Si la diversité est louable, la médiocrité est l'apanage du nombre...
Trêve de phrase toute faite pour vous parler de l'ensemble de la série "Le Poulpe".
Reprenant le concept qui a fait son succès en littérature aux éditions La Baleine (des auteurs différents pour des personnages récurrents), "6 pieds sous terre" adapte les meilleurs titres du Poulpe en BD en prolongeant l'exercice de style (différents dessinateurs).
Malheureusement, l'exercice en BD affirme un peu plus la problématique rencontrée en littérature : la qualité des titres est très inégale et c'est l'image de l'ensemble qui en pâtit.
Je rappellerai également que les aventures de Gabriel Lecouvreur étaient destinées à un large public (prix bas / scénario simple / polar social) pour ne pas dire populaire (dans le sens noble du terme). Or, cette adaptation Bd l'éloigne encore plus de son public d'origine : édition luxueuse et chère, adaptation BD et dessin qui ne facilitent pas la lisibilité et la compréhension du scénario...
Pour autant, l'éditeur de cette série en N&B a le mérite de prendre des risques en nous laissant découvrir de nouveaux dessinateurs...
Le Poulpe : pour l'attendrir faut taper dessus !
Les + : la petite écuyère à cafté (Pouy), le saint des seins (Guarrigue), Ouarzazate et mourir (Prudon)
Les - : arretez le carrelage (Raynal), j'irai faire kafka sur vos tombes (Chevron), le vrai con maltais (Malte)
Attention! chef d'oeuvre.
Il n'y a en effet pas d'autre mot pour définir ce comics.
Le scénario est un des meilleurs que j'aie lu. Tout est bien foutu :
- une histoire intéressante
- des personnages profonds (ah Laurel, blasée et cynique à souhait)
- de l'humour subtil
- des questions exsitentielles
- cohérence et facilité de lecture
Au niveau des dessins et des couleurs, rien à redire : tout est vraiment bien.
Alors, même si vous n'êtes pas attiré par les comics (tout comme moi), foncez sur celui-là, il est bien supérieur à beaucoup de BDs...
PS : et non, il n'y a pas de super héros avec des super pouvoirs de la mort qui tue. :)
Le talent au service de l'imagination... et l'originalité en plus, ce qui ne gâche rien !
Un univers à mi-chemin entre Terry Gilliam ("Brazil" notamment) et Franz Kafka ("Le procès", "La métamorphose", "La colonie pénitentiaire"...)
5/5 pour les tomes 1 et 3
4/5 pour les tomes 2 et 4
Après avoir lu de mauvaises critiques sur un autre site, je m’attendais à devoir faire un effort pour passer à travers cet album. J’ai donc été agréablement surpris. C’est dynamique, concis et toujours intéressant. Mig et Richez forment un tandem efficace et je suis bien d’accord avec garath, moi aussi je vous recommande « Sam Larry » des mêmes auteurs.
Par où commencer... Corto c'est :
- l'aventure et les voyages (Mandchourie, Caraïbes, le Brésil, le Mexique, l'Irlande, l'Ethiopie, l'Italie, la Turquie, la Sibérie, Samarkand, l'Argentine... cf. numéro spécial de Géo)
- la découverte de cultures ("caribéenne", maori, chinoise, russe, africaine, celte, helvétique...)
- le rêve et la poésie
- l'histoire (Jack London, Kipling, le baron rouge, Staline, Butch Cassidy & le Kid, le baron "Von Ugern", Hermann Hess...) et l'ésotérisme (vaudou, derviche, francs-maçons...)
Corto c'est également un homme attachant, intègre et paradoxal à la fois, transpirant l'indépendance et la tolérance, courageux et curieux, un des derniers "gentilhommes de fortune" !
Autrement c'est le plaisir de voir se "densifier une personnalité", de voir évoluer le style d'un dessinateur et d'explorer une des plus belle symbiose entre un homme et sa création.
Premier contact avec Moore...
Un scénario dense :
- Approche originale et sur-documentée sur "Jack the Ripper",
- Peinture sociale au vitriol de l'ère victorienne
Un dessin caustique intéressant mais qui ne facilite pas la lisibilité de l'ensemble.
Cependant, beaucoup trop d'affirmations péremptoires ou de déductions soutiennent la thèse de l'auteur.
Entre autre, sa vision des francs-maçons est réductrice et alimentée par des préjugés/croyances/peurs populaires remis au goût du jour; Ce qui consolide la thèse de Moore et la "décrédibilise" en même temps...
J’ai été séduit par la couverture dès que je l’ai vu annoncée sur les sites BD. J’ai été un peu déçu par le dessin lorsque j’ai commencé à lire les premières planches, mais ça n’a pas duré. Les auteurs m’ont rapidement embarqué dans ce western dur, mais bien raconté.
Pour ma part, l’insertion des noms des personnages de contes biens connus ne m’a pas dérangé. C’était même intéressant de reconnaître les contes de mon enfance à travers ce western, qui ne connaît pas de temps mort.
Voilà une histoire de vampires qui distille une drôle d'atmosphère... Le dessin de Benoît Springer est très maîtrisé, quoique classique, et sert assez bien cette histoire faite de ruptures de rythme, d'irruptions d'image fortes au milieu de la banalité du quotidien... Un basculement assez habilement amené, reconnaissons-le, mais qui, au terme de la lecture, se révèle être un soufflé qui pête un poil plus haut que son cul.
Cette série démontre si besoin en était, notre attirance pour la marginalité et la violence.
Ce personnage de tueur attire en même temps sympathie et révulsion, présentant le criminel professionnel comme un "artisan quelconque"... avec une certaine éthique et un certain savoir-faire.
Le dessin est très habile car son esthétisme (trait simple et couleur pastel) nuance le propos et atténue la violence des actes (à l'opposé de Gilles Hamesh / Jodo).
Ce paradoxe dessin / histoire facilite même l'identification au personnage.
Réf. : Delon dans "Le Samouraï" (Melville) ou Serrault dans "Assassins" (Kassovitz)
J'avais lu "Arcanes" il y a quelques années, et j'avais assez aimé. Cela m'a poussé à lire ce "spin-off", dessiné par un petit jeune et toujours scénarisé par Pécau. Le rythme est bon, l'idée des cartes est tout à fait intéressante (et ouvre des possibilités infinies), et le caractère des personnages s'affine peu à peu. Mais pour saisir toutes les implications, il faut relire la série-mère, ce que je vais faire un de ces quatre...
Le dessin n'est pas encore tout à fait "fini" à mon goût, mais Damien me semble un bon choix.
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Le Poulpe
Si la diversité est louable, la médiocrité est l'apanage du nombre... Trêve de phrase toute faite pour vous parler de l'ensemble de la série "Le Poulpe". Reprenant le concept qui a fait son succès en littérature aux éditions La Baleine (des auteurs différents pour des personnages récurrents), "6 pieds sous terre" adapte les meilleurs titres du Poulpe en BD en prolongeant l'exercice de style (différents dessinateurs). Malheureusement, l'exercice en BD affirme un peu plus la problématique rencontrée en littérature : la qualité des titres est très inégale et c'est l'image de l'ensemble qui en pâtit. Je rappellerai également que les aventures de Gabriel Lecouvreur étaient destinées à un large public (prix bas / scénario simple / polar social) pour ne pas dire populaire (dans le sens noble du terme). Or, cette adaptation Bd l'éloigne encore plus de son public d'origine : édition luxueuse et chère, adaptation BD et dessin qui ne facilitent pas la lisibilité et la compréhension du scénario... Pour autant, l'éditeur de cette série en N&B a le mérite de prendre des risques en nous laissant découvrir de nouveaux dessinateurs... Le Poulpe : pour l'attendrir faut taper dessus ! Les + : la petite écuyère à cafté (Pouy), le saint des seins (Guarrigue), Ouarzazate et mourir (Prudon) Les - : arretez le carrelage (Raynal), j'irai faire kafka sur vos tombes (Chevron), le vrai con maltais (Malte)
Midnight Nation
Attention! chef d'oeuvre. Il n'y a en effet pas d'autre mot pour définir ce comics. Le scénario est un des meilleurs que j'aie lu. Tout est bien foutu : - une histoire intéressante - des personnages profonds (ah Laurel, blasée et cynique à souhait) - de l'humour subtil - des questions exsitentielles - cohérence et facilité de lecture Au niveau des dessins et des couleurs, rien à redire : tout est vraiment bien. Alors, même si vous n'êtes pas attiré par les comics (tout comme moi), foncez sur celui-là, il est bien supérieur à beaucoup de BDs... PS : et non, il n'y a pas de super héros avec des super pouvoirs de la mort qui tue. :)
Julius Corentin Acquefacques
Le talent au service de l'imagination... et l'originalité en plus, ce qui ne gâche rien ! Un univers à mi-chemin entre Terry Gilliam ("Brazil" notamment) et Franz Kafka ("Le procès", "La métamorphose", "La colonie pénitentiaire"...) 5/5 pour les tomes 1 et 3 4/5 pour les tomes 2 et 4
Le Messager
Après avoir lu de mauvaises critiques sur un autre site, je m’attendais à devoir faire un effort pour passer à travers cet album. J’ai donc été agréablement surpris. C’est dynamique, concis et toujours intéressant. Mig et Richez forment un tandem efficace et je suis bien d’accord avec garath, moi aussi je vous recommande « Sam Larry » des mêmes auteurs.
Corto Maltese
Par où commencer... Corto c'est : - l'aventure et les voyages (Mandchourie, Caraïbes, le Brésil, le Mexique, l'Irlande, l'Ethiopie, l'Italie, la Turquie, la Sibérie, Samarkand, l'Argentine... cf. numéro spécial de Géo) - la découverte de cultures ("caribéenne", maori, chinoise, russe, africaine, celte, helvétique...) - le rêve et la poésie - l'histoire (Jack London, Kipling, le baron rouge, Staline, Butch Cassidy & le Kid, le baron "Von Ugern", Hermann Hess...) et l'ésotérisme (vaudou, derviche, francs-maçons...) Corto c'est également un homme attachant, intègre et paradoxal à la fois, transpirant l'indépendance et la tolérance, courageux et curieux, un des derniers "gentilhommes de fortune" ! Autrement c'est le plaisir de voir se "densifier une personnalité", de voir évoluer le style d'un dessinateur et d'explorer une des plus belle symbiose entre un homme et sa création.
From Hell
Premier contact avec Moore... Un scénario dense : - Approche originale et sur-documentée sur "Jack the Ripper", - Peinture sociale au vitriol de l'ère victorienne Un dessin caustique intéressant mais qui ne facilite pas la lisibilité de l'ensemble. Cependant, beaucoup trop d'affirmations péremptoires ou de déductions soutiennent la thèse de l'auteur. Entre autre, sa vision des francs-maçons est réductrice et alimentée par des préjugés/croyances/peurs populaires remis au goût du jour; Ce qui consolide la thèse de Moore et la "décrédibilise" en même temps...
Règlement de contes
J’ai été séduit par la couverture dès que je l’ai vu annoncée sur les sites BD. J’ai été un peu déçu par le dessin lorsque j’ai commencé à lire les premières planches, mais ça n’a pas duré. Les auteurs m’ont rapidement embarqué dans ce western dur, mais bien raconté. Pour ma part, l’insertion des noms des personnages de contes biens connus ne m’a pas dérangé. C’était même intéressant de reconnaître les contes de mon enfance à travers ce western, qui ne connaît pas de temps mort.
Volunteer
Voilà une histoire de vampires qui distille une drôle d'atmosphère... Le dessin de Benoît Springer est très maîtrisé, quoique classique, et sert assez bien cette histoire faite de ruptures de rythme, d'irruptions d'image fortes au milieu de la banalité du quotidien... Un basculement assez habilement amené, reconnaissons-le, mais qui, au terme de la lecture, se révèle être un soufflé qui pête un poil plus haut que son cul.
Le Tueur
Cette série démontre si besoin en était, notre attirance pour la marginalité et la violence. Ce personnage de tueur attire en même temps sympathie et révulsion, présentant le criminel professionnel comme un "artisan quelconque"... avec une certaine éthique et un certain savoir-faire. Le dessin est très habile car son esthétisme (trait simple et couleur pastel) nuance le propos et atténue la violence des actes (à l'opposé de Gilles Hamesh / Jodo). Ce paradoxe dessin / histoire facilite même l'identification au personnage. Réf. : Delon dans "Le Samouraï" (Melville) ou Serrault dans "Assassins" (Kassovitz)
Arcane Majeur
J'avais lu "Arcanes" il y a quelques années, et j'avais assez aimé. Cela m'a poussé à lire ce "spin-off", dessiné par un petit jeune et toujours scénarisé par Pécau. Le rythme est bon, l'idée des cartes est tout à fait intéressante (et ouvre des possibilités infinies), et le caractère des personnages s'affine peu à peu. Mais pour saisir toutes les implications, il faut relire la série-mère, ce que je vais faire un de ces quatre... Le dessin n'est pas encore tout à fait "fini" à mon goût, mais Damien me semble un bon choix.