Les Ailes de l'espérance

Angleterre, 1940, la bataille d'Angleterre fait rage.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Angleterre Auteurs brésiliens Aviation Paquet [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest
Vic Stone, as de l'aviation, fait la connaissance de Ruby, une belle jeune femme qui habite près de la base. Mais cette romance en devenir peut cacher autre chose, de plus grave, de plus important pour l'issue de la guerre.
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Date de parution | 21 Avril 2021 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis


Je suis d’accord avec l’avis de Mac Arthur, pour un diptyque qui n’a jamais réussi à m’intéresser. Publié dans une collection spécialisée de Paquet, il pourra peut-être intéresser les amateurs de combats aériens de la seconde guerre mondiale (l’intrigue se déroule durant le Blitz mené par l’aviation allemande contre l’Angleterre). Mais il est tellement bourré de défauts que même ces lecteurs devront être indulgents. Certes le dessin des avions est réussi, et Du Caju se fait plaisir avec les combats aériens, qui occupent – je serais tenté de dire qui remplissent – une bonne partie des planches, étouffant l’intrigue (qui est riquiqui de toute façon). Mais pour le reste je suis resté sur ma faim : les visages des personnages sont un peu irréguliers (surtout de profil ou de trois quart), et surtout la colorisation informatique lisse tout et le rendu ne me plait pas. L’intrigue, si l’on fait exception des combats entre pilotes anglais et allemands, est squelettique, et manque singulièrement d’intérêt (que c’est mou et convenu !), voire même de crédibilité. Ainsi, si les Anglais s’énervent de voir des avions allemands larguer des tracts dénonçant un crime – pour attiser la colère des villageois autour des bases aériennes – personne ne semble se demander d’où l’information leur est venue). Et tout ce qui tourne autour de Ruby manque de crédibilité (de son mac à son rôle d’informatrice. Quant à la mort de son gamin, je n’ai pas compris ce qui s’était passé ! Pour finir, si tout se traine sans vraiment passionner, Antunès expédie intrigue et sous-intrigue en quelques cases (y compris l'enquête qui un temps avait pu donner 'illusion qu'il allait se passer quelque chose dans cette histoire), donnant l’impression de se débarrasser d’une histoire mal embarquée. Enfin, Vic, le personnage central, est beaucoup trop monolithique et « parfait », « gentil », pour qu’on s’y attache. Ajoutons des dialogues pas plus captivant que l’intrigue, et vous aurez un diptyque vite lu, et aussi vite oublié me concernant.


Une lecture très rapide, pour un diptyque où j’ai passé un agréable moment. Alors certes, ce n’est pas une grande série d’aviation, mais elle a eu le mérite de m’offrir 45 minutes de lecture accrocheuse. On suit les aventures de deux personnages principaux, un pilote d’avion de la RAF réputé pour son talent, dans le sud de l’Angleterre au début de la seconde guerre mondiale, et d’une femme du village où il est basé, prostitué et élevant seule son fils, dont il s’amourache. Et au milieu de tout ça a lieu un meurtre et viol d’une femme du village. Une enquête va être menée et les suspects font partie des pilotes. Alors c’est vrai que ni l’histoire d’amour n'est palpitante, ni "l’enquête" n'est intéressante, ni les combats aériens ne sont fascinants. On un droit à un mélange de pleins d’idées, mais aucune n’est suffisamment poussée et développée. Mais comme je n’en attendais vraiment pas grand chose, et que je ne savais pas du tout ce que j’allais lire (j’avais juste saisi que c’était une série d’aviation durant la seconde guerre mondiale), je n’ai pas été déçu. La narration est suffisamment fluide et accrocheuse pour m’avoir donné envie de tourner les pages jusqu’à la fin, et les dessins suffisamment beaux pour me donner du plaisir à les regarder. Un gentille série, sympathique à lire, qui aurait mérité plus de matière au niveau du scénario. Dans la lignée de la grande majorité des séries de la collection Cockpit de chez Paquet.


J’ai trouvé ce diptyque de peu d’intérêt. Les personnages sont des clichés ambulants. L’histoire se traine sans réel intérêt durant les trois quarts du diptyque. Puis, sur les dix dernières pages, comme s’ils s’étaient rendus compte que ce serait quand même bien de fermer toutes les portes ouvertes, les auteurs s’empressent de clore le sujet. Le rythme devient alors syncopé. On saute d’un endroit à un autre toutes les deux planches. Le dessin est correct mais aseptisé. C’est du Romain Hugault-like, très informatisé, très lissé. Bien réalisé d’un point de vue technique, ce dessin a du mal à véhiculer les émotions des personnages (soit ça devient trop caricatural, sur-joué, soit cela reste neutre). Franchement bof, pour ma part !
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