Je suis d’accord avec l’avis de Mac Arthur, pour un diptyque qui n’a jamais réussi à m’intéresser.
Publié dans une collection spécialisée de Paquet, il pourra peut-être intéresser les amateurs de combats aériens de la seconde guerre mondiale (l’intrigue se déroule durant le Blitz mené par l’aviation allemande contre l’Angleterre). Mais il est tellement bourré de défauts que même ces lecteurs devront être indulgents.
Certes le dessin des avions est réussi, et Du Caju se fait plaisir avec les combats aériens, qui occupent – je serais tenté de dire qui remplissent – une bonne partie des planches, étouffant l’intrigue (qui est riquiqui de toute façon). Mais pour le reste je suis resté sur ma faim : les visages des personnages sont un peu irréguliers (surtout de profil ou de trois quart), et surtout la colorisation informatique lisse tout et le rendu ne me plait pas.
L’intrigue, si l’on fait exception des combats entre pilotes anglais et allemands, est squelettique, et manque singulièrement d’intérêt (que c’est mou et convenu !), voire même de crédibilité. Ainsi, si les Anglais s’énervent de voir des avions allemands larguer des tracts dénonçant un crime – pour attiser la colère des villageois autour des bases aériennes – personne ne semble se demander d’où l’information leur est venue). Et tout ce qui tourne autour de Ruby manque de crédibilité (de son mac à son rôle d’informatrice. Quant à la mort de son gamin, je n’ai pas compris ce qui s’était passé !
Pour finir, si tout se traine sans vraiment passionner, Antunès expédie intrigue et sous-intrigue en quelques cases (y compris l'enquête qui un temps avait pu donner 'illusion qu'il allait se passer quelque chose dans cette histoire), donnant l’impression de se débarrasser d’une histoire mal embarquée.
Enfin, Vic, le personnage central, est beaucoup trop monolithique et « parfait », « gentil », pour qu’on s’y attache. Ajoutons des dialogues pas plus captivant que l’intrigue, et vous aurez un diptyque vite lu, et aussi vite oublié me concernant.
Une de mes très rares incursions dans l’univers manga. Il fallait que je découvre cet auteur.
Pas convaincue, même par le plus « franco-belge » des mangakas.
Le dessin est agréable, pour les décors et les paysages. J’ai nettement moins aimé les visages, avec ces expressions qui m’ont semblé trop lisses et surtout stéréotypées. Rien à faire, j’ai du mal à apprécier ce qui garde cette touche de dessin manga.
Et ce qui ne m’a pas aidée, c’est l’histoire. J’ai trouvé ça gnan-gnan au possible. Un conte, certes mais c’est quand même bien cliché. Ça doit pouvoir fonctionner pour un public jeunesse, avec des héros enfants et une intrigue très linéaire. C’est plein de bons sentiments, avec un coeur pur tu sauveras la nature et ta maman.
C’est juste un peu simplet, sans être foncièrement désagréable à suivre. Mais aucun plaisir de lecture en ce qui me concerne.
La boutique d’Artefacts est un manfra en trois tomes qui partait sur une base plus que correct mais qui, en définitive, ne m’a pas pleinement convaincu. En cause, sans doute la volonté de trop bien faire de son auteur, qui, à force de multiplier personnages, centres d’intérêt et sous-intrigues, a fini par me noyer.
L’histoire se déroule dans un Paris magique. Un puit à vœux y est apparu qui permet à chacun de voir se réaliser un et un seul vœu de son choix. Ce vœu peut être « confié » à un objet, qui permettra à son détenteur de le réaliser et qui pourra donc être revendu après le décès du détenteur original. Ce sont les artefacts mentionnés dans le titre. Le héros de la série est un jeune homme qui hérite d’une boutique d’artefacts suite au décès de son oncle. Rapidement, il va être amené à résoudre différentes affaires liées à l’usage d’artefacts tout en enquêtant sur la mort de son oncle.
On se retrouve donc très rapidement avec un jeune héros, accompagné de quelques vieilles connaissances, une histoire de meurtre, une autre de vœu interdit, une poupée démoniaque, une fille-chat, un tueur implacable et cet univers parisien qu’il nous faut encore bien appréhender (ne fusse que pour comprendre comment fonctionne exactement ce puit à vœux). Et j’ai envie de dire que c’est trop. La poupée, très marquante au début de la série, est rapidement reléguée au second plan devenant un simple faire-valoir alors que son potentiel était réel. La fille-chat, intrigante à souhait, demeurera elle aussi confinée dans un rôle très secondaire. Une intrigue, qui aurait vraiment pu rester secondaire, elle, va prendre finalement une ampleur un peu inutile… Pour résumer : beaucoup de bonnes intentions mais pas mal de choix qui n’ont pas correspondu à mes attentes.
Au niveau du dessin, ça reste de bonne qualité tout du long. Les décors sont plutôt bien soignés pour le genre, les scènes de combat sont lisibles, les personnages sont bien croqués. Ce n’est pas exceptionnel mais c’est plus que satisfaisant pour un manga.
Donc voilà, petite déception en définitive même si les intentions étaient bonnes. Un auteur à suivre, en tous les cas.
Une histoire très sympathique aux allures de conte.
Le Pêcheur et la Salamandre nous raconte, sans grande surprise, l'histoire d'un pêcheur et d'une salamandre (choquant, je sais). Plus précisément, c'est l'histoire d'un parcours initiatique, d'une part de la salamandre, qui, affamée, a volé l'offrande d'un dieu et doit désormais partir en quête d'un espadon royal pour racheter sa faute, et d'autre part du pêcheur ayant perdu sa famille et qui devra apprendre à se rouvrir aux autres.
C'est une histoire simple et douce, brillant indubitablement par son dessin léché (avec une colorisation magnifique de surcroît) et sa forme proche du conte, donnant au récit une chaleur et une profondeur bienvenues. C'est une histoire qui parle avant tout d'évolution, du fait d'aller de l'avant, du fait de sortir du carcan dans lequel on s’enferme (une histoire de poisson hors de l'eau, si vous me permettez). Classique, mais pas besoin de réinventer la poudre pour être de bonne qualité.
Pour l'instant, seul le premier tome du diptyque est sorti, difficile pour moi de pleinement me prononcer sur les qualités de l'œuvre (puisque pour le moment incomplète), mais ce premier tome est très prometteur.
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Les Ailes de l'espérance
Je suis d’accord avec l’avis de Mac Arthur, pour un diptyque qui n’a jamais réussi à m’intéresser. Publié dans une collection spécialisée de Paquet, il pourra peut-être intéresser les amateurs de combats aériens de la seconde guerre mondiale (l’intrigue se déroule durant le Blitz mené par l’aviation allemande contre l’Angleterre). Mais il est tellement bourré de défauts que même ces lecteurs devront être indulgents. Certes le dessin des avions est réussi, et Du Caju se fait plaisir avec les combats aériens, qui occupent – je serais tenté de dire qui remplissent – une bonne partie des planches, étouffant l’intrigue (qui est riquiqui de toute façon). Mais pour le reste je suis resté sur ma faim : les visages des personnages sont un peu irréguliers (surtout de profil ou de trois quart), et surtout la colorisation informatique lisse tout et le rendu ne me plait pas. L’intrigue, si l’on fait exception des combats entre pilotes anglais et allemands, est squelettique, et manque singulièrement d’intérêt (que c’est mou et convenu !), voire même de crédibilité. Ainsi, si les Anglais s’énervent de voir des avions allemands larguer des tracts dénonçant un crime – pour attiser la colère des villageois autour des bases aériennes – personne ne semble se demander d’où l’information leur est venue). Et tout ce qui tourne autour de Ruby manque de crédibilité (de son mac à son rôle d’informatrice. Quant à la mort de son gamin, je n’ai pas compris ce qui s’était passé ! Pour finir, si tout se traine sans vraiment passionner, Antunès expédie intrigue et sous-intrigue en quelques cases (y compris l'enquête qui un temps avait pu donner 'illusion qu'il allait se passer quelque chose dans cette histoire), donnant l’impression de se débarrasser d’une histoire mal embarquée. Enfin, Vic, le personnage central, est beaucoup trop monolithique et « parfait », « gentil », pour qu’on s’y attache. Ajoutons des dialogues pas plus captivant que l’intrigue, et vous aurez un diptyque vite lu, et aussi vite oublié me concernant.
La Montagne magique
Une de mes très rares incursions dans l’univers manga. Il fallait que je découvre cet auteur. Pas convaincue, même par le plus « franco-belge » des mangakas. Le dessin est agréable, pour les décors et les paysages. J’ai nettement moins aimé les visages, avec ces expressions qui m’ont semblé trop lisses et surtout stéréotypées. Rien à faire, j’ai du mal à apprécier ce qui garde cette touche de dessin manga. Et ce qui ne m’a pas aidée, c’est l’histoire. J’ai trouvé ça gnan-gnan au possible. Un conte, certes mais c’est quand même bien cliché. Ça doit pouvoir fonctionner pour un public jeunesse, avec des héros enfants et une intrigue très linéaire. C’est plein de bons sentiments, avec un coeur pur tu sauveras la nature et ta maman. C’est juste un peu simplet, sans être foncièrement désagréable à suivre. Mais aucun plaisir de lecture en ce qui me concerne.
La Boutique d'Artefacts
La boutique d’Artefacts est un manfra en trois tomes qui partait sur une base plus que correct mais qui, en définitive, ne m’a pas pleinement convaincu. En cause, sans doute la volonté de trop bien faire de son auteur, qui, à force de multiplier personnages, centres d’intérêt et sous-intrigues, a fini par me noyer. L’histoire se déroule dans un Paris magique. Un puit à vœux y est apparu qui permet à chacun de voir se réaliser un et un seul vœu de son choix. Ce vœu peut être « confié » à un objet, qui permettra à son détenteur de le réaliser et qui pourra donc être revendu après le décès du détenteur original. Ce sont les artefacts mentionnés dans le titre. Le héros de la série est un jeune homme qui hérite d’une boutique d’artefacts suite au décès de son oncle. Rapidement, il va être amené à résoudre différentes affaires liées à l’usage d’artefacts tout en enquêtant sur la mort de son oncle. On se retrouve donc très rapidement avec un jeune héros, accompagné de quelques vieilles connaissances, une histoire de meurtre, une autre de vœu interdit, une poupée démoniaque, une fille-chat, un tueur implacable et cet univers parisien qu’il nous faut encore bien appréhender (ne fusse que pour comprendre comment fonctionne exactement ce puit à vœux). Et j’ai envie de dire que c’est trop. La poupée, très marquante au début de la série, est rapidement reléguée au second plan devenant un simple faire-valoir alors que son potentiel était réel. La fille-chat, intrigante à souhait, demeurera elle aussi confinée dans un rôle très secondaire. Une intrigue, qui aurait vraiment pu rester secondaire, elle, va prendre finalement une ampleur un peu inutile… Pour résumer : beaucoup de bonnes intentions mais pas mal de choix qui n’ont pas correspondu à mes attentes. Au niveau du dessin, ça reste de bonne qualité tout du long. Les décors sont plutôt bien soignés pour le genre, les scènes de combat sont lisibles, les personnages sont bien croqués. Ce n’est pas exceptionnel mais c’est plus que satisfaisant pour un manga. Donc voilà, petite déception en définitive même si les intentions étaient bonnes. Un auteur à suivre, en tous les cas.
Le Pêcheur et la Salamandre
Une histoire très sympathique aux allures de conte. Le Pêcheur et la Salamandre nous raconte, sans grande surprise, l'histoire d'un pêcheur et d'une salamandre (choquant, je sais). Plus précisément, c'est l'histoire d'un parcours initiatique, d'une part de la salamandre, qui, affamée, a volé l'offrande d'un dieu et doit désormais partir en quête d'un espadon royal pour racheter sa faute, et d'autre part du pêcheur ayant perdu sa famille et qui devra apprendre à se rouvrir aux autres. C'est une histoire simple et douce, brillant indubitablement par son dessin léché (avec une colorisation magnifique de surcroît) et sa forme proche du conte, donnant au récit une chaleur et une profondeur bienvenues. C'est une histoire qui parle avant tout d'évolution, du fait d'aller de l'avant, du fait de sortir du carcan dans lequel on s’enferme (une histoire de poisson hors de l'eau, si vous me permettez). Classique, mais pas besoin de réinventer la poudre pour être de bonne qualité. Pour l'instant, seul le premier tome du diptyque est sorti, difficile pour moi de pleinement me prononcer sur les qualités de l'œuvre (puisque pour le moment incomplète), mais ce premier tome est très prometteur.