Ce récit de P'tiluc est peu connu du grand public . . . il a pourtant eu un succès considérable mais très localisé : en région montoise (botte du Hainaut, Belgique). Pour mieux comprendre le sens de cette bd et toute sa symbolique, il est peut être utile d'ouvrir une parenthèse : P'tiluc, montois pure souche, retrace ici une légende vieille de 8 siècles selon laquelle Saint Georges terrassa un Dragon. Depuis le 16e siècle, une procession se déroule chaque année à Mons s'inspirant des mystères médiévaux qui avaient pour fonction de représenter la vie et les actions d'un saint. En 1723, un changement s'opère dans le jeu processionnel. En effet, ce n'est plus saint Georges qui combat le dragon mais bien le chevalier Gilles de Chin. D'après la légende, ce chevalier aurait terrassé un dragon qui avait son repaire dans les marais de Wasmes, non loin de Mons. Cette procession est connue sous "La Ducasse de Mons" et se déroule fin avril, le dimanche de la Trinité . . . (fin de l'aparté). ;)
Comme on peut le voir, P'tiluc a voulu mettre en images une légende de "son pays" qu'il a librement adaptée. Bon nombre de détails ne tiennent donc pas du hasard et font référence à la Ducasse. Ceci-dit, La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons ne m'a pas complètement séduit, loin de là d'ailleurs. Cette bd raconte le retour au pays d'un croisé en plein désarroi qui se rend compte que ses certitudes et sa bonne foi ne sont plus aussi inébranlables. P'tiluc, comme à son habitude, nous dépeint des personnages à la psychologie complexe et exacerbée. Mais c'est à peu près tout, malheureusement. De plus, certaines réflexions, du style "ouah, l'aut éh ! j'vois pu rien", dénaturent le récit qui se veut pourtant moyenâgeux. Quant au dessin, c'est certes du 100% P'tiluc mais il me déçoit assez. Par contre, même si les décors ne foisonnent pas de détails, le choix des couleurs donne au récit une ambiance particulière, lourde, pouilleuse, bref : du moyen-âge !
Vous trouverez, sur ce site, plus d'informations sur la légende et la Ducasse de Mons.
Non, je n'ai pas été emballé par ce cahier bleu.
Je ne connais pas trop l'auteur, et je l'ai lue par hasard, une amie me l'ayant prêté.
Le dessin est beau mais froid (un défaut de plus en plus souvent présent chez les dessinateurs de bd) et je ne me suis pas attaché aux personnages.
La narration est originale, et l'histoire change un peu de celles qu'on classerait dans le même style...mais tout ceci n'a pas prise sur moi, dommage.
Tiens, ce serait parfait chez soleil ça (mauvaise langue moi ?! meuh nan)
L'histoire est plutôt risible tant elle est banale et entendue dès la 1ère page. Le gentil et le méchant frère, wha je tremble déjà. Il faut avouer qu'il n'y a pas de grosse failles dans cette bd, mais tout est trop approximatif, tout est moyen au mieux.
Même le dessin est trop gras et ne réussit pas à cacher le manque d'expérience du dessinateur.
Bref, ça manque de maturité, c'est une horreur.
Bof, sans plus...c'est vraiment le mot.
J'ai découvert ce comics (mon tout premier!) car il a un lien avec l'univers manga (personnages) dont j'explore les moindres recoins.
Le style graphique est époustouflant, je pense qu'il n'y a rien à redire là-dessus : l'auteur mêle une 10aine de formes d'art graphique différentes, le tout à la perfection, c'est très agréable.
Mais c'est tout. Le scénario, qui semble être une vague bouillie mystico-philosophiquo-religieuse est vite lourd à suivre et les phrases interminables qui parcourent les pages dans tous les sens en dehors des bulles ne sont pas là pour arranger la lecture.
Et puis zut, dans n'importe quelle grande oeuvre, quel que soit son ton, on trouve toujours une petite note d'humour pour rafraichir le lecteur et lui donner le temps de souffler. Malheureusement, passez votre chemin cette fois-ci : la série se prend au sérieux et le scénario est trop lourd à avaler.
A voir pour la beauté de la chose, pas à acheter.
Le travail graphique de Wendling est très riche et abouti. D'une beauté incontestable, il illustre mieux que bien une histoire d'hf somme toute banale. Vous l'aurez compris, si j'adhère complètement au travail de Claire Wendling, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le monde de Gibelin. Sans doute parce que les relents d'"Une histoire sans fin", mis en image au cinoche par W. Petersen (je crois), étaient trop forts pour que je sois réellement surpris. Ceci dit, je dois quand même préciser que la manière dont Gibelin a pratiqué est loin d'être médiocre. Il s'en est pas mal tiré même. Je déplore juste un truc, j'ai eu parfois du mal à cerner les motivations de certains des furets.... trop dense l'histoire sur ce plan là...
Quoi qu'il en soit, cette série vaut le détour, meme si pour moi, elle manque d'un je ne sais quoi qui l'aurait rendue vraiment inoubliable.
Une très bonne surprise que cet album d'un auteur canadien assez peu connu !
Déjà le dessin me plaît énormément, rond, mignon, caricatural à souhait. Le découpage également est très plaisant : un gaufrier de 12 (toutes petites) cases aux bords faussement irréguliers, intelligemment utilisé, comme dans ces plans d'ensemble où les 12 cases montrent chacune un morceau de la même scène, ou encore une image de personnage éclatée en 12 cases.
Ensuite j'adore les épilogues. Car la première histoire paraît tout d'abord assez banale, et on en vient même à deviner la chute... Oui, mais la première chute. :) L'épilogue prend tout son sens pour la troisième histoire, qui montre une bouteille de lait... pendant huit pages... eh oui. Mais c'est tellement absurde et en même temps si bien ficelé (il faut faire très attention aux détails pour comprendre) que j'ai adoré.
Quant à la deuxième, une seule chose à dire : c'est tellement vrai ! On rit certes un peu jaune, mais finalement de très bon coeur.
Alors voilà, moi je suis conquis : c'est adorable, c'est drôle, c'est noir, j'aime. :)
Prrrrrrrr c'est vraiment nul !
Bon, l'anime qui a découlé de ce navet du manga n'a vraiment rien d'exceptionnel, mais la fluidité de l'animation et le style graphique nous laissaient invariablement sur le cul.
Mais si l'on retire le côté animé du dessin, et que l'on change le trait fluide et si particulier pour le remplacer par un style plus que commun (voire bateau, je comprends même pas les deux avis ci-dessous, en fait), que reste-t-il ?
RIEN.
Rien parce que le scénario est aussi épais qu'une feuille de papier cigarette, et que moi, le "Full Action Killing Time", ca me gonfle vite, très vite...
Oui, les scènes d'actions sont bien foutues, ça part dans tous les sens, ça va vite (trop vite ?), mais je ne suis pas fan de ce genre de BD.
Ou plutôt, je veux un background qui s'y prête à mort, un univers cohérent et passionnant...
Blame : 1 - Blood : 0
J'aime bien les bds se déroulant dans le milieu mafieux, mais ici, la sauce ne prend pas.
Le "packaging" est plutôt joli : dessin couleur ambiance générale sont très prometteurs, mais le gros problème de ce 1er tome est son manque de fond plus que flagrant.
J'ai un peu l'impression que les auteurs ont trop privilégié le coté déjanté, en pensant que ça cacherait les failles de leur histoire.
Ceci dit, ce n'est qu'un 1er tome, je lirai le 2ème pour voir.
Pas mal du tout, ce bon vieux Polar qu'est "Slender Fungus". Rien de vraiment original, par contre, c'est sûrement le principal reproche que je ferais à cette série (du moins, pour le moment ! un seul album sorti au moment où j'écris ces lignes).
C'est très actif, très musclé, et la narration est assez bien posée. Le storyboard est à mon sens assez bien foutu, même si la structure de déroulement du temps (l'album qui commence par la fin, pour une meilleure mise en abyme du récit) est vue et revue.
Les personnages sont tous très typés, à la limite du caricatural parfois. Ca donne du punch au récit, mais ce n'est peut etre pas le style le plus adapté à la BD ?
Le trait quant à lui est (trop ?) fin, et permet de détailler l'ensemble. Les décors sont très sympas, les lieux bien décrits... c'est tout de même vraiment appréciable !
La couleur est... spéciale, on va dire. Mais je suis tellement difficile sur ce point... la mise en couleur à l'ordi qui me satisfera pleinement n'est hélas pas encore d'actualité, j'en ai bien peur !
Allez, un premier album sympa, qui espérons-le percera dans l'originalité lors des tomes suivants. :)
Cette série démarrait bien avec le tome 1 : les dessins et le scénario étaient sympas, l'univers amusant.
Même si le tout faisait un peu "bon enfant", j'avait pris plaisir à la lecture du tome 1.
Puis, sortie du tome 2. Et là, grosse déception : le scénario est en dessous de tout, on s'y perd et j'estime qu'il y a même une erreur qui rend le tout incompréhensible.
==> Vite fait bien fait (et une petite larme à l'oeil), mes deux tomes sont passés dans les bacs d'occasions...
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La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons
Ce récit de P'tiluc est peu connu du grand public . . . il a pourtant eu un succès considérable mais très localisé : en région montoise (botte du Hainaut, Belgique). Pour mieux comprendre le sens de cette bd et toute sa symbolique, il est peut être utile d'ouvrir une parenthèse : P'tiluc, montois pure souche, retrace ici une légende vieille de 8 siècles selon laquelle Saint Georges terrassa un Dragon. Depuis le 16e siècle, une procession se déroule chaque année à Mons s'inspirant des mystères médiévaux qui avaient pour fonction de représenter la vie et les actions d'un saint. En 1723, un changement s'opère dans le jeu processionnel. En effet, ce n'est plus saint Georges qui combat le dragon mais bien le chevalier Gilles de Chin. D'après la légende, ce chevalier aurait terrassé un dragon qui avait son repaire dans les marais de Wasmes, non loin de Mons. Cette procession est connue sous "La Ducasse de Mons" et se déroule fin avril, le dimanche de la Trinité . . . (fin de l'aparté). ;) Comme on peut le voir, P'tiluc a voulu mettre en images une légende de "son pays" qu'il a librement adaptée. Bon nombre de détails ne tiennent donc pas du hasard et font référence à la Ducasse. Ceci-dit, La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons ne m'a pas complètement séduit, loin de là d'ailleurs. Cette bd raconte le retour au pays d'un croisé en plein désarroi qui se rend compte que ses certitudes et sa bonne foi ne sont plus aussi inébranlables. P'tiluc, comme à son habitude, nous dépeint des personnages à la psychologie complexe et exacerbée. Mais c'est à peu près tout, malheureusement. De plus, certaines réflexions, du style "ouah, l'aut éh ! j'vois pu rien", dénaturent le récit qui se veut pourtant moyenâgeux. Quant au dessin, c'est certes du 100% P'tiluc mais il me déçoit assez. Par contre, même si les décors ne foisonnent pas de détails, le choix des couleurs donne au récit une ambiance particulière, lourde, pouilleuse, bref : du moyen-âge ! Vous trouverez, sur ce site, plus d'informations sur la légende et la Ducasse de Mons.
Le cahier bleu
Non, je n'ai pas été emballé par ce cahier bleu. Je ne connais pas trop l'auteur, et je l'ai lue par hasard, une amie me l'ayant prêté. Le dessin est beau mais froid (un défaut de plus en plus souvent présent chez les dessinateurs de bd) et je ne me suis pas attaché aux personnages. La narration est originale, et l'histoire change un peu de celles qu'on classerait dans le même style...mais tout ceci n'a pas prise sur moi, dommage.
Les Larmes de Pourpre
Tiens, ce serait parfait chez soleil ça (mauvaise langue moi ?! meuh nan) L'histoire est plutôt risible tant elle est banale et entendue dès la 1ère page. Le gentil et le méchant frère, wha je tremble déjà. Il faut avouer qu'il n'y a pas de grosse failles dans cette bd, mais tout est trop approximatif, tout est moyen au mieux. Même le dessin est trop gras et ne réussit pas à cacher le manque d'expérience du dessinateur. Bref, ça manque de maturité, c'est une horreur.
Kabuki
Bof, sans plus...c'est vraiment le mot. J'ai découvert ce comics (mon tout premier!) car il a un lien avec l'univers manga (personnages) dont j'explore les moindres recoins. Le style graphique est époustouflant, je pense qu'il n'y a rien à redire là-dessus : l'auteur mêle une 10aine de formes d'art graphique différentes, le tout à la perfection, c'est très agréable. Mais c'est tout. Le scénario, qui semble être une vague bouillie mystico-philosophiquo-religieuse est vite lourd à suivre et les phrases interminables qui parcourent les pages dans tous les sens en dehors des bulles ne sont pas là pour arranger la lecture. Et puis zut, dans n'importe quelle grande oeuvre, quel que soit son ton, on trouve toujours une petite note d'humour pour rafraichir le lecteur et lui donner le temps de souffler. Malheureusement, passez votre chemin cette fois-ci : la série se prend au sérieux et le scénario est trop lourd à avaler. A voir pour la beauté de la chose, pas à acheter.
Les Lumières de l'Amalou
Le travail graphique de Wendling est très riche et abouti. D'une beauté incontestable, il illustre mieux que bien une histoire d'hf somme toute banale. Vous l'aurez compris, si j'adhère complètement au travail de Claire Wendling, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le monde de Gibelin. Sans doute parce que les relents d'"Une histoire sans fin", mis en image au cinoche par W. Petersen (je crois), étaient trop forts pour que je sois réellement surpris. Ceci dit, je dois quand même préciser que la manière dont Gibelin a pratiqué est loin d'être médiocre. Il s'en est pas mal tiré même. Je déplore juste un truc, j'ai eu parfois du mal à cerner les motivations de certains des furets.... trop dense l'histoire sur ce plan là... Quoi qu'il en soit, cette série vaut le détour, meme si pour moi, elle manque d'un je ne sais quoi qui l'aurait rendue vraiment inoubliable.
Villégiature
Une très bonne surprise que cet album d'un auteur canadien assez peu connu ! Déjà le dessin me plaît énormément, rond, mignon, caricatural à souhait. Le découpage également est très plaisant : un gaufrier de 12 (toutes petites) cases aux bords faussement irréguliers, intelligemment utilisé, comme dans ces plans d'ensemble où les 12 cases montrent chacune un morceau de la même scène, ou encore une image de personnage éclatée en 12 cases. Ensuite j'adore les épilogues. Car la première histoire paraît tout d'abord assez banale, et on en vient même à deviner la chute... Oui, mais la première chute. :) L'épilogue prend tout son sens pour la troisième histoire, qui montre une bouteille de lait... pendant huit pages... eh oui. Mais c'est tellement absurde et en même temps si bien ficelé (il faut faire très attention aux détails pour comprendre) que j'ai adoré. Quant à la deuxième, une seule chose à dire : c'est tellement vrai ! On rit certes un peu jaune, mais finalement de très bon coeur. Alors voilà, moi je suis conquis : c'est adorable, c'est drôle, c'est noir, j'aime. :)
Blood - The Last Vampire
Prrrrrrrr c'est vraiment nul ! Bon, l'anime qui a découlé de ce navet du manga n'a vraiment rien d'exceptionnel, mais la fluidité de l'animation et le style graphique nous laissaient invariablement sur le cul. Mais si l'on retire le côté animé du dessin, et que l'on change le trait fluide et si particulier pour le remplacer par un style plus que commun (voire bateau, je comprends même pas les deux avis ci-dessous, en fait), que reste-t-il ? RIEN. Rien parce que le scénario est aussi épais qu'une feuille de papier cigarette, et que moi, le "Full Action Killing Time", ca me gonfle vite, très vite... Oui, les scènes d'actions sont bien foutues, ça part dans tous les sens, ça va vite (trop vite ?), mais je ne suis pas fan de ce genre de BD. Ou plutôt, je veux un background qui s'y prête à mort, un univers cohérent et passionnant... Blame : 1 - Blood : 0
Slender Fungus
J'aime bien les bds se déroulant dans le milieu mafieux, mais ici, la sauce ne prend pas. Le "packaging" est plutôt joli : dessin couleur ambiance générale sont très prometteurs, mais le gros problème de ce 1er tome est son manque de fond plus que flagrant. J'ai un peu l'impression que les auteurs ont trop privilégié le coté déjanté, en pensant que ça cacherait les failles de leur histoire. Ceci dit, ce n'est qu'un 1er tome, je lirai le 2ème pour voir.
Slender Fungus
Pas mal du tout, ce bon vieux Polar qu'est "Slender Fungus". Rien de vraiment original, par contre, c'est sûrement le principal reproche que je ferais à cette série (du moins, pour le moment ! un seul album sorti au moment où j'écris ces lignes). C'est très actif, très musclé, et la narration est assez bien posée. Le storyboard est à mon sens assez bien foutu, même si la structure de déroulement du temps (l'album qui commence par la fin, pour une meilleure mise en abyme du récit) est vue et revue. Les personnages sont tous très typés, à la limite du caricatural parfois. Ca donne du punch au récit, mais ce n'est peut etre pas le style le plus adapté à la BD ? Le trait quant à lui est (trop ?) fin, et permet de détailler l'ensemble. Les décors sont très sympas, les lieux bien décrits... c'est tout de même vraiment appréciable ! La couleur est... spéciale, on va dire. Mais je suis tellement difficile sur ce point... la mise en couleur à l'ordi qui me satisfera pleinement n'est hélas pas encore d'actualité, j'en ai bien peur ! Allez, un premier album sympa, qui espérons-le percera dans l'originalité lors des tomes suivants. :)
L'Enigme de la disparition du Dr Grahms
Cette série démarrait bien avec le tome 1 : les dessins et le scénario étaient sympas, l'univers amusant. Même si le tout faisait un peu "bon enfant", j'avait pris plaisir à la lecture du tome 1. Puis, sortie du tome 2. Et là, grosse déception : le scénario est en dessous de tout, on s'y perd et j'estime qu'il y a même une erreur qui rend le tout incompréhensible. ==> Vite fait bien fait (et une petite larme à l'oeil), mes deux tomes sont passés dans les bacs d'occasions...