Avec cet album j'ai eu l'impression que les auteurs avaient fait un "collage" en reprenant des ingrédients à la base très connus. Bref, comment faire du neuf avec du vieux. Les personnages sont toujours très figés, l'humour est heureusement assez fort présent pour relever la sauce.
On est tout de suite séduit et pris par cette ambiance de la deuxième guerre mondiale et de résistance.
Des vues originales sur les toits de Paris, ou le sous Paris avec le canal.
Le style de graphisme (dessin) est toujours aussi génial.
L'histoire est prenante, et on attend bien entendu la suite.
N'étant pas un très grand fan de Pratt, je ne suis surement pas le plus réceptif à cette oeuvre mais je reconnais à l'auteur un vrai savoir faire à défaut d'être le poète que tout le monde voit (à fortiori dans ce one-shot nettement plus terre à terre que ses histoires habituelles). Le récit se déroule sans réel temps morts (ce qui change de Corto) cet été indien se lit finalement assez bien même s'il est loin de m'avoir enthousiasmé.
Par contre les dessins de Manara sont absolument magistraux: surement parmis les plus beaux et les plus fins jusqu'à présent. Peut-être emporté par la fierté de travailler avec Pratt, il fait une démonstration éclatante de son talent, en couleur qui plus est (chose rare et une vraie réussite ici). Le cadrage comme l'enchainement des cases est également brillant. Au final un émerveillement pour les yeux et les sens que les fans de Pratt devraient adorer.
Une petite déception au final. Je m'attendais à un truc incroyable et j'ai lu une oeuvre indéniablement forte (surtout vu la date de parution) mais assez mal maîtrisée par moment, voire exhaspérante. Le dessin tout d'abord: difficile d'accès au premier abord, il passe finalement plutôt bien (je ne connais pas la version couleur). L'encrage est parfois sublime: la scène de l'enterrement de la mouche est fabuleuse, Comès ne faisant aucune séparation entre le blanc du ciel et la neige reposant sur les chapeaux. A l'inverse, tout est parfois grossier: les boules de neige bien rondes, blanches et régulières tombant au premier plan lors de l'évasion. Au final, une impression mitigée donc.
Niveau scénario, l'idée générale est très forte ainsi que les thèmes abordés (racisme, exclusion, mal-être sous fond de sorcellerie). Mais la forme est parfois vraiment énervante: Silence pense constamment de manière phonétique puis avec une orthographe parfaite sous l'effet des sorts de la sorcière; n'y avait-il vraiment pas une autre solution narrative? Le manichéisme des personnages me parait également un peu poussé: tout est noir ou blanc, pas vraiment de place au milieu (et c'est souvent plus noir que blanc!).
Au final Silence est une oeuvre que je trouve extrêmement pessimiste, forte et bouleversante par instant mais que je trouve nettement plus maladroite que la belette (on va croire que j'ai copié sur ArzaK!)
Une très belle découverte. En suivant la lecture de Silence, j'ai eu la possibilité de lire la belette que je ne connaissais absolument pas. Graphiquement, je ne vois pas des tonnes de différences entre les deux oeuvres: l'encrage est maîtrisé même si parfois un peu maladroit; les faciès des personnages sont par contre assez hideux je trouve, tout à l'inverse des décors absolument magistraux. Bref, un dessin intéressant mais qui n'est pas l'intérêt premier de ce livre.
Car en effet le scénario de Comès mêle avec brio des thèmes forts tels que l'opposition entre ruralité et urbanisme, le paganisme et la religion, le droit à la différence une nouvelle fois sous fond de sorcellerie dans les Ardennes (je voulais déjà pas habiter là-bas avant, maintenant je suis encore plus réticent!). Comès aborde tout cela avec tact et pudeur, suivant les pas d'un enfant autiste muet (ça devient un fond de commerce) et de sa mère, moins sclérosée que son mari. La manière dont l'auteur parle de religion et d'intolérance est sans concession et tout à fait à propos. Comès nous fait partager la folie des hommes, leurs bas instincts, leur cupidité et, ce qui manque un peu dans Silence, leur générosité parfois aussi.
Une oeuvre forte, parfois même un peu effrayante et très poétique. Je suis conquis.
J'avais acheté cette BD après avoir été plus qu'attiré par l'aspect onirique de sa couverture, qui a été réutilisée pour un catalogue promotionnel de matériel de Jeu de Rôle.
L'aspect graphique de l'album est aussi abouti que celui de la couverture, davantage même. Et c'est là que l'aspect trop détaillé du trait de Lidwine entre en jeu: le lecteur se retrouve face à une profusion de détail qui le perdent totalement, et on ne sait parfois plus trop ùu donenr de la tête dans cette surenchère de finesse et de perfectionnisme. A vouloir trop parfaire ses planches, à soigner de façon maladive les détails et fioritures de ses cases, Lidwine propose au lecteur un album graphiquement indigeste. C'est très beau, d'accord, mais c'est aussi TROP beau, trop parfait, trop détaillé. Et les couleurs plutôt réussies n'arrive cependant pas à palier à cette overdose de minutie.
Le scénario ne rattrape en rien ce sens de la minutie dans lequel baigne les dessins. C'est labyrinthique à souhait, dû sans doute à la profusion de personnages dont on arrive à grand peine à savoir si ils sont principaux ou secondaires. Cette quête autour d'un artefact magique sens trop le rechauffé, l'heroic fantasy caricaturale. Quand elle est maîtrisée, l'Heroic fantasy peut offrir de bonnes choses au lecteur, comme Les Légendes des Contrées Oubliées ou Le Grand Pouvoir du Chninkel. Mais là non. A vouloir mettre sur pied un univers cohérent, Lidwine n'a réussi qu'à perdre le lecteur dans un déluge de maîtrise.
Graphiquement très abouti (mais c'est également l'un de ses défauts), cet album dont la suite est annoncée depuis plus de 10 ans n'a réussi qu'à provoquer qu'une seule chose chez moi: un affreux mal de tête. Lecteurs, à moins que le challenge ne vous attire, passez votre chemin.
Une bonne petite BD !
J'adore le personnage de Lincoln, bourru, avec sa propre philosophie dès le plus jeune âge, et une gueule !! Une vraie de vraie, j'adore l'illustration, simple mais d'une efficacité redoutable. La rencontre avec Dieu est des plus humoristiques et sympatiques. Surtout le petit passage avec Satan, j'avoue m'être bien marrée.
Non vraiment un bon moment de lecture, alors que je ne m'attendais à pas grand chose d'extraordinaire, je dois avouer m'être laissée surprendre, et c'est tant mieux ! Après tout c'est pas si souvent que cela.
Je vous conseille d'aller faire un tour sur le site de Paquet, il y a une bd animée des mêmes auteurs, franchement sympatique.
http://www.bd-lincoln.com/
Rectification ...
http://www.supershoes.com.fr/ <= c'est la la bd animée
Du très bon Satrapi. Après ma légère déception du 3ème tome de "Persépolis", je retrouve la patte de cette auteur.
C'est frais, drôle, souvent très bien vu. Cela nous plonge bien au-delà de la société iranienne, mais dans l'univers des femmes en général. Ca papotte, ça dévoile des secrets, les leurs et ceux des autres, ça rigole, ça pleure, ça boit du thé, bref ça vit, tout simplement.
Avec une illustration simple, mais qui va à l'essentiel, à la mode de "Persépolis", on aime ou on n'aime pas. Personnellement j'apprécie.
Lu plusieurs fois, je ne m'en lasse pas. On découvre avec plusieurs lectures, plein de petits détails que l'on n'avait pas forcément remarqué, et l'on rit à chaque fois !
Bref, un très très bon moment de lecture ! Et comme dit le grand-père : "Quand le serpent vieillit, la grenouille l'encule"...
Je viens rajouter mon apréciation :
C'est une bande dessinée impeccable, sur les deux plans, scénario et dessin. Que du bonheur à lire, le personnage principal Matt (celui qui à la gueule de Sean Connery) est très charismatique et attachant.
Dans le genre, je n'ai pas encore lu mieux! Pour moi c'est de la BD culte!
Cette bd italienne un peu « hype », qui partage ses influences entre le comics et le manga dissimule difficilement ses airs de baudruche. Tout au long de la lecture de cet album, j’étais intrigué, réellement passionné : impossible pour moi de décrocher, j’étais réellement pris par l’action, les personnages, le mystère. J’étais certes un peu agacé par le côté « mode » affiché (lire une bd qui présente Offspring et Green Day comme références musicales ultimes, ça fait sourire)… mais intéressé par ce dessin vif et dynamique, pas toujours d’une lisibilité exemplaire, mais réellement envoûtant (et auquel cette affreuse couverture ne rend pas justice).
L’ennui c’est que la résolution de l’intrigue est franchement décevante, à la limite du minable : la baudruche se dégonfle, comme un gâteau qu’on aurait fait trop gonfler et qui tout à coup éclate et débouche sur le vide… Domage…
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Salem la Noire
Avec cet album j'ai eu l'impression que les auteurs avaient fait un "collage" en reprenant des ingrédients à la base très connus. Bref, comment faire du neuf avec du vieux. Les personnages sont toujours très figés, l'humour est heureusement assez fort présent pour relever la sauce.
Le Vol du Corbeau
On est tout de suite séduit et pris par cette ambiance de la deuxième guerre mondiale et de résistance. Des vues originales sur les toits de Paris, ou le sous Paris avec le canal. Le style de graphisme (dessin) est toujours aussi génial. L'histoire est prenante, et on attend bien entendu la suite.
Un été indien
N'étant pas un très grand fan de Pratt, je ne suis surement pas le plus réceptif à cette oeuvre mais je reconnais à l'auteur un vrai savoir faire à défaut d'être le poète que tout le monde voit (à fortiori dans ce one-shot nettement plus terre à terre que ses histoires habituelles). Le récit se déroule sans réel temps morts (ce qui change de Corto) cet été indien se lit finalement assez bien même s'il est loin de m'avoir enthousiasmé. Par contre les dessins de Manara sont absolument magistraux: surement parmis les plus beaux et les plus fins jusqu'à présent. Peut-être emporté par la fierté de travailler avec Pratt, il fait une démonstration éclatante de son talent, en couleur qui plus est (chose rare et une vraie réussite ici). Le cadrage comme l'enchainement des cases est également brillant. Au final un émerveillement pour les yeux et les sens que les fans de Pratt devraient adorer.
Silence
Une petite déception au final. Je m'attendais à un truc incroyable et j'ai lu une oeuvre indéniablement forte (surtout vu la date de parution) mais assez mal maîtrisée par moment, voire exhaspérante. Le dessin tout d'abord: difficile d'accès au premier abord, il passe finalement plutôt bien (je ne connais pas la version couleur). L'encrage est parfois sublime: la scène de l'enterrement de la mouche est fabuleuse, Comès ne faisant aucune séparation entre le blanc du ciel et la neige reposant sur les chapeaux. A l'inverse, tout est parfois grossier: les boules de neige bien rondes, blanches et régulières tombant au premier plan lors de l'évasion. Au final, une impression mitigée donc. Niveau scénario, l'idée générale est très forte ainsi que les thèmes abordés (racisme, exclusion, mal-être sous fond de sorcellerie). Mais la forme est parfois vraiment énervante: Silence pense constamment de manière phonétique puis avec une orthographe parfaite sous l'effet des sorts de la sorcière; n'y avait-il vraiment pas une autre solution narrative? Le manichéisme des personnages me parait également un peu poussé: tout est noir ou blanc, pas vraiment de place au milieu (et c'est souvent plus noir que blanc!). Au final Silence est une oeuvre que je trouve extrêmement pessimiste, forte et bouleversante par instant mais que je trouve nettement plus maladroite que la belette (on va croire que j'ai copié sur ArzaK!)
La Belette
Une très belle découverte. En suivant la lecture de Silence, j'ai eu la possibilité de lire la belette que je ne connaissais absolument pas. Graphiquement, je ne vois pas des tonnes de différences entre les deux oeuvres: l'encrage est maîtrisé même si parfois un peu maladroit; les faciès des personnages sont par contre assez hideux je trouve, tout à l'inverse des décors absolument magistraux. Bref, un dessin intéressant mais qui n'est pas l'intérêt premier de ce livre. Car en effet le scénario de Comès mêle avec brio des thèmes forts tels que l'opposition entre ruralité et urbanisme, le paganisme et la religion, le droit à la différence une nouvelle fois sous fond de sorcellerie dans les Ardennes (je voulais déjà pas habiter là-bas avant, maintenant je suis encore plus réticent!). Comès aborde tout cela avec tact et pudeur, suivant les pas d'un enfant autiste muet (ça devient un fond de commerce) et de sa mère, moins sclérosée que son mari. La manière dont l'auteur parle de religion et d'intolérance est sans concession et tout à fait à propos. Comès nous fait partager la folie des hommes, leurs bas instincts, leur cupidité et, ce qui manque un peu dans Silence, leur générosité parfois aussi. Une oeuvre forte, parfois même un peu effrayante et très poétique. Je suis conquis.
Le dernier loup d'Oz
J'avais acheté cette BD après avoir été plus qu'attiré par l'aspect onirique de sa couverture, qui a été réutilisée pour un catalogue promotionnel de matériel de Jeu de Rôle. L'aspect graphique de l'album est aussi abouti que celui de la couverture, davantage même. Et c'est là que l'aspect trop détaillé du trait de Lidwine entre en jeu: le lecteur se retrouve face à une profusion de détail qui le perdent totalement, et on ne sait parfois plus trop ùu donenr de la tête dans cette surenchère de finesse et de perfectionnisme. A vouloir trop parfaire ses planches, à soigner de façon maladive les détails et fioritures de ses cases, Lidwine propose au lecteur un album graphiquement indigeste. C'est très beau, d'accord, mais c'est aussi TROP beau, trop parfait, trop détaillé. Et les couleurs plutôt réussies n'arrive cependant pas à palier à cette overdose de minutie. Le scénario ne rattrape en rien ce sens de la minutie dans lequel baigne les dessins. C'est labyrinthique à souhait, dû sans doute à la profusion de personnages dont on arrive à grand peine à savoir si ils sont principaux ou secondaires. Cette quête autour d'un artefact magique sens trop le rechauffé, l'heroic fantasy caricaturale. Quand elle est maîtrisée, l'Heroic fantasy peut offrir de bonnes choses au lecteur, comme Les Légendes des Contrées Oubliées ou Le Grand Pouvoir du Chninkel. Mais là non. A vouloir mettre sur pied un univers cohérent, Lidwine n'a réussi qu'à perdre le lecteur dans un déluge de maîtrise. Graphiquement très abouti (mais c'est également l'un de ses défauts), cet album dont la suite est annoncée depuis plus de 10 ans n'a réussi qu'à provoquer qu'une seule chose chez moi: un affreux mal de tête. Lecteurs, à moins que le challenge ne vous attire, passez votre chemin.
Lincoln
Une bonne petite BD ! J'adore le personnage de Lincoln, bourru, avec sa propre philosophie dès le plus jeune âge, et une gueule !! Une vraie de vraie, j'adore l'illustration, simple mais d'une efficacité redoutable. La rencontre avec Dieu est des plus humoristiques et sympatiques. Surtout le petit passage avec Satan, j'avoue m'être bien marrée. Non vraiment un bon moment de lecture, alors que je ne m'attendais à pas grand chose d'extraordinaire, je dois avouer m'être laissée surprendre, et c'est tant mieux ! Après tout c'est pas si souvent que cela. Je vous conseille d'aller faire un tour sur le site de Paquet, il y a une bd animée des mêmes auteurs, franchement sympatique. http://www.bd-lincoln.com/ Rectification ... http://www.supershoes.com.fr/ <= c'est la la bd animée
Broderies
Du très bon Satrapi. Après ma légère déception du 3ème tome de "Persépolis", je retrouve la patte de cette auteur. C'est frais, drôle, souvent très bien vu. Cela nous plonge bien au-delà de la société iranienne, mais dans l'univers des femmes en général. Ca papotte, ça dévoile des secrets, les leurs et ceux des autres, ça rigole, ça pleure, ça boit du thé, bref ça vit, tout simplement. Avec une illustration simple, mais qui va à l'essentiel, à la mode de "Persépolis", on aime ou on n'aime pas. Personnellement j'apprécie. Lu plusieurs fois, je ne m'en lasse pas. On découvre avec plusieurs lectures, plein de petits détails que l'on n'avait pas forcément remarqué, et l'on rit à chaque fois ! Bref, un très très bon moment de lecture ! Et comme dit le grand-père : "Quand le serpent vieillit, la grenouille l'encule"...
l'Etoile du Désert
Je viens rajouter mon apréciation : C'est une bande dessinée impeccable, sur les deux plans, scénario et dessin. Que du bonheur à lire, le personnage principal Matt (celui qui à la gueule de Sean Connery) est très charismatique et attachant. Dans le genre, je n'ai pas encore lu mieux! Pour moi c'est de la BD culte!
De l'autre côté de la nuit
Cette bd italienne un peu « hype », qui partage ses influences entre le comics et le manga dissimule difficilement ses airs de baudruche. Tout au long de la lecture de cet album, j’étais intrigué, réellement passionné : impossible pour moi de décrocher, j’étais réellement pris par l’action, les personnages, le mystère. J’étais certes un peu agacé par le côté « mode » affiché (lire une bd qui présente Offspring et Green Day comme références musicales ultimes, ça fait sourire)… mais intéressé par ce dessin vif et dynamique, pas toujours d’une lisibilité exemplaire, mais réellement envoûtant (et auquel cette affreuse couverture ne rend pas justice). L’ennui c’est que la résolution de l’intrigue est franchement décevante, à la limite du minable : la baudruche se dégonfle, comme un gâteau qu’on aurait fait trop gonfler et qui tout à coup éclate et débouche sur le vide… Domage…