et l'édition est soignée. L'ensemble reste léger dans le ton tout en étant profondément instructif et parfois édifiant. On ne s'imagine pas ce que peuvent vivre les femmes aux cheveux crépus, et pas juste parce que leur coiffure est indomptable. J'ai trouvé cette BD intelligente et extrêmement accessible. Elle ouvre les yeux sur un sujet qui paraît dérisoire mais qui, en réalité, révèle beaucoup sur notre société, tout en restant agréable et vivante du début à la fin.

24/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Amazing Fantasy
Amazing Fantasy

Kaare Andrews revisite le mythe Marvel avec une proposition audacieuse qui mêle super-héros, pulp et fantasy brutale. J’ai vraiment été surpris par cette mini-série où trois versions emblématiques de héros : un Spider-Man adolescent, un Captain America en pleine Seconde Guerre mondiale et une Black Widow encore élève de la Red Room, sont arrachées de leurs époques respectives pour se retrouver projetées sur une île mystérieuse. J’ai trouvé cet univers, peuplé de créatures fantastiques, de tribus hostiles et de dangers constants, particulièrement dépaysant. Il évoque autant l’heroic fantasy classique que les vieux pulps qui ont inspiré les premiers comics Marvel. Cette ambiance quasi onirique installe un véritable mystère : sont-ils morts, rêvent-ils, ou découvrent-ils un monde réel mais inconnu ? Visuellement, Andrews m’a impressionné par son travail très personnel. J’ai reconnu son goût pour les compositions énergiques, les influences de peintres fantasy comme Frazetta, et ce rendu presque « sauvage » qui colle parfaitement aux décors et à la tonalité du récit. J’ai aussi beaucoup aimé la manière dont chaque personnage semble stylisé selon son époque d’origine : Cap rappelle les comics de guerre, Peter a tout d’un héros adolescent des débuts de Marvel, et Natasha porte encore l’ombre de la Red Room. Ce mélange graphique renforce chez moi le sentiment d’un croisement de timelines, rendant la lecture aussi intrigante que spectaculaire. Narrativement, j’ai trouvé que l’album alternait entre de très bonnes idées et quelques limites. Andrews réussit à créer une dynamique intéressante entre des héros qui ne devraient jamais se rencontrer à ces moments-là de leur vie, et certains échanges fonctionnent particulièrement bien. Mais j’ai aussi senti que le récit s’appuyait parfois sur des codes de la fantasy “pulp” un peu caricaturaux : orcs, hommes-lézards, tribus aux identités simplifiées… Ce n’est pas toujours très subtil, et certains dialogues manquent un peu de nuance. Malgré tout, je comprends le parti pris : c’est une aventure hybride, spectaculaire, qui rend hommage à des genres multiples sans chercher le réalisme absolu. Au final, Amazing Fantasy de Kaare Andrews m’apparaît comme un objet vraiment singulier dans le catalogue Marvel. J’ai été séduit par son audace visuelle et son mélange de genres, et je pense qu’il parlera aux lecteurs curieux, amateurs de mondes alternatifs ou sensibles aux expérimentations artistiques. L’histoire n’est pas parfaite, mais elle propose une expérience différente, marquée par l’énergie, l’imagination et la liberté créative d’un auteur qui s’amuse clairement à revisiter les mythes Marvel sous un angle inattendu. Note : 3,5/5

24/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Il déserte - Georges ou la vie sauvage
Il déserte - Georges ou la vie sauvage

En 1962, Georges De Caunes, père d'Antoine et célèbre présentateur télé et radio, déjà habitué aux expéditions polaires ou amazoniennes, décide de se lancer dans une aventure aussi radicale qu'intime : vivre un an en totale solitude sur un îlot désert du Pacifique, avec pour seules compagnies son chien et l'émission radio quotidienne qu'il doit enregistrer pour raconter son expérience. Il cherche à rompre avec son quotidien, à se retrouver, et à vivre une aventure qu'il imagine dans l'esprit de Robinson Crusoé, figure qui nourrit son imaginaire littéraire. Sauf que Robinson est un personnage de fiction, et que l'île où Georges choisit de s'isoler, Eiao, dans l'archipel des Marquises, est un caillou aride presque sans ombre. L'épreuve sera bien plus rude qu'il ne l'avait imaginée. Le récit mêle aventure et introspection. Il montre l'intimité de Georges face à la solitude, au doute, à la douleur, et à la dureté de l'île. Et il dévoile aussi celle d'Antoine de Caunes, qui tente de redécouvrir son père à travers ses souvenirs et ses carnets intimes, tout en s'interrogeant sur la relation entre un fils et un père capable de s'éloigner de manière aussi abrupte et prolongée. Au départ, c'est la curiosité qui m'a poussé à découvrir ce parcours : je ne connaissais pas vraiment Georges, sinon comme figure médiatique, et encore moins comme père d'une personnalité que j'apprécie. Puis l'appel de l'aventure a pris le relais : j'avais vraiment envie de voir comment une année de solitude totale, coupée du monde, pouvait se dérouler, sans doute influencé moi aussi par les récits de naufragés à la Robinson. Mais la brutalité de l'expérience apparaît dès les premières pages, et le récit devient très vite un combat intérieur ponctué de rêves, de cauchemars et d'hallucinations. Xavier Coste le traduit avec un graphisme aux couleurs intenses et à l'ambiance presque onirique, dominée par des oranges puissants qui évoquent sans cesse la chaleur écrasante de l'île. Son trait crée une atmosphère singulière qui accentue le caractère irréel, voire surréel, de l'épreuve, et donne l'impression que le temps se dilate à l'infini. En parallèle, le récit bascule peu à peu vers quelque chose de plus intime, parfois au prix de quelques longueurs qui le rendent moins prenant à mes yeux. J'ai été intéressé par l'expérience en elle-même, presque d'un point de vue scientifique, mais je suis resté moins sensible à l'aspect émotionnel et à la réflexion sur la relation père-fils. Je n'ai pas vraiment réussi à cerner cet homme ni à m'en sentir proche.

24/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Spider-Man - L'Histoire d'une vie
Spider-Man - L'Histoire d'une vie

Spider-Man : L’Histoire d’une Vie est une œuvre profondément originale qui revisite le mythe de Peter Parker sous un angle rare : celui du temps réel. Au lieu de rester un éternel adolescent, Peter vieillit ici décennie par décennie, et chaque période de sa vie s’ancre dans un contexte historique précis. Ce parti pris donne au récit une dimension beaucoup plus adulte, presque autobiographique, où l’on voit les choix, les regrets et les responsabilités peser de plus en plus lourd. Le scénario de Chip Zdarsky brille par sa capacité à condenser l’essence de Spider-Man tout en lui offrant une trajectoire nouvelle. Les moments clés du personnage sont réinterprétés avec intelligence, sans jamais trahir l’esprit original. Mark Bagley, quant à lui, livre un travail visuel impressionnant, capable de capturer l’évolution physique, émotionnelle et morale de Peter au fil du temps. L’album est touchant, parfois amer, souvent puissant. Il explore à merveille ce que signifie réellement le célèbre mantra « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » lorsqu’il s’applique à toute une vie. En résumé, c’est un récit ambitieux, mature et profondément humain. Pour les fans de Spider-Man comme pour les lecteurs de comics en quête d’une histoire complète et marquante, L’Histoire d’une Vie est un incontournable.

24/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Tueur de monde
Tueur de monde

Je suis un gros amateur de l’œuvre de Moebius (et de son double Giraud), mais avec cet album je suis clairement resté sur ma faim. J’en attends beaucoup à chaque fois avec cet auteur, peut-être trop ici, certes. Mais ma déception est aussi intrinsèque. L’histoire se laisse lire, mais d’une part c’est extrêmement rapide. Et d'autre part l’intrigue est loin d’être fouillée, et elle ne développe pas la poésie qui souvent innerve l’œuvre de Moebius. De plus, le dessin, s’il est bien sûr très lisible et agréable, n’est pas non plus à la hauteur de ce que Moebius a pu proposer ailleurs (j’ai lu la deuxième édition, en couleurs – des couleurs assez pétantes, classique pour l’auteur). Je suis plutôt à cataloguer parmi les complétistes de l’auteur, donc je suis content d’avoir pu lire cet album. Mais c’est un des rares qui m’ait à ce point paru manquer d’intérêt véritable. Note réelle 2,5/5.

23/11/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 3/5
Couverture de la série Y Le Dernier Homme
Y Le Dernier Homme

Les dessins sont assez bons pour ne pas faire obstacle au récit. Problème, ils ne sont ni beaux, ni dramatiques, et n'ont pas de style ! Mais l'idée, excellente, est assez bien menée pour qu'on lise avec plaisir jusqu'à la fin. Qu'on relise ? Eh, n'exagérons pas : les dessins n'en donnent aucune envie. Bien sûr, il y a de l'aventure, des poursuites, sans quoi on perdrait pas mal de lecteurs ! L'essentiel ? Que ces passages obligés soient bien menés. Vraiment, une idée qui persiste quand on l'a lu, parce qu'on n'est pas dans une histoire de zombie : la menace paraît vraisemblable. Angoissant ? Eh bien, il y a peut-être une issue : https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20230311-quand-la-g%C3%A9n%C3%A9tique-permet-%C3%A0-deux-souris-m%C3%A2les-de-procr%C3%A9er Il est possible que la technique soit un jour applicable à l'être humain. Bien sûr l'article parle des personnes stériles et des couples homosexuels ! Mais il me parait encore plus important que cela puisse servir à la survie de notre espèce. Après tout, qui peut dire si la stérilité ne va pas encore se développer ? Ou bien un scénario comme dans la BD ?

23/11/2025 (modifier)
Couverture de la série La Terre, le ciel, les corbeaux
La Terre, le ciel, les corbeaux

Même si je pensais être saturé par les récits sur la Seconde Guerre mondiale, cette bande dessinée m'a prouvé qu'il est possible d'aborder le sujet sous un nouvel angle captivant. Le récit suit l'évasion de deux détenus – un Allemand au tempérament rustre et un Italien un brin rêveur et idéaliste (notre héros) – ainsi que leur prisonnier russe, au cœur des immensités enneigées de la Russie. Ici, plus que de guerre, il est surtout question de liberté, de tolérance et de générosité. Bien qu'il ne se passe pas énormément de choses durant les 200 pages que constituent cette bande dessinée, j'ai vraiment été séduit par la poésie qui s'en dégage. La voix off du héros, qui décrit ses pensées et états d'âme est vraiment bien écrite. L'idée de conserver les dialogues en version originale (allemand et russe) est un choix narratif pertinent et audacieux qui intensifie le sentiment d'isolement et la complexité des relations entre les trois personnages. De plus, l'évolution de leurs rapports au cours de leur périple est crédible et le choix final du héros vis-à-vis de son otage russe, plutôt inattendu. Visuellement, les aquarelles sur papier mat sont superbes, notamment dans le rendu des paysages enneigés et des animaux sauvages. Une très belle lecture qui marque, et qui me donne envie de découvrir les autres créations du couple Radice et Turconi. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 8/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 8,5/10 NOTE GLOBALE : 16,5/20

23/11/2025 (modifier)
Couverture de la série La Duelliste
La Duelliste

A peine ont-ils fini leur série Thrace, que Trifogli (scénario et dessin) et Celestini (couleurs) remettent le couvert, pour une autre série historique. Mais cette fois-ci on a quitté la Rome antique, pour la France du XVIIIème siècle. Plutôt emballé par « Thrace », c’est avec beaucoup d’envie que je me suis plongé dans cette nouvelle série, elle aussi prévue en trois tomes. Je ne sais par contre pas encore si, comme pour « Thrace », il y aura une version plus hard publiée en parallèle chez Tabou – même si l’on peut aisément deviner où des scènes plus scabreuses pourraient se loger. Le dessin de Trifogli est toujours aussi élégant. Efficace, fluide et agréable à l’œil. Et son compère Celestini à la colorisation sait lui aussi bien y faire. Quant à l’intrigue, si elle n’est pas follement originale, elle est bien menée. Ce tome inaugural plante bien le décor, présente bien les personnages qui vont animer la suite, avec des intrigues et quiproquos mêlés. La vengeance préparée par l’héroïne Françoise, qui se déguise en homme et prend des leçons d’escrime pour se venger de l’homme qui a tué son père en duel, rappelle un peu en les renouvelant, quelques films de cape et d’épée. Pour le moment la narration est plaisante, et on accepte de bonne grâce quelques facilités (c’est fou les hasards qui vont faire se croiser Françoise, sa sœur, et le tueur de leur père (ainsi que sa maîtresse et son fils). Ledit fils incognito, prend des leçons d’escrime au même endroit que Françoise, qui elle se grime en homme… Du déjà-vu mais ici c’est bien amené. A voir donc pour la suite. Mais pour le moment, Trifogli réussit bien à passer des intrigues de la Rome antique au Paris de Louis XV. ******************** Le deuxième tome est dans la lignée du premier. D'abord un dessin et une colorisation très agréables, et qui dégage souvent une grande sensualité (Trifogli/Trif sait très bien y faire dans ce domaine !). Ensuite une histoire dans laquelle les nombreux rebondissements dynamisent l'intrigue - autour de la vraie personnalité de chacun, des liens qui peuvent les unir ou les désunir, des haines qui peuvent naître. Trifogli reste dans quelque chose de classique, en partie déjà-vu. Mais c'est très bien fait, on s'attache aux personnages - et à cette série.

06/02/2025 (MAJ le 23/11/2025) (modifier)